Avis sur Sartana, pistolet pour cent croix

En 1971, Carlo Croccolo a écrit et réalisé deux westerns qu'il a signé sous le pseudonyme de Lucky Moore : « Una pistola per cento croci » et le pas très bon « Black Killer » avec Klaus Kinski. « Sartana, pistolet pour cent croix » est un honnête western « spaghetti » totalement foutraque et caractérisé par une totale absence de mise en scène ; les acteurs semblent en totale roue libre. Mais c’est également cela qui fait le charme de ce film qui ne se prend pas au sérieux. C’est une histoire de vengeance où Tony Kendall (Sartana) joue le rôle d’un justicier. Il est secondé par un acteur afro-américain, Ray Saunders, ce qui est assez rares dans les westerns pour être souligné. Thomas (Ray Saunders) joue des couteaux. Ce qui nous donne un joli duo Sartana et Dagolo. Le méchant, Mimmo Palmara, quant à lui, est la doublure capillaire officieuse de Max Guazzini (blague de rugbyman). Sympa, le running gag du bègue qui a toujours un train de retard ; complaisante, la scène de « viol » sapho-maso avec le lasso. Carlo Croccolo nous sert néanmoins un petit « spag », limite barré, qui ne se prend pas la tête.

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