Avis : Barbara - Page 4

Décevant malgré la publicité qu'on a entendu à la télé . C'est vraiment raté . Ils ont voulu faire quelque chose d'original mais ça n'a pas colle malgré la magnifique Balibar, qui a joué merveilleusement bien. Déception

Ce film a une atmosphère, une construction, une esthétique qui sont toutes les trois très déplaisantes.
Du début à la fin c'est également d'un grand ennui et d'un grand agacement.

Grosse déception pour cet anti-biopic que j'attendais avec beaucoup d'impatience. Mathieu Amalric n'arrive jamais à trouver le bon rythme tant les longueurs sont pesantes et soporifiques. On apprend au final que très peu de choses sur Barbara même 'i l'idée de faire découvrir sa vie à travers le regard d'un réalisateur et le jeu d'une actrice parraissait à première vue originale. On ne sait pas trop où va le film, les messages que souhaite faire passer son concepteur et le sens qu'il désire lui donner. On peut ajouter à tout cela des paysages lugubres, des photos mornes et tristes...bref, j'ai failli quitter la salle avant la fin....

Une mise en scène étonnante, déroutante même mais au final étincelante. Très souvent, difficile de savoir si nous sommes devant Brigitte ou devant Barbara. Une réussite totale.

Mêlant la fiction et le réel sur la chanteuse Barbara, on suit le tournage d'un film sur la chanteuse Barbara, et on suit surtout le réalisateur Yves Zand et son interprète Barbara/Barbara. On reste d'abord ébloui par la performance de Jeanne Balibar... Fascinante Barbara comme fascinant travail d'immersion qui s'amuse à nous perdre dans ce mixage des visages et des voix. A l'instar de "Tournée" Amalric signe un film original, créatif et audacieux qui a le mérite d'offrir un songe musical et onirique tout autant qu'une bio romancé inspirée, même si l'exercice est assez spécial pour laisser sans doute trop de monde sur le bord de la route, malheureusement...
Site : Selenie

Je vais régulièrement au cinéma mais d'habitude je ne poste pas de critiques.
Je viens de voir ce film et là je tiens à émettre une critique.
Un internaute ne comprend pas les mauvaises critiques et sans avoir vu le film.
S'il avait vu le film, il comprendrait certainement les mauvaises critiques, tout du moins en partie.
Aussi, en générale, il convient d'émettre une critique si on a vu le film en question, sinon merci de bien vouloir s'abstenir.
Certains internautes qui n'ont pas aimé s'attendaient à un biopic classique et d'autres internautes, sachant que ce n'est pas un biopic classique n'ont malgré tout pas aimé.
Personnellement je fais partie des personnes qui savaient parfaitement dès le départ que ce n'est pas du tout un biopic traditionnel.
Donc je suis allé voir ce film en connaissance de cause.
Malgré tout j'ai détesté et voilà les raisons : le film n'est pas vraiment construit, c'est flou ; l'actrice principale qui joue une actrice devant interpréter la chanteuse Barbara est horripilante ; l'esthétique du film est moche ; l'ennui gagne très vite les spectateurs ; on ne s'intéresse pas du tout à cette préparation de tournage ; l'ambiance générale est particulièrement agaçante.

Quelle révolte de payer pour une telle bouse. Je ne mâche pas mes mots: Barbara rythme mes journées, inspire mes nuits ! Quelle fût ma déception en voyant le gâchis de ce film. On ne voit ni la vie de Barbara, ni ses plus beaux chefs d'oeuvres. Sans nul doute, le réalisateur et l'actrice se sont amusés à montrer de quoi ils sont capables en écrasant la mélancolique vie et personnalité de Barbara. Être un artiste ne se commande pas. Barbara n'a pas eu besoin de forcer son jeu. Seules des personnes humbles auraient pu retracer son parcours sans le jeter dans la boue en la faisant passer pour une folle medicamentée. Je crie haut et fort au scandale cinématographique. Je n'arrive pas à croire les critiques positives. Il n'y a tellement rien a garder du debut a la fin.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Telle est la deise de Mathieu Almaric inspiré sans doute par son mentor Desplechin.
Le résultat est raté, il ne fait pas honneur à la Grande Dame en noir. Tout est mis en exergue pour contourner la vraie vie de Barbara qu'on aurait eu plaisir à voir. Jeanne Balibar était toute trouvée pour incarner le personnage.

C'est un vrai Dommage à Barbara !

Alors comment dire.... je suis un grand fan de Barbara, je connais assez bien ses chansons et son histoire. Cela m'a énormément aidé à comprendre le film, ses allusions cachées ( ou pas ), ses enjeux, son atmosphère. Par contre, si on est néophyte en ce qui concerne la Dame Brune, on risque fort de ne pas entrer dans ce film qui n'a pas de vraie trame, qui est plutôt un portrait impressionniste de l'artiste, avec des moments forts, d'autres peut être plus artificiels.... Amalric en fait un peu trop en réalisateur très amoureux de son sujet et de son actrice.... par contre Balibarbarbara est excellente, elle se fond dans son personnage. On peut être agacé par le ton artificiel du film, avec le recul, j'ai aimé, mais il faut être à mon avis initié pour rentrer vraiment dedans....

film sans aucun intérêt on se demande ce que le réalisateur veut présenter, on ne sait jamais où on en est, dommage pour l'actrice qui fait ce qu'elle peut pour " paraître ", où sont les chansons les plus importantes du si beau répertoire de Barbara? En résumé film nul la note de 1 uniquement pour le travail de l'actrice.

Almaric assassiné Barbara. Pauvre réalisateur qui se déverse et se lamente en utilisant l'image de ce génie qu'il degrade; humilie et traîne dans la fange. Un seul moment magique trop bref: quand balibar doublée de la vraie voix de barbara chante"je t'aime". Film à éviter pour les amoureux de la grande artiste et pour les autres...

