Note d'intention de Behnam Behzadi
"Téhéran est une des villes la plus polluées au monde, et la pollution atteint son maximum les jours où il y a de l'"inversion" (des couches d’inversion d’air froid et chaud, ndt) . Ces jours-là, la situation devient critique et il est difficile de respirer. Dans la ville, on remarque la pollution tant que le phénomène dure et on oublie quelques jours après. En fait, on n’oublie pas, on finit juste par s’habituer ; parce qu’on travaille dans cette ville où l’on aime bien vivre, et qu’on n’a pas le choix. Et on s'habitue à ne pas avoir le choix. Dans mon histoire, Niloofar est une des habitantes de cette ville, quelqu’un qui n’a jamais eu le droit ou l’opportunité de choisir, et qui s’y est habitué. Maintenant elle a besoin d’une « inversion » pour rappeler aux autres et à elle-même le respect de ses propres choix."
Le cinéaste Behnam Behzadi
En plus d'être réalisateur,
Behnam Behzadi est aussi professeur de cinéma à l’Université des Arts de Téhéran et publie régulièrement des articles. Il a commencé sa carrière à l'âge de quinze ans en tant que photographe et acteur de théâtre. Une fois ses études en réalisation achevées, il a mis en scène plus de 20 films (des court-métrages, téléfilms et documentaires).
Un vent de liberté est son quatrième long métrage après
Ghaedeye tasadof en 2013,
We Only Live Twice en 2009 et
Tanha do bar zendegi mikonim en 2008.