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    Bacurau
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    115 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2019
    En 2016, Kleber Mendonça Filho nous avait touchés à Cannes avec son œuvre sociale « Aquarius ». Il est de retour en compétition avec « Bacurau » avec Juliano Dornelles à la co-réalisation. Dans l’ouest du Pernambouc au Brésil, les habitants de Bacurau qui n’ont déjà plus accès à l’eau, remarquent qu’il n’y a plus de réseau mobile et que le village n’apparaît même plus sur une carte. Des mercenaires viennent alors éliminer un à un les hommes, femmes et enfants de la communauté. Les survivants vont devoir faire preuve de solidarité pour résister. « Bacurau » est un western social dont les choix de mises en scène laisseront une interprétation différente d’un spectateur à l’autre. Les étranges phénomènes indiquant le futur proche peuvent casser la bonne compréhension de l’œuvre. « Bacurau » navigue dans de trop nombreux genres et il peut être difficile de savoir si l’objectif premier est le drame politique, l’action de survie ou une métaphore risible des irréductibles gaulois.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Michèle G
    Michèle G

    34 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Ce film qui mélange les genres cinématographiques et enchevêtre les temps est une belle réussite. Un hymne à la solidarité, à la résistance politique au Brésil ; au rythme d'un suspense haletant dans une atmosphère insolite où l'âme de la terre et des ancêtres veille.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Après les superbes "Les bruits de Recife" et "Aquarius", Kleber Mendonça Filho réalise son troisième long-métrage avec son chef-décorateur Juliano Dornelles : un film de résistance aux allures de western. Film qui porte bien son titre, "Bacurau" fait du village éponyme un personnage à part entière tant la typographie des lieux a une importance fondamentale. Situé au beau milieu du Sertão, Bacurau est un village comme on en rencontre tant dans les westerns (une rue principale, des maisons de part et d'autre, le désert tout autour), bientôt assiégé par de dangereux envahisseurs, figuration explicite du capitalisme "sauvage". La description de ces américains souhaitant exterminer les habitants de Bacurau est d'ailleurs le point faible du film car elle se révèle beaucoup trop caricaturale et dont la faiblesse d'incarnation est étroitement liée à un jeu d'acteurs peu convaincant – le charismatique Udo Kier en fait des tonnes. Les cinéastes n'ont donc pas retenu la leçon de l' "Assaut" de Carpenter, pourtant référence évidente du film, en ne faisant pas des ennemis une pure abstraction mais en les traitant à égalité avec les locaux. "Bacurau" emporte néanmoins la mise par la rigueur d'une réalisation qui rend compte du décor avec une économie de plans impressionnante et par un montage explosif lors de scènes d'actions particulièrement violentes, qui peuvent être aussi cliniques (la mort d'un enfant dans la nuit) que cartoonesques et jubilatoires. Face à l'ignorance des monstres capitalistes qui se croient tout permis s'oppose une histoire, une culture de la résistance qui s'incarne dans l'idée du musée et d'une histoire commune conservée : par le motif d'un collectif historiquement menacé et qui sait résister, "Bacurau" fait la démonstration directe et brûlante des seuls moyens pour combattre la sauvagerie.
    AZZZO
    AZZZO

    267 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Surprenante décision que celle du jury du festival de Cannes 2019 d'attribuer un prix à ce film. Certes, la réalisation est efficace et la photographie intéressante mais le message bolivarien du film est terriblement simpliste et réducteur. Il est dommage que notre époque perdue tresse des lauriers à cette vision manichéenne et réactionnaire du monde. Un film oubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Un film qui décoiffe !!!! Complétement hallucinant, dérangeant, politique, complexe et déstabilisant !!! Le Brésil comme vous ne l'imaginez pas....
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Au commencement était un bon film… Mais au commencement uniquement. On peut se laisser captiver, en effet, par les deux ou trois premières scènes. Elles impressionnent, elles sont filmées avec un indéniable savoir-faire. Une camionnette roulant sur un chemin quelque part dans le sertão brésilien et écrasant à son passage des cercueils abandonnés sur le bord, avant de devoir se faufiler à travers un barrage routier. Un village perdu nommé Bacurau, village dont les habitants découvrent qu’il a disparu purement et simplement des cartes. Des villageois rassemblés pour les funérailles de Carmelita, une matriarche morte à l’âge de 94 ans, dont le cercueil laisse curieusement sourdre de l’eau. Autant de scènes très réussies laissant présager un film de qualité.
    Malheureusement, il faut vite déchanter. Rapidement, le film se fourvoie dans un assemblage de séquences dont on a l’impression qu’elles sont agencées de manière presque arbitraire. Manifestement, les réalisateurs ont voulu proposer une sorte de parabole sur ce que risque de devenir le Brésil depuis l’accession au pouvoir de Bolsonaro. Mais ils s’y prennent très mal, situant leur histoire dans un futur proche figuré exclusivement par un drone ridicule ayant la forme d’une soucoupe volante !
    Car, il faut le dire, on a affaire à une sorte de western d’anticipation, qui fait s’affronter deux camps, celui des villageois de Bacurau contre celui d’étrangers, de bandits sans doute fascistes venus en découdre avec eux en commençant par les assoiffer. Les premiers ayant beau n’être munis que d’armes de musée, alors que les seconds sont équipés comme de vrais guerriers, ils n’ont pas l’intention de se laisser tirer comme des lapins, on l’imagine. Les réalisateurs concoctent des scènes en conséquence, sans avoir d’autre perspective qu’une histoire de violence extrême. Macchabées baignant dans leur sang, corps affreusement mutilés, têtes coupées… Quelles que soient les intentions des réalisateurs, ils ne nous épargnent rien, ils filment toutes ces horreurs avec ce qui ressemble à de la complaisance. Ce film mal fichu et ultra violent n’en a pas moins reçu le prix du Jury au dernier festival de Cannes. Incompréhensible.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    4 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    film étrange avec des moments de grâce, et d autres de violence , voir gore, un mélange de John carpenter, de western, mais au final un film intéressant.
    abcdetc
    abcdetc

