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Caine78
5 988 abonnés
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2,0
Publiée le 12 juillet 2018
Toujours intéressant comme sujet, la Guerre de 14, surtout lorsqu'on y aborde l'absurdité judiciaire dont ont été victimes de nombreux soldats, pourtant plus que méritants lorsqu'ils étaient au Front. L'intérêt du film est justement que l'on ne découvrira que dans les dernières minutes ce qui a amené notre prisonnier à risquer le peloton d'exécution, permettant une sorte d'enquête policière à base de flashbacks et de témoignages afin de comprendre ce qui a pu amener à une telle situation. C'est clairement cet aspect qui permet de garder un minimum d'intérêt jusqu'au bout, car pour un récit qui devrait proposer un minimum d'intensité, c'est quand même assez pépère. À ce titre, le responsable est tout trouvé : Jean Becker. Je lui reconnais au moins d'être sorti de sa campagne et ses leçons de morale en signant un film historique, sobre et propret. Mais bon, même si ça n'est clairement pas le même budget, lorsqu'on voit le lyrisme dont fait preuve Albert Dupontel dans « Au revoir là-haut », la comparaison est violente. Peu d'émotions, rien ne dépasse, quasiment tout sur le même ton... Pourtant les flashbacks sont assez cohérents, voire pas assez nombreux, ce qui n'empêche pas les rares scènes de bataille de manquer clairement de souffle, et si le financement limité est clairement une explication, elle ne peut être la seule. Maintenant, il y a une certaine humanité, on pointe certaines aberrations ayant pu avoir lieu juste après-guerre (et pendant, évidemment). Cela aurait pu être vraiment bien, mais avec des ambitions artistiques autrement plus importantes que celles de Becker et sa vision presque « gentillette » d'un tel sujet : un petit film qui méritait d'être bien plus grand.
Jean Becker nous propose ici l'adaptation du roman de Jean-Christophe Rufin "Le Collier rouge" ayant reçu le prix littéraire Maurice-Genevoix en 2014. L'intrigue se déroule en 1919 et nous allons suivre l'enquête d'un juge militaire (portant le grade de commandant) qui va tenter d'examiner et de comprendre le geste choquant d'un soldat lors d'une cérémonie d'après-guerre. J'aime beaucoup François Cluzet et heureusement qu'il est là car pour le reste, l'intrigue est plutôt fade et plate sans véritable rebondissement. Pas mal d'ennui donc dans cette réalisation pourtant soignée, dommage. A découvrir tout de même, mais peut-être pas au cinéma. --> Site CINEMADOURG
A bientôt 80 ans, Jean Becker fait partie des bons artisans que compte le cinéma français. Certes, le caractère toujours très classique de son cinéma fait qu’il n’est pas en odeur de sainteté auprès d’une certaine critique. Par contre, il est rare que ses films soient boudés par le public. "Le collier rouge", son 16ème long métrage, est l’adaptation du roman homonyme de Jean-Christophe Rufin, paru il y a 4 ans. Ce film aborde la notion de héros. Héros, Jacques Morlac a été reconnu comme tel et, en plein conflit, on lui a attribué la Légion d’honneur. Conscient de n’avoir été que de la chair à canon lancée par les puissants et par des profiteurs dans une guerre qui, en fait, ne le concernait pas, pas plus que ses camarades, pas plus que les soldats du camp d’en face, Morlac avait réagi lors de la cérémonie du 14 juillet 1919 en proférant des paroles et, surtout, en commettant un acte qui, considéré comme une insulte à la patrie, lui vaut d’être maintenu prisonnier dans l’ancienne caserne de son village et de recevoir la visite du commandant-magistrat Lantier du Grez, chargé de statuer sur son cas. Voilà un film qui, certes, ne révolutionnera pas l’histoire du cinéma mais qui a le mérite de mettre l’accent sur des scènes de fraternisation entre soldats ennemis durant la guerre de 14 et de dénoncer les puissants et les profiteurs à l’origine de cette guerre. Concernant l’interprétation, on retient surtout la présence et le jeu de Sophie Verbeeck, une jeune comédienne franco-belge dont la carrière s’avère prometteuse.
