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    Roma
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    3,7
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    169 critiques spectateurs

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    Kev T
    Kev T

    37 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2019
    Cuaron réalise un film mesuré, presque discret, proche d’un reportage (autobiographique). La réalisation est remarquable (plans séquences, plans larges, colorimétrie). Y. Aparicio propose une interprétation profonde, tout ce joue dans le regard. Néanmoins, personnellement, j’ai trouvé que le contenu n’est pas à la hauteur de la forme. Certains moments sont ennuyants, l’ensemble est placide. L’intérêt principal reside dans la forme de l’oeuvre et la place de la femme.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2019
    La caméra est posée discrètement. Elle filme l'intérieur d'une grande maison. Plan fixe avec travelling latéral. Très peu de cadrages rapprochés. Étonnamment ce choix esthétique place le spectateur en dehors de la scène et de ses protagonistes. Cela rend le regard plus intrusif. Il est le voyeur. Le voisin qui regarde par la fenêtre.

    1971 à Mexico. Une famille "caucasienne" et leurs servantes amérindiennes. Une femme de la classe moyenne supérieure et ses enfants, délaissés par leur mari et père. Les deux bonnes à tout faire sont à leur service quasiment jour et nuit.Malgré la différence de caste, les filles sont considérées comme faisant partie de la famille du coté des nantis. Des membres de la famille à qui on donne des ordres la journée durant. Le lien affectif est là. Il est fort. Il l'est aussi insidieusement au dépend des plus faibles.

    Le cinéaste s'attarde sur Cléo une des deux employées. Clé est douce, "de bon commandement" et a l'air de considérer sa situation comme normale. Elle essaie de se créer une vie en dehors de celle de ses patrons, mais apparemment son destin est celé à celui de ses employeurs.

    Le scénario est plutôt atypique, on sent une grande tendresse traverser le film. Alfonso Cuaron nous raconte son enfance.

    Très construit en terme de mise en scène, Roma est un long métrage touchant et remarquable. Au final l'auteur semble avoir arrondi les angles et les souvenirs. Le risque d'une autobiographie.

    Le Lion d'Or de la Mostra de Venise méritait peut-être une oeuvre plus épicée.
    nicorobin
    nicorobin

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2019
    Si Alfonso Cuaron livre avec « Roma » un film d’une rare maîtrise technique et esthétique, il ne réussit jamais à nous entraîner dans son récit. La faute à un scénario trop maigre qui ne s’intéresse pas assez à son personnage principal, en dépit de son omniprésence à l’écran. Et qui, par conséquent, nous empêche d’avoir de l’empathie pour elle à des moments pourtant clés de son histoire, où l’émotion aurait normalement dû nous submerger. Le résultat est décevant. Vraiment décevant...
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2019
    Très loin d'être le chef-d'oeuvre que tout le monde essaye de nous vendre, Roma n'est rien de plus qu'un film très bien réalisé manquant terriblement de substance. Alfonso Cuaron, comme à son habitude, dirige son long-métrage avec tout son talent. Les plans sont magnifiques, la réalisation est fluide, sublime, assez subtile par moment,... Bref, la réalisation est à la hauteur des critiques. Pour ce qui est du casting, il faut avouer que Yalitza Aparicio manque grandement de charisme, on s'ennuie souvent à l'actrice que tout le monde veut voir comme une révélation. Les vraies stars de ce film sont la famille que l'on suit avec toute cette histoire, Marina de Tavira est surement celle qui permet d'apporter le plus d'intérêt à l'histoire. Son personnage et son évolution sont sans conteste parmi ce qui intrigue le plus, ce qui permet aussi le plus de rentrer dans ce récit. Mais, là où Cuaron va le plus pêcher, c'est dans l'écriture de son scénario. Voulant surement dénoncer trop de choses dans l'histoire de son pays ou bien ne sachant peut-être par sur quoi se focaliser, le réalisateur/scénariste nous ennuie grandement. Certains des sujets abordés auraient mérités une exposition à part entière pour nous en apprendre davantage et finalement ce ne sont que quelques brèves apparitions de thèmes délicats qui sont faits sans qu'aucun fond n'y soit apporté. En plus de cela, l'histoire de Cleo est loin d'être la plus intéressante dans ce qui nous est montré. Le film, fier de ses 2h15 aurait pu être coupé d'une bonne demie-heure sans que ça ne change rien au récit. C'est là aussi le problème de Cuaron, à vouloir exposer ses qualités de réalisateurs et de scénariste, il a tendance à étirer des scènes à l'infini ce qui n'a absolument aucun intérêt majeur. La musique du film étant également bien absente, on s'interroge longuement sur sa présence, certaines scènes auraient pu être rendues plus belles, plus dénonciatrices avec une partition plus riche. Roma est clairement à l'opposé de tout ce que les critiques veulent nous faire croire, loin d'être le meilleur film de l'année, Cuaron se perd dans l'histoire de son pays et ne sait jamais poser une histoire entraînant son spectateur avec fluidité et facilité.
    zew
    zew

