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    Dans un recoin de ce monde
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    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Les films d’animation japonais ont ceci de particulier que, nonobstant leur indéniable beauté du point de vue esthétique, ils abordent souvent et sans détour les sujets les plus graves, allant parfois jusqu’à mettre à nu les souffrances, les épreuves et les errements humains les plus terribles. C’est le paradoxe de beaucoup de ces films : les dessins sont admirables, les images somptueuses, tandis que ce qu’elles racontent est marqué de grandes douleurs. Il n’y a jamais, ou presque jamais, de mièvrerie dans ces films, même lorsqu’ils sont destinés à un public d’enfants.
    Le film qui nous intéresse aujourd’hui convient davantage aux adolescents et aux adultes qu’aux enfants puisque, comme « Le tombeau des lucioles » (1988) d’Isao Takahata mais de façon moins désespérée, il aborde le drame de la guerre, prenant en compte le traumatisme le plus indélébile qu’ait connu le Japon, celui de l’anéantissement d’Hiroshima par une bombe atomique le 6 août 1945.
    Cela étant dit, le film de Sunao Katabuchi ne se limite pas à ce terrible événement, mais il l’englobe en quelque sorte en s’attachant au cheminement de son personnage principal, Suzu. Du début des années 30 jusqu’à la fin des années 40, c’est son parcours qui est conté, celui d’une fillette, puis d’une adolescente, puis d’une jeune femme aimant s’exprimer (et de façon talentueuse) par le dessin et mariée très tôt et sans son consentement, ce qui la contraint à résider à Kure, à une vingtaine de kilomètres d’Hiroshima, en compagnie du mari qui lui a été imposé et de sa belle-famille.
    Tout en égrenant les années, le réalisateur parvient, grâce à la force de son art, à nous faire ressentir la vie de cette toute jeune femme (un personnage dont les traits gardent immuablement la fraîcheur de l’enfance) forcée de vivre dans son « recoin » du Japon de ces années-là. Son engouement pour le dessin, Suzu le garde précieusement comme un trésor (ce qui occasionne de superbes séquences poétiques) spoiler: jusqu’à ce que le malheur survienne, le drame qui la prive de sa joie
    . Les années de guerre ne laissent personne indemne, pas plus Suzu que les autres. Pourtant, pour elle comme pour tant d’autres Japonais, il faut chercher et trouver, malgré tout, une raison de vivre…
    Oui, ce film est triste et grave, mais il est également beau et surtout, bien que mettant en scène des personnages de dessin animé, il est touchant, voire même bouleversant. Il témoigne, à sa façon, des dures épreuves, mais aussi des ressources d’espoir, des petits de ce monde, des oubliés, de celles et ceux qui vivent dans leur « recoin ». 8/10
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Il faut souligner que c'est une merveille de dessin animé japonais.
    Tout est magnifique.
    C'est une vraie bulle enchantée, un petit bijou.
    Cela se passe en 1944 et en 1945 au Japon, juste à côté de la ville de Hiroshima.
    Nous voyons la vie d'une jeune fille avec sa famille avant et après la bombe.
    Les 3/4 du film se passent tout de même avant la bombe.
    Je recommande ce dessin animé de toute beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Difficile, après Le Tombeau des Lucioles et Le Vent se Lève, de se lancer dans la chronique du quotidien japonais pendant la WWII sans se laisser écraser par la comparaison avec ces références.
    Et pourtant, Katabuchi réussit un vrai bijou de poésie et d'humanisme. Son atout principal est la construction du personnage principal, Suzu, à la fois pleine de douceur et d'abnégation.
    Evidemment, le film est parfois dur, le sujet le veux, mais pourtant nous ne quittons jamais la recherche du bonheur de la protagoniste principal et sa capacité à rayonner en toutes circonstances.
    Une vraie belle réussite et un gros coup de coeur donc !
