Avis : Jusqu’à la Garde - Page 10

Sur un sujet délicat, le réalisateur nous entraine dans un thriller qui tient en haleine du début à la fin. On sort du film en soufflant pour évacuer la tension qui pèse. Un film qui malheureusement doit coller à de nombreuses familles. On frôle le documentaire. A voir, mais pas pour se remonter le moral.

Excellent film, très prenant.
Les acteurs sont parfaitement crédibles. Le jeune garçon est vraiment très doué. On est vraiment touché en le voyant. L'histoire aborde le sujet d'abord côté juge, puis au travers de l'enfant, puis de la mère, ce qui permet de ce mettre dans la peau de chacun d'eux et de comprendre les réactions de chacun des protagonistes d'un tel drame. C'est juste et sans effets inutiles. A voir

Un film oppressant avec une tension continue qui se termine par une séquence très intense. Dès les premières images, on sent le désarroi d’une juge confrontée à un couple qui divorce. La solitude du magistrat est palpable et le verbe contenu mais acerbe des avocats nous fait comprendre que ce n’est pas à l’amiable. Le spectateur ne sait cependant pas de quel côté il doit pencher : le jeune garçon qui refuse de voir son père a-t-il de bonnes raisons ou est-il influencé par sa mère ? Le scénario est un peu linéaire. Denis Ménochet entre bien dans son rôle tandis que Thomas Gioria est crédible à souhait. Ce n’est pas le cas de Léa Drucker qui est sans consistance. Le film tient plus du téléfilm que du Hitchcock.

L'atmosphère angoissante de ce film vient de la gravité de la situation si justement dépeinte dans la gestuelle, les regards et les silences qui expriment la souffrance et la peur des personnages. Un film qui montre la difficulté de se défaire d'un lien d'emprise et de maltraitance.

Un film fort sur un couple qui est séparé. Où il est question d'une garde d'enfant, ici le fils. Un film qui monte crescendo. A voir

J'assume c'est faible note. Ce film euh pardon ce téléfilm est surement le plus surcôté de l'histoire du cinéma. Il n'y a même pas de charme populaire d'une émission comme strip tease... Un sujet traité dans toute sa caricature ! dommage

Lorsque Xavier Legrand, dont c'est ici la première réalisation, cite ses principales références dans l'élaboration du scénario, on retrouve des films aussi différents et cultes que "Kramer contre Kramer", "La Nuit du Chasseur" ou encore "Shining". Du lourd en somme. Et on se demande comment un jeune cinéaste français va t'il pouvoir assumer des inspirations aussi considérables, des films qui ont marqué l'histoire du 7ème art au XXème siècle.
On ne peut certes pas dire que "Jusqu'à la garde" vient se poser à côté de ces trois oeuvres mais, face à une telle maîtrise dans la réalisation d'un premier film, on ne peut que louer l'effort et l'alchimie parfaite trouvée par Xavier Legrand.
C'est donc l'histoire d'une famille brisée qui nous est racontée ici. Le film s'ouvre sur une audience face au juge où sera décidé la répartition ou non de la garde du jeune Julien entre une mère et un père blessés par des histoires de violences conjugales. La scène est tournée de telle manière qu'aucun parti-pris n'est véritablement posé, notre empathie se portant sur les deux personnages. Pourtant, quelque chose cloche. "Jusqu'à la garde" prend le parti d'être un véritable thriller où la violence et la tension sourdent à chaque image, allant crescendo au fil de scènes de la vie quotidienne. Le film est une véritable escalade de mal-être entre un père bouillonnant de colère mais profondément attaché à sa famille et une mère et ses enfants vivant dans une peur constante admirablement bien retranscrite à l'écran. C'est simple, Legrand fait preuve d'une telle maîtrise dans sa mise en scène qu'aucun répit ne nous est donné, la peur et la violence naissant de l'ordinaire, de situations maladroitement gérées par des protagonistes trop humains pour sauver les apparences. Le final, foudroyant, assomme son public dans ce qui constitue l'un des thrillers les plus ambitieux de ces dernières années dans le cinéma hexagonal.
Mais plus qu'un modèle de mise en scène, "Jusqu'à la garde" aborde avec une humanité touchante et une justesse incroyable des thématiques aussi diverses que la violence dans le couple, la parentalisation d'un enfant ou la maladie psychologique, le tout, sans aucun jugement ou diabolisation de la part du cinéaste.
Enfin, difficile de passer à côté des deux acteurs principaux, Léa Drucker et Denis Ménochet, dont les interprétations transpirent la sincérité.
Xavier Legrand a réussi le pari insensé de marier fait de société et film de genre, un coup de maître dans le cinéma français d'aujourd'hui.

Un thriller qui nous happe faisant monter l’angoisse jusqu’à l’explosion. Un grand film, qui illustre bien la difficulté des femmes face à une justice incapable de comprendre le danger auquel elles ont parfois à faire face et à quel point les enfants sont amenés à jouer des rôles bien cruels.