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2019
    J'hésitais à y aller, déçu par le précédent film du réalisateur, Aquarius, que j'avais trouvé mollement ennuyeux, autant que par d'autres films au palmarès de Cannes qui ne m'avaient parus bien conventionnels. Bref. Il a fallu un message me disant que ce film était "jubilatoire" pour que je me décide enfin.
    Eh bien, oui, ce film est époustouflant et je n'ai pas envie d'en dire plus pour laisser le plaisir de la découverte à ceux qui, comme moi, y iront sans trop savoir ce qui les attend : anticipation, documentaire, western, fable politique, et je passe les références glanées ici ou là... Juste une précision : oui, ça saigne, beaucoup, mais sans la complaisance qu'on peut voir tellement ailleurs. Et ça nous rappelle aussi que la pire violence est celle de l'argent, du pouvoir, du cynisme.
    Mugsy H
    Mugsy H

    8 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2019
    COMBATTRE POUR LA DIGNITÉ HUMAINE
    Teresa retourne dans son village natal Bacurau sa grand - mère, la matriarche du village, est décédé. Elle s'est rendue dans le village éloigné avec le fournisseur d'eau, qui a approvisionné les habitants en eau depuis que le politicien local Tony Jr (Thardelly Lima) a fermé le barrage et coupé l'eau. La situation est difficile à Bacurau, vous pouvez le constater dès le début. Comme elle est compliquée et apocalyptique, les réalisateurs Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles ne se développent que progressivement.

    Le cinéaste auteur Mendon ça Filho fait du cinéma sociopolitique et critique depuis des années . Alors que ses précédents films, tels que Aquarius , étaient encore plus calmes, Bacurau dégénère en rêve sanglant et fébrile oscillant entre résistance,

    documentation ethnographique, western classique et surnaturel à la manière d'Alejandro Jodorowsky. Bacurauest un lieu et une métaphore à la fois. Stockée pendant quelques années dans le futur, cette communauté de village colorée naît de l'utopie. Contrairement à la société brésilienne actuelle fragmentée, dans laquelle classe, couleur de peau, sexe et orientation sexuelle sont soigneusement disséqués et utilisés pour la répression, à Bacuau, tous les êtres humains vivent ensemble. Ici, il y a une égalité basée sur les anciennes traditions indigènes qui impliquent des personnes transgenres, des lesbiennes et des gays, ainsi que des personnes âgées et jeunes, blanches, brunes et noires. Les différences de classe ne sont pas pertinentes. La prostituée du village est tout aussi appréciée que le médecin du village, Domingas (Sônia Braga).

    Les problèmes, ils viennent de l'extérieur. Lunga (Silvero Pereira) Le rebelle du village doit se cacher après avoir tenté de faire sauter le barrage pour donner de l'eau à son village. Teresa doit faire de la contrebande de médicaments alors que le village est de plus en plus isolé par Tony Jr, qui espère rendre les habitants obstinés plus doux et plus dociles. À la télévision, vous pourrez assister à des exécutions en direct du nouveau régime fasciste qui procède à ses propres épurations au loin, dans les grandes villes. L'atmosphère est eschatologique, constrictive, trouble. Et puis il y a un drone volant près du village, qui ressemble à un OVNI, après la visite de deux motards amusants, le réseau de téléphonie mobile est mort et une nuit, un troupeau conduit des chevaux à travers la ville. Un mauvais présage, ce qui devrait être vrai, car les chevaux appartiennent à une ferme dans laquelle tous les habitants sont retrouvés morts.