    Rictus1260
    Rictus1260

    25 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    Film d'animation japonais qui relate de la vie de Suzu, jeune japonaise rêveuse, artiste, à la fois poète et très dévouée à toutes ses causes. Elle, sa famille et sa belle famille essaient de vivre une vie normale dans une période ou la guerre s'intensifie, la région de Kure et Hiroshima étant de plus en plus pilonnée pas les bombes américaines puis finalement les bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Les drames se succèdent avec la perte des être chers dans des circonstances inhumaines. Pourtant Suzu et les siens, du moins ceux qui ont la chance d'avoir survécu, vont oeuvrer à la reconstruction du Japon, à commencer par une très belle scène en fin de film avec l'adoption d'une petite orpheline, victime parmi tant d'autres de cette guerre monstrueuse. C'est une très bonne chose que ce film relate d'un génocide intolérable orchestré par les dirigeants américains et également provoqué par l'entêtement des chefs militaires japonais. Tout a toujours été fait pour faire passer cet évènement inavouable sous silence en le justifiant en des termes difficiles à convaincre. Du reste ce film lui même va passer sous silence, vu le peu de salles de cinéma qui ont choisi de le projeter...Personnellement je vous le conseille. Quand on voit la multitude des âneries qui est diffusée sur le grand écran ces temps, notamment les films d'animation, vous ne perdrez pas votre temps avec celui-ci, y compris avec le public plus jeune car les scènes violentes ne sont pas vraiment montrées, seulement suggérées, et cela ne fera pas de mal aux plus jeunes de se sortir de temps en temps de cette torpeur actuelle qui plonge la jeunesse dans une société matérialisée et superficielle. Mis à part ça, je ne donne pas la côte maximale pour ce film car je trouve qu'il passe un peu à coté de son sujet principal en ne traitant les évènements dramatiques de la guerre comme des évènements quasi anecdotiques. On a du mal à rentrer dans ce film tant il est difficile de faire la part des choses entre les rêves de Suzu et la réalité. Donc en conclusion, c'est un film à voir mais il est très loin d'atteindre le niveau de l'inoubliable chef d'oeuvre de Isao Takahata: le tombeau des lucioles.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    385 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Un peu d’amour pour beaucoup d’humour. Ou l’inverse. Dans Un Recoin De Ce Monde ne tombe jamais dans la tristesse pure, bien que le sujet puisse s’y prêter. Des touches de joie, de dérision et de rire sont parsemées ça et là au fil des dessins, redonnant alors vie à un monde que l’on a essayé de mettre à feu et à sang. Les émotions guident les personnages et les spectateurs, amenant finalement plus de sourires que de larmes sur les visages.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Un Japon en guerre vu à travers les yeux d'une petite ménagère rêveuse repeignant de la couleur de ses rêves la réalité bien sombre qui l'entoure. Poétique et métaphorique le cinéma d'animation japonais n'a pas son pareil pour nous conter la Grande Histoire en conviant la Petite. La sublime scène où Suzu concocte avec ingéniosité des plats pour sa belle-famille malgré le rationnement en est un exemple éclatant. Un Grand Prix au festival d'Annecy totalement justifié pour un film touchant et jamais mièvre qui parle si bien de cette faculté qu'on les japonais de rechercher la Beauté dans les gestes ordinaires du quotidien, même celle cachée dans les recoins.
    gunbuster
    gunbuster

    355 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Au vu du sujet abordé et du studio MAPPA à la production, on pouvait s'imaginer un nouveau Tombeau des Lucioles.
    Et le bât blesse très rapidement quand on voit la vacuité presque intégrale du film. Même les horreurs physiques ou psychologiques de l'effort de guerre et de la guerre elle-même ne sont que mentionnées de manière fugace, comme si le réalisateur avait honte d'aborder le sujet de son propre film.
    On ne s'attache jamais vraiment aux personnages, dont le sort nous laisse de marbre.
    Il y a également de nombreuses zones d'ombres ou parties de l'intrigue qui restent en suspens. Par exemple, Suzu reçoit l'aide d'une jeune femme de son âge dans le centre ville de Kure pour retrouver son chemin. Plus tard, l'héroïne pensera à elle à haute voix : "Pourvu que Lin aille bien". Lin? Mais comment tu sais son prénom? Elle ne l'a pas dit face caméra!
    Toutes ces erreurs de continuités, absence d'explications ou de scènes de transitions, rend le film brumeux, incomplet. On repart de la salle avec un goût d'inachevé, de déception.
    Le studio a choisi une animation type aquarelle, mais ni le sujet du film, ni le développement des personnages ou les émotions ne justifient à aucun moment ce choix artistique.
    Comme les personnages n'ont que des dialogues insipides, on pourrait s'attendre à ce que la musique compense, en donnant une beauté poétique aux séquences. Il n'en n'est rien.
    Seule l'insert song Kanashikite Yarikirena sort du lot pour rester mémorable (également utilisé pour la bande-annonce).
    Le plus gros reproche à faire au film sera le traitement politique de la guerre : à aucun moment n'est abordé le soutien de la population à la cause militaire, le patriotisme aveugle ou au moins la propagande militaire.
    Lorsque l'héroïne apprend à la radio la capitulation japonaise, elle s'exclame de manière fracassante : "Vous nous avez dit de combattre jusqu'à la mort. Nous sommes cinq ici prêtes à se sacrifier. Qu'avez-vous fait?" À aucun moment cette scène n'est préparée dans la tête du spectateur, tant la guerre et le patriotisme semblent être le cadet des soucis de l'héroïne. Une scène surréaliste qui arrive de nulle part...
