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    Je danserai si je veux
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    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Portrait qui me semble réaliste de la condition des femmes musulmanes . L'hypocrisie des prétendus frères musulmans est aussi mise en évidence à travers le personnage de Wissam, le fiancé de Nour, la sérieuse. Un film à ne pas rater
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2017
    Tout – ou presque – est dans l’affiche. D’abord le titre : "Je danserai si je veux" qui sonne comme un slogan féministe. Ensuite la photo de trois femmes. L’une porte le voile. Les deux autres boivent et fument. Enfin à l’arrière plan, une ville, dont on sait depuis Richard Bohringer que c’est beau la nuit.

    Le reste se découvre très vite.
    Layla, Salma et Nour sont trois jeunes femmes arabes et israéliennes. Elles partagent un appartement à Tel Aviv. Layla est avocate ; Salma a un job dans un bar ; Nour poursuit des études à l’université. Chacune à sa façon est en prise avec la société phallocrate.

    Il y a deux façons de critiquer ce premier film d’une jeune réalisatrice palestinienne.
    La première est la plus rationnelle. Elle est la plus sévère aussi.
    Elle pointerait du doigt son architecture trop voyante. Scrupuleusement voilée, respectueuse des rites, Nour incarne la jeune Palestinienne pratiquante sous la coupe d’un fiancé qui lui refuse la moindre liberté. Avec ses piercings et ses joints, Salma est la bobo palestinienne qui cache à sa famille bourgeoise son orientation sexuelle. Plus âgée, plus indépendante, Layla est, elle, la Palestinienne installée que les hommes dont elles tombent régulièrement amoureux rappellent à son statut. Trois destins de femme comme autant d’illustrations simplistes de discours féministes.

    La seconde choisit d’ignorer ces défauts pourtant bien voyants et de laisser parler son cœur.
    Elle soulignerait l’émotion suscitée par ces trois personnages qui, chacun à sa façon, fait naître l’empathie. Même Nour, a priori la moins sympathique.
    Sans se réduire à un simple coup de cœur impulsif, cette seconde critique évoquerait le portrait tout en nuance que le film dresse de Tel Aviv, la capitale économique d’Israël, dont Eytan Fox avait déjà fait en 2007 le personnage principal de son film "The Bubble". Elle évoquerait aussi le rôle des hommes dans ce film, qu’on pouvait craindre un instant unanimement veules mais qui sont sauvés, dans une scène bouleversante, par la tendresse du père de Nour.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Portraits de 3 femmes arabes (une traditionnelle, une rebelle et une lesbienne) vivant en Israel !! Alors certes l'esprit est louable car il dénonce le machisme ambiant dans les pays arabes mais malheureusement je n'ai pas réussi à chavirer plus que cela !! Le film est trop long à démarrer, les situations, les parcours et les psychologies ne sont pas assez creusés et à part deux ou trois scènes un peu choc (l'agression sexuelle de Nour, la colère des parents de Salma), le film est un peu trop lisse et survolé (et surtout j'ai eu l'impression de déjà en avoir vu dix des comme ça !!) Dommage...
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Ce film est féministe et c'est tant mieux, mais est-ce un hasard si féminisme et pessimisme riment ensemble? En tout cas, "Je danserai si je veux" est bouleversant, mais surtout très déprimant. Si la sororité est magnifiquement montrée dans toute la délicatesse possible, dont sont capables les femmes entre elles, par contre le combat pour la liberté vis-à-vis du pouvoir patriarcal semble tellement vain... Oui, ces femmes peuvent dire non, mais le prix à payer est toujours très élevé et échapper à la soumission à l'ordre social et religieux établi, semble toujours une victoire provisoire. L'acquis d'un moment n'est qu'une conquête ponctuelle. L'islam ne semble pas au service de l'émancipation féminine : la fille passe du père au mari et si elle est soeur, alors le ou les frères veillent. La virginité semble synonyme de pureté et être déflorée serait, en quelque sorte, être considérée comme impure. Ces femmes ne sont pas des mécréantes, elles sont désirantes, désirables, insoumises parfois, déviantes face à la norme supposée juste. Eh bien, oui, une femme peut danser, fumer, boire, désirer un homme, ne pas en désirer un autre, désirer comble de tout une femme, et pour autant cette femme, quelle qu'elle soit, est respectable et doit être respectée. Cela devrait être indiscutable. Le prophète n'est pas là pour empêcher, enfermer, mais pour ouvrir, permettre. Ou alors, ce prophète ne me dit rien qui vaille. La jeunesse en Israël est pour une part subversive et c'est tant mieux ainsi. Mais si la drogue et l'alcool prennent tant de place, c'est sans doute que le climat oppressif n'est plus adapté. Il faut que les choses changent. Si l'accès au savoir semble possible pour les femmes, l'idée que l'homme devrait subvenir aux besoins du foyer est "anégalitaire" au regard d'une idée d'égalité des droits entre les hommes et les femmes. Cet ordre social rétrograde doit être combattu jusqu'à son extinction. Si le Coran a une légitimité, ce n'est pas pour servir les pratiques oppressives. Le prétendant de Nour, supposé un bon musulman irréprochable, commet un viol, sur lequel il est tout prêt à se positionner dans le déni. Ce n'est que "coincé" par la solidarité féminine, qu'il devra renoncer à son projet de mariage, sans pour autant être comptable de son acte ignoble. Bravo pour ce premier film engagé !
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2017
    3 portraits de femmes de culture et religion à différentes dans un Tel Aviv assez festif. quelques clichés et déjà vu mais les actrices et le cadrage sont bons .il manque une narration par l.image de l environnement et de l ambiance générale.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    "Je danserai si je veux" est une ode à la ville de Tel Aviv et ses jeunes habitants. Une génération en décalage avec l'héritage culturel et religieux de ce pays tiraillé. Ce premier film de Maysaloun Hamoud oscille entre fiction et réalité, proposant une vision très peu étudiée de la position de la femme au Moyen Orient.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2018
    La réalisatrice palestinienne dresse le portrait de trois femmes qui font leur bout de chemin vers leur féminité et l’affirmation de soi. En plein cœur de Tel Aviv, ville prise entre traditions patriarcales et modernité, ces trois femmes respirent l’envie de vivre et de libertés. Belle chacune à leur manière, elles représentent trois facettes différentes d’être femme, d’assumer sa sexualité, ses désirs et son corps.

