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Agathe R.
12 abonnés
83 critiques
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1,5
Publiée le 12 avril 2018
Kings mêle le point de vue documentaire sur les tensions et les violences « interraciales » avec des éléments de comédie sentimentale. Un sujet grave et douloureux mal traité ne témoignant que peu de respect à la mémoire collective des Afro-américains.
Film moyen. Le scénario est nul et la seule chose qu'il arrive a mettre en évidence c'est le mode de vie chaotique et la désorganisation sociale des afro-americans des ghettos de L.A., qui évoluent avec le plus totale manque de respect pour les réglés de vivre communs, pour les institutions et pour la Police. -------------------------- La prestation de Halle Berry et Daniel Craig est, au passage, ridicule. Ce sujet aura mérité un meilleur Film.
C'est toujours très triste de devoir dire du mal d'une réalisatrice dont on a adoré le premier film (Mustang), mais mon honnêteté intellectuelle me pousse à dire la vérité : Kings est effroyablement raté.
La mise en scène est fugacement brillante, mais cela ne suffit pas à sauver un film qui prend l'eau de toute part. Le mélange de genre que tente Deniz Gamze Erguven est tout d'abord complètement loufoque : le film se veut à la fois description d'évènements historiques (les émeutes de 1992 à LA), drame shakespearien, comédie romantique, chronique tendre d'une famille d'accueil, récit d'une éducation sentimentale. Tout cela ne se marie jamais harmonieusement, et peut même devenir indécent par moment.
Ce projet de film complètement irréaliste (mais comment des producteurs peuvent-ils laisser faire cela ?) est empiré par le jeu plus qu'approximatif d'Halle Berry, absolument ridicule quand elle hausse les sourcils ou ouvre la bouche en forme de O pour bien marquer sa surprise.
On n'est ému par rien et tout énerve, des rêveries érotiques de Millie à la scène du lampadaire lors de laquelle Daniel Craig tente de retrouver sa prestance de James Bond. Tout semble factice, plaqué, contrefait.
Sans queue, ni tête. On attend que le film démarre, mais pendant une heure et demi, après le suivi de l'affaire Rodney King et de ses conséquences, rien ne se produit. On essaie de voir où cette histoire va mener, mais on reste sur notre faim. 1h20 d'un film ennuyant. Le seul plaisir est de retrouver la plus jolie femme au monde, Halle Berry.
La réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven, nous avions fait sa connaissance il y a 3 ans pour un film qui avait recueilli un jugement positif pratiquement unanime : "Mustang". La voilà qui franchit l'Atlantique pour réunir Halle Berry et Daniel Craig dans un film ayant comme toile de fond les émeutes qui se déroulèrent à Los Angeles en 1992 suite à l'acquittement de quatre policiers (blancs) ayant tabassé un jeune afro-américain un an auparavant. La voilà qui franchit l'Atlantique et qui rate complètement son coup : le film s'attarde beaucoup sur Millie, une mère-courage qui élève des enfants destinés à l'adoption ou dont les parents sont à l'hôpital ou en prison, et la greffe de l'histoire de Millie et de son voisin blanc sur ce fonds historique ne prend jamais. Une certitude : Deniz Gamze Ergüven apprend très vite, car elle a su intégrer dans sa mise en scène les pires défauts d'un certain cinéma américain, lequel est heureusement capable par ailleurs de nous donner de véritables bijoux comme "Lucky" ou "Katie says goodbye". Résultat : "Kings" est aussi lourdingue et caricatural que "Mustang" était lumineux et d'une grande justesse. Halle Berry alterne le bon et le oins bon, Daniel Craig est mauvais comme un poux ; chez les jeunes, on remarque les qualités de Rachel Hilson, à peine 22 ans et pleine de talents. A noter qu'il ne faut même pas compter sur la musique, pourtant écrite par Nick Cave et Warren Ellis, pour remonter le niveau du film !
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12 157 critiques
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1,0
Publiée le 19 février 2021
Aux Etats-Unis, Deniz Gamze Ergüven ("Mustang") rèalise le très inègal "Kings", dont l'inèvitable comparaison avec "Boyz'n the Hood", vingt-cinq ans plus tôt, donne clairement l'avantage, à tous points de vue, à l'oeuvre de John Singleton! Ce qui chez Singleton, est profondeur et rèalisme, dègènère chez Deniz Gamze Ergüven en sentimentalisme et loufoquerie! Le drame n'est jamais loin et pourtant on baigne tellement dans le film hollywoodien que l'on dècroche totalement dans la seconde partie! Halle Berry et Daniel Craig ne sont jamais bons et c'est d'ailleurs le rèverbère qui fait la meilleure prestation du film (les amoureux d'acrobaties seront aux anges). C'est peu crèdible, bruyant et maladroit où les èmeutes et autres violences urbaines reprèsentent deux tiers de l'histoire! Et comme "Kings" ne dure que 1h25, il ne reste pas grand chose à se mettre sous la dent! Un faux pas...
empreint de violence, de procès suite à des attaques policières sur des noirs et d'affrontements en toile de fond, ce drame qui se veut réaliste est bien mal traité! un récit qui se perd, mélange trop d'histoires aléatoires, de personnages aux objectifs différents. globalement les choix ne sont pas faits et le sujet est survolé, les émotions ne sont pas au rendez-vous, même le final est inachevé!
Du tabassage de Rodney King aux émeutes de 1992, la réalisatrice Deniz Gamze Ergüven tente une immersion dans les quartiers de South Central de L.A.. Le ratage est d’autant plus incompréhensible que le sujet ne mérite pas un tel traitement. Dans des rôles alimentaires, Halle Berry et Daniel Craig plus encore, se font supplantés par les jeunes Rachel Hilson et Lamar Johnson.
Film raté. J'ai beaucoup aimé Mustang; mais, ici, il y a vraiment de quoi se demander si ce n'est pas la réalisatrice d'un seul film. Répétitions par rapport à Mustang, caricatures en tous genres et, au bout du compte, un film ennuyeux et sans intérêt.