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    Le Brio
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    Redzing
    Redzing

    908 abonnés 4 287 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Accusé de racisme, un professeur de droit amer et provocateur doit préparer une étudiante d'origine maghrébine à un concours d'éloquence. On aurait pu craindre que "Le Brio" soit success story ultra conventionnelle et bien pensante, heureusement Yvan Attal échappe assez bien à ce piège. Car il s'intéresse moins à cette histoire de concours qu'à la relation entre ses deux protagonistes. Tous deux, convenablement interprétés, réalisent ainsi qu'ils peuvent beaucoup apporter à l'autre, et déjouent les clichés. L'étudiante n'est pas la caricature issue de la banlieue, même si elle fait preuve d'une certaine agressivité et d'un manque de confiance dans un milieu plus huppé. Le professeur n'est pas un rigoriste raciste, mais plutôt un homme rendu aigri par sa solitude, qui méprise le politiquement correct, et aime provoquer ouvertement à une époque où la susceptibilité est reine. L'ensemble est porté par un scénario de qualité, sans temps mort, et offrant quelques moments amusants. Et même si le final est relativement prévisible, "Le Brio" reste agréable de bout en bout.
    ferdinand75
    ferdinand75

    447 abonnés 3 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Un film , bien écrit , littéraire , ambitieux , mais malheureusement trop improbable. Dès la scène d'entrée on frôle le ridicule. Aucune chance que dans un amphi rempli à craquer , un prof se lâche et se lance dans une diatribe si décalé, si raciste , et si in -correct.Le lobby estudiantin de gauche est trop fort, et l'on voit des profs se faire suspendre pour 10 fois moins que cela..Bien sûr il faut y voir une métaphore, et un symbole, mais le manque de réalisme est très gênant. de même pour le personnage de Camilla Jordana, bien sûr qui'l y a des enfants de l'immigration en Fac,et ils réussissent très bien,et ils ont vraiment envie d'y être,Le film fait un peu date , et serait plus marqué années 80 ou 90. Le film est sauvé par la très bonne interprétation des deux protagonistes D. Auteuil et C. Jordana ( que l'on avait déjà apprécié dans le très bon "Curiosa" de Lou Jeunet, à voir absolument ))
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2018
    faisant écho à l'excellent documentaire "à voix haute" diffusé sur france2 vu il y a quelques jours, "le brio" manie aussi bien le dramatique que la comédie, et sous ses dialogues et situations parfois irrésistibles, nous parle de sujets plus profonds que cela en a l'air. Emouvant par endroits et plein d'humour malgré tout, certaines scènes pourraient devenir cultes comme celle de la femme qui ramasse les déjections canines. Les dialogues sont parfaitement écrits, la distribution impeccable (en particulier les face à face de Camélia Jordana et Daniel Auteuil) la bande son bien pêchu, voici un petit régal de film dont il serait dommage de se priver...
    Alasky
    Alasky

    282 abonnés 3 074 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Clichés sur clichés, ça prend pas, scénario et mise en scène fades, aucune émotion.. Pour ma part je ne retiendrai de ce film que le jeu naturel de la jeune Camélia Jordana, crédible dans son rôle d'étudiante en droit issue des banlieues. Un film trop bavard pour peu de consistance finalement.
    Chris58640
    Chris58640

