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    Bacurau
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    115 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Incroyable film que Bacurau, censé se dérouler dans un futur proche au cœur d’un village de l’arrière-pays brésilien, dont les habitants vont être confrontés à l’apparition de phénomènes étranges et de plus en plus inquiétants, jusqu’à spoiler: l’exécution sommaire de tous les membres d’une famille dans une ferme isolée
    . Le long-métrage va alors prendre une tournure inattendue, et multiplier les séquences toutes plus surprenantes les unes que les autres, alors que la violence va monter crescendo. Dans une mise en scène superbe qui distille une tension omniprésente, le cinéaste Kleber Mendonça Filho (et son co-réalisateur Juliano Dornelles, jusqu’ici son directeur artistique attitré) change radicalement de style et nous propose un western qui n’est pas sans évoquer Sam Peckinpah ou John Carpenter. Derrière le film de genre ultra-efficace se cache un regard angoissé sur le Brésil contemporain, radicalement fracturé, ayant porté à sa tête un Jair Bolsonaro qui agite le spectre de la dictature, et dont les habitants les plus populaires spoiler: sont ici sacrifiés pour le petit plaisir de quelques riches occidentaux, avec la complicité d’hommes politiques locaux corrompus.
    Tout autant éblouissant que flippant.
    Roran Brako
    Roran Brako

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2022
    Film Original et Décalé. A voir. Bon moment devant le téléviseur.. Enfin un film aux antipodes des Daubes Marvel.
    Fred & Rick
    Fred & Rick

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 août 2023
    Ce film aurait reçu un prix au festival de Cannes... On se demande si le jury l'a vraiment bien regardé. Il n'y a rien à sauver dans ce fatras de scènes insipides ou répugnantes ; en gros, spoiler: des gens vivent dans un petit village paumé dans la cambrousse, et des tueurs étrangers viennent pour massacrer tout le monde sans raison apparente et sans état d'âme
    . Scénario réduit au strict minimum, violence gratuite, mise en scène en dessous de celui d'un amateur, jeu des acteurs pas du tout crédible, bref il faudrait inventer une nouvelle lettre dans l'alphabet pour aller au-delà de la série Z.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Mieux aimé que le précédent Aquarius. Une Ambiance de Sertao, il manque juste la musique de Lavilliers!
    Un vrai mélange des genres, une proposition de cinéma plutôt réussi même si sanguinolent
    Reflet du Brésil actuel, une fable maquisards contre mercenaires/ l'opposition Vie communautaire contre vie moderne
    Ca détonne, mais à un tel point que l'on n'a pas obligatoirement envie de le revoir de suite
    DVD juillet 2020
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2022
    Fable politique, dystopie moderne, Western tripesque et virulent comme manifeste de la violence qui se déchaine ? Bacurau est un peu tout cela, et tellement plus encore ...

    Il ne nous faut pas longtemps pour capter que le film est légèrement étrange, on écrase des cercueils au bord de la route lors d'une arrivée au village, on gobe des pilules au enterrements, on y croise un peu plus loin un objet plus que bizarre dans le ciel clair et lumineux de ce coin de Brésil qui disparais soudain de la carte ...

    Une chose est sure, ce visionnage fera date et il me tarde déjà d'ici quelque temps de le revoir pour vraiment sillonner ces détails, dénicher ses retors tactiques et m'enivré de sa poésie sur fond de ridicule et de splendeur.

    Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles cible des troubles mouvants, historiques et contemplatives, un certain mélange des genres et une perception illusoire référencé en espace libre et autarcique. Un rite qui stimule un tempo et orchestre une musique qui tambourine encore le film écoulé.

    Un grand coup de chapeau aux acteurs et actrices. La tache étais rude, mais à l'image de Sonia Braga le geste et l'implication sont sublimes !

    Bacurau est d'une de ses petites entorses aux règles qui comble les vides et marasmes en se servant des lignes, de la marge, de son entête et rudoie les attentes standardisés. En noircissant sa feuille de rature et de virgule, ses détours ravivent les passions sommaires de sa monté de colère et livre une rébellion salutaire dans l'unité de sa rage manifeste et questionne déjà sa délivrance à même perçu.

