Non seulement ce n’est pas drôle,mais en plus , le handicap est traité de façon irrespectueuse . Le scénario est vide ,certaines scènes sont pathétiques, la publicité pour les céréales omniprésente,bref à éviter. Mais que fait Catherine Frot dans ce film?
je viens de voir ce film si critiqué.......et bien je me suis REGALE .....le duo est super ...on rit....la salle entière riait......que çà fait du bien! ! ! si on aime pas Clavier on y va pas il y a d'autres films, pour ces personnages coincés du cul , je vous invite à y aller !
Je vous jure que je ne le fais pas exprès, mais encore une fois en 2017, il faut que je termine sur un mauvais film, de surcroît au cinéma, cette fois. J'aurais pu rester sur le merveilleux « Coco », mais non, la tentation devait être trop forte : foutu destin... La jurisprudence Christan Clavier aurait pourtant dû m'interpeller, mais le sujet, quasi-promesse d'un humour assez grinçant et la présence de Catherine Frot m'ont laissé imaginer le contraire : mal m'en a pris, c'est même peut-être le plus mauvais film que j'ai vu cette année sur grand écran. Si les premières scènes, loin d'être excellentes, entretiennent l'espoir d'un moment sympa à passer, on déchante très vite. C'est lourd, pesant et parfois franchement gênant (c'était donc ça, le seul objectif de « Momo » ? spoiler: Un humour de répétition lourdingue concernant les problèmes de communication des sourds ?? Limite honteux), l'évolution du récit et la représentation de certains personnages embarrassantes au possible (les blagues avec la compagne aveugle (pauvre Pascale Arbillot), j'avoue que c'est assez drôle deux ou trois fois, mais sur la durée...) n'aidant pas non plus. Au milieu d'un festival de situations nazes voire ridicules, la bonne surprise vient paradoxalement de Clavier : il est le seul à sembler à sa place (dans le bon sens, entendons-nous!!), le seul à être dans le ton de ce qu'aurait dû être la comédie et le seul à prononcer les seules répliques vraiment méchantes et réussies. Ce qui n'empêchera pas un dénouement écrit à d'avance où spoiler: les bons sentiments viennent exploser la présumée vacherie de départ : fallait-il vraiment attendre autre chose ? Je ne connais pas la pièce d'origine (visiblement appréciée) et n'ai clairement pas envie de la connaître après cela (peut-être à tort, j'en conviens) : bref, merci la comédie française de ne pas avoir dérogé à ses habitudes pour que je termine mon année ciné en catas... beauté : 2017 est mort, vive 2017 !
C'est vrai que Christian Clavier ne joue plus que le même rôle depuis plusieurs films déjà, celui d'un notable installé conservateur, ce qui ne lui va pas je pense. Il était meilleur dans des rôles un peu déjanté ou à contre-emploi. Pour être honnête, c'est le gain qui le fait continuer car il n'a plus grand chose à offrir sinon une carcasse assez lourdingue et des expressions faciales grasses et très fatiguées. Bernard Blier ou De-Funes dans les mêmes rôles étaient plus à leur aise. Surtout il a perdu en méchanceté grinçante remplaçé par un faux réac bon teint. Il aurait du se lancer dans des rôles dramatiques. Les grands comiques français l'ont tous fait à leur époque.
Christian clavier fait du Christian clavier comme d'habitude, le film est très court 1h25, quelques gags qui font mouche ça fait sourire mais sans plus
J'ai trouvé ce film drôle et tendre, avec un Christian Clavier toujours plein de vie, et d'humour, j'ai beaucoup aimé ce film qui finit par une note positive
J'avais peur d'être très déçue par le film alors que j'avais beaucoup aimé la pièce de théâtre. Or il n'en est rien, bien au contraire. Si je prends le temps de rédiger ce petit mot c'est parce que je trouve certaines critiques très dures. Et notamment celles qui concernent le handicap. Je connais personnellement Sébastien Thiery qui a écrit le scénario, co-réalisé le film et qui joue un sourd marié à une aveugle. Sachez, puisqu'il ne se défend pas lui même (par timidité ? par pudeur ?..) que le handicap est chez lui une histoire familiale lourde qu'il vit au quotidien. Loin de lui donc l'idée très malvenue d'utiliser le handicap comme sujet de moquerie, bien au contraire, même si souvent certaines scènes sont drôles liées aux quiproquos, c'est le fond qu'il faut retenir et non la forme : la vie compliquée d'un handicapé, sourd, abandonné à 4 ans, qui a trouvé l'amour auprès d'une femme handicapée elle aussi (aveugle) et qui cherche à renouer avec des parents, eux même en manque d'enfant. Moi j'ai beaucoup ri, j'ai ressenti aussi beaucoup d'émotions, et pas une fois je n'ai eu le sentiment que les textes étaient écrits dans l'idée de se moquer des handicapés. Pour ceux qui l'auraient perçu ainsi, retournez le voir dans une configuration d'esprit différente.