    183 abonnés 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    Le résumé du dernier film d’Yvan Attal fait moyennement envie sur le papier, on a l’impression d’avoir déjà vu mille fois de genre de trame scénaristique au cinéma : la jeune personne débutante (mais pleine de promesses) qui est prise en main par un pygmalion, les rapports sont tendus, les clashs se succèdent, le découragement guette et pourtant, la jeune recrue laisse exploser son talent dans une scène finale époustouflante (« Flashdance », « Whiplash », etc…). Pourtant, l’idée d’un film qui fait la part si belle à la parole, aux mots, au langage, m’était immédiatement sympathique. Yvan Attal livre un film assez court, dense, qui passe tout seul et pendant lequel on ne s’ennuit absolument jamais. Beaucoup d’humour, beaucoup de tendresse, énormément de pertinence surtout, à l’image de son générique de début où se succèdent des extraits d’interviews des artistes et/ou écrivains amoureux des mots. D’emblée on se dit que le film part bien et on ne se trompe pas. Rythmé comme il faut, Attal réussit un film qui était pourtant terriblement risqué. Comment évoquer le racisme, et notamment le racisme anti-arabes dans un film sans tomber dans le piège multiforme du cliché, du second degré mal compris (dans une société française qui ne comprend plus que le premier degré !) et de la caricature. Ce n’est pas la première fois qu’il explore les limites assez audacieusement (« Ils sont partout ») et il me fait l’impression d’un funambule qui glisse sur son fil sans jamais tomber, sans même jamais vaciller. Mais pour réussir, il lui fallait deux comédiens capables de donner corps à des personnages compliqués, et notamment celui de Pierre Mazart. Daniel Auteuil, dont la filmographie parle toute seule, réussit à incarner un homme franchement détestable mais jamais totalement détesté. Le racisme de Mazart est un racisme de provocation, c’est un misanthrope bouffi d’orgueil qui n’aime rien de mieux que d’humilier la jeunesse, de conspuer l’air de temps, de se poser en victime (alors que c’est précisément ce qu’il reproche aux autres. Le pouvoir des mots c’est ça, il l’incarne à lui tout seul, il est détestable, mais il parle bien, il sait manipuler la rhétorique, il emporte le morceau de cette façon : peu importe le fond, la forme est tellement efficace ! Le personnage de Mazart, plus encore que celui de Naïma, c’est l’incarnation du titre du film « Le Brio ». Camélia Jordana, quant à elle, montre encore une fois qu’elle a un sacré avenir d’actrice devant elle. Mine de rien, cette jeune femme belle, maline, bourrée de talent (et qui m’a l’air absolument délicieuse dans la vie, si j’en crois l’impression qu’elle donne en interview) fait son petit bout de chemin dans le cinéma français, en choisissant ses rôles avec soin, sans céder à la facilité. Parce qu’il n’est pas très évident, le rôle de Naïma. Elle aussi a du chemin à parcourir pour sortir du cliché dans lequel le système l’enferme. Camelia Jordana est charismatique, elle laisse exploser cette qualité dans « Le Brio ». Petit bémol : les seconds rôles, très effacés, peu écrits, on aurait aimé parfois que certains soient plus ou mieux mis en valeur. Le rôle un peu ambigu de Benjamin n’est pas assez fouillé pour que l’on comprenne bien ses motivations, celui de Moudir aurait pu prendre un tout petit peu plus d’épaisseur. Mais c’est un petit bémol sans conséquence car le scénario du « Brio » est suffisamment bien écrit pour que l’on ferme les yeux sur ce petit défaut. Forcément, un film sur l’éloquence doit être écrit et dialogué avec soin, c’est quand même la moindre des choses. Ici, les dialogues sont pointus, les mots sont choisis avec soin, les répliques sont percutantes. Les comédies françaises ayant une fâcheuse tendance, ces dernières années, à saccager leurs dialogues pour faire « moderne », cela fait un bien fou d’être devant un film qui cisèle la langue comme un ébéniste cisèle un beau meuble en bois. J’en ai appris plus sur la rhétorique et l’art de la persuasion dans « Le Brio » que devant n’importe quel « court movie » (= film de tribunal) français ou étranger. Attal et ses deux scénaristes (Yaël Langmann et Victor Saint-Macary) ont le bon gout de ne pas céder au happy end auquel on fait semblant de croire pour privilégier une fin plus amère, plus nuancée, plus réaliste aussi. « Le Brio » n’évoque pas que les mots et le langage, il évoque aussi et surtout le déterminisme social, le choc des cultures et le personnage de Naïma, qui réussit par l’intelligence et le travail, est aussi attachant qu’il est exemplaire, malgré ses erreurs, ses défauts, ses failles. On s’attendait à s’attacher à elle, ce à quoi on ne se s’attendait pas, c’est s’attacher aussi à lui, ce prof de fac imbuvable et cynique, prétentieux et enivré de sa propre culture. Qui a fréquenté un peu les amphis de fac sait que la scène de début est malheureusement assez réaliste. Attal a bien capté ces ambiances particulières : Ces amphis bouillants, à fleur de peau, où se côtoient les applaudissements et les sifflets, qui peut se révolter contre des profs à tout moment, ça m’a rappelé quelques souvenirs. Attal réussit « Le Brio » avec brio, il propose un film casse-gueule qui ne se la casse jamais, la gueule, il nous offre surtout un film intelligent qui met en scène deux acteurs de talent, au service de dialogues soignés : un petit moment de cinéma de grande qualité.
    Eponaa
    Eponaa

    178 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    Brillant "Le Brio"!... Le rôle de ce prof raciste et bougon était fait pour Daniel Auteuil. Sa partenaire tire convenablement son épingle du jeu. Les thèmes abordés (racisme, excellence) le sont avec doigté. Les discours mis dans la bouche des étudiants sont très intéressants.
    joelle g
    joelle g

    77 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Yvan Attal nous ouvre là un petit bijou aux dialogues succulents....du petit lait durant 1h30.....un duo de choc et explosif , le jeune Camélia Jordana , belle découverte , et Daniel Auteuil qui savoure ses réparties......
    Une belle surprise pour moi....
    Selingues G
    Selingues G

    59 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2018
    Yvan Attal ne cherche pas à réinventer le film sur les clichés sociaux avec les dialogues de ce film et le comportement de ses personnages qui surjoue les scènes du début ce qui descend un peu le film en notation.

