Avis : Love, Simon - Page 6

Love, Simon aimerait traiter du secret et du poids qu’il peut occasionner pour celui ou celle qui le porte, sans jamais l’intégrer à son écriture, sinon lors des échanges mystérieux entre deux internautes via une messagerie virtuelle. Au contraire, l’écriture du secret devient ici écriture de l’exubérance et du dévoilement de toute chose, l’homosexualité s’apparentant alors à une partie de devine-têtes qui doit, à terme, révéler l’identité de l’amant dans la nacelle d’une grande roue. Or, comment nous faire ressentir l’oppression du personnage principal, sa difficulté à verbaliser par écrit puis à l’oral son orientation sexuelle auprès de ses amis, de ses proches, de sa famille, sans représenter les hésitations, les louvoiements, les silences, les tentatives manquées ? À aucun moment Simon n’apparaît tourmenté, à aucun moment il n’interroge même la pertinence du coming out qui tend à devenir une finalité, presque un devoir pour tout jeune homosexuel n’ayant pas le droit à la vie privée, au jardin secret. Être gay c’est forcément le dire aux autres, c’est l’affirmer sur les réseaux sociaux pour faire le buzz et rallier à sa cause. Le long métrage souffre ainsi d’une grandiloquence déplacée qui échoue à saisir la simplicité, voire la banalité d’aimer un garçon lorsqu’on en est un soi-même. L’artificialité gonflante de l’ensemble aplanit les rugosités et les aspérités, confond l’amour et la guimauve, conforte le musèlement d’une romance autorisée si et seulement si elle reste à distance, par ordinateurs interposés, ou se cantonne au baiser prude tout là-haut. Où est passée la chair ? Où est passé le trouble ? Où est passé le désir ? En ce sens, Love, Simon ressemble beaucoup à Sex Education, cette horrible série qui banalise tout, dégrade tout sous couvert d’une démocratisation de la chose sexuelle contre les tabous qui l’entourent : même instance parentale qui convoque et explicite le sexe à chaque repas, même mère psy, même protagoniste principal qui doit renoncer à son intimité pour s’afficher. Aveuglées par leur ambition moralisatrice, ces productions donnent l’illusion d’un dévoilement libertaire alors qu’elles encadrent, aseptisent, stérilisent l’amour. Une normalisation dans laquelle tous les garçons gays sont des minets, soigneusement coiffés, en chemise ouverte sur un t-shirt moulant leur corps slim. Un plan s’avère assez explicite et reconduit ce discours stéréotypé : lorsque Simon, soucieux de découvrir son amoureux dans les couloirs de l’établissement scolaire, scrute les t-shirts Game of Thrones et disqualifie les uns après les autres les élèves qui les portent, incompatibles avec sa vision normée du gay-type. Si sa dénonciation du harcèlement s’avère plutôt réussie ici, sous la forme d’un chantage suite à la mainmise sur une conversation privée, Love, Simon culpabilise davantage le jeune homosexuel qu’il ne l’invite à vivre librement sa sexualité : non, un gay ne doit pas se justifier de tout auprès de tout le monde, ni forcément mettre au courant l’entièreté de son lycée. Le film n’incarne jamais l’opacité intérieure de l’adolescent qui s’affirme mais réduit son dilemme à une information que l’on diffuse via les réseaux sociaux, que l’on répète comme une rumeur dans cette société de la réaction qui uniformise et ne pense décidément plus.

Un ado en année de Bac évolue dans son rapport aux autres par la force des évènements. C'est un film d'une rare délicatesse, avec un ancrage dans le réel bienvenu. Les amis ressemblent à des amis, les parents à des parents on n'est pas dans le schématisme du film pour ados de base. L'acteur principal, Nick Robinson, est en tout point remarquable, comme dans tous les films ou je l'ai vu d'ailleurs, une véritable future star authentique qui choisi intelligemment ses rôles. Le vrai thème du film n'est pas évoqué ici pour ne pas spoiler, mais le traitement fait par le film est exemplaire. A voir !

C’est gentil, c’est mignon, ça ressemble plus à une série produite par Netflix qu’à un chef d’œuvre cinématographique, mais on peut saluer le message porté par le film. Pour ados...
Sinon il y a Call me by your name !

Une histoire simple mais tellement réaliste et d’actualité. J’ai adoré les personnages sont super attachants et surtout Simon. A revoir ce film est top

Bon film, qui raconte surement l'histoire d'une partie de la communauté Gay, il y a peut etre des petit clicher a quelque endroit, et il y a de l'humour.

Ils on melanger tout sa et il on fait un film simpa.

