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    La Charrette fantôme
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    18 critiques spectateurs

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    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    Il y a de bons acteurs et la mise en scène n'est pas mal, mais bon j'ai trouvé l'histoire plutôt plate et le tout pas très transcendant. En plus le mufle interprété par Pierre Fresnay est très désagréable. Bref j'ai arrêté après 50 minutes et toujours rien en vue.
    Estonius
    Estonius

    2 443 abonnés 5 215 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2019
    Une réalisation assez exceptionnelle notamment dans les scènes de foules, une direction d'acteurs très moyenne avec Jouvet et Fresnay en roue libre et une Micheline Francey, ravissante mais inexpressive. Mais c'est surtout au niveau du scénario que ça ne va pas du tout, on est carrément dans le pire sulpicien, c'en est même outrancier, avec des personnages manichéistes et tout cela sans que ce qui nous est raconté ne suscite un quelconque intérêt.
    Plume231
    Plume231

    3 459 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Je suis d'être fan du film original de Victor Sjöström à cause de son moralisme lourdingue mais il faut tout de même lui reconnaître deux grands mérites : le premier, savoir dégager un climat fantastique du début jusqu'à la fin, le second, suinter de brutalité. Deux grands mérites que ce remake de Julien Duvivier ne possède pas, le fantastique étant notamment juste exploité un peu au début et un peu à la fin.
    Par contre le moralisme lourdingue est lui bien présent. On a affaire à un alcoolique bien récalcitrant de chez récalcitrant qui a vraiment l'air que de vouloir faire du tort à son entourage vs une salutiste sainte de chez sainte et donc parfaite de chez parfaite ; ce serait un euphémisme de dire qu'on ne croule pas sous la finesse dans la caractérisation des personnages, le Bien vs le Mal point barre...
    Reste tout de même un casting qui assure, mention spéciale pour Louis Jouvet qui apparaît peu mais grandiose comme à son habitude, et une technique incontestablement très soigné.
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Remake assez réussi du film original de Victor Sjöström réalisé en 1921 malgré un moralisme trop appuyé . Le climat fantastique et surnaturel avec ses surimpressions d'images est bien réalisé pour l'époque mais n'est pas assez présent (au début et à la fin seulement ). L'alcoolique interprété par Pierre Fresnay est plus que démoniaque et sœur Edith trop sainte , par contre Louis Jouvet est grandiose comme d'habitude.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Un bain d’imagerie édifiante de moralisme chrétien rédempteur, tellement naïf, sulpicien (même si on est dans l’esprit plutôt protestant de l‘Europe du Nord) au premier degré, que c’est bien difficile à digérer. On en a d’autant plus un sentiment de gâchis que le potentiel du grand cinéma français des années 30 est bien là. Les Fresnay, Jouvet, Le Vigan, etc… restent excellents. Les décors, la photo, la mise en scène de Duvivier sont pleins de beautés et de virtuosités. Les trop rares séquences surnaturelles sont particulièrement impressionnantes. L’apparition finale de la charrette, avec ses effets de surimpression, compte parmi tout ce que le cinéma fantastique a fait de plus superbe. On pourrait presque conseiller au spectateur du DVD de repérer ces scènes pour ne regarder qu‘elles.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2015
    Un film qui aurait mérité de rester dans son sujet original: le fantastique. Quand on voit la fin, le dernier 1/4 heure surnaturel et presque baroque on regrette toute la partie du milieu, longue, inutile et si peu intéressante en regard de cette fin superbe. Tout l'esprit du film est là: les images, la musique, les silences, les regards, les regrets. C'est vraiment dommage d'avoir attendu aussi longtemps mais ça valait la peine.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2019
    Après le médiocre « Golem » réalisé en 1936 Duvivier revient une deuxième fois dans le genre fantastique en réalisant un remake du chef d’oeuvre de Victor Sjöström (« Körkarlen » , 1921). Le réalisateur à lui même écrit le scénario de « La charrette fantôme » à partir du roman « Le charretier de la mort » de la suédoise Selma Lagerlöf. Contrairement à son illustre prédécesseur, Duvivier est plus intéressé par la noirceur du sujet, cantonnant l’aspect fantastique aux premières et dernières scènes du film, pour mieux développer le cheminement du destin, de la déchéance à la rédemption tragique qui étaient déjà présents dans « La Bandera » (le poignant dernier regard d’Annabella trouve son écho émotionnel dans celui de Micheline Francey) et qui se prolongeront dans « Obsessions » mais surtout, dans le très sombre et très sarcastique « La fin du jour ». Sans atteindre le niveau de ce dernier film, réalisé la même année, « La charrette fantôme » offre quelques séquences remarquables, dont la plus marquante est cette communion hystérique, entre la mécanique bien rodée de l’armée du salut et la recherche d’une illusoire absolution pour les damnés du système. Le décor de la bonté apparente du refuge qui semblait apporter un moment de répit vole ainsi en éclat, et la fracture entre la glaciale et calculatrice capitaine (Valentine Tessier au jeu étonnamment moderne) et la pure et dévouée sœur Edith (Micheline Francey habitée) n’en devient que plus évidente. Le film peut être considéré comme le précurseur des grandes œuvres du cinéma fantastique français telse « Les visiteurs du soir » de Marcel Carné (1942) et la « Main du diable » (1943) de Maurice Tourneur (dont le titre US « Carnival of Sinners » met en évidence la filiation), mais pas seulement. L’ultra violente scène où Pierre Fresnay attaque la porte à la hache pour tuer son épouse annonce déjà celle du « Shining » de Stanley Kubrick qui plaçait Duvivier au même rang que Carné, juste en dessous de Renoir. On regrettera simplement d’une part, une direction d’acteurs masculins ne parvenant pas à canaliser Pierre Fresnay et Henri Nassiet, souvent à la limitée du ridicule, contrastant avec les rôles féminins parfaitement tenus et d’autre part Marie Bell (sœur Maria) dont le rôle réduit ne devait servir qu’à inscrire son nom en grand sur l’affiche.
    traversay1
    traversay1

