Avis sur Vive la crise !

Comédie satirique penchant vers le burlesque et l'absurde tout en ayant ce côté d'anticipation, ce film n'est pas vraiment accessible à tout le monde. Faisant penser à du Mocky par moments, ce film n'est rien d'autre qu'une suite de scènette tenue par un fil relativement fin. Ajoutez à cela la présence de l'auteur parmi les personnages, quelques cassage du 4ème mur et un humour plutôt raté, vous obtiendrez une grosse déception pour la plupart des gens. Et puis, ce n'est que mon avis, le jeu de Bigard c'est franchement pas ça.
Bref, vu l'accueil glacial à la fin de l'avant première, ce film est à réserver à un public averti plutôt cinéphile, ce n'est pas un film comique avec le personnage habituel de Bigard.

Un "mix" entre Mocky (pour le foutraque, l'irrévérencieux, le nihilisme romantique..), Pirandello (pour les "personnages en quête d'auteur" - évidemment), sous le patronage improbable de Montaigne (Jean-Claude Dreyfus) et son alter ego La Boétie - "parce que c'était lui, parce que c'était moi" (Jean-Marie Bigard - on ne se gausse pas...), pour en faire une farce dénonçant la société de consommation : pourquoi pas ? Seulement voilà... C'est Jean-François Davy aux manettes. Celui d'"Exhibition". Alors cela donne du grand n'importe quoi au scénario, avec beaucoup de vulgarité, et de racolages divers. Un ratage majus(cul)e.

La comédie française dans tout ce qu'elle à de clichés et de plus détestable. Le pic de l'humour intervenant au moment où le JT annonce que Marine Lepen présidente, stoppe son mandat suite à un referundum raté.
Ce moment intervient dans la première minute du film.

C'est long, très long, ça ne raconte rien ou presque, le scénario est tellement fragile, que les scénaristes se sentent obligés de briser le 4eme mur pour tenter de justifier la pauvreté des situations narrées.

C'est mal joué, très mal, tout le monde lit son texte ou presque, on se croirait devant une pièce de théâtre jouée par des élèves en rétho.
Rien à sauver donc, passez votre chemin à moins que vous n'ayez 1h30 de votre vie à perdre!

Une fable sociale sur fond de crise économique. Mais soporifique au possible ! Ne vaut tout juste que par le casting : des personnages du cinéma français qui ont de la gueule, un physique. Mais en l'absence de scénario (il n'y a aucune histoire là-dedans si ce n'est spoiler: l'histoire dans l'histoire
, mais pas sûr que tout le monde arrive à suivre et comprendre), on s'ennuie en n'ayant qu'une hâte, c'est que ça se termine. Heureusement que ce n'est pas trop long mais bien trop long déjà pour ce qu'il y a à nous raconter (rien) ou à nous montrer (pas grand chose). Une vague idée de "Brèves de comptoir" (2013).

Un film loin d'être exempt de tout défaut mais qui recèle une part prémonitoire, critique et cynique indéniablement pertinente. Certains passeront outre les défauts pour en profiter. D'autres ne retiendront que les vulgarités, le populisme, la narration par moment pénible. Le propre des films sans filtres. Ils ne peuvent pas plaire à tout le monde et pour bénéficier des bons côtés, il faut accepter les défauts. Une bulle d'oxygène dans la production standardisée que j'ai appréciée.

En 2025, Marine Le Pen démission de son poste de Présidente de la République après que le référendum qu'elle a proposé sur l'interdiction du tabac ait été rejeté. Différentes personnes victimes de précarité chacune à leur manière vont être amenées à se rencontrer.
Ce film m'a un peu désorienté car il fait preuve d'un certain non-sens. Les personnages évoluent dans un monde ancré dans le réel, mais comportant des éléments surréalistes. Les.situations sont elles aussi absurdes, comme l'auteur du récit prenant part à l'histoire et interagissant avec les protagonistes. Les questions relatives à la pauvreté et au rapport que les individus ont à la société en général, plus particulièrement au travail, sont traitées avec beaucoup de cynisme et de second degré.