Rien de bien neuf ni d’exceptionnel pour ce film qui se laisse regarder sans déplaisir mais dénué d’originalité et de passion. Plutôt léger et assez convenu.
J'ai un peu les boules de mettre une note moyenne parce que juste le casting et le thème étaient prometteurs. Malheureusement le léger suspens se solde par une déception que je résumerai par " tout ça pour ça ?". Le "scandale" est juste un prétexte pour développer l'histoire du gars et de son juge militaire. Dommage
Beaucoup trop lisse et didactique ! Avec un François Cluzet assez égal à lui-même, c'est-à-dire aussi richement expressif qu'un vieil instituteur qui ne saurait plus qu'alterner entre les sourires bienveillants et les froncements de sourcils. La performance de Sophie Verbeeck ne m'a pas semblé plus convaincante. En revanche, Nicolas Duvauchelle joue beaucoup mieux. Quant au chien, il aboie avec une sincérité qui ravira les fans de "30 millions d'amis". Plus sérieusement, attendez-vous à voir un téléfilm propret et gentillet, "explicatif" à l'excès (sans doute à cause de la construction en flashbacks), et donc quand même assez plat et laborieux, sans être pour autant totalement désagréable.
Adapté du roman éponyme de Jean-Christophe Ruffin, "Le collier rouge" donne un film réalisé par Jean Becker raté. En effet, on retrouve des personnages assez caricaturaux (un peu comme dans "L'école buissonnière") et François Cluzet ainsi que Nicolas Duvauchelle ne semblent guère à leur aise. Un ensemble sans relief ponctué par des flashback qui desservent cette oeuvre. Le sujet de la guerre et de ses combattants est abordé de façon trop sage pour retranscrire l'horreur de ces luttes armées même si le sujet des revenants est traité. Sophie Verbeeck, quant à elle, tire son épingle du jeu et apporte une fraîcheur qui manque au film.
Du cinéma pépère comme on en faisait beaucoup dans les années 60 mais avec les moyens techniques de notre époque . Voila en 1 ligne ce que vous irez voir . Certes les acteurs sont bons ( c'est le minimum attendu ) mais le scénario est bien mince . Une histoire de collier rouge offert au chien par son maître pour "services rendus " mais aussi et surtout pour crier haut et fort sa colère sur une guerre épouvantable , horrible et injuste . Certes les scènes de combat sont excellentes et bien filmées . Mais que c'est mou , que c'est plat , que c'est lent . La colère de Duvauchel est bien trop retenue ou mal exprimée ( j'hésite ) tout comme l'incompréhension de Cluzet venu pour le juger et qui a perdu ses illusions sur l' "honneur de la patrie " . Encore une fois et comme souvent c'est dommage car dans le roman la tension ambiante était bien plus pesante , bien plus étouffante , bien plus angoissante . Becker ne dénonce rien , se contente d'être neutre , presque passif , alors que l'absurdité de la "der des der " et le cynisme du haut commandement était à son paroxisme dans cette guerre des tranchées des plus horrible , des plus monstrueuses . Il ne reste plus qu'un film grand public ( voire très grand public ) , mollasson , et beaucoup trop "sage" pour émouvoir vraiment .
un film tiré d'un livre dont la lenteur est le thème principal car certes il s'agit d'un face à face entredeux acteurs mais le rythme manque cruellement pour retenir le spectateur. PLV : François Cluzet est toujours excellent dans ses interprétations.
Ce n’est vraiment pas le meilleur Becker,un scénario plat et sans surprise,peu d’émotions. Le film manque de relief malgré la bonne interprétation des deux acteurs principaux.
