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    Kings
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    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Ce long-métrage devrait être montré dans les écoles de cinéma comme un exemple. Celui de tout ce qui n’est pas à faire dans le septième art tant il aligne les fautes de goûts et les erreurs pour aboutir à une énorme déception et s’avérer raté. C’est la preuve en images que les meilleures intentions n’accouchent pas forcément des meilleurs films… Et pourtant tout était là pour qu’un drame puissant, polémique et engagé naisse ici. Regardons plutôt: Halle Berry et Daniel Craig au casting, la réalisatrice turque du sublime « Mustang » à la caméra et la petite histoire qui s’entremêle à la grande avec en toile de fond l’affaire Rodney King. De son passage à tabac, au procès des policiers qui en étaient responsables jusqu’aux émeutes qui suivirent après leur acquittement, ce drame tourne autour de ce sujet. De plus, ce fait divers brûlant n’a jamais été traité de front au cinéma, tout juste est-il cité ou pris comme zone contextuelle, comme dans l’excellent « Dark Blue » avec Kurt Russell. On ne peut donc que saluer le courage de la jeune Deniz Gamze Ergüven de s’emparer d’un tel sujet et de sortir de sa zone de confort pour son second film. Mais on préfèrera à la limite le « Detroit » de Kathryn Bigelow pourtant très manichéen et loin d’être parfait…

    Mais à la vue de « Kings » on se dit que la jeune cinéaste a vu trop grand ou qu’Hollywood lui a broyé les ailes ou alors qu’elle a été surestimée et que son premier opus était un coup de chance. En effet, son second film est complètement raté et on n’arrête pas de se demander durant la projection pourquoi elle a fait tel ou tel choix. D’abord le film dure moins d’une heure et vingt minutes. Vu le foirage en bonne et due forme, tant mieux me direz-vous… Mais un tel sujet demande du temps pour être développé et ne peut souffrir de raccourcis. Ici on ne peut que constater l’absence totale de point de vue de la cinéaste qui semble complètement perdue avec son scénario. Quand on voit le long-métrage on a l’impression qu’il manque des scènes, que des ellipses sont complètement incongrues et que le mélange de la petite histoire semble totalement inappropriée au regard de la grande. Ce sont juste deux films différents et la première n’apporte strictement rien à la seconde et inversement. Quant à la scène de rêve d’Halle Berry fantasmant sur Daniel Craig elle est tout bonnement ridicule et incompréhensible.

    Dès le départ et les dix premières minutes on pressent que « Kings » ne sera pas le beau film que l’on espérait. L’amorce de l’intrigue est maladroite, la description des personnages est trop imprécise et le montage est complètement chaotique. Mais quand commencent les émeutes, et donc ce qui devrait être le cœur du film, ça part dans tous les sens mais certainement pas dans le bon. On retrouve le couple principal dans une situation ridicule prêtant à rire plutôt qu’autre chose et jamais, à aucun moment, tension ou émotion ne parviennent à nous atteindre tellement cela est boiteux. Chaque séquence possédant éventuellement un potentiel dramatique se retrouve annulée par une suivante complètement ratée. Pourtant il y a quelques beaux plans, deux ou trois scènes réussies éparpillées dans le film. A en être écœuré qu’un tel naufrage puisse advenir et frustré de ne pas être devant le grand film que « Kings » aurait pu être entre d’autres mains. Quand apparaît le générique de fin, on préfère se dire que c’était un brouillon ou qu’un producteur véreux s’est vengé sur le film car, en l’état, c’est juste mauvais et très raté.

