Avis sur The Wedding Plan

Michal, 32 ans, est une jeune femme israélienne sur le point de se marier. Hélas, son futur époux déclare forfait, 30 jours avant la cérémonie. Qu'à cela ne tienne, ne lui reste-t-il pas suffisamment de temps pour rencontrer un nouveau prétendant ? Sur ces bases-là, on s'attend à une comédie romantique et c'en est une en effet, mais pas banale, car son héroïne appartient à une communauté religieuse orthodoxe et son environnement est entièrement féminin. Dans ce de deuxième film de Rama Burshtein (après Le coeur a ses raisons), Dieu n'est pas loin d'avoir le deuxième rôle aux côtés de Michal, qui compte beaucoup sur lui, pour provoquer un "miracle'. Celui-ci aura t-il lieu ? C'est le suspense majeur mais finalement anecdotique de The Wedding Plan, tant la réalisatrice insiste avant tout sur les contradictions psychologiques de cette femme plutôt libre et indépendante (son métier n'est pas commun). Le ton est à l'impertinence mais aussi à la bienveillance dans ce portrait ironique. Le film, c'est son défaut principal, n'avance qu'au gré de nombreuses conversations dont hélas certaines clés nous manquent (à moins d'être féru en matière de judéité). Michal est interprétée par Noa Koler, absolument formidable. C'est grâce à elle, et pas à une mise en scène sans relief, si le temps passe relativement vite.

Même si la fin n'est pas entièrement convaincante, ce film est beaucoup plus fin que les films américains mettant en scène des célibataires en quête de l'âme soeur. Pas de vulgarité, pas de rires gras ni de grivoiseries mais le portrait d'une femme que la solitude ferait presque douter de Dieu... Subtil mélange de profondeur et de légèreté.

De nationalité américaine et israélienne, Rama Burshtein présente la particularité d'être à la fois juive ultra-orthodoxe et réalisatrice de cinéma. Le cinéma n'étant pas particulièrement en odeur de sainteté dans l'orthodoxie juive, elle prend un maximum de précautions pour ne pas sortir des clous par rapport à sa communauté. C'est ainsi qu'elle consulte en permanence son rabbin car "Tout ce qui se passe sur mon plateau doit être conforme à la Halakha", la loi juive. Son but : faire entendre une voix de l'intérieur, ne pas laisser la description de la communauté ultra-orthodoxe à des réalisateurs qui n'en font pas partie. Par conséquent, pas de surprise : comme pour son premier film, "Le cœur a ses raisons", qu'on avait pu voir il y a 5 ans, l'action du deuxième, "The wedding plan", se déroule au sein d'une famille ultra-orthodoxe. Cela donne à voir une comédie romantique d'un genre très spécial : l'histoire de Michal, une jeune femme de 32 ans qui cherche désespéramment à se marier depuis des années et qui, alors qu'elle est sur le point de réaliser son rêve, voit son prétendant lui avouer qu'il ne l'aime pas à un mois de la cérémonie. Que faire alors que tout est déjà réservé pour le jour du mariage ? La décision de Michal est claire et nette : profiter de ce mois pour se mettre en quête d'un homme près à l'épouser ce fameux jour J.
Comme pour le premier film de Rama Burshtein, le sujet est intéressant mais le traitement de ce sujet pâtit du même défaut : c'est réalisé de façon beaucoup trop molle. En plus, c'est répétitif et ça traine en longueur. Heureusement, Noa Koler, qui joue le rôle de Michal et qui est pratiquement de tous les plans, est une très bonne découverte et, bien aidée par Amos Tamam dans un seond rôle, elle arrive presque à sauver le film.

Comme souvent, le dernier petit film israélien à débouler sur nos écrans s'avère très bon.

Le pitch est imparable. Michal, 32 ans, est heureuse. Après avoir cherché pendant des années l'âme soeur, elle va enfin se marier dans une vingtaine de jours.... quand, patatras, son futur mari la laisse tomber.

Michal n'en peut plus d'attendre, elle prend donc une décision qui surprend tout le monde : elle maintient sa cérémonie de mariage, en espérant que Dieu lui enverra un mari d'ici là.

