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    Jusqu’à la Garde
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    574 critiques spectateurs

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    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2018
    Film plombant qui n'est surtout pas destiné à ceux qui ont déjà le moral dans les chaussettes...
    Denis Ménochet - Léa Drucker & le jeune Thomas Gioria sont parfaits, mais tout ici reste un un peu prévisible avec ce scénario malheureusement sans véritable grande surprise.
    spoiler: La femme qui veut absolument protéger ses enfants d'un père bipolaire et violent. Un type dérangé qui pense faire pour le mieux et un justice qui ne fonctionne que sur des faits avérés. Un parcours inéluctable - long - trop même vers le pétage de plomb
    et on se dit que tout ceci ferait un bon téléfilm sur France 3.
    Bref, pas vraiment ce que je souhaitais absolument voir cette après-midi au cinéma.
    Serge V
    Serge V

    81 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2018
    le film de xavier legrand nous montre le combat d ' une mère qui veut éloigner ses enfants ( surtout le fils ) de son ex qu ' elle dit violent , en accord avec le fils buté contre son père ! curieusement , le film fait la part belle aux deux rôles masculins interprétés magnifiquement par denis ménochet et thomasgioria .les rôles féminins sont plus effacés ( si l ' on excepte la scène finale pour léa drucker ) le film est un peu répétitif avec des séquences incongrues , la fête d ' anniversaire , le passage de la fille dans les toilettes ( incompréhensible ) . le film se termine par un moment très violent mais magistralement interprété !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 février 2018
    En plein débat sur les violences faites aux femmes, le film de Xavier Legrand tombe à pic ! Antoine et Miriam vivent un divorce conflictuel. Parents de deux enfants, Joséphine bientôt majeure et Julien, 11 ans, ils souhaitent chacun avoir la garde du plus jeune. Rangés aux côtés de leur mère, les enfants reprochent à leur père ses colères et ses violences, qui marquent son pouvoir de domination. En l’absence de preuve, le juge prononce la garde alternée. La peur reprend de plus belle à la maison....
    Antoine se sent comme conforté par la décision de justice. « Le fait de ne pas être un bon mari, ne fait pas de lui un mauvais père », a plaidé son avocate. Du coup, il exige le respect scrupuleux de ses droits vis-à-vis de son fils, tout en tentant de reconquérir sa femme. Avec un art redoutable de la manipulation qui lui permet de retourner les situations à son avantage et même de se positionner en victime ! Alors que ses colères et ses décisions brutales se multiplient, la tyrannie finira par le conduire à des actes extrêmes.
    Xavier Legrand signe un premier film fort et oppressant sur l’angoisse au quotidien au sein de la famille. Si l’introduction judiciaire est longuette, les scènes de conflit sont remarquablement traitées. Denis Ménochet est impressionnant en mâle dominant, jaloux et cynique. Alors que Léa Drucker incarne avec finesse ces femmes toujours en alerte, qui savent que « le danger peut surgir n’importe où, n’importe quand ». Quant au jeune Thomas Gloria, balloté et têtu, il est si nature qu’on croirait qu’il a toujours vécu ça !
    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2018
    A ne pas lire si vous n'avez pas vu le film. Je répète, à ne pas lire si vous n'avez pas vu le film. Avant, je jouais avec la balise"spoiler". Dans les lignes qui suivent, je risque vraiment de vous ruiner le film.
    Ça commençait bien pourtant, quand les protagonistes s'affrontaient par avocates interposées, quand à hauteur de juge, nous étions plongé-e-s dans les ambiguïtés de la "situation" sans en connaître les tenants et les aboutissants. Mais ça c'était avant. Avant que spoiler: l'histoire ne prenne partie, attribuant tous les torts à l'un des protagonistes. Pshitt la "situation", il n'y avait pas d’ambiguïtés finalement, regardez plutôt mon monstre de douleur, un monstre plein d'humanité mais sans explication (à ne pas confondre avec justification, merci.) Je crois bien que c'est la définition du manichéisme que de séparer tout le bien d'un côté et tout le mal de l'autre. Le cinéma n'a-t-il pas quelque chose à révéler dans les profondeurs de la psyché humaine plutôt que d'illustrer des statistiques ? Le cinéma peut-être.
    Jusqu'à la garde, non.
    Guiciné
    Guiciné

