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    Golden Glove
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    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Critique avec avertissement….Certaines scènes sont insoutenables;...C'est un film qui visite les ténèbres et la folie...le terme monstre n'est pas galvaudé…..C'est le"brio" de la réalisation de Fatih Akin, d'avoir touché la vérité d'un univers , qui , il faut le dire au spectateur est inhabitable pour tout homme normal…..On est dans une misère totale, physique et morale, la première scène du film donne le "ton", un homme ( gueule de "travers", essaie de scier le cou d'un femme plutôt âgée, en sous vêtement...les odeurs semblent remonter de l'écran….la pièce est d'une saleté immonde, immonde comme beaucoup de "gueules" dans le film…..Et le reste du film est sans répit….Dans le bouge (le golden glove, un bar de Hamburg en 1970) toutes les gueules sont de "travers", sont des monstres…..Seule la beauté d'une jeune fille blonde et fraiche apporte un instant de lumière, lumière rare et presque pervertie….On peut se dire que toutes les créatures auxquelles a affaire Honka, sont d'anciennes prostituées vieillies… (elles sont grosses laides vieilles).Le film est celui de l'abandon...Il faut être fort pour le voir. On peut avoir envie de vomir à plusieurs reprises….( Des scènes de démembrements sont récurrentes)…..la musique elle fait écho à l'horreur avec génie, toujours belle et décalée (restez pour le générique, ("aurevoir mon amour, c'est dur de mourir quand les oiseaux chantent dans les arbres" (je traduis cette sublime chanson de 1974 Seasons in the Sun de Terry Jacks)…..On peut dire que ce film est unique quelque part, tellement il ose la monstruosité et l'horreur ( les films d'horreur américains au moins sont virtuels)...Peut on parler de mise en scène brillante pour en revenir au cinéma…..Cela pose des questions presque éthiques ou morales….JE CROYAIS AVOIR TOUT VU, BEN NON !!!!!
    Si vous avez un courage certain allez voir ce film , vous serez surement surpris par ces rencontres ...Mais attention, un film avec AVERTISSEMENT, on peut être dégouté (pour ma part ,j'aurais interdit au moins de 21 ans)
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2019
    Fut un temps où Fatih Akin faisait l'unanimité avec des films comme De l'autre côté ou Soul Kitchen. On ne sait ce qui lui est arrivé mais depuis In the Fade, il est devenu bien moins consensuel avec un cinéma désormais radical et donc sujet à dégoût pour nombre de ses fidèles d'avant. Et ce n'est pas avec Golden Glove que son cas va s'arranger. Cette plongée dans le quartier chaud du Hambourg des années 70, aux basques d'un tueur en série visqueux, alcoolique et impuissant était annoncée "insoutenable" par les premières critiques de la Berlinale. Plus que The House that Jack built ? C'est un débat, mais les deux films ont des qualités qui permettent de passer outre à ce sentiment bien trop sommaire. Golden Glove suggère des actes atroces plus qu'il ne les montre réellement mais il est vrai que l'imagination du spectateur fait le reste. Glauque et sordide, le film l'est bien à plusieurs reprises mais il faut aussi mentionner cet humour noir dévastateur qui intervient aux moments les moins attendus (drôle de concerto en scie joué par le tueur !). Et puis, il y a aussi toutes les scènes au fameux bar Zum Goldene Handschuh qui sont pour le moins pittoresques et surtout d'une grande humanité quand sont évoqués des trajets de vie pathétiques, à commencer par celles de prostituées hors d'âge, dévastées mais dignes à leur manière dans la perdition. Entre répulsion et fascination, Golden Glove, abominablement bien interprété par Jonas Dassler, se révèle captivant de bout en bout, réaliste pour le pire et presque bienveillant pour le meilleur (ne hurlez pas !).
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2019
    A partir de l'histoire du tueur en série Fritz Honka, Fetih Akin a reconstitué le Hambourg des bouges de nuit du quartier de St Pauli dans les années 1970. Dans une atmosphère enfumée, au son du juke-box, se côtoient des individus enlaidis par la pauvreté et la misère intellectuelle, qui n'ont pour toute distraction que les plaisanteries salaces, le sadisme et l'alcool. C'est sur ce fumier nauséabond que vont pousser les fleurs les plus vénéneuses. Un film de pulsions et de ténèbres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Petit conseil: n'allez pas voir ce film si vous n'avez pas les nerfs solides.
    Allez le voir si vous êtes déjà allé à Hambourg et si vous avez un humour noir très extrême !
    Extrêmement violent, réaliste, lugubre, brutal, horrible, il montre également les catégories socioprofessionnelles les plus violentes et les plus isolées...
    On adore ou on déteste.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2019
