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    Le Jeune Ahmed
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    118 critiques spectateurs

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    SB88
    SB88

    13 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Drame naturaliste sur un thème pas simple. Il n'y a pas de surprise car ça ressemble à tellement de faits divers...
    3/5
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2023
    Avant dernier film des frères Dardenne, récompensé à Cannes, cette réalisation nous raconte l'histoire d'une jeune musulman qui se fait endoctriné par un iman et qui devient prêt à tout pour commettre un acte grave sur une personne de son école. Le film traite de l'intégrisme mais bien sur spécifiquement de l'islamisme. Le fait de décrire ce comportement radical chez un enfant donne une force supplémentaire au film. Par contre, on ne ressent pas forcement autant d'émotions que dans d'autres films des frères Dardenne.
    Albert Degive
    Albert Degive

    9 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2023
    Salutaire, la partie documentaire sur les prières et l'endoctrinement, en passant par les ablutions (incomplètes, les intégristes étant des obsédés) est presque comique, vue de l'extérieur. Mais hélas montre bien l'influence de salopards obsédés et bornés sur des esprits faibles. Heureusement le jeune Ahmed rate son coup, contrairement à de nombreux terroristes. Chirurgical.
    Idris B
    Idris B

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    C’est le film le plus nul que j’ai vu de ma vie : scénario cliché , jeu d’acteur miserable , ennuyant à mourir
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    9 abonnés 589 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2022
    Un bon film Belge. Deux super réalisateur les frères d'Ardenne. On les connait de plus en plus.
    L'histoire de ce jeune musulman radicalisé nous montre aussi une certaine réalité, cela fait peur, cela nous rend de glace, on est déchirer entre le faite qu'il soit jeune et l'autre fait qu'il est prêt à tuer....
    L'acteur Idir Ben Addi joue tres bien son rôle, vraiment content de voir un film Belge étant belge moi meme qui marche bien.
    3,5 pour ma part
    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    film très descriptif sans analyse du sujet, il donne à voir au spectateur seulement un morceau de vie
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    En plus de témoigner de l'intérêt toujours aussi grand des Dardenne pour les microcosmes sociaux de Seraing et de se dévouer à l'étude approfondie du terreau où leur ville natale prend racine, Le jeune Ahmed parle de tout ce que j'aime : sociologie, psychologie, spiritualité, langues... Les réalisateurs ne me font pas aimer, mais adorer le cinéma social. Mieux (ou pire ?), ils me donnent un peu honte que les mots "je" et "moi" me viennent à l'esprit en premier pour parler de leur film.

    Le jeune Ahmed donne en effet une puissante impression que ni l'histoire ni l'univers où elle se situe ne me regardent. "Ce que tu vois ne te concerne pas", semblaient-ils me crier, et c'est vrai. Mon intérêt pour l'Islam et son effet sur la société belge sont académiques et je suis le spectateur qu'on daigne informer : ai-je vraiment une place à vouloir discourir de leur valeur cinématographique ?

    Le sentiment que je relate pourrait s'assimiler à ce que provoque le rejet, et peut-être comprendrait-on que je me sente exclue du film. Pourtant c'est l'inverse qui s'est produit. Car « daigner intéresser », cela évoque un dédain dont le film est totalement dénué. En plus de son aura d'apparente inatteignabilité, Le Jeune Ahmed a celle, plus puissante que jamais, de la compassion et de la chaleur humaine. C'est du Dardenne, on sait que ça finira bien et qu'Ahmed trouvera la paix au bout d'un film entier de catharsis - mais en attendant, grâce à ça, on s'y sent bienvenu et même incroyablement à l'aise. Tout y est beau, tendre, et appelle à l'empathie. Même ce qu'il s'y produit de plus grave est rassurant car on sent que rien n'est définitif, que la compassion prévaudra.

    Idéaliste sur le papier, Le Jeune Ahmed dépeint une réalité poignante sans chercher à en faire une machine à bonne conscience, c'est-à-dire un film qu'on peut regarder pour dire "eh, vous avez vu, je m'intéresse à la misère sociale belge" (ce que j'ai pu reprocher aux deux frères par le passé). C'est terne mais vivant, désespérément optimiste, fidèle aux racines sociales mais formidablement inclusif.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    72 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2021
    Dans ce film court (1h25) et efficace, les frères Dardenne nous embarquent aux côtés du mystérieux Ahmed, adolescent radicalisé qui va tenter d’assassiner sa prof, qualifiée d’apostat par un imam extrémiste lui ayant lavé le cerveau. Nous sommes dans la Belgique contemporaine, dans un quartier populaire à la composition sociale fragile et éclatée. Ce portrait d’un garçon écrasé par ses certitudes, à un âge où il devrait considérer la vie comme un champ infini de possibles, est remarquable dans sa description d’un moi désespérément insaisissable, comme peut l’être l’intériorité adolescente dans son expression la plus déroutante. Un très beau film coup de poing.
    islander29
    islander29

