Derniers Avis sur Une famille syrienne

"Le film "Une famille syrienne " montre la vie quotidienne d'une famille de trois générations vivant confinés avec un jeune couple de voisins du dessus, leur bébé et le petit ami d'une jeune fille, l'aînée de la famille dans leur appartement en Syrie sous les menaces des bombardements, des snipers et des pillards ... Intensément angoissant et poignant car on ressent très bien leur inquiétude, leur impuissance face aux effets dévastateurs de la guerre en Syrie ! Cette famille est condamnée à se cacher, à s'enfermer, à rester silencieuse dans l'appartement pour ne pas attirer l'attention des pillards, des soldats ... Ce sont clairement des otages de la guerre qui doivent s'organiser pour vivre et survivre malgré la pénurie de l'eau et des vivres. L'atmosphère dans le film "Une famille syrienne" est oppressante et étouffante à cause de la promiscuité de tous les habitants de l'appartement qui ne peuvent pas s'amuser, ni sortir pour s'aérer par exemple ... La guerre a un aspect apocalyptique tant que c'est vraiment le contraire de la vie, que les habitants de l'appartement semblent oublier le plaisir de lire, de regarder la tv, de raconter des blagues par exemple ... Ce que j'ai aimé dans le film "Une famille syrienne", c'est la perception de la guerre à travers de trois générations qui n'ont pas la même impression face cet univers destructeur ... Le grand père est déprimé, il observe l'extérieur par la fenêtre, impuissant face au chaos, larme à l'oeil. Il doit se dire que c'est tout le pays, toutes les générations qui sont brisées par cette guerre. La mère est attentive pour protéger davantage les siens, elle se bat pour la survie de leur famille. Les enfants ne semblent pas conscients de l'ampleur de la guerre, ni des dangers qui les guettent régulièrement ... sans doute lassés par les alertes répétitives sans effet pour eux, ils ne semblent pas se réaliser vraiment de la gravité de la guerre ... Enfin, lors de la sortie de la salle du cinéma, j'ai ressenti de la tristesse mais aussi de la colère face l'absence d'aide de la communauté internationale, à la perte du temps des discussions inutiles des Etats ... Pfff ! J'ai bien aimé ce film ... Il est bien violent, ce film ! Ouuuh ! "

Même si je trouve peu réaliste l histoire car les syriens vivent dans des conditions encore pires que celles montrées, je trouve que le film est intéressant à voir. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5

Le quotidien d'une famille syrienne cloîtrée dans son appartement durant la guerre.
Un huit-clos intimiste et oppressant mais trop austère pour être prenant.

Au cinéma, la guerre est souvent montrée par des bombardements, des combats de chaque instant, des morts, ... Ici, le pari est tout autre. Il s'agit de montrer la vie des civils qui veulent tout simplement survivre, chaque jour et sauvegarder un semblant de vraie vie (le thé, la cigarette, le téléphone, ... ) . Les scènes et les dialogues sont forts, criants de vérité.

une famille syrienne est un huit clos dans un appartement de Damas pendant la guerre…..Il me semble qu'il est réalisé par un belge et tourner au Liban ??? Cette journée va s'avérer désastreuse pour une famille ( sniper, viol) ...Le film est généreux et filmé avec une certaine pudeur, ce qui permet de se sentir proche des personnages...Liam Abbas est magistrale, presque froide vis à vis de sa fille ainée, le grand père rempli de secrets et les enfants obéissants et sages….Mais la guerre est là, et elle tourne autour d'eux, rien ne se passe normalement…..On croirait le film tourné par un palestinien, ou un syrien, tant il est en immersion avec la réalité du moyen orient…..Il reste intéressant du début à la fin, avec des imprévus et une atmosphère entre intimité et guerre…..Certaines scènes sont rudes (l'intrusion des soldats dans l'appartement aura de graves conséquences), mais sont plus suggérées que montrées….Au final, le film est réaliste et émouvant, le dernier plan sur le grand père, démontrant beaucoup de choses sur l'horreur de la guerre...Je conseille, dans un format très agréable, une heure 20....

que dire de ce film? il faudrait des heures et des heures!
le triste quotidien du famille syrienne planquée dans son appartement à Damas
vivant dans la crainte et la peur à la merci des snipers et des pilleurs
qui profitent de la faiblesse de ces pauvres gens sans défense,
dire que cela se produit tous les jours, ce film n'est pas un film
mais un documentaire! petite remarque: Hiam Abbas parfaite comme
d'habitude, une très grande comédienne, le film repose entièrement sur elle

Un film qui a du fond ! ca change des films hypra commercial dans l'histoire est nian nian à mourir

On prend une claque littéralement, on est au cœur de familles Syrienne emprise à des sniper , un jolie 8 clos
Dès les 1er seconde on est pris par le film et certaines scènes sont vraiment percutantes et d'un réalisme qui foudroie

C'est un film d'auteur très bien mené et très bien joué où la femme est mise à l'honneur et en avant , des femmes fortes à contrario de ce que les médias veuillent nous faire croire des femmes arabes

