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    A Beautiful Day
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    246 critiques spectateurs

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    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Voici un film bouleversant qui à n'en pas douter peut susciter des réactions diverses, de rejet comme de fascination. Ce film ne ressemble à rien de connu dans la production cinématographique actuelle. L'histoire ? On la devine par fragments, tant le récit est éclaté, surchargé d'ellipses, de sous-entendus, d'approximations qui déroutent et peuvent amener le spectateur à lâcher prise. Mais, moyennant une réelle exigence de lecture, on se trouve dans un univers passionnant où certes la violence et les flots de sang sont pratique commune mais dont l'enjeu est la mise à nu d'une âme d'écorché vif. Joe, le personnage principal - qui du reste occupe presque tous les plans du film -, est un tueur à gages qui ne recule devant aucun meurtre, fût-il sordide. Il vit avec sa mère, une vieille femme au bord de la détresse. Qui est-il ? Quelques flashbacks furtifs offrent de menus indices. Un ou deux plans dignes de "The Wall" et nous voici en pleine guerre d'Irak ; quelques plans rapprochés sur le visage incertain d'un tout jeune adolescent et c'est l'enfance de Joe qui surgit, une enfance dominée par un père violent ; plusieurs scènes de cols blancs et c'est le monde de la politique qui est rapidement évoqué mais dont on devine les turpitudes coutumières. Et Joe dans tout cela, quelle est sa mission ? Sauver une très jeune fille d'un réseau de prostitution entretenu par les cols blancs. On l'aura compris, " A beautiful day" (dont le titre original est "You were never really here", difficile à prononcer pour un Français mais beaucoup plus adapté à l'esprit du film) est une réplique de "Taxi driver". Même situation, même passé lourdement parasité, même mission à accomplir, même règne de l'ultra-violence : Martin Scorsese a fait une émule en la personne de Lynne Ramsay. Et pourtant le film que la réalisatrice nous offre témoigne d'une originalité incontestable. Le scénario d'abord présente un modèle de récit éclaté, nous l'avons déjà souligné. Autre trait distinctif, le peu de dialogues d'un bout à l'autre du film : nous avons affaire à un taiseux, pouvait-il en être autrement ? Mais ce qui fascine le plus, c'est la qualité constante de l'image : quel travail sur les gros plans, sur les éclairages, sur ce qu'on pourrait appeler la vie de la caméra ! Enfin la bande son est impeccable : la musique bien sûr, celle de Jonny Greenwood, envoûtante à souhait, mais aussi le jeu sur les sons qui peuplent le film et lui confèrent son caractère quasi initiatique. Et puis on ne saurait terminer cette critique sans saluer le travail d'acteur de Joaquin Phoenix, splendide dans son rôle de brute écorchée, jouant de son physique massif et sculptural, véritable colosse aux pieds d'argile. Oui, il a bien mérité son Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes. Ce film est épatant, on peut vous l'assurer...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Avec "A beautiful day", Lynn Ramsey frappe fort en livrant une oeuvre puissante, qui ne mettra assurément personne d'accord. Pour ma part, après un départ un peu laborieux, j'ai adoré voir ce film qui m'a ensuite totalement fasciné. La mise en scène de Lynn Ramsey est tout simplement une pure merveille, à la fois inventive, puissante et porteuse de sens. Si on allie à cela la perfection de la photographie avec ces sublimes jeux de lumière, on obtient un film absolument fascinant sur le plan esthétique qui dégage une ambiance saisissante. Certains ont reproché à Lynn Ramsey de se complaire à montrer la violence, critique à laquelle je m'oppose fermement, tant l'expression de la violence n'est, selon moi, jamais gratuite mais toujours justifiée. Autre critique assez injuste que j'ai pu lire : "le film ne raconte rien". La encore, je ne suis pas d'accord avec ce reproche, le film racontant certes un propos simple mais surement pas simpliste. La nuance peut sembler légère mais elle est de taille car, derrière cette trame narrative apparemment simple, le film développe de nombreuses paraboles et thématiques qui le rendent passionnant, si tenté qu'on prenne le temps de d'y intéresser. Pour trouver le sens de ce film, le spectateur doit faire un effort personnel de réflexion à l'image de la séquence finale. Le film s'achève en effet sur une fin ouverte, laissée à la libre interprétation du spectateur, et que chacun peut voir de manière différente . Bien sur, on ne peut pas évoquer ce film sans parler de la performance titanesque de Joachim Phoenix, qui prouve une fois de plus qu'il est un immense acteur. Au final, "A beautiful day" laissera forcément certains spectateurs sur la touche mais il serait dommage de ne pas vous laisser tenter par long-métrage qui vaut assurément le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Un film dense et puissant. Un film qui prouve qu'avec du talent, on a pas besoin d'un rythme endiablé, d'une débauche d'actions, de cascades, d'hémoglobine, d'un flot de dialogues indigents pour faire instaurer une véritable tension et donner un film qui passe à une vitesse folle.
    Par sa folie, sa violence, son désespoir, Joaquim Phoenix est énorme. Terrifiant et attachant.
    A voir absolument et à vous de juger.
    Papolito T.
    Papolito T.

    18 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Un film qui laisse perplexe , ce film pose beaucoup de question à la sortir de la salle
    Mais qui est très intéressant dans la technique
    Un scénario assez décousu mais qui ce rattrape par un travail sur les personnages assez prenant
    A voir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    Film décousu, pas d'intrigue et ennuyant... Je regrette même d'être allée le voir ! Vendu comme un super film consommé comme un navet.
    ha10bou
    ha10bou

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Un film comme je les aime, avec un personnage plutôt étrange mais qui a réussi à me laisser complètement dans le film. À voir
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Ce film est terriblement vain et j’irai même jusqu’à dire à la limite prétentieux, il n’en restera rien à quiconque dans les mois à venir (sauf toujours les 10% d’exceptions). Pourtant indiscutablement le travail se sent, chaque plan est travaillé mais ils sont très majoritairement laids, les beaux n’ayant quasiment aucun rapport avec l’histoire qui n’est que violence psychologique et physique permanente. Il ne faut pas confondre mise en scène et montage, seul ce dernier est réussi. Si l’idée du départ est assez généreuse, le résultat est l’inverse puisque un très grand nombre de spectateurs se referment et s’ennuient comme en témoigne ‘’allociné’’. Le scénario est si obscur que si on ne connaît rien au départ, on ne comprend quasiment rien. Je pensais voir un film ‘’anglais’’ doté des qualités de son cinéma et j’ai eu l’impression de voir un film américain de série, certes original mais qu’apporte t-il ? Sa bande musicale surement, c’est trop peu. Attendons de voir le box office pour savoir s’il confirmera le prix de Cannes.
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    Et la belle tua la bête en quelque sorte. Et ou les monstres ne sont pas forcément ceux que l on croit. Un film qui conserve beaucoup de non dit et qui raconte l histoire de la rédemption d un homme que l appât du gain attaché au contrat initial ne motive plus.Je ne partage pas l avis de certains critiques qui reprochent une complaisance esthetisante vis à vis de la violence. Les actes violents sont très brefs et parfois vus à travers une caméra de surveillance.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    En un mot et pour rester poli : nullissime.

    Je n'ai jamais vu un tel degré de nullité, c'était navrant. Ne mérite même pas d'être appelé "film". On nous sert là un diaporama ennuyeux accompagné d'une playlist choisie au hasard. Une "chose" qui se prend tellement au sérieux que ça en devient ridicule dès les 5 premières minutes.

    Même si vous pouvez y aller gratuitement passez votre chemin, en plus de ne pas perdre de temps vous éviterez 1h30 de pur perplexité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    Joaquim Phoenix campe un personnage sombre, inquiétant où les dialogues sont quasi inexistants entrecoupés de scènes de violence. Cela aurait pu être un bon film seulement le scénario ne tient pas la longueur. Décevant sommes toute.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    La réalisatrice britannique signe un film couillon dans lequel Joaquin Phoenix caricature son personnage d’ours halluciné au cœur tendre.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Avec You Never Were Really Here, Lynne Ramsay nous fait vivre une expérience sensorielle tant à l'intérieur de la psyché d'un homme torturé qu'à l'extérieur où il semble complètement absent de la réalité. L'inspiration sur Taxi Driver, Drive et d'autres films mettant en scène ce type de protagoniste ne s'échappant que dans la violence est loin d'être hasardeuse. Joaquin Phoenix incarne un homme incapable de quitter complètement ses traumatismes exprimés par Lynne Ramsay comme diffus, nous donnant une libre interprétation de son vécu douloureux lors des scènes sans véritable repère. Sa descente aux enfers est plus psychologique que physique lorsque sa mission le prive de tous ses points d'ancrage un par un le refermant de plus en plus vers le mutisme voir la démence quand il se trouve incapable d'exercer son exutoire comme si il s'agissait de son seul moyen d'exister narrativement. L'idée judicieuse de nous en priver en tant que spectateur ne laissant la violence que suggérée prend tout son sens, les flash-back jamais réellement explicites nous maintiennent dans l'éveil de sa recherche de gravité entre son rôle de protecteur ou son rôle de bourreau. La révélation de l'année et une nouvelle oeuvre digne des films heroic bloodshed qui l'ont précédés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Joe est un tueur à gages. Un sénateur le recrute pour retrouver sa fille et se débarrasser des pédophiles qui l'ont kidnappée.

