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    Je ne suis pas votre nègre
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    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    A travers les écrits de James Baldwin, illustrés par des images d’archives saisissantes, un retour percutant sur la lutte pour les droits civiques des Afro-Américains au XXe siècle.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2021
    « L’histoire de l’Amérique, c’est l’histoire des noirs en Amérique, et ce n’est pas une belle histoire. »
    Les réflexions de James Baldwin sur la condition des noirs en Amérique sont d’une belle intelligence.
    Laura L
    Laura L

    8 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    J'ai regardé en très peu de temps les documentaires The 13TH et I AM NOT YOUR NEGRO que je présente aujourd'hui.
    Difficile pour moi de ne pas les comparer, tant les sujets sont similaires. Celui ci est plus exigent, plus littéraire et du coup un peu moins accessible mais tout aussi pertinent.
    Je ne peux que vous conseiller de vous accrocher tant les propos de James Baldwin sont importants et puissants.
    Porté avec justesse par la voix de Joey Starr, on se laisse guider dans l'histoire terrible des Afro-Américains.
    Un documentaire incroyablement fort qui fait brillamment écho au présent et mérite toutes ces louanges. Il m'a donné qu'une envie c'est de découvrir les écrits de James Baldwin.
    https://lutetia95.blogspot.com/2020/11/iam-not-your-negro.html
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Une oeuvre exceptionnelle, extrêmement bien documentée, qui retrace le parcours des Noirs contre l'Amérique raciste. Un rappel que les choses n'ont pas beaucoup évolué ces dernières années.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Raoul Peck tente de restituer la pensée de James Baldwin en rendant compte dans un montage qui mêle références historiques, autobiographiques et cinématographiques des luttes et des inégalités des afro-américains lors de la deuxième moitié du XXe siècle. Le film réclame une documentation rigoureuse dans la mesure où sont convoqués des personnages importants tels que Martin Luther King, Malcolm X, Medgar Evers, les mouvements qui leur sont rattachés et de manière plus globale la pensée complexe de Baldwin. Il est difficile de tout saisir de "I am not your negro" tant les constats sont nombreux ; toutefois, certains d'entre eux n'échappent pas à un effet de redite et font pencher l'ensemble vers une forme d'académisme. Rapprocher le sort d'un noir de l'indien, c'est en effet pertinent ; pour autant, on peut questionner la soit-disant modernité de cette affirmation. De plus, Raoul Peck prend le risque du raccourci, notamment quand il taxe John Ford de racisme à travers un extrait de "La chevauchée fantastique" : on a le sentiment que c'est moins le film qui est visé que le cinéaste, alors que Ford a fait des films pro-indiens. Sur le plan historique, il y a de quoi se demander ce qu'apportent les scènes où sont sommairement retranscrites le désaccord entre Malcolm X et Martin Luther King tandis que Baldwin lui-même ne tranche pas. Les moments les plus forts du film sont ceux où l'on voit Baldwin à l'écran, sa pensée devenant plus limpide quand elle est concrète. On est impressionné par le débit de l'orateur et par l'articulation claire d'une pensée pessimiste mais en un sens ouverte. Le "nègre" est une projection de l'homme blanc et pour briser cet antagonisme, c'est à ce dernier qu'il revient de s'interroger : pourquoi l'homme blanc a-t-il besoin d'un nègre ? Pourquoi l'a-t-il créé ? Sans réponse, les Etats-Unis seraient destinés à composer encore longtemps avec ces violences.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2020
    J’ai trouvé ce documentaire très bon et surtout extrêmement instructif. Je ne connaissais pas du tout James Baldwin et son combat est beau à voir. On va nous montrer beaucoup d’images d’archives, dont certaines inédites, qui mettent en valeur sa philosophie et sa lutte. Les propos tenus sont pertinents et fondent réfléchir sur le fond du problème. J’ai apprécié cette analyse. On n’est pas juste spectateur de fait, on nous aide à les comprendre. L’époque était propice avec Medgar Evers, Malcolm X, et Martin Luther King. On ne va pas rentrer dans les détails, mais une explication sur leurs différentes manières de voir le problème va être abordée. Un très bon résumé pour ceux qui ne connaissent pas, et qui peuvent donner des idées pour une plus grande exploration. Le rythme est assez lent car on prend le temps développer chaque idée. Il faut faire attention de bien suivre la chronologie car ce n’est pas toujours évident. Les parties narrations sont capitales car elle axe l’avancement. Malheureusement, je n’ai pas du tout accroché avec le choix de Joey Starr pour la version française. J’aurais préféré tomber sur la VO avec Samuel L. Jackson. C’était réellement le petit caillou dans la chaussure pour apprécier comme il se doit le documentaire.
    Divine972
    Divine972