    Un coup de folie, du génie, une fiction qui crache sa verve dans une totale démesure !
    Sarah Bernardina
    Sarah Bernardina

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Le film se déroule à Bacurau, un village situé dans le "sertão" brésilien. Le prof de Bacurau découvre que le village n'est plus sur la carte, tandis que la communauté observe d'étranges événements violents dans la région, concluant qu'ils sont attaqués. Avec cela et sous la direction de Lunga, le groupe s'unit pour défendre sa place.
    Le jeu des acteurs est excellent, notamment de Silvero Pereira dans le rôle de Lunga et de Sônia Braga dans le rôle de la docteure Domingas. Les dialogues sont bien construits avec aussi de longs intervalles de silence. Le scénario de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles est bien développé et captive le spectateur du début à la fin.
    La chose intéressante à propos du film est que, à travers des allégories de fiction futuriste, il soulève la discussion de points tels que l'indifférence politique dans les petites villes, comme le don de médicaments sans ordonnance et de nourriture périmée, l'impérialisme, à travers l'arrivée de "gringos" qui jouent à tuer les gens, et aussi la résistance populaire, qui s'unit pour défendre ses pairs et sa ville.
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2022
    Le village de Bacurau est le théâtre d’événements de plus en plus inquiétants (absence de réseau, meurtres…).
    Je n’ai pas du tout aimé ce film. On oscille entre les scènes d’ennui profond et les scènes sanglantes. Tout est prétexte à montrer de la violence. Le propos est à peine esquissé et, de cette façon, aussi frontale, je l’ai trouvé totalement inintéressant.
    Corentin L.
    Corentin L.

    11 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Véritable OVNI, le film commence comme une chronique documentaire pour muter en cours de route en film de genre à la Carpenter.
    Sebele31
    Sebele31

    7 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2021
    Sous ses dehors initiaux très naturalistes propres au cinéma Brésilien, "Bacurau" cache un film social très énervé. Dans un futur immédiat imminent qui pourrait sans peine être notre présent, au Nordeste Brésilien, le petit village très isolé de Bacurau, écrasé de soleil, peine à survivre et manque d'eau. Partout la tension est palpable, la mort rôde. Nous sommes d'ailleurs directement accueillis dès l'entrée dans le village par une grande scène d'enterrement et tout le film est littéralement traversé d'une farandole de cercueils. Pourtant, la vie s'organise, les jardins fleurissent, école et soins malgré des moyens dérisoires, ne font pas défaut, la solidarité et la bienveillance guident cette communauté arc en ciel et métissée. Les fléaux liés à la pauvreté sont là également; prostitution, criminalité, alcoolisme, folie... L'exposition prend son temps, mais on s'attache à cette communauté ouverte et tolérante par nécessité car tous sont dans le même bateau.

    Puis un évènement inattendu survient. Le village a totalement disparu de toute carte sur internet ! Les réalisateurs prennent alors plaisir à brouiller les pistes en jouant avec brio sur les ambiances. Film fantastique ? D'extraterrestres spoiler: (en fait ce seront des américain dégénérés racistes et fétichistes des armes à feu)
    ? De fin du monde ? De siège ? Survival ? Fresque sociale ? Nanar ? On ne sait pas encore à quelle sauce on va être mangé, mais petit à petit, inéluctablement, le jeu de massacre se met en place, les morts s'accumulent d'abord de manière elliptique puis de façon de plus en plus frontale et sanguinolente. Ici point de véritable tension étirée façon élastique, les actions sont brèves, la violence hyper réaliste et parfois désarmante par son aspect anti climatique. Nous ne sommes clairement pas dans un film hollywoodien. Mais au final, les proies ne sont pas toujours celles que l'on croit. Nos villageois ont de la ressource, de la résilience et, nous le découvrons en filigranes, une longue tradition de résistance...

