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    Je ne suis pas votre nègre
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    264 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2017
    (...) Baldwin décrit un monde lointain, une mentalité révolue de sentiment de domination légitime et absolue des Blancs sur les Noirs, dont Peck nous montre à chaque instant qu’elle est toujours là, vivante, visible. Les élections aux Etats-Unis et maintenant en France en sont la preuve la plus indéniable, les images de jeunes abattus par la police et le mouvement Black Lives Matter en sont la continuation macabre et militante. La voix caverneuse de Joey Starr en français (Samuel L. Jackson en anglais) retranscrit à merveille le ton à la fois acerbe et visionnaire de Baldwin. (...) Le documentaire de Peck est d’une profondeur rare, pétrie de complexité limpide qu’il laisse le public intégrer. (...) Baldwin comprenait son époque mieux qu’elle-même et l’incarnait dans toute sa complexité. « Si je ne suis pas ton nègre, alors qui peut bien l’être ? » La réflexion de Baldwin est faite d’évidences et de tautologies difficiles à intégrer ; Raoul Peck nous les livre en 90 minutes de lumineuse démonstration.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2017
    J'avais découvert Baldwin l'été dernier en traduisant un livre d'une féministe étasunienne, Andrea Dworkin, qui a fouillé les romans et les essais de J.B. pour son propre essai, INTERCOURSE, et j'ai trouvé particulièrement émouvant de voir l'auteur articuler en conférence et lors d'une entrevue télé le pavé qu'il jette dans notre confort moral. Raoul Peck a fait un magnifique travail d'archive pour déliter le racisme sous-jacent à la culture nord-américaine depuis un siècle et demi, mais surtout pour faire sentir la profonde émotion d'un homme qui dit la vérité sur sa vie et les nôtres. C'est un film que je recommande sans hésitation à quiconque veut mener une réflexion sur la remontée du racisme et de l'idéologie de la suprématie blanche.
    Arnaud R
    Arnaud R

    85 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2017
    Un documentaire exceptionnel qui chronique la question raciale aux États unis à travers les âges et les yeux d'un James Baldwin plein de philosophie et de colère en même temps. La condition noire aux États Unis est bien encore précaire et il est important de voir à quel point elle a toujours été mise en difficulté malgré les belles évolutions effectuées.
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Voici un documentaire à voir absolument, indispensable pour saisir les folles théories sociales, qui peuvent voir le jour. L'histoire doit être enseignée dans toute l'ampleur de ses dérives mortifères. L'humain ne se différencie pas par son origine ou sa couleur de peau. Ceci n'est qu'un tour de passe-passe pour exercer le pouvoir, pour dominer une partie de la population, l'asservir au nom de principes absurdes, ridicules et qui ont pu s'affirmer comme vérités scientifiques. Quand la haine devient le vecteur rassembleur, il y a danger. L'esclavage est un crime. Il a constitué la norme à une époque et c'est une hérésie. Les leaders noirs, qui ont été assassinés, l'ont été par des meurtriers. Le scandale provoqué par la scolarisation de jeunes filles noires relève de l'indécence. C'est un fait, qui s'est produit. Tant que la négritude devra être revendiquée ou affirmée, les blancs auront à se remettre en question et se demander quelle part est la leur, la nôtre, la mienne pour qu'il en soit encore ainsi. Méfions nous des idéologies qui prônent la haine, qui soufflent sur les braises de l'exclusion. Ce documentaire de Raoul Peck nous donne matière à penser et c'est plus que nécessaire par les temps, qui courent.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    7 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2017
    Si le début n'est guère passionnant car on a l'impression d'une lecture d'un livre; de plus la voix rocailleuse de JoeyStarr est parfois difficile à comprendre. Puis l'histoire se met en place, devient passionnante et gagne encore en intensité avec les interviews et débats.
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Le film de Raoul Peck Je ne suis pas votre nègre, a rencontré un certain succès aux États-Unis et l’on ne peut qu’admirer l’engouement qu’il suscite tant il est exigeant. Exigeant parce que c’est un documentaire, exigeant car sa narration en voix-off est très littéraire : elle se compose en effet uniquement de textes de James Baldwin, dont la pensée construite et éclairante s’affirme dans un style élaboré, élégant. Il peut se révéler ardu de suivre cette pensée, qui plus est transmise par la voix étouffée de Joey Starr - Samuel L Jackson en Anglais -, tout en décryptant les sons, les inscriptions et surtout les images d’archives, qui superposent différents exemples du racisme de la société américaine, envers ses propres citoyens d’origine africaine, du 19e au 21e siècle : des lynchages dans les États du Sud aux violences policières qui ont engendré les émeutes de Los Angeles ou le mouvement « Black Lives Matter ». Raoul Peck démontre donc magistralement qu’il n’est pas vain de faire le pari de l’intelligence et que les spectateurs sont en mal d’une parole intellectuelle et philosophique aujourd’hui disparue des grands médias.