    Jamais les termes de poisseux, dégoulinant, infecte et écoeurant n'ont été aussi bien représenté que dans "Golden Glove". Retraçant l'histoire vraie du serial-killer allemand Fritz Honka, Fatih Hakin nous immerge dans une intimité sordide et glauque à souhait. L'antre du loup, où poupées en porcelaine et couvertures de magazines pour adultes aux murs plantent le décor, laisse entrevoir la pire facette de l'Homme dans son assouvissement de la violence. Les faits qui s'y produisent sont répugnants et insupportables mais étrangement, face à ces corps transpirants, déformés et repoussants, notre regard reste happé. Le réalisateur nous préserve d'une certaine complaisance en évitant tout voyeurisme, en gardant une distance. On comprend alors que l'intérêt de cette histoire réside ailleurs, dans les rapports au corps des personnages. Au delà du film de reconstitution, "Golden Glove" est surtout un film d'acteurs et Jonas Dassler, totalement grimé, signe probablement la performance physique la plus bluffante de ces dernières années. Le personnage en devient presque hypnotisant tellement le jeu de l'acteur se fait oublier sous cette couche de justesse pour le coup, très perturbante. Son duo avec Margarete Tiesel se transforme en danse macabre saisissante, qu'elle soit physique ou dans la relation bestiale qui les lie. Derrière le monstre se cache un Homme, et on s'amuse à le deviner, ici ou là, via des scènes quotidiennes et succinctes. Certes, le malaise, le dégout et la gêne nous suivent tout du long mais jamais "Golden Glove" se contente de la facilité de ses effets. On peut aussi voir dans ce microcosme les séquelles psychologiques d'une Allemagne d'après-guerre. Mais le regard de Fatih Akin est aiguisé et précis jusqu'au moindre contact physique, jusqu'à la moindre goutte d'alcool ingurgitée, jusqu'à la moindre goutte de sueur qui coule. Il réussit à faire de ce bar malfamé un personnage à part entière, avec une identité, une couleur, des résidents et une ambiance très singulières. De l'insoutenable fait-divers émerge une chronique fascinante sur le rejet mais surtout celle d'un acteur dévoué à un rôle sans limites.
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Énorme claque. L'immersion dans un monde de miséreux, dans ce port Allemand est totale. La prestation de Jonas Dassler en Fritz Honka est hallucinante. Le travail sur le son, la lumière et la précision du scénario emportent la mise. Fatih Akin sait trouver la limite et nous épargne les parties les plus violentes des scènes par l'usage savamment orchestré du hors-champ. Le film est puissant en laissant libre au gré de ses instincts, le serial killer qui s'ignore. Fatih Akin change de registre avec une maîtrise impressionnante.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Le cinéaste entre dans le vif du sujet par un prologue aussi violent que prenant. Dès les premières minutes Fatih Akin marque les esprits et impose un malaise. Malheureusement, ce quotidien tourne un peu en rond entre beuverie, sexe et meurtre. En effet jamais le réalisateur ne s'intéresse un temps soit peu au contexte, on n'apprend rien du passé surtout alors que Fritz Honka a été marié plusieurs fois et a eu des enfants... On reste donc sur notre faim malgré une mise en scène inspirée, un duo d'acteurs épatants, une atmosphère et des décors dont on ose deviner le vice et la puanteur, puis quelques séquences chocs qui ne manqueront pas de faire débat.
    Site : Selenie
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Je n'avais pas vu un film aussi malsain et morbide depuis le dernier Lars von Trier "The House That Jack Built". J'avais littéralement la nausée durant la séance. Et encore j'ai su à la fin seulement que c'était une histoire vraie !! L'ambiance instaurée durant tout le film est excessivement oppressante. D'autant plus oppressante et angoissante que le film ne laisse aucune séquence de respiration pour le spectateur, obligé de participer impuissant à la looooongue agonie des victimes mais surtout à la looooongue préparation du tueur pour arriver à leur fin. Le film est très noir, et pour en arriver à ce niveau de dégoût ressenti on peut dire que la réalisation est très réussie... On aimerait pouvoir dire que le scénario est mauvais, exagéré, surfant constamment sur un voyeurisme morbide insupportable... mais Le scénario reprend l'histoire réelle. Effrayant et très marquant... Âmes sensibles s'abstenir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2019
    Au début des années soixante-dix, dans le quartier chaud de Sankt-Pauli à Hambourg, Fritz Honka assassina au moins quatre prostituées, les dépeça et en dissimula les restes dans les soupentes de son appartement. Le réalisateur turco-allemand Fatih Akin reconstitue les faits avec un grand souci de réalisme.

