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    Enfin des bonnes nouvelles
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Enfin des bonnes nouvelles" et de son tournage !

    Réalité/fiction

    Vincent Glenn a fait le choix de réaliser un documentaire dans lequel les personnes filmées jouent leur propre rôle. Le réalisateur justifie ce choix : "Un documentaire s’appuie historiquement sur la notion de « document », c’est un cinéma dit « du réel », et il y a une convention passée avec les spectateurs auxquels le documentariste vient présenter du « vrai ». Si telle est la convention de départ, un spectateur non naïf peut légitimement chercher le faux dissimulé derrière ce « vrai » : un propos ou un chiffre non vérifié, un acte qui a été exagéré, un autre tronqué. Avec la fiction, il peut s’opérer le phénomène inverse. Le code qui fonctionne a priori est que c’est « globalement faux », reconstitué, joué, interprété, comme au théâtre... mais, quand ça marche bien, ça peut donner aux gens l’envie d’imaginer le contraire, tout ce qu’il y a de vrai derrière tout ça, tout ce à quoi ça « fait penser », qu’on a observé dans la vraie vie."

    Agence de notation

    Le film parle d'une agence de notation. Vincent Glenn a voulu partir du point de départ suivant : que se passerait-il si une agence de notation d’un nouveau type avait un pouvoir d’influence comparable à celui des trois plus connues – Fitch, Moody’s et Standard & Poors – mais sur la base de critères pas seulement financiers, mais écologiques et humains ? Il explique :

    "Dans l’imaginaire contemporain, l’agence de notation représente la notion d’information augmentée de celle d’efficacité. En gros, une information qui a des conséquences sur le réel. La peur d’être mal noté par ces agences, d’y perdre en réputation, fonctionne depuis des années comme un argument premier pour les Etats : si on ne réduit pas la dépense publique, on va être épinglés par ces agences, et les banques nous prêteront moins facilement, notre dette va encore s’accroître, etc. Sous couvert de ces constats, les politiques « dégraissent » les services publics, et donc les biens communs... L’opposant à cette tendance, l’idée d’une « agence de notation citoyenne » a émergé au sein des mouvements sociaux."

    Production

    La production de Enfin des bonnes nouvelles s'est concrétisée au fil du temps, le plus souvent sans ou avec très peu d’argent. Plus de 500 personnes se sont impliquées dans le film à différents niveaux. "On a fini par faire une force de notre faiblesse économique, mais c’est plus facile à dire maintenant, et je ne souhaite à personne de travailler dans des conditions précaires comme nous l’avons fait. Mon film a pu exister uniquement grâce aux contributions et à l’énergie de cette multitude de personnes", précise Vincent Glenn.

    Comme métaphore

    Pour Vincent Glenn, cette agence de notation incarne une métaphore qui peut faire penser à différentes réalités. Le cinéaste développe : "L’idée d’une préférence collective, et même d’une subjectivité collective dûment assumée. Des gens qui, au même moment, s’accordent et réussissent à imposer ce qui leur semble important, indispensable, prioritaire. La Révolution française ou le programme du Conseil national de la Résistance n’étaient pas autre chose. Dans le film, l’agence peut être perçue comme un regroupement de citoyens-consommateurs qui imposent le respect d’une certaine déontologie aux empires industriels et financiers."

    Catalyseur

    Dans Enfin des bonnes nouvelles, l'agence de notation catalyse des valeurs et des inspirations. Le metteur en scène Vincent Glenn confie :

    "Il y a une soif extrêmement forte de propositions progressistes à visage humain, comme de prises de parole politiques sans langue de bois. Il est vérifié statistiquement que les pays où la violence règne le plus sont ceux où existent le plus d’inégalités sociales. Et ça rend l’humanité bipolaire comme on le dirait d’un individu atteint de cette pathologie. La question est jusqu’à quand ? L’ultra richesse (folle) d’un côté et la misère (qui rend fou) de l’autre. Pourtant j’ai observé en beaucoup d’endroits que si l’utopie est concrète, pratique, à échelle humaine, les gens sont preneurs. Et là, ils savent déplacer des montagnes ou marcher sur la Lune... Je crois aussi que nous commençons à en avoir profondément marre du nihilisme (qui est devenu une sorte d’idéologie dominante ces 20 dernières années), du cynisme marchand et de la gestion à court terme. Ce n’est pas encore articulé par un mouvement politique réellement coordonné et respecté du plus grand nombre, mais on peut déjà en voir les signes avant coureur un peu partout, avec la multiplication d’autres manières de produire plus respectueuses du social et de l’environnement..."

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