    Il est sain, voire salutaire de nous plonger, ces jours-ci, dans la pensée d’un homme qui a finement observé la société américaine et ses écueils : l’extermination et la ségrégation, dès l’origine, puis la perpétuation d’une domination, adossée à un racisme construit et conforté notamment par l’image des afro-américains qu’a véhiculé le cinéma. Par parenthèse, de Naissance d’une nation à La Prisonnière du désert – ce dernier film recelant néanmoins une critique de la furie raciste du cow-boy – s’affirme la même terreur des Blancs d’imaginer la femme blanche violée par l’Indien ou le Noir, fantasme horrifique qui révèle le délire de la pureté de la race, mais qui est diamétralement opposé à la réalité historique du métissage aux États-Unis, qui advint, au contraire, des viols des esclaves noires par les maîtres blancs. Baldwin écrit, et il parle. Formé pour être prédicateur, il s’adresse, à la télévision comme dans des conférences universitaires, avec une froideur ou une rage contenue dont il sait jouer. Certaines de ses théories nous sont familières : déshumaniser l’autre c’est faire oublier que c’est la façon dont on traite ce prochain qui est inhumaine, et permettre que cela advienne – un invariant des sociétés racistes et des discours qui ont pu mener à des génocides. Pourtant, il ne faut cesser de le rappeler – oui, nous diabolisons les clandestins pour nous dédouaner de les exploiter à mort ! Le propos de Baldwin dépasse tellement son contexte que le prétexte du film : un projet de livre sur trois personnages emblématiques de la lutte contre les droits civiques des Afro-américains, Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King, tous trois assassinés, deviendrait presque secondaire. La lucidité de Balwin, son sens de la formule, parfois proche de l’aphorisme, sont vivifiants : « le Blanc est la métaphore du pouvoir » ; le nègre est une construction mentale du Blanc et en tant que telle, elle ne regarde que celui-ci, aussi l’auteur lâche-t-il : « je ne suis pas votre nègre ». D’autres observations, moins communes, font mouche : Baldwin remarque que les Blancs ne connaissent pas les Noirs, ni les ghettos où vivent ceux-ci, tandis que les Noirs connaissent intimement les Blancs. Enfin, autre écueil de l’Amérique – l’analyse est encore une fois éclairante sur le présent – Baldwin décrit l’échec de la sphère intime, le vide existentiel abyssal des vies privées des Américains, qui sont incapables d’être en prise avec leurs émotions, piégés par la sphère publique, la consommation, le divertissement. Pour résister, lisons, parlons, écoutons ; regardons Peck nous raconter Baldwin. zemovieblog.wordpress.com
    Marie P
    Marie P

    9 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Œuvre indispensable pour comprendre les États Unis et être noir aux USA. Baldwin force le respect , nous ouvre les yeux et nous met en face de nos préjugés . C'est intelligent , émouvant, et surtout porte à réfléchir
    Ufuk K
    Ufuk K

    464 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Ce documentaire nominee lors des derniers oscars et encensé par la critique est académique mais indispensable . En effet même si celui-ci met du temps à se mettre en route ce documentaire devient par la suite passionnant démontrant parfaitement bien le mécanisme et les conséquences du racisme des blancs d'Amérique envers la communauté noire américaine.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Excellent documentaire tant sur le plan de la richesse des archives que sur les commentaires. Si la lutte sociale des noirs américains et els meurtres de Malcolm X et Martin Luther King sont connus, les archives que proposent ce documentaire sont souvent rares, passionnantes, et enrichissantes. Elles ont surtout ici remarquablement utilisées pour étayer les propos de l'écrivain James Baldwin, véritable découverte (pour moi, en tout cas) de ce film. Propos profonds et subtils d'un écrivain talentueux et meurtri, mots de révolte mais aussi émotion et superbe réflexion sur l'humanité. Ces mots, portés avec une étonnante sobriété par Joey Starr nous vont droit au cœur tout comme ces étonnantes images de haine de répression mais aussi d'espoir et d'amour.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Les films, fiction et documentaires, sur la lutte pour les droits civiques ne manquent pas. Pourtant celui-ci a une force exceptionnelle. La beauté et la cruauté des images comme l'intelligence du texte de Baldwin qui a servi de synopsis nous prennent aux tripes. Raoul Peck nous montre une fois de plus qu'il est un cinéaste de haut vol dont l'engagement est sans compromis. C'est peut-être pour cela qu'il tourne relativement peu. On peut se réjouir que ce film, initialement diffusé sur Arte, passe maintenant dans les salles. Bien plus qu'un docu supplémentaire, c'est du grand cinema !