    3 076 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2016
    Tentative de cinéma fantastique à la française avec cette adaptation du roman de Selma Lagerlöf. Un peu trop sage mais une vraie atmosphère et des acteurs qui ne craignent pas l'emphase, Fresnay et Jouvet, en tête. Plutôt pas mal, somme toute.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2015
    On connait les préoccupations mystiques de Julien Duvivier, protestant convaincu qui viennent régulièrement scander sont œuvre. Après ses trois chefs d'œuvre nés de sa rencontre avec Gabin, il se lance dans le remake du film de Victor Söjström (1921) qui avait valu sa réputation mondiale au réalisateur suédois, le conduisant à Hollywood . Le film est inspiré de la nouvelle fantastique de Selma Lagerlöf première femme écrivain à remporter le Prix Nobel de Littérature en 1909. "La charrette fantôme" dont il est assez peu question dans le film propose une métaphore poétique sur le passage dans l'au-delà centrée sur une légende qui veut que le dernier défunt grand pêcheur de l'année soit en charge de ramasser dans une charrette les âmes des trépassés. Georges dit "l'étudiant" joué par un Louis Jouvet un peu trop dans l'emphase se retrouve en charge de la charrette pour une année. Son ami David Holm ouvrier souffleur alcoolique campé par un Pierre Fresnay en mode cabotinage est dès lors obsédé par l'idée que la charrette aux roues grinçantes va venir le cueillir à son tour. Le tout se situe dans une bourgade montagnarde indéfinie où parmi la misère qui règne (sans doute un peu trop) une congrégation de l'Armée du salut tente vaille que vaille de préserver l'essentiel de la dignité humaine. Edith, une jeune sœur tuberculeuse (Micheline Francey) s'amourache secrètement de David Holm, elle lui sacrifiera sa santé et sa vie pour la rédemption de son âme de pêcheur. Le sujet est sans aucun doute idéal pour satisfaire les aspirations humanistes de Duvivier (don de soi, pardon, partage, piété) mais comme quelquefois dans ces cas-là, il se laisse dominer par son sujet. Or des acteurs venant du théâtre comme Fresnay et Jouvet ont besoin d'être sous contrôle pour ne pas tomber dans la caricature et l'outrance. Duvivier beaucoup plus à l'aise ici dans les scènes de liesse populaire ou religieuse leur a trop laissé la bride sur le cou pour le résultat un peu décevant que l'on peut constater.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    Lourd d'une symbolique qui, déjà à sa sortie, n'était pas des plus avant-gardistes, cette Charrette vaut essentiellement par ses interprètes, Jouvet et La Vigue en tête, mais aussi la délicieuse Marie Bell. Le sujet, lui, appartient à un autre siècle et Duvivier, s'il signa quelques oeuvres inoubliables, n'a pas ici la grâce du Renoir des "Bas-fonds".
    Alasky
    Alasky