    1 abonné 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2019
    Alfonso Cuaron signe un film à l'esthétique bluffante! Le parti pris de tourner en noir et blanc est payant, car cela lui donne un côté intemporel et poétique appréciable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 février 2019
    Roma est un des films les plus ennuyeux que j’ai pu voir. Toutes les critiques élogieuses me paraissent incompréhensibles tellement le film est vide et lent. Yalitza Aparicio est nul et ennuyeuse, on ressent clairement que c’est une amatrice. J’espère de tout cœur que The Favourite remporte l’Oscar du meilleur film. Ah oui chapeau pour la qualité, l’ima Est impeccable dommage que le film soit si peu intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2019
    Depuis quelques mois, et surtout depuis qu’il a reçu le Lion d’or à la Mostra de Venise en septembre dernier, le nouveau film d’Alfonso Cuarón est devenu l’incarnation du débat qui bouleverse le mode de distribution et de visionnage des oeuvres de cinéma, avec sa sortie (quasi) exclusive sur Netflix. Il ne fait nul doute que Roma est « film de cinéma », même si cette expression est un pléonasme, et que la meilleure façon de l’apprécier est en salle : l’image, tournée en 65 millimètres, est sublime, et la technique de son utilisée, le Dolby Atmos, a pour effet de multiplier les pistes et de recréer au mieux l’espace de la fiction dans la salle même de cinéma. Assez paradoxal, donc, de voir un tel film sur un ordinateur ou un téléphone… Toutefois, quelque soit les moyens qui sont à votre disposition pour voir Roma, il faut voir Roma, l’un des plus beaux films de l’année.

    Avant d’être l’épicentre du conflit actuel le plus brûlant du monde cinéphile, ce film s’impose avant tout comme une oeuvre phare dans la filmographie d’Alfonso Cuarón. L’action se déroule au Mexique, au début des années 1970, et raconte l’histoire de Cleo, une employée de maison indigène travaillant pour une famille dont elle est un véritable membre. Elle est une autre figure maternelle pour les enfants, et une alliée pour la mère, quittée par son mari au début du film.

    Pour Alfonso Cuarón, c’est un retour au sein de son pays natal – le titre désigne un quartier de la capitale mexicaine où il a passé son enfance -, qu’il filmait déjà en noir et blanc en 1983 dans son premier court-métrage, Cuarteto para el fin del tiempo (disponible en ligne ici). Le choix d’adopter le point de vue de Cleo, magnifiquement interprétée par Yalitza Aparicio pour son premier rôle, permet au réalisateur de mettre en scène l’histoire personnelle d’une femme humble et courageuse, au destin aussi bouleversant qu’il est révélateur d’une mémoire collective. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/12/19/roma/)
    Tee R
    Tee R