Ce film soulève une certaine controverse comme tout ce qui concernerait des sujets controversés. L'homophobie n'est pas aussi courante que le film veut le montrer c'est surtout que les gens s'en moquent. Il semble faire de la publicité à partir de l'idée de plus de sexes, ce dont je suis heureux. Mauvais film gay du a l'âge de l'acteur principal. Simon (Nick Robinson) a 17 ans et est secrètement gay. Il veut sortir mais a peur. Puis quelqu'un le découvre et menace de le dénoncer. Que faire ? Love, Simon est mauvais film. Le scénario est mauvais, les personnages ennuyeux et c'est incroyablement condescendant (difficile de croire qu'un gay a fait ça). Les personnages ne parlent pas comme les adolescents que j'ai entendus. Nous avons également une mère et un père parfait qui acceptent leur fils soit gay tout de suite. En fait il a été clairement indiqué au début du film qu'ils l'accepteraient quoi qu'il arrive. C'est incroyable et incroyablement mal joué. Robinson est terrible dans le rôle principal. J'applaudis que nous obtenions des films gay qui arrivent à maturité mais doivent-ils tous être si mauvais ? Si vous cherchez à rire à voir du bon travail avec une caméra ou vous faire plaisir ce film n'est pas pour vous...

4,5/5       FILM GÉNIAL !
  Un film magnifique !
  Beaucoup d'émotions de ce film ! Du suspense, des acteurs magnifiques, des personnages attachants...
  Un scénario vraiment génial ! Un film utile qui sert à beaucoup de personnes de faire leur coming out je pense.
  De l'humour, des très belles chansons, des scènes sublimes...
spoiler: La dernière scène quand ils s'embrassent ou encore quand la mère parle à son fils. Ces deux scènes sont très émouvantes !

je vous emmerde

dflqkjhd
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Film très bien réaliser, jouant, avec une histoire d'amour traditionnelle, et un message politique plutôt fort concernant nos sociétés. A vois absolument

Bon je ne vais pas aller sur quatre chemin ! Je l'ai vu en avant première début avril et je l'ai revu l'autre jours ! Pourquoi je vais le voir 2 Fois ? Parce que ce film est tout juste magnifique, touchant et réel et je me suis revu dans Simon ! Ce film m'a fait comprendre sur pas mal de choses ! spoiler: Vers la fin il a tout dit de ce que je pense quand il publie cela sur le réseau sociaux
en tout cas hate qu'il sort en DVD et cela change des clichés sur les personnes homosexuelles ! Pour moi cela mérite tout simplement d'être vu pour tout les public et faut pas avoir peur de y'aller seul ou accompagnés ou entre amis, car la curiosité peu emmener à faire comprendre les choses et savoir accepter.

Un film génial, avec des personnages super attachant, une histoire simple mais qui marche. On ne tombe pas dans le cliché mais au contraire, ce film nous fait vivre l'histoire de Simon, lycéen banal mais qui a un terrible secret : il est gay. Une très belle histoire, drôle, attachante, et qui vous fera peut être verser quelques larmes. Je recommande à tous !

Un teen-age movie parfait sur le thème du coming-out qui a remué tellement de choses en moi que je ne suis pas vraiment apte pour en faire une critique objective. C'est très bien fait, c'est bien joué, actuel et plutôt drôle. Le contrat est parfaitement rempli. On pourrait en faire un film indépendant que cela n'aurait pas eu la même saveur... Là, au moins, ça donne de l'énergie positive !

Un film sympathique, frais, traitant de l'homosexualité avec un ton juste - même si parfois un peu simplifié. À voir

Une comédie romantique adolescente ancrée dans son époque, avec technologie, mystère, romance sucrée, et bons sentiments. Difficile de ne pas réduire le film au fait qu'il soit le premier film romantique gay produit par un grand studio. C'est coller une étiquette qui ne devrait pas exister a priori.
Objectivement le scénario est assez basique: des problématiques sur comment assumer sa sexualité, un amour virtuel mystérieux, des amis bienveillants, un lycée chic et moderne, des acteurs/actrices mannequins etc... Du cinéma US comme on en voit des centaines tous les ans, au cinéma ou sur internet.
Alors oui c'est important, oui c'est militant mais en dehors de cela le film n'est guère passionnant et brasse du vu et du revu: les passions adolescentes, les histoires d'amour contrariées, les quiproquos perturbateurs... On s'attend à mieux.

Dans le genre cucul la praline on peut pas mieux faire. Non j'ai pas spécialement aimé.. ça se regarde mais sans plus. Le genre de film qu'il faut voir quand on a rien d'autre à faire. C'est pas non plus un navet, mais il y en a un peu marre de ces films gays qui doivent être bien car ils sont politiquement correct. Qu'on se le dise j'ai rien contre non plus. Donc je dirai moyen.