    On peut donc regarder ce film entre deux points de vue :

    - Le premier reste cela de la qualité cinématographique et de profondeur de message, ce qui est presque inexistant.
    - Le second est celle d'une comédie Française au ton léger porté par un bon duo de comédiens très compétent dans leur domaine et une réalisation efficace.

    Pour ma part, je prends le second point de vue et je retiendrais que le Brio est une très belle surprise et si vous souhaitez passer un bon moment, je vous le conseil.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    60 abonnés 584 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2017
    Un face à face entre une Camélia Jordana surprenante et Daniel Auteuil inspiré. L'interprétation est brillante. Une très bonne surprise.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2017
    Yvan Atall a eu bien raison de persister. Réalisateur peu reconnu, il prouve ici qu'il est tout simplement un grand cinéaste. Ce qui est remarquable dans "le brio" c'est la rigueur scénaristique et la qualité d'écriture. Tout sonne juste, du casting impeccable avec une Camélia Jordana qui a trouvé son meilleur rôle, aux dialogues à la hauteur de l'enjeu du film. On ne parle même pas de Daniel Auteuil qui surfe sur l'excellence comme d'habitude.

    Les joutes verbales sont un vrai régal. Suivre l'évolution psychologique des personnages également, même si les esprits chagrins signaleront la structure classique du film. A l'instar de "tout pour moi" autre bijou du moment, une approche traditionnelle portée par des auteurs inspirés et une oeuvre aboutie ne peut conclure que sur du solide. C'est dans les vielles marmites.....

    La rhétorique a souvent inspiré le cinéma français. Fréquemment avec excellence. Cela fait du bien de le souligner.
    Pasthen
    Pasthen

    46 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Le principal brio du film est l'éloquence (l'argumentation, la manipulation, les techniques de communication), fil conducteur d'une histoire malheureusement très banale. Ces thèmes sont survolés alors qu'à eux seuls, ils sont très intéressants à développer. Le professeur Pierre Mazard,devant se racheter une conduite jugée raciste,doit préparer Neïla, jeune fille "des cités", à un prestigieux concours d’éloquence. Si Daniel Auteuil porte le film par un jeu crédible, son personnage transpire la suffisance et l'intelligence. Camélia Jordana fait ce qu'elle peut (mais c'est bien insuffisant) avec ce personnage de jeune fille victimaire. Yvan Attal nourrit son film de clichés au point de s'y embourber et passe à côté de ce qui aurait pu être un bon film.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2017
    malgré les énormes clichés des "jeunes des cités" le film est sympa et drôle. daniel Auteuil est extra dans son rôle raciste et cynique. il crève l'écran. c'est très bien joué et même les seconds rôles sont mis en avance. on passe un très bon moment.
    Chris M
    Chris M

    19 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Même si on connaît deja la fin bien qu'il y ait une petite surprise quand même, ce film ne tombe pas dans les clichés habituels du duel entre les jeunes de banlieue qui essaient de s'en sortir et les "bourgeois racistes". Sympa
    titi1960-
    titi1960-

    19 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2017
    Tu en veux du dialogue ?
    Un flot savamment ciselé, des acteurs qui jouent juste,
    un vieux routard du cinéma qu'est Daniel Auteuil et une nouvelle venue qu'est Camelia Jordana cééent un duo d'exception tout a fait crédible dans un film actuel.
    Un film à ne pas manquer, plein de passages savoureux, dans le métro, le repas avec la grand mère, le plaidoyer ...
    Un éloge à la langue Française, la vie dans les banlieues.
    Un savoureux cocktail à consommer sans modération.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2017
    La réalisation est sans faille et les acteurs sont excellents. Si l'idée était prometteuse, le scénario apparaît assez vite limité et le dernier quart d'heure est vraiment indigent. En dehors des formules faussement sulfureuses d'Auteuil et d'un concours où l'éloquence est en majeure partie absente (du moins pour l'héroïne), on s'attendait à mieux qu'une version Bic des cailloux de Démosthène et l'expose sommaire des préceptes de Schopenhauer... Un bon point pour les images de Créteil et de la fac du Panthéon, endroits chers à mon coeur.
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