    10 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2019
    C'est la dernière fois que je me laisse avoir par des récompenses (en l'occurrence BAFTA) c'est long, long, long, en noir et blanc, des femmes trompées délaissées, c'est VIDE le néant, quelle perte de temps, seuls les intellos bobos peuvent vous dire que c'est beau comme une toile de Soulage, plus de 2 heures de prison avec des scènes qui ne racontent rien, une fanfare trop bruyante qui passe la rue en 5 mn, une séance de feu de forêt sans intérêts, une consultation à l’hôpital qui dure qui dure. Holalalalalala insupportable, la maxime du film quand la maîtresse de maison s'adresse à sa bonne en parlant des hommes; "Quoiqu'ils vous disent, nous sommes toujours seules" je mets 0.5 pour le chien qui joue pas mal.
    Alexandre C.
    Alexandre C.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2019
    Les minutes passent et on se dit "Ça va commencer, ça va commencer!" Le problème c'est que le film ne commence jamais. Enfin, il commence mais ça reste plat jusqu'à la fin. On a l'impression que le réalisateur n'a pas pensé son film. C'est bien dommage!
    Phil D
    Phil D

    14 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2019
    Un film digne des Frères Dardenne chiant long, sans ame, sans émotions, j'avais l'impression de voir un film de l'émission "Strip tease" l'humour en moins ! Venant de Cuaron, c'est vraiment étonnant. J'espère honnetement qu'il ne gagnera pas l'oscar du meilleur film... sinon ou va le cinéma ? Un non film... du non cinéma
    John Henry
    John Henry

    97 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2019
    Alfonso Cuaron a choisi de raconter une histoire individuelle, dans un Mexique omniprésent, avec ses plans fixes, ses cadres larges, ses travelings et la vie qui déborde partout, qui prend le pas sur les personnages du film, les fait disparaitre un instant avec que leur vie reprenne. Le réalisateur a également choisi de rendre hommage aux femmes, aux femmes silencieuses, à ces femmes dévouées, abandonnées, dans un scénario qui ressemble à ceux de la Nouvelle Vague, la vie, juste la vie, sans pathos (mais est-ce aussi sans empathie ?) et livre un film qu'il faut laisser percoler pour en saisir la force et la puissance.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2019
    Ce qui frappe le plus à la vision de "Roma" est la déconnexion totale entre ce que filme Alfonso Cuarón et la manière dont il le filme, soit le quotidien d'une domestique d'une famille bourgeoise à Mexico cadré dans un noir et blanc numérique totalement artificiel et une suite de plans-séquences où la caméra, souvent loin des personnages, saisit leurs mouvements dans de lents travellings millimétrés. Cuarón est incapable de filmer la banalité de ce quotidien sans ennuyer le spectateur, pour la simple raison que lui-même ne semble pas s'y intéresser. Sa démonstration de force plastique (qui donne l'impression que le cinéaste pense avoir inventé le plan-séquence) semble être la seule raison d'être du film, mais le problème est que cette virtuosité est terriblement désincarnée et accentue donc la vacuité du film : Cuarón filme ainsi une crotte de chien ou son héroïne de manière égale, sans la moindre sensibilité ni aspérité. Reconnaissons toutefois que lorsque le cinéaste a de l'action à mettre en scène (et pas en en créant artificiellement, comme dans la scène ridicule où le père gare difficilement sa voiture), la puissance formelle du dispositif jaillit enfin (dans la longue séquence qui va des émeutes à l'accouchement ou dans celle de la noyade, où les vagues semblent presque envahir l'écran, de manière sonore autant que visuelle) : le réalisateur réussit même là à faire éprouver de l'empathie pour les personnages en nous faisant ressentir le danger de manière brillamment immersive. Une poignée de séquences à retenir sur 135 longues minutes, c'est néanmoins trop peu !
    Lorry M
    Lorry M

    13 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2019
    Nostalgique, émouvant, humble, avec un noir et blanc qui sublime tous les plans ! Ce film est tout simplement magnifique !!!
    didinho
    didinho