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    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2018
    Kings n’est clairement pas le grand film sur les émeutes de 1992 que l’on aurait pu croire. Malgré les difficultés dans la vie de cette famille, on a l’impression malgré tout que la réalisatrice Deniz Gamez Ergüven a voulu faire un feel good movie en imaginant beaucoup de scène d’humour et de joie. Le drame ne sera pourtant jamais très loin et le film laisse tout de même à réfléchir sur les problèmes que peuvent vivre les plus démunis qui vivent pourtant si proche d’Hollywood et sur la cause noire qui a toujours autant de mal à être respectée. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Juste terriblement auditivement fatigant, on reste sur sa faim quant à l'histoire principale du film, et dire que le film a été réalisé par celui qui a fait Mustang, ne veut rien dire : un film raté!
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Les scènes d'émeutes et de violences urbaines représentent 80 % des images. C'est beaucoup trop car ça étouffe le propos, l'analyse sociologique, la description de la société américaine. Et faute de mieux pour faire partager l'action et les tensions, c'est tourné avec des mouvements de caméras (trop) rapides et répétés. Lassant à la longue et fatiguant pour le regard. D'autant que, par ailleurs, la plupart des scènes sont nocturnes et qu'on n'y voit donc pas grand chose. A mon humble avis, il y avait d'autres façon d'aborder davantage en profondeur et en réflexion un tel sujet.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2018
    Qu'a-t-il bien pu arriver à Deniz Gamze Ergüven depuis son très bon Mustang ? Elle qui avait su mettre tout le monde d'accord en 2015 avec un premier film percutant, touchant et d'une finesse rare pour une première oeuvre. Son avenir s'annonçait radieux mais avec ce deuxième film se voit encombrer d'une déplaisant nuage orageux. Muni de grandes ambitions, celui de raconter une histoire intimiste d'une famille recomposée prenant place dans la grande Histoire. Les événements se déroulant avec en toile de fond les émeutes qui ont suivis le verdict de l'affaire Rodney King. Un drame adolescent sous fond de racisme et de violences policières, de quoi donner le champ libre à la réalisatrice pour offrir une oeuvre sociale aussi pertinente que son Mustang.

    Malheureusement Kings est une amère déception. Un bordel sans nom qui part dans tout les sens et qui finit par n'avoir plus aucun sens justement. Alors qu'avec Mustang, Deniz Gamze Ergüven avait réussi à offrir un film très resserré et qui allait droit au but, son Kings cumule toute les erreurs d'un premier film. Il ne sait pas vraiment où il va et empile les thématiques et les directions du récit sans véritable logique et perd très vite son focus. Les événements historiques ont une approche trop documentaire et cela tranche avec les trop nombreuses ruptures de tons, le film jouant souvent la carte de la légèreté voire même de l'humour puéril ce qui donne parfois des enchaînements assez ridicules d'une scène à l'autre. Car mêlé à ça, on va suivre trois storylines assez distinctes entre celle de l'adolescent de la famille qui va se confronter à un amour chaotique rongé par la jalousie et qui va s’imbriquer à la grande Histoire lorsqu'il se mêlera à un groupe qui tente directement de faire part aux émeutes, mais aussi celle de ses petits frères puis de sa mère et de leur voisin qui font vivre aussi leur romance.

    Suivre l'ensemble devient assez épuisant surtout que les tonalités varient selon l'intrigue et que certaines se montrent franchement peu nécessaire. Surtout la romance des deux adultes où le voisin blanc et excentrique apparaît presque en trop même si Daniel Craig se montre excellent dans sa manière de l'incarner. Il apporte une couche d'humour supplémentaire à un film qui en avait peut-être déjà trop.Pourtant l'humour en lui-même est souvent réussi mais il ne se mélange que très mal avec le côté sérieux de l'histoire vraie et des tournants dramatiques de l'histoire. Pourtant le film arrive aussi à viser juste, notamment dans le parcours du jeune adolescent qui fait office de personnage principal. Non seulement il se montre attachant, devant prendre des responsabilités qui ne devrait normalement pas lui incomber, il en ressort avec une certaine noblesse. Il apparaît comme plus mature que beaucoup des personnages et se retrouve en victime d’événements et d'une époque qui le dépasse. Son parcours se révèle être le plus intéressant et offre de vraies fulgurances au film, ce qui montre que Deniz Gamze Ergüven vise encore juste lorsqu'elle filme les adolescents et l'amour fraternelle.

    Pourtant on s'avère aussi déçu en terme de réalisation et de mise en scène. Même si la volonté d'imposer une atmosphère chaotique et oppressante sur le récit se montre louable, notamment dans cette aspect très inévitable de la menace qui pèse sur L.A. Deniz Gamze Ergüven filmant souvent la ville sous des plans zénithaux, elle foire totalement en raison d'un montage catastrophique. Les scènes s'enchaînent comme des bribes de vie de la famille mais sans liens logiques, les ellipses deviennent confuses et les morceaux que l'on nous montre paraissent artificielles. Le film étant très court, il ne développe ni son contexte ni ses personnages et tombent dans des artifices tire-larmes ou trop forcés pour nous faire nous attacher à la famille. Quelques scènes de tensions arrivent tout de même à persister, comme certains gags visuelles bien pensés mais Kings manque d'un regard clair sur son récit. Surtout lorsqu'il tente des plages oniriques plus que ridicule, comme une séquence de rêve qui tient du malaise nanardesque, et qu'il tombe dans une fin qui n'en est pas une et qui se montre même gênante. Reste un très bon casting, même si Halle Berry offre une prestation un peu trop superficielle.