    126 abonnés 1 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2018
    Très décevant en rapport à l’attente que j’en avais, à part la première scène où on comprend qu’un malaise peut exister, tout le long du film j’étais pris d’impatience permanente, le problème c’est que rien arrive, aucune montée en puissance. Et enfin la dernière scène qui arrive, manquant d’une vraie tension et qui m’a déçue terriblement . Sans grand intérêt !
    traversay1
    traversay1

    3 081 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2018
    Tout ce que touche Xavier Legrand semble se transformer en or. César du meilleur court-métrage et nommé aux Oscars, doublement récompensé à Venise pour son premier long, l'impressionnant Jusqu'à la garde. Un film qui commence comme Kramer contre Kramer et se termine comme Shining. En gros, et sans vouloir trop en dire sur les dernières scènes du film, vraiment terrifiantes. Comédien de théâtre, au départ, Xavier Legrand a eu l'ambition de retranscrire les thèmes de la tragédie grecque dans une oeuvre contemporaine, avec une lente montée des périls. Son sujet, pas si souvent abordé, ou alors de manière psychologique, est celui des violences conjugales. Il le traite avec subtilité puis avec une tension de plus en plus prégnante au fil des minutes mais sans rien qui puisse laisser présager un dénouement aussi frontal, proche de l'horreur pure. Contrairement à la plupart des films d'aujourd'hui, Jusqu'à la garde est composé de longues scènes qui s'étirent, quitte à provoquer le malaise, mais qui ont le mérite de donner de la chair et de la densité. Une façon aussi d'impliquer le spectateur, en lui donnant des clés, mais sans juger outre mesure. Un film marquant, dont on doit aussi saluer l'ensemble de l'interprétation et notamment celle de l'époustouflant Denis Ménochet.
    Magmartigan
    Magmartigan

    17 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2018
    Film formidable. Scénario impeccable. Acteurs magnifiques dont tous les seconds rôles ce qui est trop rare. Une forme cinématographique parfaite pour un premier long-métrage. Aucune ambiguïté sur les rôles de chacun pour un sujet très délicat. Dès la première scène, le film nous place en juge et la tension monte inexorablement.
    Il faudrait faire un bundle avec les Tuches. Voir ce film est de salubrité publique. Courez au cinéma.
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2018
    Xavier Legrand, avec ce premier film récompensé doublement à Venise, et encensé par la critique, signe une entrée retentissante dans le cinéma français.

    Il reprend approximativement les deux personnages de son précédent court-métrage (Avant que de tout perdre) là où il les avaient laissé. Denis Ménochet et Léa Drucker jouent toujours Miriam et Antoine. Le divorce a maintenant eu lieu, et il s'agit d'organiser la garde des enfants.

    Ceux qui connaissent le court-métrage seront probablement moins surpris par l'évolution de l'histoire que ceux qui découvrent cette famille classique - et infernale.

    La grande force du film est de revisiter intégralement le naturalisme à la française. Si la première scène au tribunal est de facture relativement classique (champ/contrechamp, montage ordinaire bien que millimétré) Xavier Legrand enchaîne ensuite avec une mise en scène étouffante, originale et très maîtrisée. L'attention portée aux sons est par exemple incroyable : le bruit de la ceinture de sécurité ou celui de l'interphone sont des personnages de l'histoire. La scène de la fête d'anniversaire, filmée en condition réelle par de longs mouvements de caméra, est de toute beauté.

    La densité du jeu des acteurs, le dépouillement spartiate des péripéties, le travail sur la banalisation des décors : beaucoup d'éléments dans le film contribuent à en faire une oeuvre d'exception dans le paysage du cinéma français actuel, qui n'avait encore jamais montré avec cette acuité l'emprise psychologique d'un homme violent sur sa famille.

    Il ne manque pas grand-chose pour la note maximale : peut-être le besoin de ressentir un peu plus le film, plutôt que de l'admirer.
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Un drame sous haute tension, porté par de très bons acteurs (premiers comme seconds rôles) et par une réalisation sobre.
    Jake S.
    Jake S.

