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dominique P.
784 abonnés
2 027 critiques
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4,5
Publiée le 24 novembre 2017
spoiler: Le résumé fait par Allociné décrit tout à fait le film.
Une jeune fille norvégienne vient d'intégrer une université pour faire ses études. Elle est timide, solitaire et très proche de ses parents. Elle va subir spoiler: des crises inquiétantes et spectaculaires et tomber amoureuse d'une autre étudiante.
C'est un thriller fantastique sur cette jeune fille qui va trouver des réponses à ses crises spoiler: dans son passé et surtout dans un phénomène paranormal qu'elle possède.
C'est un film captivant, inquiétant, avec une atmosphère chic et froide.
Avec Thelma, Joachim Trier signe son premier film fantastique après trois drames. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maitre. Comme dans Grave sorti quelques mois plus tôt, Thelma prend pour cadre une étudiante débarquant dans un nouvel établissement scolaire et, comme dans le film de Julia Ducournau, l’histoire va s’éloigner du récit estudiantin classique pour s’orienter vers le cinéma de genre. Joachim Trier réussit ainsi à ancrer son film dans le réel pour rendre plus crédible la tournure fantastique de son récit rappelant fortement Carrie de Brian De Palma. De bout en bout, le spectateur est happé par cette histoire totalement maitrisée que ce soit au niveau de la mise en scène, du scénario, de la musique ou de l’interprétation. Une belle réussite qui prouve une fois de plus que le genre du cinéma fantastique doit compter avec les films européens même s’ils ne bénéficient pas d’une promotion aussi forte que pour les œuvres américaines.
Le cinéma de genre est en réussite cette année comme le montre le norvégien Joachim Trier avec son film "Thelma". Ce long-métrage était pour moi l'occasion de découvrir pour la première fois le travail de ce cinéaste qui se révèle incontestablement pétri de talent. Sa mise en scène est un délice visuel mais également d'une grande intelligence dans sa manière de développer les différentes symboliques du film. Ces symboliques sont nombreuses et parsèment une narration foisonnante qui aborde de multiples thématiques. Si "Thelma" est avant tout un film sur une jeune femme cherchant à sortir d'un carcan qui lui a été imposé, il est en même temps bien plus que cela, une oeuvre générationnelle et féministe fortement ancrée dans notre époque. Joachim Trier aborde avec une élégance et une finesse rare des thématiques aussi complexes que la religion, le féminisme et homosexualité en réussissant à capter l'essence même de cette jeunesse née dans 90's. Il débute son long-métrage sur une scène très forte, qui pose les bases d'un mystère qui alimentera l'ensemble du film et contribuera à créer une ambiance étouffante. En plus de cela, le choix du casting est tout aussi judicieux que ce soit dans les rôles principaux ou secondaires. "Thelma" est un film de genre comme on voit trop peu, un long-métrage qui impressionne par son travail de l’atmosphère et également une oeuvre d'une grande richesse narrative à ne pas manquer.
Ce thriller inquiétant, teinté de fantastique, dresse un portrait familial toxique où l’épanouissement d’une jeune fille est entravé par des parents très religieux. Thelma, l’héroïne du long métrage interprétée avec finesse par Eili Harboe, tombe amoureuse et ne comprend pas ce qui lui arrive. Parce que l’objet de son amour est une fille d’abord, mais aussi parce que cet amour naissant libère en elle un pouvoir surnaturel. Cette allégorie fait de Thelma une héroïne sortie du grand manteau de Carrie personnage de Stephen King adaptée au cinéma par Brian De Palma, mais avec sa propre originalité.
A travers une mise en scène très subtile et maitrisée, le film parvient avec élégance à installer un climat étrange, en un lent mouvement de caméra, en une nuée de corbeaux dans le ciel. La découverte sensuelle est ici filmée à fleur de peau, littéralement, avec la joue ou la nuque qui rougeoient sous le feu des sentiments. Le fantastique n’intervient que par touches subtiles lors des crises psychogènes de l’héroïne.
Ce film dévoile le parcours initiatique d’une jeune femme, personnage ambivalent en quête de son identité sexuelle, dans un mélange des genre originale, à ne pas manquer de découvrir!
J'ai vu l'enfer pendant la durée de ce film... l'idée de départ peut paraitre bonne mais alors comme c'est lent !!! Bien trop lent pour que les spectateurs se trouvent obligés de regarder l'horloge régulièrement pour se rendre compte que le temps ne passe pas. Le début est lent...le milieu on se dit que cela va enfin avancer...et au final on en conclut que l'on a attendu pour rien car plus rien ne va faire avancer l'intrigue. Bref encore une fois un visionnage moyen!
