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    Une famille heureuse
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    3,8
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    24 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2017
    J'ai beaucoup apprécié cette comédie dramatique.
    Cette histoire est bien vue, bien analysée, bien amenée.
    C'est très intéressant, subtil, sensible et émouvant.
    Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mai 2017
    Excellent film avec des personnages attachants dans des plans séquences gorgés d'émotion.Ces Géorgiens sont bien sympathiques même s'ils ont du mal à comprendre les motivations de la professeur qui quitte sa famille(sans explication jusqu'à la fin du film).Ils se retrouvent avec bonheur,se disputent avec vigueur mais sans méchanceté,boivent sec et surtout chantent à la fin.C'est plein de réalisme et de vie comme les films de Cassavetes mais avec la névrose en moins et le sourire en plus.En un mot : une très intéressante découverte.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2017
    En bruit de fond, une radio indique que le bonheur familial réside essentiellement dans le sacrifice d'une mère pour ses enfants et le bien-être de son conjoint. La messe est dite. Sauf que Manana n'en peut plus. C'est son anniversaire mais le brouhaha des adolescents, l'alcoolisme de Soso le mari, les colères hystériques de sa propre mère, pèsent sur ses épaules, en sus des étudiants qu'elle doit soutenir dans le lycée où elle enseigne. La mise en scène du film rend avec perfection l'étouffement quasi existentiel de cette mère de famille géorgienne. Si le film emprunte à un réalisme austère à la Pialat, où chaque mouvement, chaque objet du quotidien sont prévus au millimètre près, il y a paradoxalement dans cette œuvre quelque chose qui fait penser à Almodovar. Peut-être l'exubérance des femmes, leur générosité, leur maladresse et leur combat pour une démocratie sociale qui peine à éclore. "Une famille heureuse" est un film résolument féministe. Les hommes y chantent souvent, avec leur voix grave et onctueuse, pour autant, le patriarcat domine cette société géorgienne où les femmes sont réduites aux courses, au ménage, parfois à travailler, mais dont la liberté est hypothéquée à celle des hommes. Le pire qui est montré avec brio par les réalisateurs, réside dans le fait que même les adolescents répètent ces schémas à l'infini. En cela, "Une famille heureuse" est un film politique. La sobriété de la mise en scène renforce le parti-pris critique d'une société archaïque où le genre masculin, a fortiori alcoolique, tente de dominer un monde ancien, en perte de vitesse.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2017
    A l'instar de certains films roumains ou brésiliens, ce film géorgien permet au spectateur, grâce à des histoires finalement assez banales, d'avoir une vision assez précise de la vie d'une certaine classe sociale dans un un pays donné. Ici la Géorgie, dont certaines traditions sont encore bien ancrées dans la vie familiale. Le portrait de cette femme d'une cinquantaine d'année qui, maintenant que ses enfants sont adultes, veut s'émanciper et surtout vivre pour elle, est bien dressé et touchant. Après comme souvent dans ce type de film qui colle au quotidien, certaines scènes peuvent paraître longues ou inutiles et le rythme est forcément lent, mais là n'est pas l'essentiel.
    Agathe R.
    Agathe R.

    12 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mai 2017
    N’allez voir « Une famille heureuse » que pour sa musique. Une histoire d'une femme qui souhaite son émancipation en restant disponible pour ses proches... Une histoire banale en fait, c’est ennuyeux…
    ARGOL
    ARGOL