Belle déception que ce film, qui reçoit cependant beaucoup de belles notes critiques / spectateurs. Ce film ne raconte rien. En fait, tout est dit dès la première scène : le mari est violent et sa femme ne lui parle plus, tout comme ses enfants. Ensuite ce postulat est étiré jusqu'à la fin. Aucun personnage n'évolue, aucun discours social (alors que le film s'ouvre sur la confrontation d'un couple au tribunal), aucune surprise. Rien. Pourtant il aurait été intéressant de parler par exemple des pères qui n'ont pas la garde de leurs enfants (ça aurait expliqué d'ailleurs le titre....), quitte à finir en thriller ensuite, mais au moins d'avoir un propos. Je ne parle même pas de la facilité du personnage du mari, à qui on essaie de donner un peu de crédit, mais qui non en fait est vraiment méchant. Ni des histoires parallèles (la fille et son petit copain) qui n'ont même pas de conclusion. Bref, aucun intérêt, si ce n'est que c'est tout de même bien joué, et plutôt bien réalisé (pour un film qui filme du rien)

Ambiance haute tension pour ce fait divers glauque. On ne respire pas, on est terriblement mal à l’aise.... on vit la « glauquitude » de la situation comme si on y était. Interprétation magistrale, mise en scène et dialogues hyper sobres... une tranche de vie, de vie difficile. Une grande claque.

Tout comme les autres critiques à 0 étoiles je ne comprends absolument rien aux avis positifs : en résumé ce film est particulièrement mauvais pour des raisons déjà mentionnées. Ce qui m'a le plus choqué est la superficialité avec laquelle sont traités les personnages. On n'apprend absolument rien sur le passé commun des parents et de leurs deux enfants. spoiler: On ne comprend pas du tout pourquoi le père devient à ce point violent (et même fou, d'ailleurs)
. Des longueurs sans aucun intérêt pour l'histoire (test de grossesse aux toilettes (?!), fête d'anniversaire... en fait le personnage de Joséphine tout entier est inutile). En résumé ce film cherche à dire "les hommes sont des porcs violents, les femmes sont des frêles créatures sans défense". Forcément dans le contexte actuel ça marche. Une petite réflexion probablement involontaire justifie la demi-étoile, spoiler: dans les dernières secondes on comprend que la voisine ayant sauvé la mère et son fils est restée anonyme. Une aide spontanée sans rien attendre en retour. Ça devient rare.

Ce film brillamment interprété met sous une pression quasi constante, qui va crescendo (au début lors de la séance au tribunal l'énervement gagne déjà, jusqu'à la scène finale quasi insoutenable). La mise en scène dépouillée nous invite à se concentrer sur les protagonistes, et on respire vraiment au même rythme que cette mère et son fils. Seul petit regret : ne pas avoir quelques retours sur le passé de ce couple, pour voir à quel moment la faille est née. Comme Léa Drucker l'a si bien dit aux Césars, la violence commence par des mots, même dits sur un ton léger.

Si le film est de qualité en lui même, en terme d’intérêt et de porté, c'est autre chose... Le film nous raconte finalement une histoire assez banale, il ne met en lumière qu'un quotidien qui nous semble déjà si familier et connu... Bref, pas désagréable à regarder, mais sans grand intérêt au final.

le résumé "affiché" du film ne correspond en rien avec le scénario, volontairement, donc grande déception. De plus, ce film traite d'un sujet de société grave, de façon unilatérale, arbitraire et sexiste, visant, comme la mouvance politique des moralisateurs bien pensant et donneurs de leçons du moment, à masquer délibérément tout une autre réalité du sujet, et ancrer dans les esprits que seuls les hommes ne peuvent être que violents, et qu'il ne peut en être autrement. Répétez par toute les manières et fréquemment à quelqu'un qu'il est beau et intelligent, il le deviendra..... Répétez de la même manière à qqun qu'il est moche ou con, il le deviendra... Ce film est dans ce même concept, où l'on veut instaurer un fait non réel (bien heureusement) que tous les hommes et pères sont violents... Une question sur ce scénario: pourquoi le film ne nous montre-t-il RIEN de ce qui se passait avant le divorce, et RIEN de la vie quotidienne de la mère avec les enfants??? pourquoi donc ? Bref, le réalisateur, dans une plaquette, justifie s'être beaucoup documenté auprès de Juges, police, services sociaux.... a-t-il seulement rencontré un seul père privé de ses enfants durant plusieurs années ? pourtant, Combien d'enfants sont-ils pris en otage du jour au lendemain chaque jour ? Le réalisateur a-t-il conscience de ce phénomène ? Enfin, Un papa pourrait-il enlever du jour au lendemain ses enfants, et les prendre en otage durant 1 ans, parfois plus encore, simplement en accusant l'autre parent de violences ? et comment réagirait une maman privée de ses enfants totalement (y compris téléphone) durant 1.... 2 3 ou 4 ans? Il est temps de remettre les pendules à l'heure, et ce genre de film plus que subjectif, prenant en otage les spectateurs et leur libre arbitre, ne va pas faire avancer les choses... On veut nous faire croire que, selon un ministère, 2 hommes sur 3 seraient violents et dignes de "balancetonporc". Alors regardez autour de vous, et objectivement, cherchez bien les 2 hommes sur 3 qui sont des porcs violents.... et mettons donc , par protection pure des femmes victimes potentielles, 2 hommes sur 3 en prison... Et là, le discours sera cohérent ! Voilà, un bon dessin animé vous fera passer un meilleur moment plus constructif pour votre famille. Merci d'avoir lu ce com.

Trop facile. Trop simpliste. La réflexion du réalisateur s’arrête sur des raisonnements trop simplistes sur l'homme qui fini par craquer...