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    Petra
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    3,3
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    21 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    770 abonnés 2 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2019
    Si vous aimez les mélodrames, celui ci a quelque chose de puissant et d'original….Une femme (Petra) retourne chez son père (Jaime), artiste de renommée;....en sept chapitres (découpage du film), les secrets de famille se dévoilent;. Son frère est il son frère, mais il y a pire que cela, son père est il son père, mais il y a pire que cela. UN monde s'écroule….En contraste avec des paysages écrasés par le soleil, entre maquis et désert …..Les dialogues sont sobres mais parfois désespérés….Le style est épuré (on n'est pas dans l'extravagance des émotions, c'est le moins qu'on puisse dire)….Et pourtant le sens de la vie se dégage peu à peu, au fil des œuvres d'art, Petra Peint comme son père, lui demande des conseils auxquels il répond avec mépris...Le sens de l'art ? personne n'a vraiment de réponse….Le sens de la vie ? Pas davantage...Le film va à l'essentiel, sans tristesse, presque de façon métaphysique…...C'est sûr il y a un côté intellectuel, qui peut ne pas plaire à tous le monde...Quand les sentiments sont expulsés, ils ressurgissent en force, c'est un peu le constat de ce film âpre mais profond qui m'a intéressé, mais qui je le reconnais prend une certaine distance avec le spectateur……A vous de voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Petra est une stagiaire chez son idole. Mais ce n'est pas l'art qui l'amène chez lui, sinon la vérité, un passée inconnu qui faudrait mettre en lumière. Chaque révélation déclenchera une malédiction qui poursuivra les personnages. Le destin leur guette, ils essayeront de l'évader, de l'esquiver, vainement. Les échos de la tragédie grecque se mélangent avec un goût romantique, chaque titre de chapitre nous prévient de ce qui va se passer.

    Rosales s'échappe du conventionnalisme narratif pour nous présenter un récit désordonné, fait qui réveille notre curiosité. L'introduction de l'histoire apparaît comme un flash-back à moitié du film, puis le dénouement est montré avant la fin pour qu'on se demande comment a-t-on pu arriver a ce point-là. Des ressources en principe simples mais qui arrivent à élever la qualité du film grâce à son efficacité. En plus, Rosales parcours encore une fois avec sa caméra les scènes, il laisse que les dialogues se développent hors du cadre, on tombe sur l'action pour qu'elle abandonne l'image encore une fois dans ce parcours. On dirait que le paysage devient si important que la trame, comme si celle-ci n'était qu'une trouvaille momentanée, passagère, fortuite.

    Le gros souci de Petra c'est qu'il ne fait pas justice au cinéma de son créateur. Ces dernières quinze années Rosales a touché des sujets beaucoup plus sensibles et intéressants d'une manière transgressive. Las horas del día racontait l'ennuyante vie d'un commerçant dont sa seule motivation c'était le meurtre. Les référents artistiques et politiques de Rosales étaient claires dès la première victime: une chauffeuse de taxi en hommage au chef d'oeuvre Tu ne tueras point de Kieslowski. Il essayait de montrer au public une possible origine de la violence dès son début sur l'écran.

    La soledad et Un tir dans la tête parlaient du terrorisme dès deux points de vue différents: Le premier utilisait un écran divisé pour décrire la douleur des victimes. Le deuxième, moitié voyeurisme, moitié fausse reportage journalistique, suivait de loin la vie quotidienne du terroriste, en relation, encore, au sujet de Las horas del día. Rêve et silence est son film le plus poétique. Des images noir et blanc très bien cadrés qui essayaient d'extraire la beauté du deuil d'une famille. Le film était, comme son titre nous annonce, chargé des images oniriques et marqué par un manque de dialogues. Finalement, La belle jeunesse s'approchait du documentaire créant un portrait d'une classe prolétaire victime d'un système européen cruel et impitoyable. Le film, en plus, incorporait les nouvelles technologies dans le métrage d'une manière impeccable.

    Et voici qu'on arrive à Petra. Une famille bourgeoise catalane et la recherche d'un père: ici on est très loin de l'engagement, de la politique, de la critique qui définie le cinéma de Rosales. On ne peut rien reprocher au film: Il est très bien réalisé, très bien écrit, très bien monté et très bien joué. Malheureusement, la sensation que le film est hors-de-lieu dans la filmographie de Rosales persiste une fois fini. Petra est un bon film, malgré tout. Tout simplement on préfère Rosales quand il raconte des autres histoires, celles qui le reste de cinéastes espagnoles n'osent pas raconter.

    ////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    mat niro
    mat niro

    304 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    "Petra" est un film bien difficile à suivre car il s'articule autour de chapitres qui ne suivent pas un ordre chronologique. C'est une œuvre assez clivante avec au centre de ces relations amoureuses ou de ces non-dits, une figure emblématique en la personne du chef de famille, détestable et manipulateur. Pour résumer le tout, un film intellectuel dans le milieu de l'art difficilement accessible mais pas déplaisant.
    AZZZO
    AZZZO

    270 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Indiscutablement, il y avait tout pour faire un bon film : une excellent scénario, des acteurs justes et un vrai réalisateur. Petra est une sorte de Biblis à la recherche de son père, un Miletos destructeur à l'origine de son drame. Avec un peu de rythme et de poésie, ce film aurait pu être haletant avec une fin à la "Manon des sources" (il est né vivant... mais bossu). Malheureusement Jaime Rosales a fait le choix de l'intimisme, avec des travelings, des travelings et encore des travelings dont la lenteur finit par endormir le spectateur et, surtout, un découpage en séquences dont le titre révèle le contenu alors qu'on ne demandait qu'à découvrir les ressorts du drame en même temps que les personnages. C'est un choix de réalisation, certes, mais quel étrange idée de spoiler son propre film et de préférer la lenteur au frisson.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2019
    Cinq des six longs-métrages réalisés par Jaime Rosales ont été présentés à Cannes, soit à Un certain regard – La soledad (2007) et La belle jeunesse (2014), soit à la Quinzaine des réalisateurs – Las horas del día (2003), Rêve et silence (2012) et donc Petra lors de l’édition 2018 du festival cannois. Comme les précédentes réalisations de ce cinéaste espagnol, Petra obéit à un schéma narratif singulier, intrigant accompagné d’un travail formel fort intéressant.
    Jaime Rosales fait le récit d’un drame familial qui fait de Petra une sorte de télénovela haut de gamme dans son écriture et sa réalisation. Le personnage-titre interprété par Bárbara Lennie se lance dans la recherche de son père après le décès de sa mère. Des filiations et rapports complexes, des secrets de famille liant certains protagonistes, des meurtres symboliques ou pas servent de révélateurs à une narration dense. Et si par son titre Petra nous renvoie aux Larmes amères de Petra von Kant, les larmes pleines d’amertume versées par l’actrice espagnole ne sont pas à rapprocher de celles de son aînée allemande, Margit Carstensen, dans le beau film réalisé en 1972 par R.W. Fassbinder.
    Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 mai 2019
    C'est l'histoire d'un mec....pervers narcissique autour duquel se cristallise une histoire qui finit mal.
    Ce qui en fait un scénario un peu ennuyeux.
    Par contre le jeu des acteurs est super, les décors sont magnifiques, la campagne est belle.
    Donc, pas mal !
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