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    Jean-Christophe & Winnie
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    RedArrow
    RedArrow

    1 527 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    L'histoire de "Jean-Christophe & Winnie" débute par la fin d'une époque. Une dernière incursion dans l'imaginaire de l'enfance avant le passage obligatoire à l'âge adulte. À l'écran, dans une petite merveille d'introduction à la fois féerique et teintée de tristesse, Jean-Christophe fait ses adieux à ses amis de la Forêt des rêves bleus avec qui il a partagé tant d'aventures. Coco Lapin, Porcinet, Tigrou et tous ces personnages représentant chacun un sentiment exacerbé de l'esprit d'un enfant laissent celui qui leur a donné vie partir vers des horizons où l'innocence n'aura désormais plus sa place. La séparation la plus déchirante est bien entendu celle entre lui et Winnie, ce petit ourson un peu bêta et dilettant (mais à la naïveté souvent emplie de justesse) avec qui Jean-Christophe entretient une relation privilégiée car il est la personnification de la part la plus primaire des émotions de sa jeunesse.
    Ensuite, une fois les souvenirs de cette période rangés au fond d'une boîte, les pages des années défilent : l'uniformisation de l'éducation, l'ombre de la mort, la tragédie de la guerre ou encore un travail ingrat broient la part de l'innocence de l'enfant Jean-Christophe pour laisser place à l'adulte au comportement régi par les normes d'une société oppressante, même la lumière éphémère apportée par la rencontre amoureuse ou la naissance d'un enfant n'est pas suffisante pour contrecarrer le poids croissant des responsabilités imposées par un environnement froid et rigide. Lorsque ses engagements professionnels commencent à entâcher ce qui lui reste comme chaleur humaine et l'oblige à s'éloigner encore un peu plus de sa famille, Jean-Christophe est sur le point de s'engouffrer sur une route sans retour vers l'absence d'empathie à l'image de sa hiérarchie cruelle. Heureusement, au même moment, sa fille ravive par hasard ses souvenirs de la Forêt des rêves bleus. On découvre ainsi Winnie perdu dans le brouillard épais de la mémoire, à la recherche de ses compagnons disparus et décidant de franchir la porte que Jean-Christophe utilisait pour lui rendre visite afin de lui demander de l'aide dans le monde réel...

    Qui aurait cru un jour découvrir une adaptation-live de l'univers si enfantin de "Winnie l'ourson" ayant pour cadre l'esprit d'un Jean-Christophe adulte en plein burn-out ? Évidemment, la symbolique du monde imaginaire y était bel et bien présente mais elle n'en était jamais devenue à ce point le coeur d'un récit qui, la majeure partie du temps, pourrait être vu comme le fruit de la psyché torturée d'un homme en pleine remise en cause.
    Avec cette approche en contre-pied de nos attentes, "Jean-Christophe & Winnie" est une espèce d'entre-deux quasiment miraculeux , trouvant le moyen d'élaborer en toile de fond son discours remarquable sur un adulte tiraillé entre ce qu'il fut et ce qu'il est devenu pour, à l'écran, nous emporter dans cette bourrasque mélancolique venue tout droit de l'enfance et de ces drôles de peluches naïves qui en sont la palette de couleurs. Grâce à cette optique pouvant aussi bien parler aux plus petits qu'aux plus grands, le film de Marc Forster donne l'impression perpétuelle de tenir en équilibre sur un fil aussi fragile qu'adroitement tissé et qui atteint son firmament avec, bien entendu, l'adulte Jean-Christophe de retour dans la Forêt de rêves bleus afin d'en dissiper la brume installée depuis des années, reconquérir le coeur de ses habitants en luttant contre des ombres venues d'une réalité responsable de leur disparition et, par là-même, retrouver sa véritable nature.