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2017
    Sujet fort mais documentaire fourre-tout, au montage hasardeux, finalement peu intéressant, la voix-off omniprésente alourdit le film surtout que les textes, qui passent certainement à l'écrit, sont parfois assez confus à l'écoute. Finalement, on ne retient que les interventions télévisuelles de James Baldwin (plus que ces textes du coup) qui sont l'atout majeur du film.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Le racisme est un sujet très régulièrement abordé au cinéma, parfois de manière discutable, et l'on pouvait craindre d’assister à un documentaire moralisateur un peu bateau mais ce documentaire traite du sujet avec tellement de justesse et de dignité qu'il m'a profondément surpris et ému. En effet, Raoul Peck traite à travers les écrits de James Baldwin du racisme selon un angle plus élargi et donne une vision complète du problème. Le sujet est abordé petit à petit et dans toute sa complexité. Le documentaire réussit à nous faire adopter le point de vue d'un afro américain et déconstruit les clichés pour apporter un message fort et indispensable. En s'appuyant sur de superbes images d'archive, le documentaire mue petit à petit pour nous montrer toute l'évolution qu'a connu le problème raciale jusqu'à aujourd'hui. Ce documentaire est immanquable tant il aborde avec courage et finesse un sujet passionnant et essentiel.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2017
    C'est sur la base d'un inédit de l'écrivain noir américain James Baldwin (1924-1987) que Raoul Peck, cinéaste haïtien, a réalisé ce très impressionnant documentaire. La sélection d'images d'archives, formidablement montée par celui-ci, donne au texte de l'écrivain, lu dans sa version originale en voix off par Samuel L. Jackson, une puissance d'interpellation qui ne devrait laisser personne indifférent. Que nous soyons américains ou non, ces mots et ces phrases, et les images choisies par le réalisateur, nous atteignent, nous qui sommes tous tentés par les facilités destructrices des stéréotypes et qui avons si vite fait d'user de mots ou de termes méprisants envers les minorités.
    Dans son texte, James Baldwin se réfère à sa propre histoire, lui qui est né en 1924 dans le quartier de Harlem à New York et qui, dès l'âge de 24 ans, choqué par les actes de discrimination dont il fut le témoin ou la victime (double discrimination, d'ailleurs, puisque l'écrivain est noir et homosexuel), prend la décision de quitter son pays pour s'établir en France. Pourtant, en 1957, il estime que son devoir est de retourner chez lui, aux Etats-Unis, d'être aux côtés de ses frères en lutte, de s'impliquer dans le combat pour les droits civiques envers ceux qui en sont les exclus. James Baldwin se rapproche alors de trois des militants les plus célèbres pour la cause des Noirs aux Etats-Unis, Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King.
    Tous trois, et en particulier les deux derniers, sont longuement évoqués dans le texte de Baldwin et donc également par le biais des images d'archives réunis par Raoul Peck. Mais le documentaire ne se cantonne pas à la simple commémoration de ces quelques figures iconiques, ni aux extraits de conférences et d'interviews données par l'écrivain, il a également l'ambition de montrer comment l'histoire du pays est inséparable de celle de sa minorité noire. L'histoire des Etats-Unis et celle des Noirs se confondent, explique Baldwin, et ce n'est pas une belle histoire. Il n'y a vraiment pas de quoi s'enorgueillir !
