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    Laissez bronzer les cadavres
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    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    Surprenant, hallucinatoire, psychédélique, sensuel, inventif et indigeste avec cette longue tuerie nocturne. Indigeste comme cette critique sans verbe !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Rendant hommage à la fois au giallo italien, au western-spaghetti et au film de gangster, cette adaptation d’un polar de Jean-Patrick Machette (co-écrit avec Jean-Pierre Bastid) est une étrangeté assumée, œuvre des réalisateurs Hélène Cattet et Bruno Forzani. Planté dans des décors incroyables – des ruines d’un mas et d’une église au bord d’une mer bleu azur, sous un magnifique soleil méditerranéen – Laissez bronzer les cadavres offre de nombreuses séquences éblouissantes de beauté, à la créativité indiscutable, quand d’autres passages se vivent davantage comme des parodies involontaires d’elles-mêmes. Il n’empêche que malgré ses faiblesses, ce film violent, formaliste, fétichiste et profondément décalé mérite d’être défendu. Des musiques géniales des 70’ signées notamment Christophe et Ennio Morricone.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2018
    C'est toujours aussi enthousiasmant de voir se concrétiser des projets de ce type. Laissez bronzer les cadavres, à l'image de son titre, est un ovni dans le paysage cinématographique franco-belge. Un projet décomplexé autour d'un couple de metteur en scène, Hélène Cattet et Bruno Forzani qui amorce un slasher sous acide à tous les égards : la réalisation est est psychédélique où les formes géométriques sont légions, les couleurs vives écrasantes et où les dimensions du temps (malgré la présence du minuteur qui revient en arrière ou fait un bond dans le futur) et de l'espace se confondent. Comment mieux résumer ce film comme une oeuvre expérimentale qui se rapproche, avec les qualités supplémentaires qui délaisse l'amateurisme, du film composés par des universitaires durant leurs cursus ? On retrouve dans le casting de nombreux comédiens issus de la série Z (dont la signification m'était totalement inconnue) ; je retiens la prestation sans égale de Elina Löwensohn dont le visage et le corps déformé renforce le côté très intemporel et étrange de l'oeuvre cinématographique. Malgré toutes ses qualités indéniables (sa mise en image léchée, l'exotisme des décors, la situation ubuesque entre le vol d'un butin et les scènes d'orgies primitives), l'intrigue devient rapidement incompréhensible et les personnages vites caricaturaux. La situation des personnages frôlent parfois la fainéantise et le vide absolu. A conseiller uniquement pour les fans du cinéma underground
    Un super maso
    Un super maso

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    Alors...
    C'est un film difficile à apprécier.

    Au début j'ai eu beaucoup de mal ; ça me saoulait parce que ça partait trop dans tous les sens, oubliant une certaine cohérence esthétique (la faute à une fétichisation abusive des plans, étudiés comme des entiers absolus). Et ça a duré... longtemps.
    C'est comme si c'était une pub pour un concept hybride entre un parfum, un burger et une voiture, le tout entrecoupé de minutages redondants. Je peux dire que je ne comprenais pas. Je ne voyais pas où le film voulait m'emmener.

    Je frôlais l'overdose, ma rétine n'en pouvait plus. Et là, j'ai vu.
    J'ai vu une œuvre se dessiner, une œuvre complète et homogène. Une œuvre unique.

    A partir de là (à peu près vers 1heure 10 minutes et 45 secondes), j'ai plutôt pris mon pied car j'ai vu quelque chose de qualitatif et non plus de quantitatif.

    En un mot, cette œuvre est plastique. Sa plasticité présente au spectateur de la matière : de la peinture, du son, de l'or, du feu, du sang et finalement de l'or.
    La fin est à ce titre vraiment géniale : l'or s'écoule directement de la chatte de l'artiste, la seule survivante à l'épreuve du feu. Elle seule sait l'apprivoiser.
    Fragment d'Heraclite ou poésie baudelairienne ; nous saluons l'alchimie.

    Un très bon exercice de style, malheureusement un peu trop enflé.
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 286 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2018
    Le dernier film de Cattet et Forzani possède un scénario malingre (celui de braqueurs trouvant refuge chez une artiste en Corse) qui donne la part belle à ce qu’ils savent faire de mieux : l’enchaînement de plans esthétiques emplis de couleurs sur fond de musique en hommage à celles des westerns comme Ennio Morricone savait en faire. Seulement voilà, ce coup-ci c’est raté car ils le font ad nauseam et le fait de ne pas s’attarder plus de deux secondes sur un plan magnifique donne le tournis ou pire : il donne envie de rendre tout son petit-déjeuner ce qui avouons-le, est beaucoup moins artistique même si le film est rempli de happenings pas forcément du meilleur goût !
    Last Action Zero
    Last Action Zero

