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    Jusqu’à la Garde
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    4,1
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    574 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 février 2018
    Au départ de ce film, beaucoup de grandes idées ambitieuses, et bien peu de résultat (en termes de propos). La psychologie des personnages principaux est inexistante (les parents divorcés, on arrive après la bataille et on ne sait pas grand chose de cette histoire-là), réduite à quelques clichés empilés maladroitement (j'ai le droit de voir mes enfants, je dois voir où ils vivent, j'ai changé, elle va me le payer), un couple dont on ne sait rien, une situation linéaire - on sait où on va dès le départ. Le garçon, imaginé par un adulte, n'a pas d'intelligence, il se comporte comme le déclencheur bien pratique, au lieu de le faire comme un enfant qui aspire au calme dans une période difficile. Film sans ambiance, sans musique, vide. Interprété avec grand talent par des acteurs excellents et plus vrais que nature (tout particulièrement Denis Ménochet, Léa Drucker et le jeune Thomas Gioria, remarquable), certes, mais au service d'une histoire banale, entre télé-réalité et docu-télé de la TNT, sans finesse, qui ne dit rien de la situation en France aujourd'hui, qui n'a donc absolument pas de valeur documentaire. Une succession d'événements prévisibles n'a jamais fait un thriller. Un fait divers monté en épingle pour le cinéma, sans relief. Il y a d'excellents films français, celui-ci n'en fait pas partie.
    Reverdy
    Reverdy

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2018
    Il s'agit d'un film qui monte en intensité. On comprend progressivement l'enfer que vivent certains personnages du film. Comment vivre quand on est ainsi oppressé ? Les acteurs sont très bons : on y croit : la peur se lit sur les visages, sur une expression. La direction d'acteur est elle aussi aux petits oignons. Le suspense grandit au fil des minutes, et cela donne un côté hitchcockien au film : la tension monte, et on finit scotché sur nos sièges. C'est peu dire que c'est un premier film remarquable. On peut retenir le nom du réalisateur : Xavier Legrand.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    117 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Si la tension, la menace s'installe avec force, on attend que l'ambiguïté de l'intensité dramatique nous surprenne. Ce n'est pas le cas. La baudruche se dégonfle, le silence des personnages ne masque que leur caricature, les scènes se répètent, comme si tout cela n'avait abouti qu'à décrire un banal fait divers, sans grande nuance ni enjeux.
    Boby53
    Boby53

    11 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2018
    Non, le fond (juste et sincère) ne justifie pas une forme non maîtrisée: après un 1er quart d'heure efficace, brut de décoffrage, on espère qu'une telle maîtrise se retrouvera dans la suite. Mais non, on est vite désenchanté: les aller retour du Père et son fils ne nous émeuvent guère, c'est mal filmé, mal éclairé, parfois inaudible. A part le père, et son jeune fils, émouvant, les autres personnages sont totalement effacés.La scène finale forte, mais un brin obscène ne trouve qu'un épilogue un peu facile. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2018
    Quel film! Une histoire forte et dure sur la séparation et la garde d’enfant qui s’en suit. Mené comme un thriller, ce film bénéficie d’une interprétation exceptionnelle des comédiens. L’enfant et Léa Drucker sont époustouflants.
    Un film très actuel à voir absolument �
    katmde
    katmde

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2018
    Film bouleversant et angoissant. Très peu de dialogue mais une tension pendant tout le film. Quel silence à la fin du film ! Magnifiques le petit Julien, Léa Drucker et Denis Menochet.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2018
    Un mari (et père) violent, est-ce que cela peut "changer" ? Xavier Legrand répond en 1 h 30, et "Jusqu'à la garde" (non pas celle du jeune Julien, mais, au figuré, le point de non-retour...), par la négative. Pour illustration de cette évidence, "Antoine" (Denis Ménochet) : la brute dans toute sa "splendeur", mais en version la pleurniche (scène grotesque de la cuisine - "j'ai changé"...). Ladite séquence confirme ce que le spectateur pensait : ce n'est pas "Myriam" (Léa Drucker) qui, refusant le dialogue avec lui depuis leur séparation, l'aurait poussé à bout. Sa femme n'a fait que fuir un être possessif et autocentré, qui savait déjà lever la main sur elle, et (au moins) l'aînée des deux enfants du couple. L'affaire est présentée avec la froideur d'un documentaire - un doc "classique", et non pas dans la veine empathisante d'un "Strip-tease". 1 h 30 sans intérêt(s) - la "sous-intrigue" sur "Joséphine" restant ébauchée et absconse, descriptive (jusqu'à la minutie - pour la minutie !) et languissante (le dernier quart d'heure mis à part). Léa Drucker s'en tire à peu près, mais plutôt moins bien qu'à l'accoutumée, et un Grégory Gadebois (autre physique de bûcheron, et le même âge) aurait fait assurément bien mieux mouche, sachant donner épaisseur et nuances à un tel rôle.... Le boboland critique et festivalier se pâme ? Bien sûr. Comme toujours quand le cinéma lui fait respirer le même air, le temps d'une projection, que celui du petit peuple...
    christophe gomes
    christophe gomes

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Un film magique qui joue sur un suspense et sur les émotions du spectateur ! Tout et fait avec intelligence pour faire comprendre l’histoire sans montrer de violence physique, la violence psychologique est encore plus terrible à voir et c’est ce qui fait de ce film un vrai chef d’œuvre !
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    110 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2018
    JUSQU’À LA GARDE de XAVIER LEGRAND

    Film EXCEPTIONNEL mais absolument éprouvant!
    Je ne me souviens pas d’être déjà sortie d’un film aussi oppressée.
    Pourtant on pourrait presque dire qu’il ne se passe pas grand chose. Pas de scènes grandiloquentes, tout va pas à pas, tout se dit dans les regards, dans les silences.
    On se questionne en permanence , on est longtemps incertain de qui opprime qui. Ces déchirements familiaux sont si compliqués. Et la justice peine tant à arbitrer!
    On se sent peu à peu étouffer, pris à la gorge.
    D’autant plus que c’est le quotidien de tant de couple .
    Le film est malheureusement tellement réel.
    Les acteurs sont incroyables, ils jouent à minima mais avec beaucoup d’intensité . On sent perpétuellement couver le feu destructeur.
    Il vaut mieux y aller avec quelqu’un ou avoir quelqu’un à qui parler après. Pas tant pour le dénouement que pour l’ensemble de l’ambiance .
    Mais c’est vraiment un film à voir
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    50 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Dans une symbiose oppositionnelle, Léa Drucker et Denis Ménochet tiennent l’affiche dans « Jusqu’à la garde », un récit d’actualité incroyablement réaliste.
    Au cœur de la membrane juridique, l’atmosphère permet de clairement poser le contexte dans une aisance d’écriture propre. Pas vraiment de suspens, c’est au cours d’un monologue analytique que la juge d’instruction expose les faits d’un divorce accompagné d’accusations de violences conjugales. Ce sont ensuite les avocats qui lâchent leur récital, comme deux oppositions illogiques, l’un reste pragmatique, tandis que l’autre, joue sur la corde sensible.
    Pénétrant, pervers, pernicieux, bien que des doutes subsistent quant à la véracité des dires, l’attention est priorisée sur la garde de l’enfant. Interprété par Thomas Gioria, ce petit prodige communique une crainte permanente, un sentiment d’insécurité progressif, une peur glaciale dont la transmission cinématographique est ahurissante.
    Sans aucun artifice, le scénario de départ s’effeuille pour s’orienter sur une traversée inconnue vers l’horreur quotidienne que vit la famille. Violent, puissant, une anxiété passive s’installe dans une incompréhension suffocante et ce, grâce une harmonisation brut des jeux d’acteur.
    Poignant, Xavier Legrand nous rappelle avec ecchymose que le cinéma peut être neutre et à la fois, brillant. En abordant les violences conjugales dans un arsenal pur et ultra-réaliste, l’imprégnation du cycle pervers mené par Denis Ménochet nous rend victime à notre tour. Victime d’une impuissance, d’une frayeur ou d’un impact évident et réussi, bouleversant et prégnant.
    Bilan : Un coup de tonnerre qui laisse des marques. Bravo.
    Vos films d'hier, d'aujourd'hui et de demain sur Cinephilion.net !
    thetitus
    thetitus

    7 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2018
    Un film prenant du début à la fin. Film d'un réalisme fort qui se transforme en thriller. Un petit côté Hitchcock pour un film français qui trait d'un sujet grave avec une histoire terrible .
    Coté acteurs c'est très bon (le jeune garçon est très crédible), Coté image c'est bien fait avec des scènes fort bien filmées (dans la voiture du père entre autres).
    On en ressort marqué. Le genre de film qui va rester pour toujours dans nos esprits. Bravo.
    Koalahama
    Koalahama

    5 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Top ! Le jeu de tous les acteurs est extraordinaire. On pourrait se croire dans un documentaire tant il est juste !
    choisirunom
    choisirunom

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2018
    Le réalisateur a dit, il y en a marre des films sociaux français qui sont tristes et pénibles à voir, je veux distraire avec ce film. Je l'ai entendu dire ça sur cine club, et il croit franchement ce qu'il raconte? Ça commence par une scène chez le juge ultra bavarde avec des seconds rôles qui ont bien du mal à être crédibles, avec des champs contre champs paresseux. Tous les seconds rôles du film sont pâle, les figurants dans la scène de l'anniversaire sont livrés à eux même, la soeur, la fille, l'amant de la fille de Léa Drucker ont le charisme d'une huître. Les deux comédiens principaux ont de la présence, pas nouveau pour Léa Drucker qui a joué avec brio la mère atroce dans la consolation ou cette épouse effacée dans la Chambre bleue, le père lui aussi mérite de jouer dans un film digne de ce nom. Le père est perdu, violent, manipule son fils qui vit une situation bien difficile psychologiquement pour un enfant. Mais à part nous montrer qu'il y a des pères violents et des femmes et des enfants terrorisés le film ne raconte rien. C'est mal filmé, il n y a pas d'atmosphère. Bon la scène finale, les spectateurs étaient bien terrorisé eux aussi, mais ça on l'a vu dans les téléfilms américains où la femme héroïque se retrouve avec un mari violent et on veut vraiment qu'elle s'en sorte, et bien là Le personnage de Léa Drucker il est inconsistant, alors oui on a peur pour elle mais on sait pas grand chose d'elle. Monsieur le réalisateur, la prochaine fois, évitez de prendre l'argent du CNC pour filmer du vide.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    58 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Film insupportable de parti pris. Un homme rejeté, jeté, méprisé par son épouse dont il a divorcé contre son gré, la famille de celle-ci, ses enfants qui lui parlent avec insolence, se retrouve seul, malheureux comme une bête et poussé par cette attitude à la violence d'un soir car cherchant désespérémment à communiquer avec cette femme qu'il aime. L'histoire fait passer ce pauvre type pour une brute et la femme pour une pauvre victime ce qu'on comprend assez mal car on se demande pourquoi tant de mépris, systématique, parfaitement agaçant, le contraire c'est à dire un dialogue et du respect aurait évité la violence qui en découle mais il fallait à tout pris en arriver à victimiser cette femme. Sans doute dans l'air du temps de la Violence faite aux femme mais là, c'est tellement mal foutu, sans explication, brut de décoffrage, sans nuance et insupportable. Et j'allais oublier, les plans fixes qui n'en finissent plus, je pense en particulier à une scène ou l'on voit des pieds sous la porte des toilettes d'un lycée, plan durant au moins 5 minutes. J'ai détesté ce film moi qui adore Léa Drucker, je suis trés déçue par ce choix d'actrice.
    reggie miller
    reggie miller

    142 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2018
    Un peu comme "La loi du marché" de Stéphane Brizé, "Jusqu'à la garde" est un chantage à l'émotion, une prise en otage des spectateurs qui n'ont d'autre choix que de subir ce film à thèse sur les Violences Conjugales. Le film est l'étirement en long du court métrage de son auteur (court qui tenait bien la route malgré sa facture très France Télévision). Entre chaque séquence assurant une montée crescendo de la violence, une multitude de séquences de remplissage pour atteindre douloureusement les fameuses 90 minutes (séquence des toilettes formidable de vide). On n'échappe pas au final "spectaculaire" façon Shinning du pauvre avec ce montage alterné ridicule passant des victimes (et de la voisine... sans doute fallait-il laisser un rôle à une amie) aux flics filmés dans la lumière de Julie Lescaut. Bref,...
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