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2020
    Un documentaire passionnant avec pour narrateur Joey Starr.. qui sublime de sa voix douce et animale ce documentaire.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2020
    À l'origine, il y avait un texte d'une trentaine de pages. Pas n'importe quel essai, puisqu'il évoquait trois figures de la lutte pour les droits civiques (Martin Luther King, Malcolm X et Medgar Evers). Pas n'importe quel auteur, la prose étant signée James Baldwin, l'une des voix les plus brillantes du mouvement progressiste aux U.S.A durant les années 60/70.
    De ces précieuses pistes esquissées, contractant les années de lutte et tentant d'encapsuler l'aura colossale de ses plus illustres défenseurs, le cinéaste (et militant) Raoul Peck tente d'illustrer plus d'un siècle de racisme et de violences à l'encontre de la communauté noire.
    l Am Not Your Negro est à la hauteur de cette énorme ambition. Peck rend un hommage vibrant à la sagesse de Baldwin au cours de cette odyssée temporelle, qui juxtapose l'acuité de sa pensée aux évènements ayant émaillé le combat. Les trois grands noms qui ont marqué de leurs empreintes ou de leurs tessitures sont montrés comme les représentants d'une révolte qui a pris différentes mouvances avec le temps. Mais ils ne supplantent pas les destins individuels tout aussi porteurs de sens, à l'instar de l'étudiante Dorothy Counts, la dramaturge Lorraine Hansberry ou l'acteur Harry Belafonte. Puis évidemment, celui de James Baldwin, un individu parmi tant d'autres qui a su exprimer toutes les émotions d'un peuple sans jamais sombrer dans les extrêmes (et Dieu sait qu'il en avait des raisons).
    L'intelligence du dispositif est décuplée quand la narration entrechoque voyage dans le passé et retour vers le futur. L'effet est saisissant, terrifiant même. À mesure que les noms de victimes récentes défilent sur l'écran (Trayvon Martin, Eric Garner, Michael Brown,...) on mesure la valeur des réflexions de l'écrivain décédé en 1987. Les temps ne s'arrête peut-être jamais d'aller de l'avant, mais les avancées pour la communauté afro-américaine demeurent timides. À contrario d'une récupération culturelle opportuniste ou d'assimilation politique qui ne masque pas la frilosité du système à se remettre en cause.
    Le génie de James Baldwin n'est pas tant d'avoir mis des mots sur le passé que sur le présent. C'est à la fois remarquable et effrayant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2019
    Documentaire coup de poing sur l'exclusion sociale des noirs aux États-Unis à travers les récits philosophiques de James Baldwin, intellectuel noir américain. Les images d'archives d'actualités s'entremêlent avec des extraits de films hollywoodiens dans un desordre chronologique, ce qui montre bien que le sujet est malheureusement intemporel. Parfois le récit est peu accessible et m'a un peu perdu dans ses analyses philosophiques. Le sujet reste fort et l'amertume saisissante.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Un documentaire intéressant même si, malheureusement, il ne nous apprend pas grand chose que l'on ne sache déjà. On est surpris par le ton monocorde adopté par Joey Starr : au point que, pendant tout le film, j'ai cru que la voix off était celle de Jean Claude Ameisen.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce documentaire puissant traite du racisme ordinaire, historique , qui mine viscéralement une partie des Etats-Unis. L'élection de Obama n'était -elle qu'un arbre qui cache la forêt? Vous ne connaissez pas James Baldwin? - comme moi jusqu'ici. Voilà l'occasion de vous rattraper. Une pensée puissante, pénétrante, qui s'est forgée des convictions, car l'homme qui écrit a été confronté à la violence contre les nègres dès son plus jeune âge et a connu les émeutes de l'époque des sixties, quand disparaissaient sous les balles Martin Luther King ou Malcom X. Raoul Peck, haïtien d'origine, met son talent pour donner force et vivacité aux écrits de Baldwin, avec la voix off de Joey Starr dans la version française, dont la voix saccadée et hargneuse colle parfaitement à la situation. Baldwin a ensuite émigré et fini sa vie en France, et pose des questions sous un angle inattendu. Pourquoi le pouvoir blanc, qui a su rayer les indiens du territoire des USA, garde-t-il des nègres à coté de lui? Qui sont là depuis 400 ans, donc aussi légitimes que les hommes blancs dans ce, somme toute, jeune pays. "Il n'y a pas de problème noir, mais un problème américain" nous dit-il en substance. Peck fait ici un documentaire certes, mais s'autorise à épouser l'engagement politique de son personnage, à souligner son intelligence, sa répartie, son art oratoire. Il donne vie à un livre embryonnaire que Balwin n'avait jamais pu terminer...car porteur d'événements trop douloureux à revivre. A découvrir absolument alors que le 45 ème président de USA, élu démocratiquement continue son travail de retour en arrière. TV1 - octobre 2018
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 690 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Super capsule temporelle de James Baldwin, parti vivre à Paris pour soigner son psyché battu par les États-Unis. Il était écrivain et argumentait avec passion au sujet des troubles de ses co-citoyens. L'envahisseur WASP (white anglo-saxon protestant) s'accroche toujours aujourd'hui.
    guillermo_go
    guillermo_go