    57 abonnés 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2018
    Histoire simple, film compliqué, forme aussi éprouvante que sublime...
    Œuvre amorale, violente, multi-référencé et totalement sur-alambiqué. Elle tient plus d'un hallucinant roman graphique filmé, ultra stylisé jusqu'à l’excès, que d'un vrai polar d'action. Même si par moment, on a l'impression d'être face au Chien Andalou de Bunuel, l'inspiration de la direction artistique a plutôt tendance a être bloqué, sur une période qui irait de 68 à 73. Bien loin d'un Tarantino, finalement. Ce film est pour moi une expérience assez unique, aussi onirique que sensuelle. Une vrai traversé syncopé des portes de la perception, à travers une œuvre visuelle d'art contemporain, sous une pluie sublimé de gore et de coup de feu. Et cette musique bordel !... Cette musique !... Que de fascinantes beautés oubliés collectés dans cette bande-son... Il me faut absolument l'OST.
    Un film, certes, trop pénible pour le commun des mortels. Mais dont je suis persuadé qu'il fera le régal, des amateurs de cycles de films de fantasmes graphiques complétement barrés, dans le circuit des séances de minuit des cinémas Utopia. Une curiosité francophone qui a de quoi généré un culte, dans certains cercles de cinéphilie, un peu partout dans le monde . à voir au moins une fois dans sa vie. Certes, le scénario est un fallacieux prétexte artistique sans importance. Mais, on dira ce qu'on voudra, on ne répétera jamais assez que, ce film est malgré tout fondamentalement beau, hypnotique, bourré de talent et d'originalité... Mais pour la prochaine fois, faudrait juste que la production se calme un peu sur la consommation d'éther :D
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Un pénible exercice de style où le ridicule et l'ennui finissent par tuer protagonistes et spectateur d’une même manière. La constante et très appuyée sur-esthétisation annihile l’impact esthétique en homogénéisant plans magnifiques et instants grossiers. En résulte un film prétentieux au scénario insipide, la faute à un montage qui ne participe pas à l’écriture dramatique et cinématographique. Succession de scènes fortes reliées entre elles par des heures rouges sur écran noir, acteurs aux prestations inégales, goût outrancier pour la violence, mais aussi quelques scènes superbement mises en images qui auraient pu élever le métrage au rang d’œuvre d’art s’il n’y avait pas ce trop-plein visuel. La folie d’une humanité à l’agonie rendue par la folie plastique, de quoi faire un excellent court-métrage. Voire moyen-métrage. Mais à mon sens, pas un long métrage. La longueur et les répétitions font perdre l’électrochoc constant qu’aurait dû être Laissez bronzer les cadavres.
    piri p.
    piri p.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2018
    JOUISSIF !!!! Un gunfight permanent sous LSD, un pur produit des seventies alors que ce n'en est pas un ! Totalement psychédélique, tout est parfait dans ce film, les gueules typiques, des flics bien cliché, un vrai faux film des années 70 réussi, c'est rare car c'est souvent à côté de la plaque mais là, on touche au sublime. Et Elina Löwensohn, quelle bonne idée d'avoir fait appel à cette merveilleuse actrice dans ce rôle d'artiste déjantée, badass et un peu alcoolo !
    Sans oublier Bernie Bonvoisin qui passe une bonne partie du film à poil spoiler: avant de se faire trouer dans un festival de projections d'or fondu se substituant au sang,
    exprimant ainsi l'avidité de l'homme et le peu de valeur de sa vie.
    Mla
    Mla

    8 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2022
    Adapté du roman éponyme , laissez bronzer les cadavres nous promet une aventure tarantinesque dès les premiers instants, mais très vite cela devient presque caricatural voir par moment fatiguant, dommage l’ambition était là mais ça ne suffit pas pour réussir un film.
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Il ne suffit pas d'avoir un bon titre pour m'avoir à la bonne, mais peut-être que sous LSD c'est peut-être bon, vu les critiques et les quelques prix qu'il a eus! Du mauvais Bunuel ou du Tarentino sous mauvais hallucinogène
    LeMeilleurPseudoDuMonde
    LeMeilleurPseudoDuMonde

    10 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2018
    Autant le dire tout de suite « Laissez bronzer les cadavres » est un film formellement stupéfiant. Les premières minutes sont tout bonnement d’une esthétique spectaculaire, enchaînant plans symétriques et images conceptuelles démentes. Le travail de réalisation est à saluer d’un voire plusieurs chapeaux bas.

