Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dejihem
117 abonnés
659 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 septembre 2020
Sir Winston Churchil (1874-1965) était raciste, colonialiste, impérialiste, suprémaciste blanc, militariste, imbu de sa caste, antisocial en diable, misogyne, cynique, égoïste, tyrannique, réactionnaire et soulographe. Il s’est lourdement trompé sur le rôle des sous-marins et des mines avant la Première comme avant la Seconde Guerre mondiale. Il s’est lancé en 1915 dans le fiasco sanglant des Dardanelles (250 000 morts rien que pour l’opération de Gallipoli). Il a restauré en 1925 la valeur-or de la livre sterling et son taux de change en dollar à leurs niveaux d’avant-guerre, au point de plonger son pays dans l’austérité tout en semant outre-Atlantique les germes de la crise de 1929. Il eu aussi un rôle particulièrement sanglant dans la répression de la révolution irlandaise. Sans compter son rôle dans la grande famine de 1943 qui fit de 3 à 5 millions de morts au Bengale occidental et dans l'actuel Bangladesh. Pendant ce temps nous avions en France le Maréchal Pétain, l'immonde réac antisémite. Quant au film, il serait temps d’avoir un minimum d’esprit critique sur l’histoire, s’extraire du contexte idéologique de l’époque et arrêter de se pâmer sur ce personnage. Tout ce que je viens d'écrire n'est que la vérité historique.
Une excellente film historique qui retrace un moment crucial de la destinée du 20e siècle. Une mise en scène assez classique mais empreinte d'une dose d'épique et d'humanité qui inspirent. Gary Oldman est métamorphosé et donne un Churchill plus sympathique qu'à l'accoutumée mais non moins impressionnant.
L'Histoire d'un fait historique déterminant, avec pour protagoniste principal l'un des personnages de l'Histoire contemporaine les plus importants. Ce n'est pas un biopic à proprement parler, plutôt une luxueuse reconstitution façon BBC où Gary Oldman donne de sa personne avec conviction. On peut reprocher au film son manque d'objectivité historique ou son académisme. Mais comment ne pas se laisser prendre par ce qui nous est rappelé. Le film rempli sa mission pédagogique de rappeler des faits, un contexte, une histoire. C'est bien fait, c'est souvent pertinent même si ce n'est pas une approche universitaire. C'est quand même pas mal déjà.
L'un des hommes politiques les plus brillants que l'humanité est connue méritait bien un biopic à la hauteur de son indélébile empreinte sur l'Histoire. Nous sont retracés ici les premiers moments de son accession à ce qui me fera à jamais sa renommée : celle d'un personnage haut en couleurs, qui a eu raison avant les autres et se jouant avec finesse des épreuves qui lui sont tendues. L'acteur principal incarne parfaitement son rôle, ce qui donne toute la saveur de de film. L'excellence ne peut néanmoins être conquise de part les inévitables entorses "cinématographiques" aux faits originaux, mais l'essentiel est préservée : un puissant hommage à Mister Churchill.
Les heures sombres, c'est la période de guerre durant la bataille de France. Il y a quelques scènes intéressantes. Après c'est un peu Pappy fait de la résistance. L'histoire de Churchill, qui a des allures de vieillards séniles et alcooliques, mais il reste néanmoins le premier ministre britannique. Tout se passe dans des bunkers sordides. Bon il y a pas mal de moyens financiers et techniques. Mais bon, il y a toute cette psychologie qui est faite autour de l'homme, qui rend le film fade et inintéressant.
Spécialiste des reconstitutions historiques, Joe Wright propose cette fois un double portrait, celui d'un microcosme politique tendu entre négociations préservant les iliens ou combativité absolue, et celui d'un homme d'Etat au charisme oratoire indubitable, incarné avec emphase, enthousiasme et entrain par un Gary Oldman qui humanise son Churchill au flegme ironique. Secondé par un casting investi et toujours juste, il offre une prestation justifiant à elle seule le visionnage de ce film qui sait imprimer un rythme soutenu à son intrigue - dont on pourra regretter les quelques approximations dramaturgiques. Un aperçu passionnant des coulisses de l'Histoire.
J'ai été totalement bluffé par la performance de Gary Oldman dans ce vibrant hommage à l'homme sans lequel nous ne serions sans doute pas là où nous sommes. Nous découvrons les doutes qui ont saisi l'homme lors de ces invraisemblables évènements, ses immenses talents d'orateur qui ont galvanisé son peuple dans ces moments douloureux, la manière dont il a emporté l'adhésion de son Roi au départ réticent, ainsi que certains défaitistes de son entourage qui refusaient d'affronter la vérité en face. Belle réalisation, bravo.
Le film était très bien rythmé et sublimement joué. mais comme d'habitude j'ai du mal avec les biopics qui cherchent à trop valoriser un personnage ... des le début il est attachant malgré son caractère groschon et la scène du métro qui a été inventée par le réalisateur dans le souci de renforcer la ferveur du spectateur m'a refroidie. Dommage aussi que dans chaque film d'époque on utilise tjs des filtres marron bleu afin de bien nous faire comprendre que ça reste le passé. Mais il y avait des mouvements de caméra très intéressants.