    J’ai découvert Fatih Akin au début des années 2000 en regardant lors d’un festival du film européen au Kenya son deuxième film, inédit en France, "Im Juli". Je n’avais pas prêté attention au nom du réalisateur ; mais il m’est revenu à la mémoire trois ans plus tard à la sortie de "Head On", une histoire d’amour tragique. Et, en 2007, ce fut le choc "De l’autre côté" : un scénario complexe, primé à Cannes, filmé avec une fluidité magistrale, qui auscultait le rapport entre la Turquie et l’Allemagne.

    Depuis hélas, Fatih Akin s’était perdu. "Soul Kitchen" était une comédie brouillonne, "The Cut" une fresque historique laborieuse sur le génocide arménien. J’avoue ne pas être allé voir "In the Fade", l’histoire d’une femme qui peine à se reconstruire après la mort de son mari, malgré le battage publicitaire fait autour de Diane Kruger. Le parfum de scandale qui entoure ce "Golden Glove" m’a incité à donner une dernière chance à Fatih Akin.

    Bien m’en a pris. Car son dernier film ne laisse pas indifférent.

    Interdit aux moins de seize ans en France (et aux moins de dix-huit en Allemagne), il décrit sans en rien cacher les violences sordides infligées par Honka à ses victimes, les coups, les insultes, les meurtres puis le démembrement de leurs dépouilles – façon "Le père Noël est une ordure" – et leur dissimulation. Il réussit à nous faire sentir l’odeur putride des corps en décomposition dans laquelle baigne la mansarde crasseuse qui lui sert d’appartement.

    Voûté, édenté, affublé de lunettes monstrueuses, Jonas Dassler (aperçu l’an passé dans "La Révolution silencieuse" et qu’on retrouve dans le nouveau film de Florian Henckel von Donnersmarck "L’Œuvre sans auteur") est méconnaissable. La reconstitution du rade minable où Honka avait ses habitudes, « Der goldene Handschuh » (littéralement « Le Gant d’or », en anglais « Golden Glove ») donne l’occasion de scènes tout droit sorties de Fassbinder. Dans les tons marronnasses sans lesquels il n’est pas de reconstitution des années soixante-dix défile la lie de la terre : poivrots bavards, prostituées syphilitiques, ancien soldat SS borgne…

    Derrière le portrait d’un homme, pointe, comme chez Fassbinder, l’ambition de faire le procès d’un pays et d’une époque : l’Allemagne d’après-guerre à la peine avec son passé. C’est peut-être beaucoup pour un film dont le sujet se suffit à lui-même.