    Ne vous laissez pas abuser par le titre gentillet de ce thriller esthétisant - qui s'intitule dans sa version originale "You were never really here" que les distributeurs français ont dû estimer imprononçable par un spectateur de Charente-maritime. Fiez vous plutôt au regard fou de Joaquin Phoenix, qui n'a pas volé son prix d'interprétation masculine à Cannes et au marteau qu'il agite fiévreusement.

    L'affiche évoque "le Taxi driver du 21ème siècle". La comparaison n'est pas usurpée. Comme dans le film de Scorsese, Lynne Ramsay - l'auteur du chef d’œuvre "We need to talk about Kevin" - donne le premier rôle à un vétéran brutal, solitaire et névrosé qui trouvera sa rédemption en secourant une gamine. On se souvient de la coupe iroquois de Robert de Niro ; on n'oubliera pas de sitôt le corps massif de Joaquin Phoenix, couturé de cicatrices.

    Mais le bât blesse quand cette comparaison tourne à la répétition.
    Une comparaison d'autant plus déplaisante que je dois avouer, le rouge au front, ne pas tenir "Taxi driver" pour un chef d’œuvre.
    J'ai fort logiquement trouvé à la copie les mêmes défaut qu'à l'original. Un héros trop sombre dont la personnalité ne me touche pas. Un scénario trop simpliste - qui, comble du paradoxe, s'est vu décerner un prix à Cannes faute sans doute pour les jurys de s'accorder pour lui décerner la Palme d'or. Une esthétique trop stylisée qui, sous couvert de dénoncer la violence, la filme avec une complaisance malsaine.
    ffred
    ffred

    1 498 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Enfin ! Voici le nouveau long métrage de Lynne Ramsay. Celle-là même qui nous avait offert le plus beau film de l’année 2011 (We need to talk about Kevin). Difficile de sortir deux chefs d’oeuvre consécutifs, la réalisatrice anglaise réussit donc l’exploit. Si le genre est différent, le style est tout aussi puissant. Six ans après, sa mise en scène n’a rien perdu de sa force et reste virtuose. Elle aurait mérité le prix correspondant à Cannes (quand on voit que c’est le désastre Les proies qui l’a eu…). Par contre, le prix du scénario est quant à lui amplement mérité. Une écriture au couteau pour une partition aussi sensible que dérangeante. Et bien sûr le prix d’interprétation masculine décerné à Joaquin Phoenix qui n’a jamais été aussi grand. Il est juste phénoménal malgré (ou à cause d') un jeu minimaliste mais une présence gigantesque aussi animal que charismatique (nomination à la statuette en vue). Et une belle révélation, nommée Ekaterina Samsonov dans le rôle de la jeune fille, qu’on reverra certainement très vite. Voilà donc un polar aussi sombre que glauque, aussi violent que bouleversant, aussi désespéré que se refermant sur une (pâle) lueur d’espoir. N’en déplaise aux grincheux, sans doute l’un des meilleurs films de l’année aux côtés de 120 BPM, Dunkerque, Mother ! et autre Mise à mort du cerf sacré…Un nouveau choc, donc, de la part de la trop rare Lynne Ramsay. La qualité est privilégiée à la quantité (par rapport à certains…) et on ne s’en plaindra pas. Fascinant et perturbant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    A voir absolument , Joaquin Phoenix à la fois violent et sensible, très juste , film fort , bande son impressionnante
    UN MUST SEE
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