    Kings est un film bien étrange. Il part dans tout les sens, manque de focus et offre des ruptures de tons aberrante surtout dû à un montage catastrophique. On dirait presque que Deniz Gamze Ergüven a oublié tout le savoir-faire mis dans Mustang et tombe dans tout les pièges d'un premier film qu'elle avait pourtant su habilement éviter avec son premier long métrage. On a aussi parfois l'impression qu'on lui a imposé des têtes d'affiches comme Daniel Craig et Halle Berry à mettre en avant, car elle ne semble jamais trop savoir quoi faire avec eux et tombent dans des situations au ridicule assez encombrant. Reste qu'elle sait encore faire un drame adolescent assez touchant, grâce surtout à un personnage principal des plus touchants. On retrouve par quelques fulgurances la réalisatrice de Mustang qui parvient encore à faire rire bêtement mais aussi à toucher au cœur, quand bien même elle gère son contexte historique avec beaucoup de maladresse. Par ces aspects, Kings arrive à éviter d'être un cuisant ratage et montre ici et là quelques belles qualités. Pas de quoi totalement le sauver, mais pas de quoi le condamner non plus. Juste assez pour faire de lui, une bien étrange curiosité.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    91 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Kings est un film louable dans son intention, moins dans son résultat.Tout l'intérêt, réussi il me semble, est de nous immerger au cœur des quartiers théâtres des émeutes, comme nous pourrions nous-mêmes en être les témoins. L'affaire R. King n'est évoquée que via les TV des appartements, comme ce serait le cas pour le spectateur. On assiste donc aux commencements des émeutes, avec toutes les décisions ou les hasards qui amènent des personnes ordinaires à faire des choix et des actes qui ne leur ressemblent pas d'habitude. IL n'y a aucun jugement, simplement des faits. Au-delà de ça, visuellement je déteste les gros plans perpétuels qui bougent dans tous les sens, comme si c'était la marque de fabrique des films indés de ne surtout jamais stabiliser la moindre image. Certaines scènes deviennent tout à coup assez oniriques alors que 95% du reste du film est au contraire terre à terre et ancré dans la réalité, ce qui perturbe. Enfin, le synopsis global laisse un immense arrière-goût d'inachevé. Les émeutes ont duré 6 jours, la réalisatrice-scénariste ne nous fait vivre que la première journée et la première nuit en s'arrêtant brutalement et en nous laissant en plan.
    antony Z.
    antony Z.

    66 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2018
    2,2 - bruyant et sans répit !!... ok, l'immersion dans le contexte du film est totale... mais trop "anxiogène" pour un divertissement.. trop de cris... ça donne une impression de brouillon et manque des éléments au scénario. dommage !
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2018
    J'ai hésite avec "mauvais" tant le film part à la dérive, à en devenir très agaçant au fur et à mesure. C'est très bien filmé ce qui laisse toujours le plaisir d'assister à un beau spectacle au moins. Le thème pourtant est poignant et malheureusement, toujours d'actualité. La réalisatrice de Mustang en fait un meltingpot de n'importe quoi, principalement quand elle suit les "aventures" presque pathétiques de Daniel Craig et Halle Berry, décidément piteuse actrice. Comme bcp d'autres, son oscar est plus un hasard de rôle et d'un "one-shot" qu'une consécration méritée. Elle ici vite excessive, hurlant la plupart du temps ou complètement déplacée vis à vis de ces enfants paumés (ce n'est pas que le rôle lui-même qui est "too much", quoique très limite aussi, mais bien comment elle l'interprète). L'image des familles d'accueil en prend un coup! La réalisatrice enchaîne les stéréotypes et les clichés, comme si l'amour pourrait suffire à aider ces gamins à la dérive (et encore, il semblerait qu'il s'agisse d'un amour disproportionné et inadapté). Que dire du rôle de Craig qui passe d'un véritable fou armé et alcoolique, hurlant lui aussi sur la terre entière, au doux agneau sauvant sa belle et ses bébés. Peu crédible.
    Le seul intérêt pour le film est l'intrigue des adolescents, plus matures que ces 2 adultes "zinzins". La réalisatrice montre ici son savoir faire avec des scènes assez prenantes et dramatiques, avec une touche de poésie dans la douleur et la détresse. L'incursion de véritables scènes du procès de Rodney King, des émeutes est également un autre intérêt mais qui ne semble pas finalement rattaché à l'histoire de ces personnes que l'on perd donc en route. Car le film part dans tous les sens, avec un final même ridicule. "Tout ça pour ça" en conclusion. On ne comprend pas parfois le montage, lui aussi de plus en plus hystérique. Usant!
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Avril 1992. Los Angeles. Un an plus tôt, quatre policiers ont tabassé Rodney King. La vidéo de leurs agissements a fait le tour du monde. Lorsqu'ils sont acquittés, la communauté noire laisse éclater sa colère.
    Millie habite South Central, un quartier populaire de Los Angeles, au cœur des émeutes. Elle met tout son amour à accueillir et élever des enfants placés chez elle par l'assistance sociale. Saura-t-elle les protéger du délire de violence qui menace de tout emporter ?