    Bacurau , par son observation lente et précise des personnes et des événements, est capable de créer émotionnellement une situation de danger dystopique qui laisse perplexe, mais qui garde toujours le cap. La toute petite utopie, le petit village dans le vide, ne semble être qu’à deux pas de la catastrophe. En conjonction avec l'observation détaillée des villageois, qui grandissent immédiatement dans l'amour, l'inquiétude existentielle se répand rapidement. À juste titre. Comment rapide et forte Mendon ça Filhoet Dornelles a mis son doigt dans la plaie. Leur rapidité et leur efficacité montrent clairement que, dans le monde actuel, pas seulement Bolsonaro au Brésil, les derniers vestiges de l’humanité et de la chaleur sont en train de disparaître. Et pour donner à l'horreur un visage plus global, le film présente les chasseurs.

    Sous la direction de Michael German (Udo Kier) - le particulièrement sensible quand ils l'appellent un nazi et ainsi se révèle directement - un groupe de touristes américains Safari est écartelé près du village. Ils vont à la chasse. La licence pour ce faire comporte beaucoup d’argent et de privilèges. Nous sommes de retour dans un colonialisme toxique, avec encore plus de capitalisme et de mépris. Les proies des chasseurs sont les habitants de Bacurau , à qui, comme tant de personnes non blanches, pauvres et non normatives, toute humanité ou utilisation est niée. Dans un monde global où le fascisme et le capitalisme vont de pair, l'individu ne vaut rien, mais l'argent est tout. Cela montre Bacurau exagéré, mais tout à fait correct. Et ainsi se présente, de manière occidentale classique, le dernier grand combat pour la vie et la mort, la dignité et l’humanité.

    Bien que Bacurau , surtout dans les moments où le récit insiste sur les blancs à Kier, élevé devient presque un peu trash, est donc le reste du film, que ce soit dans l' équipement, la cinématographie ou la structure, un délice cinématographique, la long dans le coeur et amer sur la langue. Par conséquent, il ne faut pas se laisser aller aux belles images et à l’aura légèrement absurde , mais bien écouter ce que Bacurau veut réellement dire. Parce qu'un jour, ce travail sera compté parmi ceux qui avaient un pressentiment fantomatique, ce qui n'est pas seulement pour le Brésil.
    dagrey1
    dagrey1

    86 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2019
    Dans un futur proche… Le village de Bacurau dans le sertão brésilien célèbre les obsèques de sa matriarche Carmelita qui s’est éteinte à 94 ans. Quelques jours plus tard, les habitants remarquent que Bacurau a disparu des satellites d'observation satellite. Une dizaine d'inconnus venus d'ailleurs viennent s'installer à proximité du village.

    Bacurau est un western social aux accents de slasher brésilien de Kleber Mendoça Filho et Juliano Dornelles de 2019.

    Le pitch
    A l'issue des obsèques de la matriarche Carmelita, le village de Bacurau disparait de la carte et se retrouve privé de réseau. Alors que le village, coupé du monde, n'est plus alimenté en eau, deux mystérieux motards rendent visite aux villageois.

    Attention, cette critique risque de vous spoiler.

    Le nouveau western
    Bacurau est un film à l'intersection du Western, du genre historique et du "slasher". Il est interprété par des personnages "hauts en couleur" parmi lesquels Teresa (Barbara Colen) une enfant du pays, Domingas la doctoresse (Sonia Braga épatante...), Thomas Aquino (Pacote/Acacio) ou Lunga (Silveiro Pereira), un travesti en marge recherché par la spoiler: police. Tout ce petit monde va se retrouver confronté à une petite dizaine d'assassins américains "armés jusqu'aux dents", venus pour exterminer les autochtones, à la façon des "Chasses du comte Zaroff". Ils seront aidés dans leur entreprise par un député candidat à sa réélection, détesté par les habitants de Bacurau depuis qu'il a entériné un projet de détournement de la rivière qui alimentait en eau le village. Leur objectif, on ne le connaitra pas. Face à cette sombre entreprise, les habitants de Bacurau vont prendre
    les armes...

