Bread and Roses : les secrets du tournage

Bread and roses marque la troisième collaboration en tant que scénariste de Paul Laverty avec Ken Locah. Auparavant, il a écrit les scénarii de Carla's song et de My namis si Joe.Avant d'être scénariste, Paul Laverty a été avocat au Nicaragua pendant deux ans et demi.

Le film a été présenté, en compétition, dans la sélection officielle du 53ème festival de Cannes.

Non crédités au générique, Tim Roth et Benicio Del Toro font une brève apparition dans la dernière partie du film.

« J'ai pensé que je devais tenter l'expérience. Et puis, ça se passait à Los Angeles, la ville du cinéma, dans un monde parallèle, totalement différent mais juste à côté de l'industrie cinématographique. Le sujet traitait des travailleurs immigrés, syndiqués, hispaniques, très vulnérables, facilement exploitables et qui pourtant réussissaient à s'en sortir. J'avais tourné auparavant un film au Nicaragua et le sujet de Bread and roses me semblait être un autre épisode illustrant les relations entre les Etats-Unis et les pays qui sont en fait leurs colonies. Certes, ils ne le sont pas officiellement, mais sur le plan économique et culturel, ces pays sont des colonies. »

On a pu le voir dans New York Stories (réalisation collective – 1989), King of the hill (Steven Soderberg – 1994), La ligne rouge (Terrence Malick – 1998) ou Summer of Sam (Spike Lee – 1999)

Pour le scénariste Paul Laverty, « L'idée de Bread and roses m'est venue à un arrêt de bus. Il était 2h30 du matin. J'étais entouré de personnes parlant avec des accents du Mexique, du Honduras, du Salvador et du Nicaragua. Il n'y avait presque que des femmes. On a commencé à discuter. Elles travaillaient comme femmes de ménage pour des banquiers, des compagnies d'assurance, des avocats et des agents de Hollywood dans les bureaux les plus prestigieux de Los Angeles. Elles étaient très impressionnantes dans leurs uniforme, comme si elles faisaient partie d'une armée opérant de nuit. »

Elle a tourné dans de nombreuses productions nord-américaines, parmi lesquelles : Predator (John McTiernan – 1987), Under fire (Roger Spottiswoode – 1983), Salvador (Oliver Stone - 1986), Le consul honoraire (John Mackenzie – 1983), The brave (Johnny Depp – 1997).