    Deniz Gamze Ergüven réalise son deuxième film qu'elle avait écrit avant Mustang, dont le succès critique autant que populaire (quatre César, le Golden Globe du Meilleur Film en langue étrangère et une nomination à l'Oscar du Meilleur film en langue étrangère) lui aura enfin permis de le tourner. On l'attendait au tournant. Hélas, elle rate dans les grandes largeurs son expatriation à Hollywood.

    Pourtant ce n'était pas faute de s'entourer des précautions d'usage. Un casting en or, mais curieusement décalé, les hottissimes Halle Berry et Daniel Craig n'étant pas les choix les mieux adaptés pour interpréter la courageuse Millie et son voisin, moins acariâtre qu'il n'en donne l'air. Un sujet historique et polémique - les émeutes qui embrasèrent L.A. suite à l'acquittement des agresseurs de Rodney King - comme Hollywood aime ces temps-ci les filmer, qu'il s'agisse des émeute de 1967 dans le Michigan ("Detroit" de Kathryn Bigelow) ou de la marche de Martin Luther King contre la ségrégation dans l'Alabama en 1965 ("Selma" de Ava DuVernay).

    Ergüven, en se focalisant à tort sur le personnage de Millie, tourne une guimauve sans saveur. Aussi bien jouée soit-elle par Halle Berry, qui a à cœur de démontrer par moult embrassades affectueuses et inquiétudes larmoyantes quelle mère aimante de substitution elle fait, Millie n'a pas grand intérêt. Et ce n'est pas la romance cousue de fil blanc, et soulignée par un rêve érotique embarrassant, qui confère au personnage plus d'intérêt.

    La jeune réalisatrice turque est passée à côté de son sujet. Elle aurait dû concentrer son scénario dans le temps, autour des quelques heures durant lesquelles la violence se déchaîne et le désordre règne. Elle aurait dû se délester de tout sentimentalisme. Elle aurait dû, comme Kathryn Bigelow l'avait fait avec tant de maestria, gratter jusqu'à l'os la rancœur accumulée des Noirs, le racisme à fleur de peau des Blancs. Elle y parvient un instant quand un policier met en joue Millie et ses enfants apeurés et déverse sur eux sa bile. Mais la scène, trop courte, cède vite la place à la suivante, inutilement étirée qui met en scène Halle Berry et Daniel Craig menottée... à un réverbère.
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    Aborder les émeutes de Los Angeles suite au jugement de l'affaire Rodney King à travers les yeux d'une mère de famille vivant dans le quartier était une bonne idée, que Deniz Gamze Ergüven décide d'aborder dans un style réaliste, presque documentaire. Malheureusement, hormis la belle Halle Berry et éventuellement Daniel Craig dans la seconde partie, trop de personnages (notamment chez les jeunes) ne faisant que passer ou dont on ne sait quasiment rien, limitant en grande partie l'impact que le film aurait dû avoir sur nous. On ne se sent qu'à moitié concerné, faute d'implication dans leur quotidien, au point qu'on a tendance à les confondre régulièrement, la réalisatrice ayant beaucoup de difficultés à trouver son rythme de croisière. En revanche, cette dernière intègre bien au récit les différentes images d'archives, enrichissant avec habileté son propos, notamment les scènes de procès, toutes plus ahurissantes les unes que les autres, concernant les arguments de la défense. De plus, la deuxième partie est nettement plus intense, les protagonistes étant mis sous tension par un style très direct, assez immersif, quelques scènes (surtout celle du poteau) marquant les esprits. Cela permet de rester sur une note plutôt positive, même si, sur un tel sujet, on pouvait espérer mieux de l'auteur du multi-primé « Mustang ». Honnête, à défaut d'être indispensable.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Un sentiment très mitigé à la sortie de la salle. Où la réalisatrice veut-elle en venir ? Pourquoi placer cette histoire dans ce contexte ? le lien est difficile à saisir. Et lorsqu'on établit des hypothèses c'est quand même grossièrement amené. Trop de mise en abîme. L'histoire donne aussi l'impression d'être un joyeux bordel qui séduite guère. Un chaos qui renforce l'incompréhension vis à vis des intentions de la réalisatrice. Reste les acteurs, attachants.
    novemberromeo
    novemberromeo