Un thriller fantastique brillant, à la fois sensible et intense. L'incursion de Joachim Trier dans le film de genre est une vraie réussite. Le tout est porté par une actrice principale incroyable ! Un film singulier à ne pas manquer !!
L'émancipation de la jeune étudiante Thelma passe par sa libération de l'emprise familiale et son complément religieux. Elle est dotée de pouvoirs surnaturels redoutables qui vont l'aider à "faire son Oedipe" et satisfaire ses choix amoureux. Rien ne lui résiste . . . Jeu magistral d'une actrice débutante Eili Harboe J'ai aimé !
Un fond de religion, une maladie héréditaire, un drame familial, la Norvège, le blanc, le froid, une belle histoire d'amour. Ce n'était pas gagné d'avance. Finalement, le réalisateur s'en sort bien. C'est surtout très très bien interprété. Cette jeune actrice, Eili Harboe, a du talent ! L'image est superbe. La musique parfaitement adaptée. Le côté surnaturel est bien maitrisé. Je recommande.
Quel ennui!! J’ai été voir ce film en espérant trouver une ambiance à la Stéphen King façon « la part des ténèbres « .Assurément non. Vraiment plat et sans surprise.
La première moitié de ce film suscite beaucoup d’intérêt et laisse augurer d’une œuvre marquante. On y découvre Thelma, une étudiante qui, alors qu’elle est en cours, est subitement prise de convulsions tandis que des oiseaux viennent heurter les vitres de la salle où elle se trouve. Un climat de mystère s’instaure donc dès ce moment. Bientôt, Thelma fait la connaissance d’Anja, une autre étudiante avec qui se noue une relation trouble faite de d’attirance et de désir en même temps que de répulsion. Il faut préciser que Thelma reste sous influence de ses parents, des chrétiens rigoristes qui lui ont légué un héritage de piété et de culpabilité. La relation teintée d’homosexualité qu’elle entretient avec Anja ne peut donc que profondément la déranger. Ses parents sont filmés comme des sortes de géants qui la tiennent sous une emprise malsaine et son père est présenté comme le confesseur à qui elle doit avouer tous ses péchés. On devine sans peine que les convulsions qui jettent à terre Thelma de temps à autre sont l’expression d’une blessure des plus intimes. Joachim Trier filme et met en scène toute cette première moitié du film avec grand talent : il sait parfaitement créer un climat étrange, inquiétant et perturbant qui trouve son apogée au cours d’une séquence se déroulant à l’opéra où se fait entendre une somptueuse musique (que j’ai cru reconnaître comme étant de John Adams…). Malheureusement, toutes ces belles promesses de grand film ne sont pas tenues. La deuxième moitié s’enlise dans du symbolisme creux et lourdingue (la peau des personnages devenant transparente et laissant apparaître du feu lors d’une scène de défonce ou la survenue d’un inévitable serpent à une autre occasion) et des scènes explicatives se succédant pour, en fin de compte, nous perdre davantage. Le film devient pesant, sans grâce, au point qu’il perd son intérêt. Et le réalisateur s’emmêle les pinceaux dans des développements psychologisants totalement insipides. Il y avait moyen de proposer une critique intéressante du christianisme rigide et rétrograde qui a le vent en poupe chez une frange des chrétiens d’aujourd’hui, mais même cette promesse-là n’est pas vraiment tenue. Dommage.
Belle surprise que ce film de genre et d'auteur à la fois. La mise en scène, malgré un rythme assez lent, maintient la tension de bout en bout. Certaines images resteront dans la tête du spectateur longtemps après la séance. Dommage que la bande annonce dévoile trop les images les plus marquantes...
Un très beau film sur une recontre au campus de Thelma et Anja qui vont tomber amoureuses mais la famille de Thelma est très dévote et à beaucoup de mal à assumer et de plus Thelma va devoir gérer ses crises d'épilepsie particulières. Une longue histoire à dérouler et comment va t elle s'y prendre à vous de voir c'est excellent
Avec Thelma, Joachim Trier réussi le pari du thriller fantastique, qu'il n'avait jamais osé avant dans sa filmographie. Un film audacieux, très beau, avec des acteurs tous plus incroyables les uns des autres. Un film venu du froid qui m'a conquis : je recommande chaudement !
Plus je vois de films de Joachim Trier, plus ce réalisateur m'apparait comme étant le plus surestimé de sa génération. Pratiquement dès le début, "Thelma" dégage un ennui profond et ça ne s'arrange jamais.