Derniers Avis : A Beautiful Day - Page 7

Il ne suffit pas de belles images sombres et d'une bande son moderne aux instruments improbables pour faire un grand film noir. "A Beautiful Day" n'offre qu'une intrigue sommaire, ne décolle jamais vraiment mais déçoit totalement.
Il campe un personnage qui se veut sombre au passé torturé et au mental à la dérive campé par un Joaquin Phoenix dont on a dit qu'il était for-mi-daaaable dans ce rôle. Je n'y ai vu que des plans sur des regards vides. Un peu court pour en faire le nouveau De Niro.
Le choix d'éviter la "violence gratuite" a été fait en occultant toutes les scènes d'action mais on nous offre malgré tout leur sanglante issue avec des cadavres et des blessés toutes les cinq minutes. Je n'en saisis pas la cohérence mais je mesure tout l'ennui qui en découle.
Enfin, le scénario a d'écoeurants relents de Pizzagate qui n'apportent rien, ni en terme d'immersion du spectateur, ni en profondeur cinématographique. Il laisse une désagréable impression d'un message simpliste : les méchants politiciens qui font du mal aux petits nenfants battus par le vétéran paumé à l'intégrité broyée par le système. Un peu niais.

Un film très dérangeant par sa noirceur, son pessimisme, sa violence aveugle. Et pourtant un film de femme, il faudra s’habituer ; je n’y étais pas encore, peut-être associant, à mon plus grand tort, féminité au cinéma et eau de rose.
Je préfère le titre de la version originale « You Were Never Really Here » (Tu n' étais jamais vraiment là ) car cela décrit tout à fait le rôle de Joaquin Phoenix qui a obtenu le Prix d'interprétation masculine à Cannes en 2017. Très peu de dialogues pour lui mais une belle présence pour ce personnage qui n’était vraiment pas ici et maintenant tout au long du film.
Je trouve bizarre de donner un titre en anglais pour la version française ! Un beau jour, oui peut-être car ce vétéran et cette petite gamine qui ont tout perdu, lui sa maman ses amis, elle ses deux parents, sa virginité et son innocence vont pouvoir renaître enfin comme père et fille, en tout cas c’est ce que j’ai compris et ce que j’espère.

Est-ce la faute de cette accroche sur l’affiche qualifiant « A beautiful day » de « Taxi driver » du 21ème siècle mais ce film ne tient absolument pas la comparaison.
Certes, Joaquim Phoenix déambule dans les rues chaudes et nocturnes de la ville, incarne un vétéran de guerre traumatisé et sauve une jeune fille des griffes d’hommes peu scrupuleux.
Bien que récompensé à Cannes dans cette catégorie, le scénario de ce film est quasiment inexistant, en tout cas, incompréhensible.
La mise en scène est gratuitement lente et violente.
Rien à sauver de ce film, même l’excellent Joaquim Phoenix ne parvient pas à nous sortir de notre torpeur et de notre ennui, ce film est un loupage total.
Il faut arrêter de récompenser à tout prix un film réalisé par une femme pour échapper aux critiques sexistes, « A beautiful day » ne méritait même pas sa sélection cannoise.

Film quelque peu ovni.......au rythme lent..........prend son ampleur lors de la deuxième partie.........2 étoiles et demie........!!!!!!!

Belle prestation encore une fois de Joaquin Phoenix qui interprête un tueur a gages à l’efficacité redoutable avec son arme préférée un marteau .Joe est un ancien agent du FBI suicidaire et traumatisé par un passé douloureux qui est montré à travers de brefs flash-back. La musique envoutante et parfois dissonante accentue la violence mais le scénario très basique et les dialogues simplistes nuisent à l'ensemble du film.