Dur sur l'image et dur sur le sujet. Une Famille Syrienne, sans en douter, nous dévoile les sombres vies en pleine guerre en Syrie. Une même histoire dans un même immeuble rend le film encore plus fermé qu'il ne l'est - et prouve que ce film n'est pas des plus accessibles. Au firmament du film, les scènes un peu basiques s'accumulent même si quelques scènes sont terrifiantes et rend le film plus humain. Toutes les 20-30 minutes, le silence disparaît un peu au bruit des snipers et des bombes ou des cris hystériques des habitants. La réalisation qui ressemble plus sur les traits à un film oriental démontre que le cinéma francophone reste dans des bonnes ondes. En soit, si vous vouliez passer un bon moment, il faudra faire un détour car ce n'est pas la joie !

juste superbe, court, efficace, immersif, ce film montre une réalité dans toute sa dureté. l' introduction est très forte, comtemplative, les personnages sont tout sauf manichéens, l' interprétation excellente ... à voir

Malgré une presse très favorable, personne n’est allé voir ce petit film traitant de la guerre en Syrie (moi compris) car le thème a fini par lasser. Toutefois, je reconnais mon erreur de jugement puisqu’Une famille syrienne peut s’appliquer à n’importe quel conflit. Effectivement, le contexte politique est ici totalement évacué au profit d’un traitement profondément humain du rapport entre les êtres. Confiné avec les personnages dans un lieu unique, un vaste appartement, le spectateur ne comprendra rien de ce qui se joue à l’extérieur des murs, mais ressentira tout. Il est ici question de faire confiance dans le pouvoir du hors-champ, présent d’un bout à l’autre de ce métrage brillant. L’imagination du spectateur est toujours plus forte que la moindre image et Van Leeuw le prouve ici avec ce portrait collectif où les femmes ont le beau rôle, à la fois victime et actrice de leur destin. Un très beau film, joué de manière magistrale par les deux actrices principales. A voir à tout prix.

Film un peu lent au démarrage mais tellement choquant et poignant qu'on finit par se faire au rythme et finalement adhérer. Ce qui change avec ce film, c'est qu'il sort des clichés des films habituels autour de l'Islam car ici, pas un seul intégriste, pas un seul musulman pratiquant, juste une famille 'normale' qui se retrouve en plein coeur de l'horreur de la guerre et cela change un peu. Mais du coup il ne se passe pas grand chose et ce qui indigne habituellement manque un peu ici, ce qui empêche ce film d'être un très bon film. Une belle surprise tout de même !

Huit ans après "Le jour où Dieu est parti en voyage", Philippe Van Leeuw s'intéresse à un nouveau drame contemporain en l'occurrence la guerre en Syrie. Le réalisateur ne cherche pas à décrypter les raisons de cette guerre ni à parler politique, il se contente plutôt de montrer les conséquences de ce chaos avec ces victimes collatérales qui doivent faire face à des ennemis invisibles qui peuvent frapper à tout moment. Pour cela, il montre le quotidien d'une famille qui n'en est pas vraiment une dirigée par l'excellente Hiam Abbass. En rendant important et vivant tout ce qu'il se passe dehors avec des effets sonores ou autre, le réalisateur crée un huis clos angoissant et parfaitement maitrisé. Avec de nombreux plans-séquences, le réalisateur passe d'une pièce à l'autre, d'un personnage à un autre et montre comment tous réagissent à ce qu'il se passe. Il y a absolument tous les âgés qui sont représentés donc on a vraiment une vue d'ensemble sur les nombreuses préoccupations de ces gens. L'horreur n'est pas forcément montrée, mais il y a quand même une scène très puissante qui met en scène une Diamand Bou Abboud bouleversante. C'est un film très fort ce qui n'est pas une surprise, mais j'aurais aimé qu'il soit plus long même si l'essentiel y est.

Oppressant et souvent choquant. Vous en ressortirez différent. Difficile d’imaginer les conditions de vie (survie) en tant de guerre... le conflit syrien du point de vue de familles enfermées chez elles... à voir ; pour aussi ne pas oublier que les migrants ont souvent du passer par là... dur ...

Tout le parti-pris de ce film réussi tient dans le fait de coincer le spectateur avec cette famille multi générationnelle dans cet appartement à la manière d'un huis-clos théâtral (unité de lieu, unité de temps, unité d'action). La dramaturgie est aussi minimaliste qu'anxiogène, et le danger est perceptible dans les silences, l'attente, les regards...
C'est la guerre. Absurde. Qui pourrait se dérouler n'importe où. Le moindre coup de feu, la moindre explosion devient insupportable. Et le drame se déroule au sein de cet appartement devenu communautaire, avec ses codes sociaux, ses amours, ses espoirs et ses désespoirs. Puissant...

Dans la Syrie en guerre, une famille reste cloîtrée dans son appartement craignant les bombardements, les snipers et les brigands…

Huis-clos superbe. Des acteurs efficaces, en premier lieu bien sûr, Hiam Abbass qui incarne la maîtresse des lieux, obligée d’assumer parfois avec cruauté la défense du refuge et de sa famille ; Diamand Bou Abbou (premier film prometteur), une voisine réfugiée confrontée à des choix inacceptables...

Le film dépasse de très loin le cadre du conflit syrien. Il pourrait aussi bien illustrer Beyrouth en 1975, Sarajevo en 1992/1996 ou Stalingrad en 42/43.

Le décor de l’appartement ‘’petit-bourgeois’’, avec la table de salle à manger , la bibliothèque fournie et les bibelots raconte une vie tranquille, ordonnée et respectable, qui a volé en éclat. Superbe nostalgie du grand-père, dépassé, que l’on cherche protège comme une relique d’un passé regretté.

Incontournable.