    Résonance politique dans le Brésil d'aujourd'hui
    Tourné dans le Brésil autoritaire, conservateur et homophobe de Bolsonaro, le film agit comme un aiguillon avec sa population oubliée et sacrifiée et ses rebelles en herbe qui se révoltent contre l'autorité et le capitalisme. Un rapide coup d'oeil à l'intérieur du musée national de la ville nous montrera d'ailleurs que ce recours à la rebellion n'est pas tout à fait nouveau dans l'histoire de Bacurau.
    Il serait également difficile de ne pas voir dans l'affrontement entre les 2 groupes d'individus un affrontement nord/sud.
    Le choix de choisir Lunga, sorte de Che Gevara Trans qui va se transformer en chef de guerre impitoyable et sanguinaire est d'ailleurs particulièrement bien vu.

    Le film présente la qualité de bien "camper" ses personnages avant de dérouler l'intrigue qui passe du drame social à l'affrontement. Parmi les agresseurs, il est difficile de ne pas citer Udo Kier, toujours charismatique malgré les années, dans le rôle de Michael, chef de bande c spoiler: omplètement fêlé. Saillies comiques Le film n'est pas exempt de passages à l'humour féroce comme celui où l'une des membres du commando gravement blessée par un couple de vieux autochtones, utilise un traducteur numérique "dernier cri" pour comprendre le portugais...
    effet comique garanti!

    Au final, Bacurau est un divertissement original malgré quelques longueurs mais ceux qui connaissent un peu le cinéma brésilien ne sont pas sans savoir que les réalisateurs du "pays de l'ordre et du progrès" éprouvent chroniquement beaucoup de difficulté pour réaliser des films de moins de 2 heures.

    Le film comporte quelques "saillies gore".

    Si vous allez à Bacurau, n'oubliez surtout pas d'aller visiter le Museo national do Bacurau...
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2019
    Une version réactualisée des Chasses du comte Zaroff dans un monde de pénurie croissante,avec en plus un effet dépaysant certain.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Un film difficile à classer ?
    Kleber Mendonça est passé de la grande ville (Recife) au Brésil rural du Nordeste. il nous montre, dans un village reculé, des personnes de « toutes les couleurs », des petits, des grands, des gros, de tous les âges….et qui forment, une communauté !
    L’homme politique local, n’inspire pas une confiance absolue et l’accès à l’eau potable
    est un gros problème…..
    Arrivent des étrangers…..
    Entre western, film social, fable presque fantastique??? Les réalisateurs, nous manipulent et nous emportent,
    du côté des villageois….
    La tension monte crescendo et on en redemande....
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Un village brésilien est peu à peu isolé de tout le reste du pays. On ne sait trop comment, pourquoi, par qui ... Comment voir ce film, ce qu’il faut y entendre, en retenir. Il est d’une densité total, sur le plan des images, et de la mise en scène. Le récit laisse très longtemps les zones d’ombre et les doutes s’approprier des signes que l’on ne comprend pas forcément, immédiatement. Et ce n’est quasiment qu’à la dernière séquence que tout s’éclaire… Une belle mise en perspective d’un cinéma presque nouveau, dans lequel on s’installe alors avec plaisir, observateur et attentiste. Entre la fable politique et le western contemporain, presque fantastique Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles filment le Brésil dont il faut extirper à nouveau la bête immonde, à coups d’images sublimes et violentes, de plans magnifiques et destructeurs. Ajouter à cela une musique parfois en total décalage , tout aussi belle et significative du moment, de l'époque...
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Des événements étranges surviennent à Bacurau, village très pauvre perdu au milieu du nord-est du Brésil. Que font ces cercueils sur le bord de la route ? Et ces deux voyageurs qui arrivent pour demander à boire en toute innocence, alors qu’un camion-citerne vient d’être criblé de balles ? Il y a aussi ce drone, qui semble surveiller les faits et gestes des habitants… Ces quelques ingrédients, parmi d’autres, laissent poindre une terrible menace sur l’existence recluse des villageois, à qui l’on coupe l’accès à l’eau et, bientôt, à toute possibilité de communiquer avec l’extérieur. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/09/29/bacurau/)
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Bacurau fait clairement référence au cinéma novo brésilien des années 60, incarné surtout par Glauber Rocha (le dieu noir et le diable blond, Antonio das mortes) . Il s'agit donc d'un film clairement politique, dénonçant les violences dont peuvent être victimes certains villageois au Brésil. Bien que tourné avant l'arrivée au pouvoir de Bolsonaro, le film doit être considéré à l'aune de la situation politique du Brésil. Mais Bacurau est aussi un film poétique (très belle scène de veillée funèbre), un western (sous influence assumée du John Carpenter d'Assaut, par exemple) , et un film d'anticipation. Parfois le spectateur peut donc être dérouté. Mais dans l'ensemble, malgré quelques scènes superflues, de mon point de vue (surtout celles entre les mercenaires), Bacurau est un très beau film, original et prenant, qui reste en mémoire. Il peut aussi réveiller les consciences politiques, ce qu'on ne saurait lui reprocher.
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