    27 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2019
    Mais que sont venus faire Halle Berry et Daniel Craig dans ce film. On ne saisi jamais le style de la réalisatrice, donnant un résultat peu convaincant à ce drame teinté de romance, d'humour, de....on ne sait pas quoi.... Bref, pour le fond de l'histoire , les éternels problèmes des ghettos ethniques qui ne s'en sortiront jamais car ils rejettent toujours la faute sur les autres.
    tupper
    tupper

    116 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2020
    La quasi absence de scénario et la simple contemplation de cette famille nombreuse monoparentale limitent beaucoup l’intérêt de la 1ère moitié du film. Puis les événements se précipitent, rendant bien la soudaineté, la violence et l’incompréhension du KO engendré par l’affaire Rodney King.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2018
    Fallait il vraiment exhumer le premier film de Deniz Gamze Ergüven, dont le magnifique Mustang nous avait tant touchés, émus, embarqués? Kings ressemble plus à un mauvais travail de fin d'étude destiné à montrer la virtuosité technique du postulant: images prises par un drone en gris ou en rouge, superpositions d'images, séquence onirique (ridicule), scènes d'émeutes frénétiques, fausses images d'archives crasseuses mélangées aux véritables images d'archives...... le tout louchant très fort, mais alors très très fort, sur Kathryn Bigelow, le talent en moins...

          Les émeutes de Los Angeles après l'acquittement des quatre policiers responsables du meurtre de Rodney King sont vues à travers une mère Térésa sexy (Halle Berry toujours aussi jolie mais totalement improbable!) qui recueille tous les chiens perdus sans collier du quartier, des petits qu'elle choie et chouchoute tendrement, des moyens dont elle a bien du mal à se faire obéir, et des plus grands qui vont rejoindre les émeutiers et trouvent le moyen de s'agresser entre eux pour les beaux yeux d'une jolie fille, intrigue latérale qui se greffe à l'intrigue principale de façon parfaitement déplacée. Bon, notre héroïne au grand coeur recevra l'aide inattendue d'un voisin écrivain grincheux, mais au grand coeur (lui aussi): Daniel Craig qui arbore le sourire en coin de James Bond (on lui avait dit qu'il tournait dans une comédie

          En deux mots: c'est nul. Au boulot Deniz! On veut vous retrouver!
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2020
    L’action se situe en 1992. Millie (Halle Berry) élève seule plusieurs enfants qu’elle a recueillis. Le contexte est celui du procès de l’affaire Rodney King, cet homme noir, battu violemment par des policiers. Après le verdict du procès en faveur des policiers, des émeutes éclatent.
    Le film aborde un sujet toujours d’actualité aux Etats-Unis, son intérêt est de mélanger la fiction avec de véritables images d’archives même si finalement on n’est pas vraiment au coeur du sujet, attachés à suivre les péripéties annexes des personnages.
    Malgré la volonté de vérité, les situations de fiction sont parfois improbables (le voisin antipathique - Daniel Craig - devient rapidement un allié de poids, c’est tellement rapide qu’on ne comprend pas bien la bascule ; ou quand Daniel Craig et Halle Berry sont attachés à un lampadaire et cherchent à se libérer), de ce fait le propos est un peu brouillé. De plus, c’est assourdissant, il y a sans cesse de l’excitation (pas forcément utile d’ailleurs), si bien qu’on est pressé d’en finir...
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