    Un film raté en long, en large, en travers, échouant à nous faire ressentir la moindre émotion, à nous faire aimer ces personnages, à nous intéresser à vie civile de l'époque, ou simplement amener une quelconque réflexion.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Alors… Euh… C’est l’histoire d’une fille… qui vit sa vie tranquille… qui dessine… et puis… bah… et puis c’est tout il me semble bien… Ah si ! A un moment elle se marie ! …Mais bon, ça semble tellement lui passer au-dessus de la tête… De toute façon ce mariage n’a quasiment aucune incidence sur l’intrigue puisque ça remplace trois personnages insignifiants par trois autres personnages insignifiants… Et puis… Bah et puis c’est tout… Voilà voilà quoi… Bah au-delà de ça pas grand-chose à dire hein… Parce que bon, il se passe juste RIEN dans ce film… J’ai cru comprendre que l’idée c’était de montrer comment la guerre impactait progressivement la vie des gens ordinaires. Pourquoi pas… Bon, ça aurait été peut-être plus efficace si ces fameux gens n’étaient pas tous des personnages absolument insipides, se limitant systématiquement qu’à de simples figures basiques de japanime qui n’ont ni véritable caractère visuel ni véritable caractère tout court… Bon bah forcément c'est vite l'ennui. Alors du coup on occupe le temps comme on peut. Moi perso, j’ai regardé les décors (bon au moins c'est beau : c'est ce qui lui vaut d'ailleurs sa petite étoile), j’ai aussi noté les quelques recettes, et enfin j'ai compté toutes les fois où le personnage de Suzu me donnait envie de lui foutre une grosse torgnole dans sa tronche mal animée. Et puis surtout je n’arrêtais pas de jeter un coup d’œil dans tous les coins de l’écran en espérant voir s’afficher une nouvelle date… Ah ça ! Ça avance vite au départ, et puis après ça devient interminable ! On en met un temps à y arriver à ce mois d’aout 1945 ! Après dix minutes de film je me réduisais déjà à n'attendre que ça, histoire qu’il se passe quelque-chose quoi ! …Si seulement j'avais su que ce foutu mois d'août n'arriverait que vers la fin du film, je me serais sûrement abrégé cette longue descente vers l'ennui ! Parce que bon, autant de temps pour quoi ? Bah pour montrer que Suzu, malgré sa capacité à faire face à tout avec le sourire, eh bah au bout d'un moment, quand la tragédie s'abat sur elle eh bah... elle est spoiler: triste
    . Moi j'ai envie de dire "merci Captain Obvious !" Deux heures pour ça ! Non seulement ce film est vide mais en plus il est prévisible de bout en bout ! Je veux bien qu'il soit difficile de passer après "Le tombeau des Lucioles", mais il y a aussi une façon très simple de franchir cette difficulté : ne pas tenter de passer après lui. Parce que là, vouloir traiter la question avec des personnages fantomatiques, une vision nian-niantissime de la situation de l'époque, et un rythme totalement aux fraises dilué par des éléments d'intrigues faméliques, de l'humour pas drôle et des recettes de cuisine, moi je trouve que c'est juste le comble en termes de désert créatif. En tout cas bravo à Sanao Katabuchi : je reviens à peine de la séance et déjà le souvenir que j'ai de son film est en train de s’effacer par pans entiers de ma mémoire… Alors après il y en aura sûrement plein de ces gens qui - parce qu'ils adorent ce genre d'atmosphère - lui passeront absolument TOUT à ce film (j'avoue d'ailleurs être assez séché des retours positifs que je vois fleurir un peu partout). Moi, perso, le seul fait de solliciter quelques éléments de la culture japonaise ne me suffit pas du tout. Quand je vais au cinéma, c'est pour voir des films qui montrent, qui disent, ou qui font ressentir... Là, autant dire qu'avec ce "recoin du monde", je n'ai même pas reçu la portion congrue... Comme quoi, c'est dur les temps de guerre... Bon alors après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    Dans un Recoin De Ce Monde étonne en plusieurs points tout d’abord dans ses graphismes et sa réalisation un brin rétro mais très jolie qui le distingue des dessins animés japonais les plus récents. Un style graphique qui ne colle pas vraiment à l’histoire tragique et réaliste de ce long métrage qui n’arrive pas à être aussi émouvant que ce à quoi on s’attendait. De part son thème, le dessin animé de Suano Katabuchi souffre en effet de la comparaison obligatoire avec Le Tombeau Des Lucioles qu’il n’arrivera pas à nous faire oublier. Malgré la déception, ce n’est pas pour autant qu’on ne passera pas un bon moment devant le film. [lire la critique complète sur Freakingeek.com]
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    A assisté béate à 2 heures de splendeur et de grâce comme seule l’animation japonaise sait faire. La seconde guerre mondiale (et Hiroshima) vue à travers le prisme d’une éternelle rêveuse, la tête en l’air, les pieds sur une terre peu à peu dévastée. Katabuchi y dissémine des parcelles de poésie dans les moindres détails, sous les bombes, sur les kimonos, dans des grains de riz... qui m’ont transportée loin, très loin. Et m’ont fait vider un paquet de mouchoirs. Et m’ont donné envie de rentrer sur un héron. Une merveille, pour ne pas dire un chef-d’œuvre.