    282 abonnés 3 071 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2011
    Un film qui sort des sentiers battus, et qui, pour son âge (car il ne faut pas oublier que pour les effets spéciaux en 1940 on faisait avec les moyens du bord) surprend par sa belle réalisation, signée J.Duvivier.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2009
    Une sorte de propagande méthodiste qui n'aurait pas déplu à William Booth. On nous explique comment les gentils bénévoles de l'Armée du Salut font pour sauver les âmes de l'ivrognerie et de la rapine. On trouve bien sûr l'illuminée, du genre de ceux qui ont déjà essayé dans leur vie de marcher sur l'eau ou de transformer la flotte en pinard. Aucun défaut, elle ne s'énerve jamais, bref elle est pas drôle. Et à côté, le gueux qui est très vilain, mais qui finit tout de même par rejoindre le troupeau. La charrette dans tout ça ? Le titre est finalement assez trompeur, puisqu'on ne la vois qu'au tout début et à la toute fin, entre les deux elle disparaît complètement pour laisser la place à ce qui est finalement une banale histoire d'amour. Pour les effets spéciaux, c'est pas mal, on aurait pu s'attendre à pire. Cela dit, le film est assez intéressant à regarder.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    C'est la deuxième adaptation du livre de Selma Lagerloff "Le Charretier de la mort" après celle réalisée par Victor Sjöström en 1920 et sous le nom de "La Charrette fantôme". Ici, c'est sous la direction de Julien Duvivier et il fut notamment sélectionné pour représenter le premier festival de Cannes en 1939 (festival qui n'a finalement pas eu lieu à cause de la guerre).

    "La Charrette Fantôme" met en scène la légende racontant que celui qui meurt lors de la nuit de la Saint Sylvestre au moment où sonnent les douze coups de minuit, doit se retrouver condamné à ramasser les morts à l'aide d'une charrette fantôme. Il nous raconte plus précisément l'histoire de Edith, une sœur de l'armée du salut qui s'attache à David, un pauvre et violent souffleur de verre.

    Finalement c'est une déception. Si l'idée de base est vraiment intéressante, Julien Duvivier peine à la concrétiser. En effet, il s'enlise un peu dans mièvrerie et il manque clairement de subtilité pour traiter de ce sujet où il met en scène une sœur quasi parfaite qui cherche à ramener un ivrogne très méchant dans le droit de chemin ou du moins la rédemption. De plus, le film est assez poussif passé un début plutôt sympathique et agréable. Quant au titre, il est assez trompeur car finalement le côté fantastique est très peu présent, uniquement au début et à la fin pour disparaître pendant une longue partie du film.

    Néanmoins, tout n'est pas à jeter, le film est assez intéressant à suivre et certaines scènes sont vraiment réussies. De plus les acteurs sont, dans l'ensemble, très bon et arrivent à donner de la crédibilité à leur personnage. Si ce n'est pas toujours traité de la meilleure des manières, les thématiques du film restent intéressantes et "La charrette fantôme" peut être vu comme une représentation de la montée du fascisme en Europe avec cette mort omniprésente et souvent symbolisée par ce bruit sourd des roues du char. Quant aux effets spéciaux/trucages, ils sont franchement réussis.

    Bref, une petite déception vis-à-vis de l'idée de base. Duvivier manque de subtilité dans le traitement de l'histoire et l'effet fantastique est finalement peu présent, pour laisser place à une banale histoire d'amour.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 363 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2024
    La charrette fantôme est celle dont les grincements de roues annoncent à celui qui les entend sa mort imminente. Cette légende scandinave introduit, particulièrement au moment du dénouement, des éléments de récit fantastique en une illustration très sombre, mais plus ou moins fascinante, de la mort.
    L'histoire est une exaltation manichéenne de la bonté, au sens chrétien du terme, et de la rédemption. Elle oppose de façon très schématique la foi et le mysticisme d'une jeune militante de l'Armée du salut au nihilisme, à la résignation brutale des vagabonds dont elle tente de sauver les âmes.
    Julien Duvivier plonge ses personnages dans un réalisme social noir, proche du mélodrame et hanté par l'idée de mort. Malheureusemnt, l'intrigue manque de relief; Pierre Fresnay et Micheline Francey incarnent des symboles vivants du bien et du mal avec une emphase dramatique proche de l'abstraction. Plus simplement, il leur manque une dimension psychologique utile à étoffer leur personnage et à susciter l'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2006
    Malgré de mauvaises critiques, qui sont fondées sur certains points, car il est vrai que Julien Duvivier ne reussit pas spécialement ces scènes fantastiques, le film est bon. Mais malgré cela, et un petit relachement à la mi-parcours, le cinéaste dépeint toujours les sentiments humains avec justesse, les acteurs sont magnifiques, notamment Louis Jouvet et Marie Bell. Et la fin est plutot bien réussi.
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