    Malheureusement pour l’équipe de talentueux auteurs, un film ne se résume pas à sa réalisation. Et si exceptionnelle soit-elle, celle-ci obéit quand même aux aléas du scénario. Pas de bol, ce dernier se révèle assez brouillon et malgré quelques très bonnes idées (le chapitrage non linéaire, alternant entre différents points de vues et retours en arrière), la dramaturgie avance de plus en plus à tâtons au fur et à mesure du film. On en vient à douter du nom des personnages dans ce théâtre de la mort, à complètement négliger le drame au profit du spectacle visuel. Je suis le premier à déplorer le manque de vision de réalisateur dans la plupart des productions actuelles, mais « Laissez bronzer les cadavres » aurait pu être un film excellent s’il s’etait un peu plus penché sur l’histoire qu’il veut raconter.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Une adaptation étrange du premier roman de Manchette, qui sublime le côté simpliste de l'histoire par une mise en scène psychédélique.
    Pourquoi pas. Seulement beaucoup d'images symboliques et de clins d'oeil sont d'une lourdeur bien trop appuyée. Reste que le parti pris est intéressant et offre certaines scènes de toute beauté. En résulte un objet atypique qu'il est intéressant de découvrir, malgré les nombreuses lourdeurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Le coté hallucinatoire est pas mal fait , mais il est plombé par l'incessante musique de western.Ça casse la tête au bout d'un moment.
    Eklektrik
    Eklektrik

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2022
    "Laissez Bronzer les cadavres" est le premier roman publié de Jean-Patrick Manchette. Roman écrit à quatre mains avec un certain Jean-Pierre Bastid. Lorsque ils ont écrit cet ouvrage, il n'était pas encore rentré dans le néo-polar, aucune prétention de démontrer ceci ou cela, encore moins de produire un chef d'oeuvre, un manifeste esthétique ou je ne sais quoi. Leur seul objectif : établir une liste d'incidents qui s'enchaînent à la perfection dans un lieu extrêmement délimité (un hameau abandonné des Cévennes dont une artiste peintre vieillissante en chaleur, rebelle décadente, futile et prétentieuse a fait son domaine). Bosser et s'amuser. Ecrire sérieusement sans se prendre au sérieux. Petit extrait du journal de Manchette :

    "Et bien je dois dire que nous sommes arrivé à remplir 240 pages avec pour toute matière, à partir de la page 40, des gens qui rampent dans la pierraille et se canardent. Sur le plan du travail, c'était passionnant et hilarant".

    COMME NOUS SOMMES LOIN des intentions mises dans ce film prétentieux au possible qui se la joue arty en empilant des effets intellos/esthétiques qui ne servent jamais le récit. Une seule trouvaille m'a plu, les plans métaphoriques où l'on voit, vu du dessus, s'agiter en tous sens des fourmis dans ce qui pourrait être une maquettes stylisée du village.
    Premier truc qui m'a choqué : les gros plans à la Sergio Leone vides de sens et bon prétexte pour cacher le manque flagrant de direction d'acteur. On passe en permanence du sous jeu où le personnage ne se défini que par ce qu'il accompli au surjeu outrancier. Je suis persuadé qu'il y a dans le film d'autres références bien appuyées à d'autres réalisateurs, je ne les ai pas vues car pas assez cinéphile cultivé mais ça se sent à plein nez.

    Si j'avais écrit cette critique d'un seul trait, j'aurai pu faire une liste longue comme mes deux bras de tout ce que j'ai détesté dans ce navet snobinard. Je me contenterai de la chose qui reste la plus présente deux mois plus tard :
    Le film se veut souvent transgressif, choquant ou sulfureux. Quitte à rajouter des scènes inventées de toutes pièces comme ce souvenir inutile où l'un des personnage enterré jusque au cou se fait béatement pisser dessus par la rombière "esthète" propriétaire du village. Autre envie de choquer, l'utilisation de la barbaque animale dans de courts passages vraiment pas ragoutants... Ce ne sont que deux exemples parmi une floppé de scènes ou d'images. PAR CONTRE : un des gangster passe une bonne partie de l'histoire sans son futal, à poil en pleine fusillade. (Ceci est totalement fidèle au récit). Et bien figurez vous que ces soit disant sulfureux réalisateurs ont bien pris soin qu'on ne voit quasiment jamais (voire jamais tout court, je ne sais plus) le service trois pièces du personnage. Hors c'est un fait absolument pas occultable... et le cinéma est censé faire voir et particulièrement ce cinéma là. Mais non, Hélène Cattet et Bruno Forzani ont décidé de choquer mais surtout au grand jamais de poser honnêtement la caméra sur un homme à poil encore moins, puisque ils adorent les gros plans, en faire un sur le sexe de ce gangster allant au feu la bite à l'air. SUMMUM DU RIDICULE.

    Film consternant.
    Augustin B
    Augustin B

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    Je n'étais surement pas le public visé, mais j'ai passé une heure et demi à me demander ou le film voulait en venir, et pourquoi? C'est sur, c'est original et y a plein d'idées, c'est un film atypique: mais est ce que ça suffit à en faire un bon film, ou au moins un film plaisant à regarder? J'ai plus l'impression que les créateurs tentent de montrer leur technique, plutôt que de raconter une histoire. Ça peut plaire à certains, moi ça m'a laissé au bord de la route très très vite. Alors certes, la situation avance et se décante peu à peu donc au moins, le film suit un cheminement scénaristique, ce qui permet de rester un peu accroché mais j'ai vraiment l’impression que le but était juste d'additionner les beaux plans et les idées de mise en scène anticonformiste; c’est dommage.
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