Anecdotes du film Dans la forêt enchantée de Oukybouky

Dans la forêt enchantée de Oukybouky

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Dans la forêt enchantée de Oukybouky" et de son tournage !

Le réalisateur Rasmus Andre Sivertsen

Rasmus A. Sivertsen est un réalisateur norvégien né en 1972. Son père est dessinateur animateur, il est donc familiarisé dès son plus jeune âge à la création animée. Il choisit par la suite d’étudier la production des films d’animation au Volda University College. En parallèle de son activité de réalisateur, il est aussi à l’origine du studio Qvisten Animation, qui a co-produit ses deux longs métrages De la neige pour Noël et La Grande course au fromage sorti en France en 2014 et 2016. La Forêt de Oukybouky est son sixième long-métrage en tant que réalisateur.

Des histoires qui tiennent à coeur

Rasmus A. Sivertsen avait déjà adapté De la neige pour Nöel et La Grande Course au Fromage à partir de l’univers de Kjell Aukrust. Ce troisième long-métrage est l’adaptation d’un album de Thorbjørn Egner. Le metteur en scène explique pourquoi il a voulu adapter ces histoires originales : "L’histoire de La forêt de Oukybouky écrite par Thorbjørn Egner m’est chère depuis ma plus tendre enfance. C’est l’histoire pour enfants la plus connue en Norvège. Son message me tient à cœur et j’ai voulu le porter : les habitants de la forêt sont en conflit et ils doivent trouver un moyen de le résoudre pour vivre en harmonie. C’est un thème intemporel."

Collaboration

Rasmus A. Sivertsen et le scénariste Karsten Fullu travaillent ensemble depuis de nombreuses années. Le cinéaste précise : "C’est lui qui a écrit les scénarios des deux premiers films de Solan et Ludvig. Il a un talent incroyable pour adapter les livres en films et il travaille d’une manière très ludique !"

Durée du tournage

L’animation a duré une année entière, de l’automne 2015 à l’automne 2016. "Mais nous avions auparavant passé deux ans à la préparation du tournage : la construction d’une poupée nécessite trois mois, nous avions donc une équipe de pré-production conséquente !", précise Rasmus A. Sivertsen.

Adaptation fidèle

Le film Dans la forêt enchantée de Ouky Bouky est très fidèle au livre et en reprend les mêmes les dialogues. "Nous avons fait particulièrement attention à ce que le scénario sonne comme celui d’un film et pas seulement comme les dialogues d’un livre ou d’une pièce de théâtre. Nous avons aussi remanié et réorganisé des séquences entre elles pour consolider la dynamique du film. Mais surtout, nous avons développé la fin de l’histoire afin qu’elle devienne une réelle scène d’action cinématographique !", explique Rasmus A. Sivertsen.

Les scènes chantées

Pour Rasmus A. Sivertsen, ce sont les scènes chantées qui ont été les plus difficiles à animer : "Il faut leur insuffler plus d’énergie et créer des mouvements chorégraphiques. Ces mouvements ne s’inventent pas sans avoir été conçus et planifiés en amont du tournage. Nous avons filmé des images référentes en live-action afin que les animateurs puissent s’appuyer dessus. Un danseur nous a également aidés à créer les chorégraphies."

L’animation en volume

Pour transposer le style de Thorbjørn Egner, qui se caractérise par de fines lignes noires, à l’aquarelle, sans ombre et parfois sans décor, Rasmus A. Sivertsen a eu recours à l’animation en volume. Il raconte : "En Norvège, le livre est très populaire et a donné lieu à une multitude de représentations théâtrales. Il était donc important que nous nous démarquions. Si nous avions fait un film en 2D, nous aurions été contraints de reproduire très exactement la forêt et les personnages tels qu’il ont été dessinés par Egner. L’animation en volume nous a donné la liberté d’interpréter et d’exagérer le design des personnages et des décors. Cette technique est absolument géniale pour créer des univers foisonnants de détails."

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