Oser comparer ce film au "Taxi driver" de Scorcese est un peu fort. Car voir un homme seul venir en aide à des parents dont l'enfant a disparu dans un réseau pédophile et qui, par un concours de circonstances hasardeux, prend une jeune fille sous son aile, n'est pas nouveau au cinéma ! Après, l'acteur principal est formidable et transfiguré mais le métrage qui n'a pas grand-chose à raconter s'appuie trop sur lui : les scènes du quotidien avec sa maman, celles d'ultra violence filmées la plupart en hors-champ ou de loin ou celles où il se "répare", étrangement tournées de près (ah, cet arrachage de dent !) ou bien les flashbacks sur son enfance douloureuse : tout cela paraît bien superficiel si surtout, c'est pour essayer de justifier les actes du protagoniste principal ! En résumé, c'est une déception car ce long-métrage n'apportera pas grand-chose au septième art, car c'est bien beau de faire des effets de caméra encore faut-il avoir quelque chose de différent à raconter ! Je mets la moyenne juste pour Joaquin Phoenix qui est totalement habité par son rôle et pour une scène, celle où il tient la main d'un tueur à gage et chante : osée mais originale !

C'est une bonne idée de marquer sur l'affiche "Le taxi driver du 21ème siècle" pour attirer le client, mais hélas le seul rapport entre ce "film" et le Taxi Driver de Scorsese c'est la couleur des taxis... Joaquin phoenix a autant de charisme qu'une sardine au milieu d'un terrain de foot et se sent obligé pour faire le dur d'évoluer comme un primate en phase terminale, bref aucun scénario qui tient la route, bien dommage.

Ce film doit exclusivement à Joaquin Phoenix qui se débat dans un néant quasi total, le genre de minimalisme Sundance qui commence à me les briser, ni scénario ni mise en scène (ou presque), sans vouloir être mesquin on nous vend le "Taxi Driver du XXIe siècle" j'y ai vu un remake ronron d'un revenge movie de Steven Seagal bouffi.
Bâclé et ennuyeux.

Ce film entre Hitchcock, Drive et Taxi Driver est troublant. Il est absorbant et cela grâce à une réalisation esthétique où la lumière et les mouvements de caméra tiennent en allène en laissant planer un réel suspense.
Je ne sais pas si c’est due à la réalisation ou a Pheonix (ou les deux) mais durant le visionnage on est le personnage, on ressent ce qu’il vie malgré le fait que le personnage intériorise tout. Pheonix, une fois de plus, livre un performance exemplaire.

...Difficile de résumer un film complexe au demeurant quand le synopsis lui-même reste évasif et n'exploite que les mots violences,spirales meurtrières...Ce n'est pas que çà...d'ailleurs nombres de critiques justifiées explorent bien le côté névrosé,multi trauma, du personnage principal. spoiler: J.Phoenix
habite cet homme brisé et arrive à transcender les multiples phases de sa descente aux Enfers, tel un automate en bout de course. Un challenge artistique qui plait à cet acteur fascinant,caméléon. Cependant, ce film n'est pas effectivement la véritable perle dans son écrin brillant. La noirceur est souvent diluée par ces incessants [spoiler]"access memories "[ ou images du passé qui sans écarter parfois l'excès artistique déroutent un peu l'intérêt global. Un faux rythme d'ailleurs imprime ce film et c'est certain qu'il n'est pas évident qu'il peut plaire au public large. Cette violence est assez épurée même si quelques scènes explicitent démontrent le contraire...c'est une ballade dans la violence, le sordide et la désillusion...mais l'espoir reste encore à prendre...la scène finale pourrait mettre un accent d'optimisme comme son titre...à moins que cela soit ironique...il faut creuser..

Joe, un vétéran dépressif et névrosé, est engagé pour retrouver la jeune fille d'un sénateur, qui a disparu. Sur le papier, Lynne Ramsay ne propose pas grand chose de neuf, avec une intrigue déjà vue (on pense plusieurs fois à "Spartan"). Mais l'intéressant ici est le traitement du sujet, ou comment un homme hanté par son passé violent et ses échecs va trouver une occasion de se racheter. Joaquin Phoenix excelle dans ce rôle de brute tourmentée, aussi violente que sensible. Par ailleurs, la mise en scène, sobre et élégante, s'appuie sur un montage original et rentre-dedans : les scènes d'action sont brèves, la violence est quasi systématiquement hors champ, les flash-back du protagonistes ressurgissent de manière aussi intense que brève. Le tout est appuyé par une BO stridente et oppressante, qui témoigne de la douleur du protagoniste. Plutôt drame que thriller, "You Were Never Really Here" est ainsi une curiosité, qui réinvente intelligemment le genre.