    Tenant tout à la fois du cinéma d'auteur et d'action, bourrin et subtil, allant piocher franchement du côté de Carpenter, de Peckinpah et du cinéma social Brésilien, "Bacurau" brasse sans complexe les influences de façon étonnamment fluide. Mais il ne s'arrête pas là car la charge sociale y est sauvage et farouche. Les thèmes abordés sont innombrables et évoquent sans détour un Brésil Bolsonarien fascisant très actuel rongé par la corruption, la violence, la misère, l'incurie politique, l'injustice sociale et raciale, livré aux appétits insatiables des grandes entreprises ou de l'ogre Américain et son néocolonialisme. Il invoque l'histoire aussi et la figure du cangaçeiro propre au Nordeste Brésilien, ce bandit à la fois justicier et cruel en révolte contre l'état auquel font face les fantômes des escadrons de la mort. Le spectateur Français, de par sa grande méconnaissance de cette région du monde, pourra ainsi peut-être se sentir un peu perdu ou passer à côté de tout cela, n'y voir qu'un petit film de genre un peu bas du front, mais "Bacurau" s'avère d'une grande richesse et d'une profondeur que son pitch ne laisse pas forcément présager. Son message est politique et simple, il déborde de bienveillance pour les "petits", c'est aussi une ode à la solidarité. Pas de place pour les boucs émissaires, ici l'égoïsme et l'individualisme sont des maladies fatales. Le message alors, comme un uppercut vient nous frapper en pleine face : pour les miséreux, les réprouvés, les faibles, les malades, l'union fait définitivement la force !
    Volteface Podcast
    Volteface Podcast

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Venez découvrir les secrets du petit village de Bacurau, isolé dans les montagnes du Brésil.

    Les situations étranges s’accumulent, la communauté est privée d’eau potable, effacée des cartes géographiques, visitée par des motards à l’aspect louche, bousculée par un sénateur en quette de réélection, et bien pire encore.

    L’ambiance tourne à l’affrontement quand une horde d’Américains armés jusqu’aux dents déboule dans Bacurau et y déverse une violence aveugle. La communauté soudée des villageois ne se laissera pas faire. On ne souille pas impunément le jardin d’Eden.

    Les réalisateurs Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles dressent un portait effrayant du Brésil sous la présidence de Jair Bolsonaro, où le peuple et l’état corrompu s’affronte selon la loi du talion.

    On parle de ça dans Volte-Face mais aussi de Alice Rohrwacher, Mel Gibson et Jordan Peele ...

    A découvrir vite dans notre podcast ! https://vu.fr/kTWx
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 661 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2021
    J'ai vu un film... à l'atmosphère troublante sur l'histoire d'un petit village perdu au fin fond de la forêt amazonienne, dans un futur proche, mais réaliste, avec une seule rue, une école, une église, un musée et des personnages à la personnalités attachantes... Et petit à petit, le film bascule vers une réalité terrible avec des ovnis, des mercenaires dont on comprend la mission, et ce film social bascule dans une atmosphère de western (Italien...), et la douceur de vivre devient violence et guerre, dans un réalisme effrayant... Le film est captivant, envoûtant et il trouble considérablement les consciences. Il y a dans les scènes de violence, un côté jubilatoire de rétablissement d'une justice populaire et morale... Est-ce d'ailleurs moral d'utiliser la violence ?... Et ce qui est incroyable, c'est la façon dont on entre dans le film et dont on en sort...
    icniv
    icniv

    12 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Très bon film. Le début assez lent laisse dubitatif. C'est pour mieux te croquer mon enfant... La suite déménage.
    Pascal I
    Pascal I

    664 abonnés 4 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2021
    Drame atypique et au final prenant (même si le premier quart d'heure parait interminable). Multiples thèmes présents pour un scénario qui tient en une ligne et nous emmène dans une escalade de plus de 2 heures. Décalés, froid, avec des "troches" bien trempées, l'ensemble se tient en acceptant le postulat qui se dévoile au fil de l'eau. 3.5/5 !!!
    Thomas B
    Thomas B

    196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2021
    Très bonne surprise que ce film brésilien qui raconte comment un village tente de résister à de mystérieux assaillants et cela malgré un début assez poussif . La réalisation est de qualité et l'interprétation du casting excellente. A noter d'ailleurs la présence d'un certain Udo Kier dans un rôle particulièrement intéressant.
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    Proche du PT (Parti des Travailleurs) de Lula et Dilma, Kleber Mendonça nous avait ébloui en 2016 avec « Aquarius », fresque sociale dans laquelle il dénonçait les inégalités et l’injustice qui caractérisent la société brésilienne d’aujourd’hui. En déplaçant sa caméra de Recife sur la côte Atlantique vers l’intérieur des terres du Pernambuco, on était en droit d’attendre beaucoup de son nouvel opus. Le Sertao, immortalisé en France par Bernard Lavilliers dans une de ses chansons et déjà mis en valeur à travers plusieurs films dont le célébrissime « Central do Brasil », semblait tout à fait propice à une nouvelle illustration des travers de la société brésilienne. Quelle désillusion !!
    En nous embarquant pour Bacurau dans le camion qui vient quotidiennement livrer de l’eau potable au village et en nous présentant d’emblée les habitants de cette communauté isolée réunis pour un dernier hommage à leur doyenne récemment décédée, le film partait pourtant sur de bons rails mettant le spectateur dans l’expectative qu’il décolle. A défaut de décoller, le film se vautre dans un laborieux mélange de western sanglant et de thriller mâtiné de science-fiction, qui se prête vraiment mal au cadre du Sertao. Là où on aurait pu s’attendre à un film collant à la réalité quotidienne locale comme l’était « Aquarius » et abordant la vie de cette communauté sous l’aspect de ses difficultés du quotidien, de son esprit de solidarité et de ses luttes pour plus de justice sociale, Kleber Mendonça choisit de manière impromptue de mettre ses villageois en mode survie face aux coups de boutoirs répétés d’une bande de suprématistes blancs venus tout droit des Etats-Unis et décidés à les exterminer les uns après les autres. En centrant la deuxième partie du film autour de ces tueurs redoutables et de leurs exactions, Kleber Mendonça multiplie les approximations, les incohérences et les exagérations. On ignore ainsi tout de la motivation de ces redoutables professionnels du crime pour qui les blancs originaires du Sud du Brésil ne sont pas assez blancs, ni même de leur présence à cet endroit de la planète. Leur intolérance vis-à-vis des autochtones parlant portugais dans leur propre pays prête à sourire : Kleber Mendonça aurait-il été contraint par ses producteurs d’inclure quelques dialogues en anglais pour rendre son film davantage commercialisable ? En outre, le personnage de leur chef, quinquagénaire n’ayant aucune forme de respect pour la vie humaine, prêt à tirer sur tout ce qui bouge (y compris ses propres troupes), est plus que grotesque et tient du cliché (mot auquel il fait d’ailleurs lui-même référence lors d’une scène).
    « Aquarius » avait le grand mérite de nous montrer (enfin) au cinéma un Brésil sans flingues. Pour « Bacurau », Kleber Mendonça a décidé de sortir l’artillerie lourde pour nous livrer un déluge de violence gratuite. Le film monte crescendo en la matière : aux armes de poing succèdent les gros calibres, aux gros calibres les machettes et aux machettes les décapitations.
    Difficile dans un tel contexte de retenir un message en sortant du film. Y voir en filigrane le risque de renforcement de l’état policier qui courrait au Brésil depuis l’élection de Bolsonaro serait une grossière approximation politique. Bolsonaro n’a pris ses fonctions qu’en janvier 2019 alors que le film a été conçu à l’époque où il n’était pas encore candidat à l’investiture suprême. On peut par ailleurs reprocher beaucoup de choses à l’actuel président du Brésil notamment son côté populiste, mais de là à en faire un chef d’état prêt à mettre ses citoyens sous surveillance via des moyens techniques hyper sophistiqués afin de pouvoir les exterminer par la suite, il y a un pas de trop qu’il serait imprudent de franchir.
    Que reste-t-il alors au film pour éviter le naufrage ? La retranscription de la vie de ces villageois du Sertao, que ce soit au travers des soirées qui les réunissent autour d’un écran géant installé à l’arrière d’un pick-up, des journées passées dans le bistrot-boucherie où les carcasses de porc pendent du plafond à côté du comptoir ou des consultations en plein air menées par leur médecin hystérique, est l’élément le plus attachant du film. Le fait que Kleber Mendonça ait délibérément pris le parti de ne pas mettre en avant de personnage principal parmi les membres de cette communauté isolée permet de mieux en apprécier l’esprit de solidarité et le métissage si propre à la société brésilienne. On gardera aussi en mémoire les quelques jolis couchers de soleil sur les collines du Sertao, le décor du barrage planté en plein désert symbole de la mégalomanie de certains projets hydrauliques inaboutis au Brésil et la jolie chanson de Caetano Veloso qui clôture le film. Trop peu toutefois pour nous convaincre d’un message quelconque en quittant la salle.
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