    Ce n’est pas la première fois que le cinéma se coltine à la figure du serial killer : "Henry Portrait of a serial killer" (1986), "Bad Boy Bubby" (1993), "American Psycho" (2000), "The House That Jack Built" (2018)… À chaque fois l’expérience est éprouvante. La reconstitution des meurtres barbares dont ces assassins se sont rendus coupables en constitue un passage obligé qui retourne l’estomac. Certains s’essaient à la psychologie, essayant de comprendre les motifs de ces assassins. D’autres en restent au pur naturalisme de leurs faits.

    "Golden Glove" ne dit rien du passé de Fritz Honka, si ce n’est qu’il avait une grande fratrie dont on n’aperçoit un frère aîné à peine plus équilibré que lui et aussi porté sur la bibine. Il nous fait partager son quotidien sordide jusqu’au haut-le-cœur. L’expérience est écœurante. Et fascinante. Welcome back Herr Akin!
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2019
    Là ou se trouve l'intéret de ce film Golden Glove, c'est qu'il s'agit d'un film sordide mais non dénué d'affection. oui, ces bars miteux fréquentés par des rejetés, des prostitués sur le retour, ces alcooliques, ce festival de misères humaines, morales, intellectuelles, on y entre-aperçoit de la beauté également. Ces bras cassés se tiennent par la main aussi, poussent la chansonnette où la danse à l'occasion. Cela entraine des comportements déviants aussi, dont celui du "héros". Le trait est parfois forcé (le vrai personnage etait d'ailleurs moins repoussant dans la réalité que dans le film), il y des invraisemblances aussi, mais le film vaut pour cette atmosphère lugubre et touchante à la fois. La mise en scène de Fatih Aki est d'ailleurs de toute beauté, regardant les choses en face mais sans s'attarder.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Le "Goden Glove" est un bar dans le Hambourg des années 70 où la population est assez détonante. Parmi ce groupe, se trouve Fritz Honka, physique repoussant, alcoolisme aigüe, qui va assassiner en les découpant plusieurs prostituées. Cette histoire vraie atteint des sommets de violence mais le réalisateur se distingue en saupoudrant des répliques hilarantes dans l'univers du tueur. C'est un film clivant, interdit aux moins de 16 ans, mais que j'ai trouvé jubilatoire dans la façon de dépeindre cette Allemagne des bas-fonds.
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2020
    Cette plongée dans le Hambourg des années 70 avec son lot de vieilles prostituées ,de paumés et d'alcooliques présente un certain intérêt notamment dans ce bar sordide le Golden Glove mais l'appartement ou évolue ce sérail killer est tellement glauque et poisseux que ça en devient vraiment malsain et insupportable. A réservé aux âmes non sensibles. .
    Steph N.
    Steph N.

    38 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Film un peu trop répétitif et descriptif. Les acteurs sont bons dans cet univers cauchemardesque... et ça fini sur une chanson de Brel, en allemand. Bon courage si vous avez du temps à lui consacrer.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    En fait j’ai compris qu’il s’agissait d’un fait divers des années 70 à Hambourg:
    Un sadique pervers qui tue les femmes rencontrées, presque par plaisir, surtout lorsqu'il n'est pas à jeun!!!

    De plus Fatih Akin(Head on, De l'autre côté, excellents!) a le parti-pris d’en faire des « tonnes » ….
    C’est une escalade dans le sexe, l’alcool, le sordide, la sauvagerie….

    Le plus réussi est peut-être la faune qui fréquente ce bar au coeurdu quartier chaud de Hambourg.
    Une impression tenace que Fatih Akin ne voit pas ses compatriotes allemands, avec les yeux de l’Amour ???

    On est entre deux eaux, de la distance avec ce film qui frôle la caricature
    et on se sent un peu voyeur; dérangeant !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Un film malsain et violent sur le pitoyable serial-killer Fritz Honka. J'ai trouvé ça mauvais car c'est mou et lent, rien de captivant. Un film qu'on oublie vite.
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