    Maysaloun Hamoud réalise un film énergique et moderne où chaque réflexion sonne juste sans jamais tomber dans le cliché ni l’acharnement intempestif. "Je danserai si je veux" est une belle histoire d’émancipation portée par trois merveilleuses actrices.

    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Nous partageons la vie de trois jeunes palestinienne dont la plus sage et qui porte le voile va peu à peu se lancer par un vent de liberté par lequel elle comprend ses deux autres camarades de chambrée. Elles vont aimer et devoir souffrir au regard d'une société encore très pudibonde et hostile aux élans du cœur. Je pense au film "Noce" dont le refus du mariage par l'héroïne fait comprendre à quel point les gens ont parfois du mal à accepter le monde tel qu'il est.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Film incroyablement vrai sur une réalité de nos jours qui ne devrait plus exister et très émouvant et révoltant avec un jeu d'actrices sublime. À voir !!!
    Vincent M.
    Vincent M.

    14 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2017
    la liberté de la jeunesse et en particulier des femmes s'étend petit à petit, et ça fait plaisir de le contempler
    Boby53
    Boby53

    11 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Trois comédiennes impeccables, un sujet fort, une mise en scène correcte, reste le scénario un peu convenu au final. Mais là réalisatrice s'en sort plutôt bien. Allez y!
    LudoDeNantes
    LudoDeNantes

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Ce film sur 3 jeunes femmes, une avocate, une cuisinière puis barman, une étudiante en informatique, toutes les 3 en colocation, c'est un des films (le film ?) de l'année sur ce que c'est qu'être une femme en 2017. Ces 3 femmes sont différentes, mais vont devenir complices, solidaires. J'ai éclaté de rires, j'ai eu les larmes aux yeux... Foncez voir ce film ! Allez y avec tous vos amis... C'est un OVNI, c'est une grosse claque. C'est à ne pas louper...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 août 2017
    Un excellent film à voir absolument !! Le destin de ces jeunes filles en proie à l'oppression des traditions religieuses d'un autre âge. Une solidarité et une amitié d'une émotion folle. Formidable !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mai 2018
    je regrette de l'avoir vu en version française car le doublage n'est pas fantastique. ce film m'a parrut plus intéressant par son thème que par sa réalisation où ses acteurs. je ne sais pas si ce qui me choque le plus dans ce genre de film est la façon dont sont traitées les femmes dans certains pays où la façon dont les femmes traitent leurs propres filles dans ces pays. sans être le film de l'année c'est un film qui mérite d'être vu.
    Philipchik
    Philipchik

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Dans la forme, ça manque de maîtrise. Mais je suppose que c'est le fond qui a fait connaître ce film. Quel est le propos? Pour une femme arabe à Tel Aviv, qu'elle soit "libérée" ou "religieuse", musulmane ou chrétienne, hétéro ou homo, elle vit dans un monde où les hommes (frustrés et frustres) les briment, les "chosifient" ou les utilisent. Le film n'offre d'ailleurs aucune ouverture et la fin est déprimante. Oui et alors? L'intérêt serait que ce film en fasse prendre conscience à la population (va-t-elle en faire son profit?).... Deux remarques : pour qui connaît un peu Israël, qu'est-ce que ça doit être dans le reste du pays (Tel Aviv est sans conteste la ville la plus simple pour vivre une différence et les jeunes femmes de l'histoire sont bien éduquées) et pourquoi n'évoque-t-on pas les femmes juives (si si, il y en a en Israël). Bon, voila ce qu'est un monde théocratique avec 3 abominables religions monothéistes qui nous polluent depuis des siècles. On le savait déjà. Ce film m'évoque "La petite Véra" dans la fin des années 80 qui montrait la société soviétique dans son quotidien. Un film qui crache une vérité de société. Rien que pour ça, c'est à voir.
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