Que quelque chose d’aussi étrange, littéralement hors du temps, puisse encore sortir en 2017 est, en quelque sorte, de rassurant : Il faut dire que JF Davy, son réalisateur, a lui-même eu un parcours complètement improbable : cinéaste plus ou moins affilié à la Nouvelle Vague à la fin des années 60, il s’engouffre ensuite dans ce qu’il perçoit, comme beaucoup d’autres, comme l’avenir du cinéma: l’érotisme et la pornographie. Surpris (toujours comme beaucoup d’autres) par l’arrivée de la VHS, il sombre ensuite dans des productions de plus en plus minables et désargentées, parce que c’est facile, que ça ne coûte rien et qu’il faut bien payer les factures. Sa société fait faillite, s’ensuit un trou de vingt ans durant lequel, grâce à des placements immobiliers avisés, Davy se constitue un bas-de-laine qui lui permet de refaire du cinéma : du cinéma de cul, bien sûr...mais aussi des films populaires autobiographiques (‘Les aiguilles rouges’) et de fougueux manifestes anar, à l’instar de ce ‘Vive la crise’ et ses joyeux drilles bousillés par le système qui réapprennent à prendre le plaisir là où il se trouve. Clairement, il y a du Mocky chez Davy : comme lui, il est capable de recruter des acteurs hautement recommandables et de tenir un discours valable sur la société...et en même temps, il s’obstine à considérer qu’un film n’a besoin ni de budget ni de plan de tournage, et n’hésite jamais à sortir une blague Carambar grivoise de derrière les fagots : avec ‘Vive la crise’, c’est bien de ça qu’il s’agit, et juste de ça : des sketches décousus, des personnages qui se croisent sans que ce soit plus logique que ça et finissent tous embarqués dans la même galère, une ambiance de colonie de vacances pour adultes, des dialogues et un script qu’il aurait sans doute fallu relire avant le tournage et une authentique dégaine de navet moulé à l’ancienne...et paradoxalement, de temps à autre, un gag qui fait mouche et un constat implacablement juste sur ce qu’il entend dénoncer. A mesure que des armées de consultants lisseront toujours plus les contenus afin que rien ne puisse choquer les spectateur ou contrarier les bailleurs de fonds, un jour où l’autre, le nanard franc-tireur retrouvera ses lettres de noblesse, c’est moi qui vous le dit.

Un film original et frais mais tellement décousu que le résultat est vraiment brouillon. Le scénario aurait mériter une relecture/un allégement afin que l'on ne part pas dans tous les sens.

Comédie bien sympathique et originale avec des personnages attachants.Le côté anticipation permet à Davy de laisser libre cours à son imagination et d'imaginer à partir d'un présent douloureux ( chômage,déclassement...)un futur assez sinistre rattrapé par la solidarité,l'amitié et l'amour.C'est parfois poétique,paillard,pas toujours très fin mais gorgé de vie.A noter dans un casting aux petits oignons,la présence insolite et très convaincante de Jean Marie Bigard
excellent et souvent émouvant.

De bonnes idées, certains traits bien vus mais le film ne paraît pas assez structuré. L'auteur qui écrit apparaît de temps en temps pour dire que nous sommes les acteurs de ce qui nous arrive mais il arrive plusieurs fois de façon incongrue au milieu de l'histoire.

un très bon film, une belle histoire originale, des gueules, des dialogues, une morale, tout ce que j'aime

Excellent, profond, créatif, de bons acteurs, une belle réflexion sur la vie et son réel but. A voir avec un esprit ouvert.

Un film navrant tant par le scénario que l jeu des acteurs qui ne jouent pas mais surjouent. On s'ennuye ferme dans cette démesure de bons sentiments.
PLV : le casting est impressionnant en nombre

Une succession de personnages stéréotypés dans des scènettes qui le sont encore davantage. Le tout sans grande cohérence. Quelle plaie. Heureusement le tout est un brin gentillet et empêche de quitter la salle avant la fin. Ça s'est joué à peu de choses près !

Alors là je suis totalement étonné de la moyenne catastrophique de ce film. Il est drôle, juste, profondément engagé, avec des dialogues bien pensés et qui font mouche plus d'une fois, le casting est juste ahurissant. Un film engagé, c'est cela qui dérange ?!? Moi pas, j'ai M vraiment beaucoup apprécié.