    L'écrivain va encore plus loin, comparant le sort réservé aux Indiens d'Amérique, en grande partie massacrés ou entassés dans des réserves, à celui qui pèse sur la communauté noire, jamais vraiment intégrée dans le pays, même sous la présidence de Barack Obama. L'Amérique a toujours pris soin de privilégier les clichés lorsqu'il s'agit des Noirs, l'image diffusée étant délibérément caricaturale, afin de pouvoir mieux sinon les haïr en tout cas s'en méfier. Les Noirs eux-mêmes, évidemment, ne se sont jamais reconnus dans ces images de « Nègres » qu'ont leur mettait sous les yeux, y compris dans les spectacles, au cinéma ou à la télévision. Pour James Baldwin, l'Amérique ne sait comment se comporter envers les Noirs qu'elle a fait venir, contraints et forcés, pour travailler dans les champs de coton. Au fond, plus d'un, aujourd'hui, qu'il se l'avoue ou non, aimerait pouvoir se débarrasser d'eux (comme on s'est « débarrassé » des Indiens!).
    Quant à nous, Européens, Français, ne nous contentons pas d'écouter le texte de Baldwin et de voir les images rassemblées par Raoul Peck à la manière de simples spectateurs qui n'ont rien à voir avec ça ! Ce n'est certes pas notre histoire que celle de l'Amérique, mais notre histoire est-elle plus glorieuse et plus belle que celle des USA ? Pas sûr ! Que faisons-nous de nos propres minorités ? Comment nous sommes-nous comportés envers elles ? Quel sort réservons-nous aux Roms ? Quels clichés nous plaisons-nous à diffuser au sujet des Musulmans ? 9/10
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2017
    Ce documentaire, aux qualités cinématographiques réelles, est une belle synthèse de l’histoire des luttes pour les droits civiques aux EU ; ce qui en fait un film indispensable et un film référence. Raoul Peck construit son film autour de ces 30 pages écrites par James Baldwin en 1979, ébauche d’un ouvrage qui ne verra jamais le jour. Son propos est construit autour de 3 figures phares de ce combat et qui périront toutes trois dans un attentat : Medgar Evers, Malcolm X, Martin Luther King. Ce beau texte précis et intelligent constitue le seul commentaire du film. Et la justesse de Peck est de s’écarter du destin de ces trois hommes maintes fois exploité pour se concentrer sur la condition noire (esclavage, abolitionnisme, lutte pour l’égalité des droits,…) et plus largement sur l’identité même de l’Amérique. Peck utilise dans son film aussi diverses images d’archives où l’on voie James Baldwin lui-même, tout en douceur et en élégance, étayer sa pensée bien peu simpliste, ni pessimiste ou même raciste comme ses détracteurs ont essayé de les travestir. Au bout de sa pensée, l’homme noir, le nègre, est une pure construction de l’homme blanc dans une Amérique blanche ne souhaitant pas partager le pouvoir. Et Baldwin de rappeler intelligemment à un de ses détracteurs que les Kennedy sont sur le sol américain que depuis 40 ans et arrivent au pouvoir suprême alors que certains de ses frères sont là depuis 400 ans. Combien de temps faudra-t-il encore attendre ? Ou encore ce prof de philo de Yale, pas le pékin moyen, qui minimise outrageusement la condition des noirs. Et encore le cynisme des entrepreneurs américains qui voient un marché de niche dans cette nouvelle classe moyenne nègre à exploiter. Le constat de Baldwin est tragique pour l’Amérique. Une société cynique, repliée sur elle-même, sans cœur, guidée par une consommation toute puissante et anesthésiante qui conduit à une végétation intellectuelle… En aparté, cette végétation intellectuelle fait aussi écho chez nous, aujourd’hui, avec une société du spectacle, du loisir et un individualisme galopant étouffant nos démocraties, fin de la parenthèse. Baldwin montre bien aussi comment l’homme blanc est devenu un colosse aux pieds d’argile en excluant les noirs. Il le résume ainsi : moi je vous connais alors que vous ne me connaissez pas ; la société est construite par les blancs, la télé, le cinéma,… Il prend comme exemple l’immature personnage récurrent joué par John Wayne en disant lui-même s’être cru blanc ; mais avoir compris son altérité avec les indiens et que sa place était à côté de celle des Indiens et non du blanc. L’absence de visibilité du noir dans les sphères de pouvoir a conduit à sa méconnaissance par les blancs et aux fantasmes les plus improbables.
    Un film à revoir tant son contenu est riche et appelle à réfléchir sur l’humanité.
    mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2017
    Très impressionnant documentaire, sur un personnage, et les personnalités historiques qui l'environnent, fascinant(es).
    Les meilleurs films de tous les temps
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