    cortomanu
    cortomanu

    63 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    L'animation Japonaise a beaucoup de talents. Entre autre celui de trouver un ton original pour mêler la grande histoire ou les mythes avec le ressenti intime d'un personnage particulier.
    La beauté de ce film est autant dans ce qu'il montre que dans les émotions qui traversent le spectateur.
    Les quelques coupures difficiles à suivre dans le déroulé du film ont bien peu d'importance finalement.
    Une réussite. À voir.
    Edouard64
    Edouard64

    7 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Que d’émotions et de grâce dans cette évocation !
    L’héroïne du film, xxx, ne manque pas d’atout. Une bonté à toute épreuve, comme sa joie de vivre, malgré les aléas de la pire période sans doute de l’histoire du Japon : celle qui aboutit à l’horrible déflagration d’Hiroshima.
    Car xxx habite là-bas, sur la côte. Son père recueille les algues sur l’estran. xxx est une jeune fille presque modèle, comme on en voit dans les dessins animés. Elle est généreuse et gaie, serviable et avenante, et en plus sait dessiner ! Elle dessine même pour les autres, parfois, quand ils ont peur d’avoir une mauvaise note.
    Mais voilà ce n’est qu’une jeune fille. Et c’est l’année 1944. Elle va devoir se marier, avec un inconnu qui habite loin de là, dans un port militaire, employé dans les arsenaux.
    C’est là qu’elle va devoir subir les avanies de sa belle-sœur, ses réparties acides, sa jalousie absurde de veuve encore affligée de la perte d’un mari et du magasin qui les faisait vivre, récupéré par sa belle-famille. Elle baisse la tête, stoïque, et promet de mieux faire la prochaine fois.
    Mais ce n’est rien devant la guerre qui s’annonce, qui menace, qui insiste, pilonne, jour après jour, dans un déluge de flammes, les confortables mais modestes maisons au toit de chaume. Et puis arrive le jour de la Lueur, incompréhensible, éblouissante, par-delà la montagne, vers Hiroshima.
    L’histoire s’est fracassé contre la petite fille modèle du début. La grâce du dessin, qui semblait inventée pour décrire l’insouciance des premières années, avec quelle aisance nous a-t-elle portés de la joie aux larmes.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2017
    très beau manga sur WW2 vu du Japon, apres " tombeauu des lucioles" et "le vent se lève".les dessins en "aquarelle" renvoient au côté lunaire et rêveuse de l héroïne Suzu. marié loin de sa famille elle vie la guerre. un peu comme une petite fille insouciante.la politique et l armée sont évoquées par touche sans grand discours ..l.emotion des pertes et des souffrances est très faites pour un dessin animés.superbe film
    Biertan64
    Biertan64

    42 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 décembre 2020
    Inévitablement, vu son sujet, "dans un recoin de ce monde" sera comparé au magnifique et inégalable "Tombeau des Lucioles".
    Pourtant pendant plus d'une heure, la guerre sera inexistante, avant d'arriver épisodiquement sous forme de bombardements s'accentuant. Et durant tout ce temps, on suivra le quotidien d'une fille qui dessine, qui prépare du riz, qui coud des kimonos, sans vraiment comprendre où situer le côté rêveur et poétique et sans vraiment ressentir le contexte historique.
    Le seul intérêt est ce calendrier qui défile inexorablement vers la date fatidique du 6 aout 1945, sinistre compte à rebours dont les protagonistes ignorent l'issue au contraire des spectateurs. Donc un peu d'ennui pour trop peu d'émotion (malgré quelques scènes marquantes, dont celle de la bombe sur Hiroshima, mais trop rares) pour un film qui devrait nous faire pleurer toutes les larmes du corps.
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    Une vie simple face à l'horreur et complexité de la guerre. Touchant et épuré. Des séquences magnifiques de crayonnages enfantins évoquant la candeur rêveuse qu'on a tous partagé.
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