    25 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Ô 7e Art ! Du grand art. Voilà le niveau d’élévation auquel Nana Ekvtimishvili et Simon Groß portent le cinéma quand ils s’y mettent. Déjà, avec Eka & Natia (Grzeli nateli dgeebi), j’avais été comblé. On retrouve d’ailleurs avec bonheur les actrices du précédent film dans celui-ci. Elles appartiennent à la famille cinématographique que les auteurs nous invitent à rejoindre. Plutôt deux fois qu’une ! « Servez-moi s’il vous plaît un verre de vin, je reste ! » pourrais-je répondre à une authentique invitation. On retrouve les actrices, mais pas seulement. On retrouve la famille avec ses passions, ses tensions, ses traditions et ses transgressions (thème central des deux films), l’appartement charmant tout de guingois et de peinture craquelée, la musique et le chant, la beauté des rapports humains, et en fait la grande humanité des auteurs, incarnée de manière particulièrement touchante et délicate par la bande d’acteurs géniaux qui participent à ce nouvel opus... On retrouve le bonheur, la délicatesse, la justesse, l’émotion... Les chansons qui ponctuent l’histoire sont plus belles les unes que les autres (bravo à l’ingénieur du son et au mixeur pour ce magnifique travail sur le film). On pourrait n’aller voir « Une famille heureuse » que pour sa musique. Il me semble impossible de ne pas être ému par cette histoire tellement bien racontée, d’une émancipation, celle d’une femme qui traverse une épreuve morale terrible, mais de manière intérieure et subtile, en ménageant les autres, en leur conservant son amour et sa patience... Quel bel équilibre dans la narration, jalonnée de moments de comédie désopilants, et de moments plus durs. La Géorgie nous apparaît si proche, si familière malgré son éloignement. Je voudrais être à Tbilissi avec eux, apprendre à chanter, et rejoindre leurs chœurs pour faire résonner encore le Bonheur... Du grand cinéma !
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2017
    Superbe film qui pose les vraies questions sur les femmes et leur famille. Jeu extraordinaire des acteurs, chants envoutants.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Ils signent désormais de leurs prénoms Nana et Simon. C'est plus simple, il est vrai, que d'utiliser leurs patronymes : Ekvtimishvili et Gross mais c'est bien le même duo germano-géorgien (ou l'inverse plutôt), qui est également l'auteur d'un joli premier film : Eka et Natia. Les voici de retour avec Une famille heureuse, titre fort ironique, qui dresse le portrait d'une femme prénommée Manana, qui, le jour de son 52ème anniversaire, décide de prendre du recul en quittant sa smala familiale (3 générations) pour un appartement à elle seule. Il n'est pas nécessaire de connaître ses motivations, le film les expose de façon subtile et douce, tout au long d'une intrigue qui alterne moments de disputes dans le cocon familial (car elle y retourne souvent) et d'émancipation sereine. Une famille heureuse fait immédiatement penser aux films roumains, de Puiu et Mungiu, avec le tempérament géorgien en plus, illustré notamment par le goût pour la cuisine et le vin ainsi que pour les chansons traditionnelles qui donnent lieu à plusieurs scènes musicales magnifiques. Le film renvoie aussi à un autre long-métrage géorgien, inédit celui-ci, Ligne de crédit de Salome Alexi, chronique d'une femme seule élevant son enfant. C'est évidemment à chaque fois une évocation féministe d'une société passée sans transition du socialisme au capitalisme mais dans laquelle la condition féminine reste soumise à d'ancestrales traditions patriarcales. Manana est la femme qui part et qui assume sa décision et les dommages collatéraux, et on apprécie beaucoup la manière fluide et limpide dont usent les cinéastes pour raconter cette libération tranquille.
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Manana est partie, Manana a quitté le domicile conjugal et familial. Bon, je l'admets, le jeu de mot est plutôt médiocre car Manana, c'est un femme géorgienne de 52 ans, professeure dans un lycée de Tbilissi et qui, un beau jour, décide de quitter le domicile conjugal pour intégrer un petit appartement dans lequel elle va vivre seule. Il faut dire que, depuis 25 ans qu'elle est mariée avec Soso, le couple partage son appartement avec Lamara et Otar, les parents de Manana et que sont venus se rajouter Nino, leur fille aînée, qui s'est mariée avec Vakho, et Lasha, leur fils, qui quitte rarement son ordinateur. De cette vie qui ne lui permet pas de s'épanouir pleinement, Manana n'en veut plus et décide donc de vivre pour elle-même. Bien entendu, l'entourage qui vivait avec elle, plus son frère Rezo, plus d'autres proches, tout ce monde va essayer de la convaincre de retourner vivre dans ce qui est son foyer, Manana elle-même continuant à suivre de près la vie de sa famille.

    De ce thème a priori très prometteur, le duo formé de la géorgienne Nana Ekvtimishvili et de l'allemand Simon Groß ont fait un film qui est loin de tenir toutes ses promesses et qui s'avère beaucoup trop long : si, de ci de là, quelques scènes fortes remontent l'intérêt du spectateur, il y a trop de scènes qui manquent de souffle ou qui s'égarent dans des discussions ou des disputes sans fin.

    Deux petites remarques : on retrouve comme Directeur de la photographie le roumain Tudor Vladimir Panduru qui a travaillé sur "Cinéma mon amour" et sur "Baccalauréat" ; la comédienne géorgienne Ia Shugliashvili qui interprète le rôle de Manana ressemble physiquement à Agnès Jaoui, également interprète récente, dans "Aurore" d'une femme en pleine crise de la cinquantaine.
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