    37 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2018
    'Mettre sa nuit au grand jour' J. Cocteau


    Indispensable doc qui analyse le racisme en confrontant la réflexion de James Baldwin, écrivain et activiste, au cinéma américain.

    Un film clair et brillant qui nous rappel que le réel n'est qu'un mot; la réalité a toujours pour structure la fiction. Continuer à travailler sur l'informulé, passer de l'ignorance obscure à la vérité lumineuse, c'est un peu le projet depuis la nuit des temps pour notre espèce. Une vraie dialectique à la star wars, à l'origine platonicienne et par delà bien et mal. Mais ce travail est teinté d'un manichéisme puritain loin de la sagesse de l'antiquité. Le film s'interroge: est-ce qu'on ne rejouerait pas ce duel absurde entre Caucasiens (blanc, pur, donc a fond dans son bon droit ethnocentré, bref on connait ces saloperies de race élue) et Afro, l'incarnation de l'autre, de la difference, de l'inconnu, bref de son double (Diabolo, en latin, ça vous rappelle quelque chose?). Raoul Peck fait un travail de fond captivant en débroussaillant un thème difficile et rebattu en nous tendant le mirroir du cinéma, et c'est un coup de poker réussi. Violence symbolique, domination de classe, analyse de films, sans jamais tomber dans le doc pédago universitaire conçu pour impressionner à peine trois collègues surdiplomés à la Sorbonne, petite plongée dans la mauvaise conscience socio-culturelle fondatrice occidentale.

    Trouver le courage de " Nuire à sa bêtise", comme disait Nietzsche à propos de la philosophie...avec Baldwin aux commandes, on est invité comme rarement à se remettre en question, et à réaliser que nos préjugés les plus dangeureux sont ceux que dont nous n'avons même pas encore conscience nous-même. Ce serait trop facile ma pov lulu.

    Un voyage humaniste passionnant, une vraie joie de cinéphile.
    Jiminou76
    Jiminou76

    4 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2018
    Incroyable documentaire qui par ses paroles nous renvoie à toute notre actualité, des migrants au port d'arme, à la religion, à la société de consommation ou à notre prétendue fierté... Le travail est remarquable même s'il manque un peu de clarté, surtout au démarrage. Plus encore, les images des affrontements contemporaines américains méritant de mise en contexte pour mieux affirmer les liens toujours actuels avec le propos.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    L'année 2017 fut chargée pour Raoul Peck avec la fiction "Le jeune Karl Marx" et ce documentaire. Deux oeuvres, si l'on peut dire, complémentaires l'une de l'autre. Pour cette seconde oeuvre nommée à l'oscar du meilleur documentaire, le cinéaste a l'ingénieuse idée de se baser exclusivement sur les écrits de James Baldwin afin de traiter son sujet. En une heure trente, le cinéaste va à l'essentiel. Son message est juste, millimétré et efficace. Le film comporte des images d'archives de première main et se sert généreusement du cinéma en tant que support d'analyse, ce qui ravira les amoureux du septième art. Mais à la manière de "Le Chagrin et la Pitié" en son temps, ce film témoigne d'une réelle inventivité du genre documentaire. Ainsi Peck a l'astucieuse idée de mélanger les écrits de Baldwin avec des images d'aujourd'hui. Dès lors, par cette technique il atteint son but ultime : faire comprendre à quel point son propos demeure d'actualité.
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