Gary Oldman s'offre magnifiquement l'un de ses meilleurs premiers rôles. Alors, je ne connais que brièvement l'histoire de Churchill, d'après les cours sur la 2nde Guerre Mondiale, mais ce film arrive à résumer le personnage, l'un des personnages fondateurs de la paix en Angleterre et dans le monde. Son personne est vraiment hyper recentré autour de la cette guerre terrible, de ses difficultés à y montrer une personnalité ou une ligne directive face à la menace de la perte de la Guerre face aux Allemands. Des défauts persistent, notamment l'histoire presque inachevée de l'écrivaine de Churchill qui apparaît souvent mais dont l'histoire aurait pu être mieux développée en dehors de sa relation avec un soldat anglais, tels que les diversions avec son administration (Halifax, Chamberlain). Son personnage, tant il est bien joué, semble être réaliste
Incroyable plongée dans le quotidien de Winston Churchill au tout début se son arrivée au pouvoir en tant que premier ministre. Sa consommation excessive d'alcool et de cigares, son humeur bougonne, sa femme qui l'appelait cochon, on a l'impression d'être à ses côtés. Les événements font les hommes extraordinaires, une belle scène intime entre George VI et Winston Churchill illustre cet adage, montrant ainsi les deux hommes amenés à gérer une situation qui les dépasse. Une autre magnifique scène dans le métro, Churchill parlant des questions qui le tracassent à de simples citoyens, jusqu'à entendre les Anglais voyageant avec lui dire d'une seule voix : "jamais négocier avec Hitler !". Ce qui deviendra un marqueur fort de sa politique (je ne sais pas si la scène a vraiment eu lieu). Une réplique a attiré mon attention : "Ceux qui ne changent jamais d'avis, ne changent jamais rien." Quant au maquillage de Gary Oldman, c'est impressionnant surtout quand on connaît l'écart de gabarit entre l'acteur et celui qu'il incarne. Magnifique film historique qui montre toute la difficulté de prendre de bonnes décisions.
Un biopic de Sir Winston Churchill, de sa prise de pouvoir jusqu'au terme de l'opération Dynamo et de son magistral speech devant la chambre des représentants du 04 juin 1940 "We shall never surrender". Excellente performance de Gary Oldman, qui campe un Churchill très convaincant, fidèle à sa réputation.
Un film dont la réalisation est primordiale pour créer quelque chose de captivant : raconter toute ou partie de la petite vie d'une personne risque souvent d'être bourré de longueurs. Heureusement, ici, tout est rendu passionnant. L'histoire se concentre sur un épisode tendu, Gary Oldman est vraiment excellent, les décors, la musique et l'image sont très jolis (peut-être juste un peu trop de contraste tout de même), et la réalisation se veut subtilement dynamique. Une facette de Churchill bien dépeinte. C'est intéressant et mérite un bon visionnage.
Epatant ! Joe Wright nous livre un film d'une modernité incroyable, revisitant le genre du biopic et modernisant le thriller politique. La reconstitution de la crise de mai 1940 est envoûtante, des couloirs des ministères jusqu'à la chambre des pairs en passant par le métro londonien, on frissonne aux pas d'un vieil homme, porté à la tête d'un pays affaibli, en oubliant pour quelques instants nos connaissances historiques qui nous gâcheraient un vrai/faux suspens, tout de même savamment entretenu. Gary Oldman livre une nouvelle fois une prestation majeure, que je qualifierais même de géniale, tant l'acteur britannique parvient à s'effacer de manière bluffante derrière les traits de son personnage, que l'on découvre tendre, irascible, amusant et obstiné et pour qui se crée une alchimie admirative intense. S'il faut alors garder à l'esprit que cette oeuvre apporte sa pierre à l'édification (déjà bien avancée) de la légende "churchilienne", c'est là où Joe Wright fait mouche car en nous emmenant si loin, il est entré dans la cour des grands. Bravo !
C'est un film trop soclaire à mon goüt qui relate des évènements survenues au début de la guerre dans laquelle Churchill à montré toute sa poigne. Très critiqué à ses début, il su s'imposer par sa force de caractère pour le bien de l’Angleterre, on apprend certes des choses mais le côté trop classicieux du film pourra en endormir plus d'un. Le film se déroule dans 4, 5 espaces mitonnés ce qui donne une sale impression de mal respiration. De plus, ces lieux sont filmés avec une lumières un peu trop sombre qui gâche l'envie de regarder le film en étant à l'aise. Cela dit les seconds rôles sont solides, les moments d'émotions sont plutôt prenant et puis il y a surtout la transformation de Oldman qui impressionne. Le travail sur le maquillage, prothèses et autres ustensiles pour changer l'acteur fonctionnes à merveilles. C'est un grand travail d’orfèvres et on se délecte du changement de Oldman qui est un habitué aux rôles de transformations en tout genre, (voir Manipulations, Dracula, True romance) et son jeu fait le reste. Il ressemble beaucoup à Churchill donc on peut dire que c'est réussit si on le compare au vrai physique de G.Oldman qui n'a rien à voir avec celui de Winston Churchill. Donc le film vaut le coup d'oeil pour les acteurs surtout, notamment le premier rôle, espéront que Gary Oldman gagne un Oscar mérité aprés toutes ses années.
On l’a dit, c’est véridique, la performance de Gary Oldman est époustouflante, comme le de Niro de la grande époque. Ne négligeons pas la remarquable K. Scott-thomas non plus, ni Lily James. Wrigth mène son biopic à bon train, mais la mise en scène n’atteint pas des sommets. Il faut attendre le discours final pour que l’émotion envahisse enfin l’écran. Le roi Georges VI ne bégaye plus, preuve que Le discours d’un roi de Hooper m’est lui bien resté en mémoire ! Ok nous sommes six mois après le discours d’entrée en guerre mais quand même… Le contact avec les londoniens est inventé, symbolique, mais tournée de façon irréaliste, qui détonne avec la recherche de l’ambiance historique de l'ensemble du film. Ne boudons pas cependant de revenir passer deux heures dans Londres et apprendre plus sur ce personnage hors du commun, qui a changé le destin de l’Europe par sa seule détermination. Cinema - vo Janvier 2018