    67 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2019
    C’est tout de même un sacré coup dur de voir à quel point des couples peuvent se déchirer et ainsi gâcher toute une enfance. « Jusqu’à la garde » monte crescendo en moins de 1h30 pour un final qui coupe le souffle. L’intelligence du scénario nous fait penser au départ que les parents séparés sont au même niveau, qu’ils souhaitent tous les deux le bien de leur fils. Ils sont en fait dans un véritable dialogue de sourds : la mère ne supporte pas que son enfant parte chez le père le week-end et le père tente d’être conciliant mais sa patience a ses limites. Comme on le sait, la violence ne résout rien, elle prend pourtant le dessus dans ces situations. Le film retransmet parfaitement ces séparations difficiles où l’homme perd le contrôle. La fin sous forme de thriller en temps réel est particulièrement bien menée et ressemble au film « The Guilty ». On reste scotché pendant 10 bonnes minutes après le film ! Réalisation et jeu d’acteur sont aussi au top pour nous procurer un sentiment de réalité. Chapeau !
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2018
    Prix de la mise en scène et du premier film au festival de Berlin cette année, critiques dithyrambiques, excellente rumeur après les avant-premières, j’attendais donc ce film avec impatience. Et puis j’adore les deux acteurs principaux. Denis Ménochet est assez impressionnant ici (et même physiquement, mais va falloir faire attention, il commence à ressembler à Depardieu). Très inquiétant, il est parfait dans le rôle. J’ai une tendresse particulière pour Léa Drucker (qui n’a pas, pour l’instant, la carrière qu’elle mérite). Quelque que soit le film, elle est toujours impeccable, convaincante, juste. C’est encore le cas ici mais je trouve que le rôle est quelque peu sacrifié par rapport à celui du père. La direction d’acteur est donc une des principales réussites. Le jeune acteur Thomas Gioria est vraiment très bien. Pour en revenir au film en lui-même, j’ai trouvé l’ensemble bien fait. Pour un premier long métrage, la mise en scène est solide, tendue, puissante. Le scénario est assez malin même si l’on assiste là à rien de bien vraiment nouveau. Mais il impose une certaine ambiance dès le départ. La première scène (très forte) chez le juge donne le ton. Jamais on ne saura vraiment ce qui c’est passé entre les époux pour en arriver là. On ne sait pas vraiment ce qui se passe dans les têtes des protagonistes non plus. Aucun n’est vraiment attachant mais ce n’est pas un problème. L'attitude du petit garçon est souvent très ambiguë. Un certain malaise et une angoisse palpable montent crescendo jusqu'à une terrible scène finale digne de Shining. On ressort alors de là assez ébranlé et quelque peu soulagé. Jusqu’à la garde est donc est un thriller familial réussi qui fait froid dans le dos mais qui manque peut être d’un petit quelque chose pour en faire un très grand film. A voir tout de même...
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    671 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2019
    Terrible métier que celui de juge aux affaires familiales : chaque décision prise en faveur du père ou de la mère peut avoir des conséquences dramatiques ensuite !
    Nous allons plonger au coeur d'une séparation d'un couple avec deux enfants, Joséphine 18 ans et Julien 11 ans.
    C'est sur ce jeune garçon que toute l'attention va se concentrer avec un père aux attitudes douteuses revendiquant pourtant la garde alternée.
    La réalisation est minutieuse avec de longs plans-séquences nous immergeant totalement dans la tension palpable entre les deux parents.
    La mécanique toxique de cette rupture va aller crescendo jusqu'à un dénouement haletant et terrible !
    Léa Drucker et Denis Ménochet sont très crédibles mais le jeune Thomas Gioria est tout simplement bluffant de réalisme dans son rôle d'enfant pris en otage par ce divorce.
    J'ai ressenti quelques longueurs de-ci de-là mais le film est globalement puissant et marquant émotionnellement.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    C'est un thriller étouffant et stupéfiant de maîtrise.
    La peur et la violence vont crescendo jusqu'à spoiler: un final terrifiant
    .
    Tout cela est réaliste malheureusement.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2018
    Jusqu’à la garde étonne du début à la fin et fascine par sa mise en scène exemplaire pour un premier film. Le premier choc de l’année.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2018
    Certainement le film le plus bouleversant de ce début d’année, « Jusqu’à la garde » nous fait entrer dans l’intimité d’un couple qui divorce. Miriam demande la garde exclusive avec pour premier argument, la violence de son mari. L’avis n’est pas unanime et la juge accorde une garde partagée. Comment vont vivre l’un et l’autre cette nouvelle relation ? Comment l’enfant va réagir face à toutes ces tensions. Si le film marche sur des œufs à tout moment, c’est le final qui va vous déchirer le cœur. Xavier Legrand offre le meilleur rôle aux carrières de Léa Ducker et Denis Ménochet.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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