Un beau gâchis ! Déjà, quelle idée stupide de traduire en Français un titre en anglais par un autre titre en anglais ! Ensuite, le roman de Jonathan Ames, certes difficile avait un potenciel que Lynne Ramsay n’a pas su porter à l’écran. Le choix de dérouler constamment la trame de l’histoire, et le passé du « héros » par des élipses devient à la longue fatiguant et provoque l’ennuie. De plus, cette technique consistant à montrer la scène et de la couper, n’est réussie que si le bout coupé permet de déduire clairement l’ensemble. Ce qui n’est pas du tout le cas dans les trois quarts du film. Du coup, on regarde toujours perplexe, se déployer avec une lenteur de corbillard, une intrigue presque toujours énigmatique à souhait, et ce, jusqu’à la fin. Quelle était la vraie nature de la mission précédente? Quels sont les tenant et les aboutissants concernant le commanditaire de la présente mission? Et ceux concernant son patron ? Quel est le sens véritable de certaines visions qu’il revoit de manière obsessionnelle ? Cauchemard imaginaire dus à son enfance torturée? Ou réminiscences de son passé en rapport avec ses missions ? S’il y a quelques similitudes avec Taxi Driver, au niveau du scénario, autant le film de Scorsese était était limpide et haletant, que celui de Ramsay est soporifique et prise de tête. Merci Aspro !

Six ans après le dramatique "We Need to Talk About Kevin", Lynne Ramsay revient avec un thriller à la fois lent et nerveux qui est totalement épuré de toutes choses superflues que ce soit au niveau des dialogues, de l'action ou même de l'histoire qui est plus complexe qu'elle n'y parait, mais qui manque de profondeur même s'il n'est pas difficile de la comprendre. Les faits racontés sont très violents, mais le film n'est jamais choquant notamment parce que la réalisatrice filme tout ça avec beaucoup de recul ou de manière indirecte comme la scène dans l'hôtel que l'on voit à travers le miroir ou celle dans le "bordel" qui est montrée via les caméras de surveillance. Il n'y a pas de violence graphique ce qui ne diminue pas pour autant l'impact de ces scènes très intenses. Cette violente descente aux enfers est bien mise en scène et assez efficace. Je regrette juste que la "traque" soit si brève, j'aurais voulu voir plus de scènes d'action. Joaquin Phoenix qui incarne un homme qui a gardé de lourdes séquelles psychologiques de son enfance et de son ancien métier est excellent. Bref, un bon petit film qui va l'essentiel à l'image de Joe qui ne cherche pas à comprendre et fonce dans le tas.

Film choc (et surprise) du dernier festival de Cannes, A Beautiful Day prend le genre du film d'action basique à contre pied en allant à la frontière du film d'auteur. Film épatant dans son style et sa mise en scène, qui soulignons le vient d'une réalisatrice prouvant que les femmes ont autant leur place que les hommes pour filmer la violence, privilégiant un langage corporel où les gestes et surtout les regards de Joachim Phoenix ont un impact saisissant sur les spectateurs. Un film hybride ou la violence brute et viscérale s'oppose à un rythme lent, à un mutisme angoissant et une psychologie torturée de son personnage principal très brouillonne laissant libre court à toute interprétation possible (traumatisme de la guerre, enfance difficile etc...) qui divisera à coup sur les avis de toutes et tous.

Ma critique complète sur mon blog: mesmotsen169.blogspot.fr

Joaquin Phoenix tout simplement incroyable dans You Were Never Really Here. Cet homme mérite le Prix d'interprétation Masculine. Boulevarducinema.com