    Certes, on pourra regretter que la dernière partie brise la frontière entre imaginaire et réalité en perdant de sa pertinence au profit de péripéties plus classiques nous conduisant vers un inévitable happy-end (bon, en même temps, c'est un Disney, ça n'allait pas se conclure avec un Jean-Christophe dément dévorant Porcinet en cotelettes ou Coco Lapin en civet) mais, en mélangeant une telle intelligence de strates d'écriture où le rire enfantin, la justesse de l'émotion et l'émerveillement capable de toucher toutes les générations se conjugent, "Jean-Christophe & Winnie" est incontestablement une de ces pépites récentes de Disney ne bénéficiant pas d'un lourd bagage promotionnel (à l'instar du "Peter et Elliott le dragon" de David Lowery) alors que sa réussite est presque totale sur tous les plans possibles.

    Il y a donc d'abord cette brillante écriture oscillant en permanence entre l'ingéniosité de son cadre et les sourires naïfs qu'elle provoque (les dialogues de Winnie et ses amis sont souvent des merveilles de profondeur cachées sous leurs apparences humoristiques), la qualité de celle-ci provient d'ailleurs sûrement de son équipe hétéroclite de scénaristes où l'on retrouve des noms improbables comme Alex Ross Perry, un des papes de l'indé US minimaliste, Tom McCarthy, oscarisé pour "Spotlight", et Allison Schroeder connue pour "Les Figures de l'ombre". Nul doute que cet alliage de personnalités aussi différentes a déteint sur un scénario qui se montre bien plus subtil que les canons habituels de Disney.
    Bien sûr, il faut ajouter à cela le statut de réalisateur caméléon de Marc Forster, véritable touche-à-tout cinématographique qui s'aventure dans un registre déjà pratiqué mais pas abordé de la même manière avec son "Neverland". En effet, l'esthétique de "Jean-Christophe & Winnie" est une donne à part entière de sa narration : des premiers instants où les couleurs de l'enfance s'évanouissent, en passant par une réalité délavée par le conditionnement de l'existence humaine, jusqu'aux premières éclaircies de la Forêt des rêves bleus et de ses petits habitants contaminant le monde réel, on se régale de voir une direction artistique servant autant son propos tout en y insufflant une certaine nostalgie d'une autre époque Disney autant contextuelle que par le choix de la photographie.

    On pourrait aussi parler de l'excellente composition musicale de Geoff Zanelli et Jon Brion (remplaçant le défunt Jóhann Jóhannsson), de la qualité de l'animation de ces peluches et de leur incrustation dans la réalité ou encore d'un Ewan McGregor parfait en adulte à la reconquête de ses rêves d'enfant mais, stop, on en assez parlé de "Jean-Christophe & Winnie" car le meilleur est de découvrir soi-même la mosaïque d'émotions qu'il procure. Comme son héros à la recherche d'une part de lui-même, le film de Marc Forster est un Disney, un vrai, qui retrouve cette magie parfois un peu désuète faisant un bien fou et qui traverse l'écran pour ne plus nous lâcher dans un mélange de sourires et de larmes à l'oeil. Et bon sang, que ça fait du bien de voir ça en 2018 !
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Le pitch faisait penser furieusement penser à Hook, le film charmant et maladroit de Steven Spielberg. Dans des décors très réussis, on a aussi ici un conte charmant, plaisant sur la part d'enfance qui doit accompagner l'adulte dans une vie de responsabilité. C'est suffisamment réflexif pour éviter la mièvrerie. Les animaux sont amusants et Ewan Mc Gregor est l'acteur idéal pour incarner cet adulte candide qui va regouter au merveilleux. Le cinéma sait offrir du merveilleux dans un monde trop dur.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Quel film magnifique, si mignon, si tendre !
    Petits on a tous aimé Winnie l'ourson, Tigrou, Bourriquet, Porcinet et consorts.
    Ce film anglais est très bien réalisé, avec de bons effets spéciaux.
    La bande d'animaux qui fait irruption en ville, c'est un régal.
    Et surtout, le message du film est génial, universel : tout un chacun doit garder en lui son âme d'enfant, ne pas se noyer dans le travail, prendre soin de sa famille, mais aussi prendre son temps, prendre le temps de ne rien faire et de flâner.
    Certaines scènes entre Winnie et le héros sont d'une grande drôlerie.
    A consommer sans modération.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    " Jean Christophe & winnie " beau succès commercial au États Unis est une comédie familiale attendrissante. En effet même si j'ai trouvé le scénario enfantin et les voix des marionnettes pas très pertinent, ce film m'a rappelé des bons souvenirs de jeunesse dans une histoire qui prône l'amitié, l'esprit de famille et les méfaits du capitalisme.
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Beau, poétique, tendrement candide... Ce film Jean-Christophe et Winnie est plein de leçons de vie pour ceux qui veulent explorer leur part d'enfance, le petit garçon ou la petite fille qui sommeille encore en chacun de nous, quelques scènes feront remonter des souvenirs lointains qu'on avait nous-mêmes oubliés (nos peluches, les jeux imaginaires à combattre des monstres pour de faux comme Jean-Christophe, à explorer les jardins et forêts à hauteur d'enfants qui déforme et agrandit tout...). Un film cathartique, presque un divan de psychologue qui nous invite pendant deux heures à faire le point. Mais les enfants dans la salle (tout petits) n'ont pas beaucoup rit, pire n'ont pas vraiment été réceptifs à la première moitié du film : peu de gags, assez contemplatif, axé sur la vie d'adultes compliquée, sans trop d'action... Seule la fin, pour le coup bien dynamique et follement enjouée, les a fait s'esclaffer. On ne sait jamais trop sur quel pied danser : dialogues simplistes et valeurs niaises de l'amitié à la Disney pour les petits, mais émotion, contemplation et patience face au manque de gags plutôt pour les adultes... On reste dans un entre-deux par moments inconfortable, et on aurait adoré que le film se décide à être hilarant, plein d'aventures, ou purement poétique. Mais l'esthétique des peluches (qui m'a fait penser davantage à des peluches de films d'épouvante au début) est soignée, les doublages français sont excellents, Ewan McGregor est impeccable pour jouer le côté tendre et candide du Jean-Christophe grand enfant, et la morale reste belle entre deux pincements au cœur nostalgiques. Touchant, dramatique et poétique à la fois, une ode aux grands enfants.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2019
    Si la politique menée par Disney depuis quelques années maintenant et qui consiste à convertir ses anciens succès d’animation en films live action peut être critiquée, donnant lieu à des produits parfois inutiles – tel était le cas de La Belle et la Bête, par exemple –, il suffirait de visionner Jean-Christophe & Winnie pour soudain comprendre ce que la souris milliardaire a voulu entreprendre. Car dans cette série d’adaptations, Jean-Christophe & Winnie est certainement l’œuvre la plus aboutie et la plus pertinente puisque, loin de se contenter de frapper les cordes nostalgiques du public en rejouant à l’identique les scènes qu’il a tant aimées, il propose un véritable dialogue avec son aîné, voire une dialectique dans ce sens où la présente suite dialogue (argumente même) avec sa source, telle une actualisation 2018 de l’univers 1977. Si l’enchantement et le comique menaient bon train, c’est au tour de la mélancolie la plus sombre de gagner le devant de la scène : le petit garçon est devenu homme d’affaire et sacrifie sa famille dans la conviction que cela lui sera bénéfique par la suite. Car le temps de l’adulte est celui de la projection, du demain, là où le temps du conte, c’est aujourd’hui. Différence fondamentale et que le long-métrage traite avec une grande philosophie ; et derrière cette idée se cache une thématique ô combien universelle, celle du temps qui passe et de l’instant à ne pas perdre. Très émouvant, parfois sinistre, le film a l’intelligence de restaurer le merveilleux dans un cadre qui en a été vidé ; ce ré-enchantement