    756 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    un film Dardenne, sur l'islamisation, d'un jeune, le film a du fond, en douceur, sans virulence, il dénonce, compatit, les dialogues sont réalistes et simples, pas trop de philosophie, peu d'action, chacun trouvera comme souvent chez les Dardenne, ce qu'il apporte....A vous de voir.....
    Maiyko
    Maiyko

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Très très bon film. Comment un adolescent est "happé" par une religion. L'émotion ne nous quitte pas tout au long du film.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2021
    Voilà la version masculine sur le même thème que Dévoilées, sorti l'année précédente. La radicalisation des jeunes ados est traitée façon Dardenne, plus convaincante que chez Berger. Le deux frères, sans donner plus d'explication sur le pourquoi du radicalisme, s'attachent à explorer le comment en sortir. Très bien servi par le débutant Ben Addi, le portrait est réaliste donc flippant. TV mars-21
    coralie
    coralie

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2020
    Le film raconte l’histoire d’un garçon qui s’est radicalisé avant d’avoir une barbe, d’un imam qui ment et d’une prof concernée qui a survécu à une tentative de meurtre.

    C’est comme ça que le film commence. J’ai lu beaucoup de bonnes critiques. Au début je n’étais pas convaincue, étant donné que le sujet est extrêmement contemporain et stéréotype. Cela m’a rappelé l’attaque sur le prof à Paris. J’ai eu peur que ce film confirmerait les préjugés sur les Musulmans et serait trop raciste.

    Mais j’ai fini par aimer le film. Ahmed a beaucoup évolué pendant le film. Il a changé dans l’institution où il devait aller pour déradicaliser. En outre il a rencontré une fille qui l’a confondu.

    En plus, les acteurs étaient crédibles. C’était comme si vous faites vous-même partie du décor. En outre l’acteur qui jouait le rôle d’Ahmed a beaucoup de talent et il jouait chaque scène avec beaucoup de conviction et du sang-froid.

    Pour moi ce film vaut 3,5/5.
    FaRem
    FaRem

    7 387 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2020
    "Le jeune Ahmed" est un film sur la radicalisation et l'obscurantisme religieux avec Ahmed, un jeune garçon qui va se faire laver le cerveau par son Imam. Le pire, c'est que ce dernier n'a même pas à forcer tant le pré adolescent est réceptif à son message. Tellement qu'il va se faire des films et va vouloir passer à l'acte. Cela fait longtemps que le cinéma français s'est emparé de ce sujet d'actualité, mais à moins que je me trompe, c'est la première fois que l'histoire concerne un personnage aussi jeune. Dans "Le Ciel Attendra", il s'agissait d'une adolescente de 16 ans alors qu'ici, Ahmed n'a que 13 ans. On pourrait croire que cela donnerait à Ahmed des circonstances atténuantes, mais pas tant que ça finalement... Tout simplement, car la partie où Ahmed passe sous l'emprise de son Imam n'existe pas et que le film débute quand le mal est déjà fait. Personnellement, je n'ai pas trouvé Ahmed attachant et son jeune âge n'excuse rien même s'il n'a pas le recul nécessaire pour comprendre ce qu'il fait. Le fait d'avoir un personnage si jeune et aussi déterminé rend le film glaçant. Je ne suis pas le premier fan des frères Dardennes, mais j'ai trouvé ce film réussi. Le sujet est bien traité sans parti-pris et derrière ce calme apparent se cache une vraie intensité à chaque scène, car Ahmed reste imprévisible pour les autres. La fin est un peu facile, mais sinon c'est un vrai bon film.
    Jean duchemin
    Jean duchemin