L'affiche de Barbara crée déjà l'illusion : c'est bien Jeanne Balibar ( dont l'anagramme est Barbarali) qui pose, le visage mangé par d'imposantes lunettes mais l'on recherche déjà la ressemblance avec la chanteuse. La mise en abyme est immédiate, le film raconte un film en cours de tournage autour de Barbara, avec la Balibar dans le rôle-titre et Mathieu Amalric dans celui du metteur en scène. Ceci n'est pas un biopic, il prouve même l'impossibilité d'en réaliser un, stricto sensu, et trouve sa voie dans l'expérimentation, la suggestion et les allusions, pour capter le parfum de la dame en noir. Il faut un temps d'adaptation pour se faire aux partis pris mais il est relativement rapide et tout devient limpide, quoiqu'assez souvent surprenant et parfois jubilatoire. Parce que les chansons y prennent une place importante, parfaitement intégrées dans un scénario impressionniste qui se moque de la chronologie. Barbara est pourtant bien là, même sous forme de spectre qui vient hanter Amalric et Balibar. Au point qu'il est souvent impossible de discerner qui est qui, de l'actrice ou de l'hologramme de la chanteuse. Le film, au passage, parle de la représentation de la réalité au cinéma et de la magie d'un art entre mensonge et vérité. Pas sûr que les fans de Barbara se retrouvent dans ce portrait en creux alors que l'hommage est sincère, dans un acte où la création s'écrit en toute liberté. Elle aurait apprécié le film, sans doute, elle qui aimait bousculer les conventions.

Rien du biopic, et c’est tant mieux, tant Amalric a puisé dans la marge ce que l’on connaissait peut-être de Barbara, sans jamais l’avoir mis en lumière de cette façon. Le film dans le film que tourne un réalisateur sur la chanteuse Barbara. La comédienne a bien pris ses repères mais très vite elle se fond dans un autre univers. Il est peut-être plus intime et personnel, et tout aussi anecdotique dans l’avènement d’un succès que l’intéressée tricote dans la voiture qui la conduit à son prochain concert. Un détail sur la manière dont le réalisateur a élaboré son récit avec un soin du détail mêlé à un répertoire qui pointe simplement les grandes lignes d’une existence encore bien secrète. Et c’est l’intelligence d’Amalric d’en révéler un peu le substrat tout en conservant la part de mystère que Jeanne Balibar retient joliment dans son sourire à peine voilé. La comédienne est aux anges qui sans hommage ni révérence rend le plus beau des compliments à une artiste qui en a pourtant déjà tant reçus.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

Alors, selon moi, le prix Jean Vigo est parfaitement mérité, car c'est tout à fait l'esprit de ce prix. J'ai aimé et continue d'aimer la voix de Barbara. Mathieu Amalric ne s'est pas lancé dans un biopic. Cette construction autour d'un projet de film sur Barbara est vraiment une idée intéressante. Que ce soit Jeanne Balibar qui incarne Barbara est un vrai régal. Elle s'est imprégnée du personnage avec tact, talent et délicatesse. Le procédé du film dans le film fait la part belle au travail de l'actrice et du réalisateur. Les moments où nous sommes dans une scène et où le tournage s'interrompt et nous donne accès au démontage des décors est bouleversant. Et puis, il y a les regards admiratifs et admirateurs d'Yves Zand (le réalisateur joué par Mathieu Amalric, lui-même réalisateur en vrai de ce film). Ses regards sont magnifiques, émouvants et bouleversants. Le charme de Mathieu opère certes, mais au-delà, il y a cette intensité dévorante d'amour pour ce personnage. Jeanne Balibar est elle-aussi toute occupée à incarner celle dont elle joue le rôle. Elle n'est pas prise par la frénésie créatrice du réalisateur torturé par sa quête de vérité. Jeanne Balibar est vraie et même au-delà. Parfois, on ne sait plus qui elle joue, l'actrice ou la chanteuse. J'ai été bouleversé pendant la première moitié du film. Ensuite l'émotion est plus secondarisée. Mes applaudissements vont autant au réalisateur-acteur qu'à l'actrice-héroïne-chanteuse. Jeanne Balibar s'est lovée avec brio dans son personnage, son corps, ses mimiques (qu'on la voit travailler pour s'en approcher et non pour les imiter), ses intonations, tout sonne juste. Et puis, il y a la relation de Barbara à sa mère, son engagement effectif dans la lutte contre le sida, ses récitals sans tapage médiatique en prison, ses moments de création. Merci vraiment pour ce délicieux moment en compagnie de gens que j'aime !

Barbara garde son mystère après ce film foutraque qui joue avec la lumière noire de la chanson française quand elle bouleversait les foules sentimentales. Jeanne Balibar, pour laquelle l’artificialité lors de certaines de ses prestations s’est estompée, était toute désignée pour tenir le rôle. Elle ressemble tellement à Monique Andrée Serf dont le véritable nom n’est même pas évoqué dans ce qui n’est surtout pas un biopic - ce serait tellement « ringard » - ni une mise en clip de chansons trop sublimes. Un prétexte plutôt pour faire jouer une ex, jouer avec les décors, les degrés, la mémoire, les récits, les archives, le cinéma : film dans le film très années 60. Quelques admirateurs sont mollement sollicités autour des pérégrinations d’une légende qui donna des lettres à nos émotions adolescentes. Nous apprenons à cette occasion la dinguerie, la folie douce de celle qui apporta de la douceur à nos émois, de la profondeur à nos sentiments, de la pudeur à nos douleurs, de l’ampleur à nos vies.
« Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûl'nt les feux de bois... »