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2019
    Comme cela arrive souvent, il faut avoir l’envie et la patience de voir ce film en entier pour en apprécier les qualités et pour être emporté par une vague d’émotions. Pour tout dire, le film se révèle dans sa seconde moitié avec plusieurs scènes fortes, agitées et bourrées d’émotions (les échanges de tirs, l’accouchement, la baignade en mer).
    Après Gravity, Cuarón s’intéresse à nouveau à un personnage féminin et au thème de la maternité (oui Gravity traite avant tout le thème de la maternité... tragique). On reprochera peut-être la première partie un peu molle et le faible niveau de certains rôles secondaires qui jure avec la performance de l’actrice principale. Un très beau film très émouvant si l’on prend le temps et si l’on fait confiance au scénario.
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Très polyvalent et efficace dans l’exercice du fantastique avec « Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban », de la science-fiction en signant « Les Fils de l’Homme » et du sensationnel thriller « Gravity », Alfonso Cuarón a conquis Hollywood et donc bien des studios américains. Or, il finit par retourner sur la terre de ses ancêtres afin d’y trouver fortune et rendre justice à un peuple qui a lui aussi son histoire et ses cicatrices. Pour cela, il use d’une photographie adaptée au mouvement qu’il souligne presque à chaque séquence. Sa composition reste dans un symbolisme qui peut être difficile à capter, mais à défaut, il nous livre un divertissement qui saura nous bouleverser.

    Le chaos, c’est ce qui définit le doute à travers les formes les plus parfaites. Dès l’ouverture, on nous dévoile le parcours nuancé de l’héroïne, qui contemple la vie, sans qu’elle ne lui réponde favorablement. Il s’agit de Cleo (Yalitza Aparicio), domestique indienne dans la demeure de bourgeois, dans un quartier qui constitue toute l’enfance du réalisateur. Entre les chamailleries des enfants et le relations de couples qui se dégradent, cette dernière n’aura pas non plus son mot à dire et accumulera son lot de désespoirs, synonyme de fatalité. À ses côtés, nous avons droit à une fresque contemplative de ce que Mexico évoquait autrefois, la violence et l’insouciance. Chaque rencontre avec Cleo la ramène à ces deux notions, qui entrent en harmonie dans un drame ultime, qui pourtant n’est qu’une énième réalisation depuis Tlatelolco. La mutation sociale a eu un impact sur des vies et c’est ce rapprochement avec la banalité qui finira par nous séduire. Avouons alors que le travail de mise en scène est grandiose. L’œuvre justifie tous ses dialogues et les réduit au minimum afin que l’on fasse corps avec l’environnement monochromatique.

    Immersif jusqu’à l’os, il n’est pas nécessaire d’être familiarisé avec les situations qui dépassent les protagonistes pour souffrir d’empathie. C’est là qu’est la force des émotions chez le metteur en scène, qui use de plans fixes sans négliger le mouvement et la composition. Lorsque le premier plan sublime notre visionnage, l’arrière-plan occupe tout le suspense, lié à l’action en cours. Étant donné le caractère descriptif de la chose, il n’y a que le visionnage qui aura la force de nous garder en alerte. Un regard, une démarche ou une pensée sera perceptible dans l’œil d’un spectateur attentif. On ne détourne pas les drames, on les confronte dans le réalisme. L’environnement sonore aide beaucoup à s’imprégner de cette vision métaphorique de la vie et son exact opposé. Une alliée est conseillée pour surmonter les épreuves et il s’agit presque souvent d’une aura féminine. Sofia (Marina de Tavira), l’employeur de Cleo cherche à fuir et à dissimuler sa peine, alors que la mission des deux femmes est de protéger les enfants, leurs enfants. Parfois anecdotique dans le traitement des séquences qui servent d’introduction, on finit par entrevoir de la cohérence dans l’intrigue, qui parsème bien des surprises en chemin. Elles se montrent parfois cruelles, mais elles peuvent également montrer de la douceur, chose que chaque personnage convoite dans la peine et le malheur.

    Cependant, il faudra noter que l’initiative Netflix contourne bien des procédures de diffusion afin que la majorité soit touchée, ce qui est une bonne chose. Mais cette visibilité est sujet à controverse lorsque cela impacte directement les conditions de visionnage. Le film aurait amplement mérité le détour en salles obscures, mais la vérité est qu’il n’aurait pas vu le jour autrement, car le projet peu semble ambigu sur le papier et peu gourmande de bénéfices financiers. Retenons alors que « Roma » est un extraordinaire récit intimiste d’une famille mexicaine, là où Cuarón retranscrit sa jeunesse perdue dans les caprices d’une société révolutionnaire. Autobiographique dans son squelette, son œuvre achève un portrait testamentaire des personnes qui ont vécu le drame ou qui ont juste eu le souvenir douloureux d’avoir perdu une partie de soi dès la naissance.
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