Le film est très plaisant pour plusieurs raisons. Il donne déjà à voir des rites et habitudes exotiques (l'action se passe dans un milieu qui est orthodoxe, sans être ultra). Le personnage de Michal est ensuite très émouvant. Elle est pleine de force et de fragilités en même temps, parfois séduisante et parfois énervante.

Le suspense presque métaphysique qu'il entretient tout du long donne le tournis. Michal y arrivera-t-elle ? Dieu l'aidera-t-il ? Comment moi-même je peux y croire ? Evidemment, je ne révèlerai absolument rien de la fin de l'histoire, savamment préparée par un scénario qui brille par son intelligence et sa subtilité.

Une sorte de comédie romantique à la fois triste, charmante et dépaysante.

Ce film israëlien tout à fait atypique ne m’a pas ennuyée une seconde.

Michal, 32 ans, juive orthodoxe vit à Jérusalem, entourée de plusieurs femmes. Sa profession : animatrice d’une ferme pédagogique mobile. Elle consulte une voyante (?) et lui explique son souhait d’enfin trouver un mari.

Quelque temps après, elle projette un mariage. Mais 30 jours avant les noces, alors que les préparatifs battent leur plein, son futur époux lui avoue qu’il ne l’aime pas.

Michal veut à tout prix conserver la date du mariage et organiser l’événement, persuadée qu’elle trouvera un mari d’ici là. Elle rencontre divers hommes, mais trouvera -t-elle un époux ?

Je n’ai pas saisi toutes les subtilités des rituels et croyances juives orthodoxes, ceci dit ce film tout à fait original n’en est pas moins une réflexion intelligente et pertinente sur le mariage. Il pose plusieurs questions et sa réponse fait chaud au coeur.
Mon blog : larroseurarrose.com

Délicieuse comédie romantique à la mode des hassidim, les juifs ultra-pieux. On peut y voir le miracle de l'amour plus que celui de la foi, ce qui rend le film évidemment autrement plus universel! La réalisatrice est elle-même une hassid, et une épouse épanouie, semble-t-il, car le visage du mariage religieux qu'elle nous présente est autrement plus joyeux que ce que nous sommes habitués à voir sur ce monde-là...
Comme le film se passe en Israël, il y a toujours une forte note "exotique", et une étrangeté puisqu'on a affaire à une pitié extrême, mais il n'en demeure pas moins d'une grande proximité et permet l'identification sans difficulté. Et il comporte un vrai suspense, ce qui permet de voir passer l'heure 50 sans aucun ennui.
Une cinéaste à suivre, et dont il faudrait voir le premier film "Le cœur a ses raisons".

sur fond de comédie romantique une vision actuelle des Femmes juives religieuses finalement très modernes en israel

Super film, plein de suspens, plein d'émotion.. Je recommande à tous pour passer un bon moment...
Un plus pour ceux qui apprencient de retrouver l'esprit de Jerusalem...

L'actrice principale joue très bien son rôle riche en émotions. Mais le scénario est trop invraisemblable pour que j'aie vraiment pu apprécier.

une belle réalisation magnifique interprétation une création bouleversante des sentiments humains un souhait sincère et profond un tableau orientale drôle et bouleversant un seul mot l espoir

Tradition, humour, nostalgie, musique, un excellent cocktail avec beaucoup de tact et de subtilité et une pointe d'ironie.
A voir

comme Nahchon BenAminadav dans la Genèse Mikhal est entrée dans l'océan du mariage pour obliger Celui qui a donné à tous les êtres humains le commandement du mariage de lui trouver un hatane un mari et comme pour Nahchon la mer de la conjugalité s'est ouverte devant elle alors qu'elle avait de l'eau jusqu'au cou

Excellent film, sensible, subtile , émouvant , les prises de vue sont superbes!

La réalisatrice Rama Burshtein dont le film "Le coeur a ses raisons" était déja superbe nous offre un nouveau film qui nous fait entrer dans ce monde hassidique film avec émerveillement.

Ce film israélien est très réussi. Sous fond de recherche de l'âme sœur, ce film délivre de très beaux messages poétiques et fait une analyse psychologique fine des personnages. À voir et à revoir.

Très beau film, représentant bien l'importance du mariage chez ces femmes religieuses et du courage qu'il faut pour aboutir à ses fins.