L’intérêt de Momo réside avant tout dans le profond malaise qu’il dégage, à mi-chemin entre le thriller et la comédie dramatique. Nous retrouvons d’ailleurs ce fond de violence primaire et latente qui se manifestait par exemple dans Boudu Sauvé des eaux de Jean Renoir, une violence sur laquelle nos protagonistes n’ont aucune prise, une violence discrète mais dont les explosions déstabilisent quelque peu : lorsqu’Alain Prioux et Patrick se disputent le chariot de supermarché, le rire sincère se double d’une gêne devant un spectacle difficile à interpréter et dont l’issue reste incertaine. Le personnage campé par Christian Clavier est notre corps-vecteur : nous nous identifions à lui et nous vivons l’envahissement progressif de sa sphère privée à travers son point de vue. Pourtant, derrière les mimiques habituelles de l’acteur, un trouble peine à se cacher, ce même trouble qui ne nous lâchera qu’au générique de fin : Patrick est-il sincère ? handicapé ? fou ? mythomane ? Pas de réponse. Et si le film semble néanmoins choisir dans un second temps de lever le mystère pour basculer dans un registre comique plus assumé, le malaise persiste par l’irruption d’un berger allemand agressif et qui n’obéit qu’aux ordres énoncés en allemand – comprenons-le, il s’appelle Schnell. Tout à la fois comique, dramatique, grotesque et angoissant, Momo est une curiosité dans le paysage du cinéma français, un petit film bancal mais à part ; il propose un univers en marge de l’ordre logique des choses et brosse un portrait assez touchant du désir de maternité qui rattrape au point de l’obséder le personnage joué par Catherine Frot. Momo mérite le coup d’œil.
J'ai passé un agréable moment de détente. Des fous rires dans la salle de cinéma. Une ambiance bon enfant. Visiblement le public a aussi apprécié. Catherine Frot joue très bien. Christian Clavier est dans son registre. Contrairement à certaines autres critiques, rien ne m'a choqué dans ce film. Le handicap est abordé avec humour. Ce n'est jamais lourd. Bref, il s'agit d'une bonne comédie comme les français savent les faire.
On ne tient pas ici la comédie du siècle c’est un fait ; mais dès la première séquence dans le supermarché on est amusé. Même mieux, on rit plusieurs fois. On peut donc dire que ça commence plutôt bien. Et durant une heure et vingt minutes, cette constance comique ne va que rarement faiblir. « Momo » a pour lui le fait d’être court et du coup de ne pas laisser à son public le temps de s’ennuyer. Car l’humour, plus que n’importe quel autre genre, est une affaire de tempo et la comédie en est un qui n’aime pas souffrir de longueurs. De ce côté-là, pas de souci, le long-métrage remplit son cahier des charges de faire rire de manière régulière en offrant gags et/ou répliques destinées à faire travailler nos abdos de manière régulière.
Après beaucoup vont reprocher au duo principal de ressasser les mêmes mimiques de comédie voir de toujours jouer le même rôle, surtout pour Christian Clavier. Alors il faut avouer que l’acteur nous rejoue son rôle de bourgeois monomaniaque dépassé par les événements et que Catherine Frot le suit dans cette voie, mais ils le font si bien ici qu’on ne peut leur en vouloir. Ils sont drôles et c’est tout ce qu’on leur demande. C’est comme si l’on reprochait à Louis De Funès ses talents d’acteur comique sur le même registre. Et c’est grâce à leurs réactions face à l’arrivée de ce supposé fils sourd et de sa compagne aveugle que la majorité des ressorts comiques fonctionnent. On apprécie également le côté impertinent de rire du handicap. Parfois ça aurait pu être scabreux ou de mauvais goût mais cette frontière n’est jamais dépassée même si on n’est loin du travail d’orfèvre des frères Farrelly sur ce type de sujet par exemple.
Cependant, il faut avouer que « Momo » ne dépasse pas non plus le statut de gentille comédie distrayante et bien emballée qui ne marquera pas non plus les annales du genre. On reste dans le type de prodcuction calibrée pour un prime-time sur une grande chaîne de télévision. On aurait aimé que l’humour soit encore plus féroce et méchant mais on reste toujours dans les limites du raisonnable et du bien-pensant. De plus certaines situations sont un peu trop outrées et invraisemblables. Quant à la forme, on a déjà vu bien pire (en ligne de mire les « Épouse-moi mon pote » et consorts) mais aussi bien mieux. Cette adaptation se départit de sa base théâtrale mais le duo de metteurs en scène ne se foule pas beaucoup pour rendre le film esthétiquement original. Un bon moment de détente où l’on rit assez souvent pour trouver cela agréable et ne jamais trouver le temps long.
un film d'une tristesse... une mauvaise caricature des personnes handicapées, Christian Clavier qui fait du Christian Clavier, Catherine Frot se parodie elle-même... le pire c'est qu'avec subtilité et légèreté, le sujet aurait pu être vraiment plaisant... si la bande annonce vous a pour restez-en là...spoiler:
Cher AlloCiné, ma critique n'est en rien injurieuse contrairement à ce film qui est une abomination et qui se moquer ouvertement des personnes handicapées !!! À moins que le point de vue du modérateur soit que ce film est génial et du coup bloque les critiques négatives ?!
Une comédie qui confond humour absurde et scénario vide à rebondissements incohérents, et ce malgré des dialogues réussis et de bons acteurs. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr