Avis : Toute ressemblance... - Page 2

A la mise en place des personnages et de la situation, le ton légèrement caustique et surtout caricatural parfois pourrait faire penser à une comédie sur le registre humoristique, moqueur ou de l'auto-dérision. Mais non ! Peu à peu on s’enfonce dans quelque chose d’essentiellement descripteur des arcanes du petit écran, du vedettariat, des relations avec le pouvoir financier (les actionnaires) et le pouvoir politique (le scénario nous apportera rien de moins qu’un ministre de la culture, une ministre de la santé, un secrétaire d’état aux affaires familiales). C’est sans doute ce passage d’un relatif comique à un ton davantage pamphlétaire mais restant superficiel faute de démonstration plus appuyée qui désarçonne les spectateurs et conduit à une note moyenne assez basse. En fait, personne ne semble trouver dans ce film ce qu’il en attendait. Et tout le monde n’attendait visiblement pas la même chose ! La faute probablement à un Franck Dubosc en tête d’affiche qui n’arrive pas à bien gérer les multiples aspects, populaire mais mielleux et renard ou rapace, de son personnage. Il lui aura sans doute été difficile ici d’imiter des personnages avec lesquels son rôle pourrait ou devrait avoir une certaine… ressemblance comme le suggère le titre. Il reste que, si on aime ce genre d’immersion dans l’univers de ce qui se passe derrière la caméra et autour de nos Dieux et autres gouroux des médias, il y a matière à apprécier. Les caméos (apparitions fugaces) de vedettes du petit écran appuieront quelque peu un côté entre-soi un peu irritant mais faisant certainement partie du propos de manière subliminale. Sur un film finalement pas détestable, beaucoup d'interrogations. Le mieux est encore d'aller le voir pour se faire sa propre opinion. La "ménagère de moins de 50 ans" semble en tout cas faire partie du public. L'envie sans doute de voir ou d'apercevoir l'autre côté de la petite lucarne.

Bizarrement j’ai esquivé ce film mais j’ai fini par céder à quelqu’un et j’y suis allée. Mais tellement à reculons. Pas du tout envie de le voir c’était vraiment le dernier film que je voulais voir. MAIS agréablement surprise. Y’a pas vraiment de scénario bon mais c’est intéressant de voir l’envers du décor. Premier film de Mr Denisot. Ça sent le vécu en tout cas.

Dès lors que j'ai lu le scénario sur le magazine "Pathé Gaumont", j'ai su que j'allais kiffé. En effet ce film est un parfait envers des décors de la télévision, en l’occurrence ici, le JT du 20H. spoiler: Montrer quelques conférences de rédaction, entretien dans le bureau du PDG, le plateau avec toute l'équipe et les multiples aléas du métier. Une chaîne fictive certes mais qui est clairement la version modifiée de TF1 en raison du logo "20H", du plateau, le logo de la chaîne, le logo du magazine créer par le personnage de Dubosce faisant référence à "Grand Reportage".... Un personnage sous le feu des projecteurs avec ses audiences au plafond, une femme de rêve, des collègues qui l'adore, mais le déteste lorsqu'il se l'à joue solitaire en direct en refusant de les écouter dans l'oreillette pour faire à sa manière personnelle, mais il fait tellement bien les choses qu'ils finissent par le bénir.
Une magnifique satire avec le patron se faisant déranger chez lui par téléphone en pleine action sexuelle (scène parfaitement filmée pour "tous public"), puis à sa mort, toutes les têtes connues du P.A.F. sortent faire figuration, mais c'est génial. Laisse alors la place à ce journaliste/présentateur pas trop connu, la place de se faire réellement connaître encore plus, car ce décès va le faire voir par tous. spoiler: Puis le nouveau big boss arrive, un capitaliste impitoyable, fait bien comprendre à CSG (Dubosc) qu'il n'est un présentateur lisant un prompteur, dont le but n'est que de faire de l'audience et rien d'autre. Un nouveau boss découvrant avec jalousie ses audiences faramineuse et qui se veut être plus puissant et veut le faire chuter pour bien lui montrer qui il est. Mais plus les audiences grandissent, plus il est énervé.
Puis le ministre de la culture, un trio entre la star, ce dernier et le producteur/ami de Dubosc décapant qui mène un peu trop loin parfois. spoiler: La séquence culte ou ce dernier se fait agresser par des intermittents du spectacle va laisser des séquelles à ce dernier, mais une scène bien comique mais qui fait mal pour lui.
Tous le reste sera un peu fioritures mais très bon quand même. Une comédie réalisé par Michel Denisot, figure même du P.A.F. qui en sait un rayon plus que quiconque et nous livre sa (vraie) version des faits. Un équivalent "Loup de Wall Street" qui n'aura sans doute jamais son succès planétaire mais beaucoup d'éléments montre le réalisme dans ces univers professionnels. Comment tenir sa popularité, avec qui traîner, qui détester d'avance... Un sympathique voyage dans l'envers du décors. Pour moi, unique affiche tricolore de l'année, quasi 1 an après "Un homme pressé". Mais c'est uniquement quand le scénario m'accroche, que je répond présent. spoiler: Un dernier rappel, un personnage dont la naissance réglée au millimètre est très particulière, né à 20H le 11 Septembre.
C'était écrit pour le job, mais pas pour la date. A vous les studios.

Evidemment, si en voyant Franck Dubosc comme acteur principal on se dit "Chouette on va se marrer" comme dans la série Camping, on est déçu. En effet, il ne s'agit pas d'une simple comédie avec gags plus ou moins lourds mais d'une satyre très caustique et caricaturale du milieu de la TV. Il n'y a rien de de complètement bidon dans le scénario car le film est fait par Michel Denisot qui doit bien connaître le milieu. On peut également se permettre de rappeler "l'affaire" JL Delarue, personnage quand même assez proche de celui incarné par Franck Dubosc. Film à voir avec cette perspective.

Il ne faut pas tirer sur une ambulance, mais quand on prête le flan, c'est dur de résister, à commencer par le titre qui se veut subtil. Denisot nous laisse deviner la suite avec ses trois petits points, puis le titre deviné dans son intégralité, on passe alors à un effet ironique, l'animateur ayant passé sa vie à la télévision. L'affiche prend le relai avec la pose télé de Dubosc tout aussi ridicule. Le reste, ce serait trop long à décortiquer, mais c'est toujours la même chose, ce petit monde qui s'auto finance, qui s'auto produit, sans aucune connaissance de l'écriture, des techniques scénaristiques, sans douleurs de vie créatrice, avec cet irrespect latent du spectateur en tentant de le bluffer avec des pauvres demies stars, des musiques entraînantes et des montages faussement dynamiques...à pleurer

"Toute Ressemblance..." est la première réalisation de Michel Denisot et même si l'idée de fond (montrer les coulisses et les travers des stars du Paysage Audiovisuel Français) était plutôt alléchante, le rendu final ne vole vraiment pas très haut pour ne pas dire pire.
Outre le fait que l'histoire en elle-même n'est pas très passionnante ni véritablement amusante, et malgré des tas de clins d'oeil aux 40 dernières années du journalisme télé, beaucoup de personnages sont totalement surjoués, transformant ce projet de comédie féroce en une farce grossière trop caricaturale pour totalement y adhérer.
Je n'ai pas aimé non plus la pénible voix narrative omniprésente tout au long de cette satire clownesque.
J'aime beaucoup Franck Dubosc et Jérôme Commandeur habituellement, mais ils ne sauvent pas ici une oeuvre franchement au ras des pâquerettes.
Une bien faible bouffonnerie...
Site www.cinemadourg.free.fr

Pour son premier film, Michel Denisot a choisi de parler de ce qu’il connait bien. Le problème est que c’est beaucoup caricatural. Michel Denisot filme les coulisses et les coups bas.L’ensemble est sans aucun intérêt. C’est grotesque.
Dans le rôle du journaliste célèbre , Franck Dubosc n’est pas crédible Par contre, Jérome Commandeur est parfait en assistant fidèle et malveillant.
1:23 de fiasco à la limite de la génance . Framboisemood

Personnellement, j'ai bien aimé c film qui fait découvrir les coulisses de la télé, avec en plus un Franck Dubosc étonnant dans ce rôle de journaliste.

Sans saveur, sans couleur, sans odeur, quelques éléments intéressants, quelques gags bien trouvés, une satire pas déplaisante mais vite oubliée.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Les films où Franck Dubosc joue sont généralement mauvais et remplis de clichés. Celui-là n'y échappe évidemment pas. C'est gênant tant c'est mauvais, jamais drôle, jamais surprenant... et si long.
C'est à se demander comment Michel Denisot, vu son expérience, peut réaliser un film aussi catastrophique !

#TouteRessemblance est un film daté et ringard. Bourré de clichés déjà étalés et vendu dans la presse people ... sur le net .. et chez Morandini ... Peut on encore dénoncé ce genre de chose à l'air 2.0 au cinéma ?? la réponse et non. Nous ne sommes plus dans les années 90 .

Difficile de trouver le mot juste pour qualifier un tel film. Nul, affligeant, épouvantable,…?
Une telle méconnaissance du cinéma et de soin écriture mérite d'être étudiée dans les écoles.
Rien à sauver si ce n'est (peut-être) Frank Dubosc, et encore il fait ce qu'il peut dans ce déluge de clichés et d'approximations.
Si Michel Denisot voulait prouver quelque chose ce ne peut être que son total manque de talent.

Film aussi creux que le milieu qu'il décrit. Ni plus ni moins qu'une longue succession d'anecdotes sans lien les unes avec les autres. Fuyez !

Avec ce film, on plonge dans le milieu des médias avec délectation. On y découvre ses travers, son cynisme, ses coups bas. Finalement, on passe un bon moment et on ne s'ennuie jamais.

Les acteurs sont tous bons excepté Franck Dubosc que j'ai trouvé un peu en dessous notamment par rapport à Jérôme Commandeur et Caterina Murino qui sont excellents.

Je pense que si on avait choisi un autre acteur pour jouer Saint-Guérande, le film aurait eu une toute autre envergure. (Canet, Cluzet, Gilles Lellouche par exemple)

Dommage mais cela vaut quand même le coup d'aller voir ce film.

C'est un film très intéressant sur un milieu très particulier, les acteurs jouent bien surtout Franck Dubosc et Jérôme Commandeur