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2020
    J'ai peine à croire au fondamentalisme de ce jeune gauche, mal dégrossi au phrasé monocorde. Erreur de casting. La fin est sans intérêt. J'ai déjà vu des films traitant de jeune à la dérive beaucoup plus poignant. Le film est comme son jeune interprète principal : flasque.
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2020
    Voilà un film qui dérange, qui nous alerte et laissera des traces. Les frères Dardenne ont toujours pour habitude de mettre leurs personnages face à des dilemmes insolubles. On se souvient de Rosetta et de Bruno (« L’Enfant ») qui décident de sacrifier respectivement leur unique ami et leur famille pour sortir de la précarité, du menuisier campé par Olivier Gourmet dans « Le fils » contraint d’accepter l’inacceptable au nom du professionnalisme ou de la jeune médecin généraliste de « La fille inconnue » obligée de mettre en danger sa propre sécurité physique afin de garder son sens de l’éthique. Pour la première fois, les frères Dardenne placent la religion au centre de leur film en mettant leur personnage principal face à un choix cornélien : préserver dans sa foi en un islam rigoriste et son aspiration à la pureté qu’il cultive depuis quelques mois auprès d’un imam radical ou revenir à une vie normale de jeune adolescent d’origine maghrébine, bien intégré à la société occidentale, comme sa mère le lui supplie et comme est sensé l’y aider son parcours en centre de rééducation. Ecouter son imam ou sa mère ? Apprendre les versets du Coran ou jouer à la Play Station ?
    Tout au long du film, Ahmed veut faire croire qu’il souhaite retourner à sa vie d’avant. Mais au fond de lui se ranime la flamme de l’islamisme radical. Ses éducateurs n’y voient qu’un écran de fumée, aveuglés par ses subterfuges. C’est en cela que le film nous alerte. Car Ahmed, issu d’une famille mixte de la classe moyenne belge, est un garçon intelligent et volontaire : il a surmonté sa dyslexie étant enfant, il maitrise les développements et mises en facteur, il a la patience d’enseigner la langue française a un réfugié kurde… L’issue tragique de sa trajectoire nous interpelle encore davantage sur la profondeur de ce que peut être un endoctrinement religieux : l’islamisme radical ne peut-il être finalement vaincu que par la neutralisation physique des individus qui le cultivent ?
    « Le jeune Ahmed » n’échappe pas à la règle que se sont fixée les frères Dardenne, à savoir coller au plus près de la réalité en filmant leurs personnages en gros plans, caméra à l’épaule, style qui se traduit ici par une alternance de scènes montrant à l’écran les principaux personnages dans leur vie quotidienne (l’imam dans son épicerie, l’élevage des bêtes à la ferme…) et de scènes qui renvoient directement au thème central du film dont certaines présentent un caractère répétitif pertinent (temps passés en ablutions minutieuses et en prières, souci de l’éducateur de respecter scrupuleusement les heures de prière d’Ahmed...). Cette obsession de ne filmer que la vie telle qu’elle est ne fait que renforcer ce sentiment de malaise immense à la sortie de la salle. La scène de la tentative de meurtre en est la meilleure illustration : après avoir suivi la préparation méticuleuse d’Ahmed, le spectateur s’immisce d’autant plus facilement dans la peau de la victime et tremble avec elle. Seraing, cette cité industrielle déclinante des bords de la Meuse, berceau des frères Dardenne, sert à nouveau de cadre au film. Comme dans chacune de leurs réalisations, la musique est absente et le dernier plan laisse le spectateur face à ses interrogations, charge à lui d’imaginer la suite. On notera toutefois que, pour la première fois, les deux réalisateurs tournent sans aucun de leurs trois acteurs belges de prédilection, i.e. Olivier Gourmet, Jérémie Renier et Fabrizio Rongione.
    Si le style des frères Dardenne continue de nous séduire, « Le jeune Ahmed » semble parfois manquer de souffle. Ainsi, la chute finale du personnage principal n’est pas sans rappeler celle du « Gamin au vélo » : les frères Dardenne se trouveraient-ils en manque d’inspiration pour clôturer leurs films ? Son histoire d’amour avec la fille d’un agriculteur belge bien rangé ne semble pas crédible et fait plutôt office d’élément artificiel rajouté à l’intrigue, tout comme l’est la classe de soutien à des élèves exclusivement musulmans au début du film (la Belgique pratiquerait-elle le communautarisme ?). Autre élément déconcertant du film : la lumière. Que ce soit dans « Rosetta », « Un fils » ou « Le silence de Lorna », les frères Dardenne nous avaient habitués à accompagner l’atmosphère maussade de leurs films de tonalités grises. En choisissant de situer l’action du « jeune Ahmed » au mois de juillet, ils inondent le film d’une lumière estivale qui contraste lourdement avec la noirceur du thème central abordé et des sentiments du personnage principal.
    Difficile toutefois de ne pas applaudir un film des frères Dardenne, eux qui ont su réinventer le cinéma en donnant une touche si réaliste à leurs films. Néanmoins les quelques défauts notés ci-dessus ne font pas du « Jeune Ahmed » une œuvre aussi maitrisée que ne l’étaient « Rosetta », « Un fils » ou « L’enfant ».
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