de l’existence s’effectue d’ailleurs par le recours au jeu : jeu de piste pour retrouver les amis perdus, jeu de course-poursuite pour rattraper le père parti, jeu devant les patrons pour imposer sa conception du monde. Les peluches permettent au protagoniste principal de renverser la pyramide économique, ce qui n’est pas sans porter un certain aveu malicieux de la part de Disney, conscient du marketing venu sous-tendre la poésie néanmoins déployée. Ce retour au pays imaginaire rappelle étonnamment Hook de Steven Spielberg, ainsi que la réadaptation qu’en avait proposée Marc Forster, ici réalisateur du film, Neverland. Les deux références se croisent et s’additionnent à une troisième, convoquée par l’emploi d’Ewan McGregor dans le rôle principal : Big Fish. Atmosphère brumeuse, mélancolie pleine de monstres, mode vestimentaire de Jean-Christophe, ainsi que sa coupe de cheveux, son sourire… Forster tire de l’œuvre burtonienne une fantaisie qu’il retaille afin de l’intégrer de façon plus sporadique dans ses scènes : un bagage traîné derrière une voiture, un père qui apprend de sa peluche (et non un fils qui apprend le merveilleux par un rejet paternel), une fougue d’exécution. Si Jean-Christophe & Winnie frôle le chef-d’œuvre – on pourra objecter la lourdeur de certaines reconstitutions, comme la résolution bureaucratique finale –, c’est en raison de son identité très forte qui n’a pas peur de répondre au film originel par une lucidité sur le malaise contemporain. Forster a compris que le cinéma de divertissement ne doit nullement se couper d’une poésie de prime abord complexe, sous le prétexte que son public est surtout composé d’enfants, et revendique à chaque plan une personnalité qui nous bouleverse au plus profond de notre être et nous pousse à retrouver le chemin des peluches qui n’ont jamais cessé de nous habiter. Immense.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Marc Foster avait réalisé il y a une bonne quinzaine d'années, un film sur le créateur de Peter Pan….Il est presque naturel qu'il fasse une suite, avec Winnie l'ourson, L'âne Tigrou et les petits amis de Peter Pan….Je reconnais que l'on trouve le même esprit, c'est à dire celui d'un adulte retrouvant son innocence et sa sensibilité d'enfant, se confrontant à un monde imaginaire...j'ai été à la fois bluffé et émerveillé, les dialogues de Winnie sont d'une grande poésie " c'est quand on ne fait rien, qu'on le fait bien" et d'une maturité sur le "laisser glisser", qui frôle le lumineux et le fantastique...les vérités de Winnie l'ourson sont très émouvantes, pour qui aura le recul nécessaire…..On va dire donc que c'est une œuvre adulte sur le monde de l'enfance….les qualités du film sont indéniables , que ce soit le scénario sans temps mort et j'insiste poétique, le jeu d'acteurs, (bravo Erwan mac Gregor mais aussi Winnie), la musique émouvante et sobre, les décors naturels et sans tralala…..Bref je suis resté scotché devant ce film qui redore le blason de Winnie et de la création pour enfants…..Précipitez vous…. c'est un beau moment de cinéma;...
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Voilà un film qui fait un bien fou dans le monde actuel.
    C'est d'une grande justesse et cela remet bien les idées en place.
    Enfin de la douceur, de la gentillesse, de la bonté, de l'entraide, de la compréhension mutuelle, du savoir vivre.
    Winnie et ses copains sont merveilleux.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Je me suis régalée avec ce magnifique conte pour petits et grands.
    C'est particulièrement charmant et émouvant et en même temps très drôle avec certaines scènes vraiment cocasses.
    Cette histoire est un enchantement pour les enfants mais aussi pour les adultes qui n'ont pas perdu leur âme d'enfant.
    A ne pas manquer vraiment.