NE pas se fier à l'affiche qui pour ma part j'ai trouvé un peu hors ligne, dira t-on? Adapté d'un roman de Jean C. Ruffin, que je n'ais pas eu de l'occasion de lire, le film m'a tout de même donner envie de le lire afin de voir et de le comparer au film ou j'ai été quand même un peu déçu. Les acteurs sont à point, certains en devenant même touchant. François C. et son "adversaire" jouent donc avec une certaine intensité et une émotion par moment. J'ai été un peu déçu vis à vis de la langue utilisé (par rapport au moment ou se passe l'histoire) et peut être aussi par des flashbacks pas tous utile (où je me suis demandé si ce n'était pas pour combler le film (enfin sans aller à l'extrème), où il y en aurait peut être un peu pour prévenir de plus, une fin assez "logique" et prévisible. JE pense que le réalisateur aurait pu pousser la chose un peu plus... Mais notons qu'en fin de séance, le film nous amène à une reflexion pertinente concernant la guerre 14-18 et le sens du patriotisme et l'héroisme qui va aller ici avec. Globalement le film ne pas particulièrement touché et interpellé, mais la lecture du roman quant à lui ; me donne envie de voir quelle fut la vision dans le bouquin. Ce n'est pas nul ni sans intérêt. Mais je pense qu'il manque quelques petites choses pour que le film soit un peu plus prenant, touchant (malgré un très bon jeu d'acteurs) et percutant pour vraiment nous faire réfléchir. Regardable mais sans plus.
une histoire présentant malheureusement relativement peu d'intérêts... on attend ce fameux dénouement qui ne fait plus l'ombre d'un doûte au moment d'être livré.. Ok, pourquoi pas??... enfin, c'est un peu absurde.. spoiler: tout ce qui concerne le rejet de la guerre, ok. mais sa mauvaise interprétation quant à l'adultère dont il était persuadé.. ok l'on peut comprendre sur le coup.. mais refuser toute explication alors qu'il y avait un enfant en jeu.. c'est vraiment absurde et ridicule!..
film sympa en format téléfilm pour ceux ayant un accès restreint au cinéma et du temps à "combler".. S. Verbeek incarne son personnage avec exces à mon sens ce qui fait un peu décrocher..
Petit film français à petit budget qui se veut moralisateur et qui choisit courageusement de montrer un soldat qui refuse la guerre (bonjour au revoir là-haut)... Prenez un François Cluzet que j'ai trouvé affreusement mauvais, une structure très classique de l'histoire entre-coupée de retours en arrière, des petites réflexions qui ne vont pas chercher trop loin sur la guerre, la patrie, la fraternité entre les peuples, et mettez un chien pour rendre le tout plus sympathique, vous mélangez et vous obtenez un bon navet. Une étoile parce qu'on ne s'ennuie pas vraiment vu qu'il se passe quand même des trucs, une autre étoile pour le chien qui est adorable, mais en terme de qualité argumentative ou cinématographique, c'est le néant. Allez-y quand même toutefois, pour le chien.
Premier plan du film: un chien abboie devant une prison, une prison qui arbore une superbe antenne de TV sur son toit (chose qu'on voit un paquet de fois dans le film d'ailleurs), génial on est censé etre en 1919... Ca commence fort ... L'histoire evolue lentement à coup de flashback nous laissant miroité ce que le detenu a pu faire pour se retrouver la... Rapidement je me viens a dire qu'il s'agit d'un film fort qui va nous faire comprendre toute l'immoralité de cette guerre à travers ce personnage abrupt de Morlac. Finalement c'est plutot à travers Francois Cluzet, excellent interprete qui porte à lui seul ce téléfilm bon marché qu'on arrive à entrevoir cette lassitude de la guerre, cet oeil de soldat perdu dans ses souvenirs tragiques. spoiler: Mais au bout d'une heure trente de desespoir la fin tant attendu est simplement ridicule... Il a decoré son chien de la légion d'honneur.... Simplement parce qu'il pensait que sa femme le trompe.... Wow... Et sinon le collier rouge, j'ai toujours pas compris le titre.... S'il s'agit de la légion d'honneur remise à son chien il lui passe un collier en corde... Aucun symbole visuellement... Faut qu'on m'explique... Bref un téléfilm France Television soporifique sans profondeur, sans ambition, et visuellement imparfait.
C'est fade, on a l'impression de regarder un film destiné aux enfants des écoles, c'est lourdement didactique, peu passionnant. Les acteurs ne sont guère convainquant à l'image de Nicolas Duvauchelle qui nous la joue exalté. Seul Cluzet s'en sort en mode peinard comme à son habitude. On ne s'identifie à personne mais on sauvera quelques scènes guerrières, mais quand vient le moment de nous révéler enfin le pourquoi de l'emprisonnement du "héros" on se dit" tout ça pour ça !"