    Laurentfromnice
    Laurentfromnice

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    Quelle surprise de cet automne ! Quelle agréable surprise que cette suite de l'histoire de Jean Christophe et de Winnie ! On y retrouve tous les personnages de l'histoire, un Tigrou plus bondissant que jamais, un Bourriquet dépressif à souhait et à mourir de rire et un Winnie d'une tendresse inouïe face à Jean Christophe devenu... grand. La corde émotionnelle est très forte, on ri bien sur de leurs mésaventures, mais on a aussi les larmes aux yeux de tant de douceur et de tendresse dans le rapport entre l'univers de Jean Christophe, Winnie et tous ses compagnons. A voir, a revoir mais à ne surtout pas manquer, un véritable délice qui dure 1h45 mais qu'on ne voit pas passer
    Le platane bleu
    Le platane bleu

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Une excellente adaptation de Winnie l'ourson en film qui ravira tous ceux qui ont aimé Winnie et ses amis dans leur enfance ! Dans la lignée du Alice au Pays des Merveilles de Burton, nous sommes devant une ode au rêve avec un Jean-Christophe qui a grandi et laissé son enfance derrière lui. Mais un jour, Winnie qui ne trouve plus ses amis s'aventure dans le monde réel pour l'appeler à l'aide : un retour du rêve dans la réalité qui aidera peut-être Jean-Christophe à se retrouver... ? L'histoire en elle-même n'a donc rien de très original, mais c'est une thématique qui ravira tous ceux qui, adolescents ou adultes, ont précieusement conservé une part de leur enfance en eux, et elle est parfaitement bien traitée dans ce film qui se regarde avec un plaisir constant du début à la fin. Très poétique avec de nombreuses scènes à l'émotion sensible, plein d'une grosse bouffée de nostalgie avec ses nombreuses citations des anciennes aventures de Winnie l'ourson et ses amis et même l'utilisation de la bande-son familière... Pour moi qui suis une jeune adulte, ce fut un vrai plaisir que de retrouver Winnie, Porcinet, Bourriquet et les autres dans une histoire qui me parle directement et je ne peux que le conseiller fortement à tous ceux qui aimaient Winnie par le passé ! Ma mère aussi a adoré. Nous avions seulement peur d'avoir du mal avec l'aspect "live" de Winnie et les autres qui surprend au premier abord, comme toujours dans ce type d'adaptation... mais on s'y habitue dès les premières minutes et on est très vite emportés dans cette histoire émouvante !
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    111 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2018
    Un film fort. L'univers de Winnie, n'est pas celui de joyeuses peluches que l'on pourrait penser. La puissance du style "britannique" apporte à cette adaptation de l'histoire une dimension mélancolique trés forte. Univers trés Anglais, dialogues décalés, un peu d'absurde, paysages parfois tristes. Les personnages sont attachants. Très belle photo. Un film bien réalisé qui rappelle que la productivité et la performance ce n'est pas tout, mais qu'un peu de partage et de bienveillance ne font pas de mal. Quand l'univers de l'enfance vient rechercher l'adulte qui pensait s'en être débarrassé. Winnie, Bourriquet, Porcinet, Tigrou, coco lapin, petit gourou sont venus me chercher et me rappeler les Winnie l’ourson du dimanche matin racontés par Jean Rochefort. La vision mélancolique de cette adaptation au cinéma ne redonne que plus de force à ces souvenirs.
    Un film touchant et sympathique. A voir en famille. Il y en aura pour tous les âges.
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Ce film mêlant personnes réelles et personnages animés est un vrai délice tellement l'histoire est douce et tendre.
    Winnie et ses amis animaux sont simples, d'une grande gentillesse, sans aucune méchanceté.
    Voilà une oeuvre cinématographique qui fait réellement du bien et dont on ressort vraiment heureux.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    384 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2018
    La nostalgie. Un mot qui infuse les trois premiers quarts brillants de cette fable sur le passage l’âge adulte et la perte de l’innocence. Projet original, dialogué avec finesse et mise en scène avec un doigté exemplaire, Christopher Robin (de son nom original) est de ces Disney à la profondeur d’esprit émouvant les adultes en premier lieu. On pense aussi à Quelques minutes après minuit, dans sa mise en scène, son propos et sa mélancolie.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2018
    Le début du film commence par nous faire un peu peur, les 20 premières minutes sont longues et fastidieuses. Heureusement, la magie opère et on plonge doucement mais sûrement dans cette jolie histoire. D'abord grâce aux personnages en "peluche", le travail de finition est époustouflant. Les personnages sont une perfection qui permet de rester pris par l'histoire qui oscille constamment entre nostalgie, rêve d'enfant et un humour savamment distillé avec plusieurs séquences touchantes et/ou amusantes comme le ballon rouge ou le jeu de "dire ce qu'on voit". En conclusion un très beau film, mignon comme tout mais qui pêche par un début bien maladroit.
    Site : Selenie
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