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    Vers la lumière
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Que choisiriez-vous si vous deviez garder une dernière image avant de disparaître ?
    Cette question très émouvante est le cœur de ce film hyper sensible et aux reflets nostalgiques exacerbés.
    Parfois trop appuyé en terme de description, en terme de symbolique par le fait de son métier, le film gagne en intensité avec l'homme qui perd la vue.
    La difficulté de nommer un coucher de soleil ou la brise du vent, la mère qui regarde au loin et la fille dans les bras de son père qui a disparu.
    Il laisse au final une superbe impression de quiétude sur la simplicité des émotions qui devraient suffire à notre bonheur.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Naomi Kawase continue d'explorer le handicap sur le sujet original de l'audiodescription pour les malvoyants. C'est toujours aussi bien réalisé et interprété par contre je n'ai pas du tout été emporté par cette relation amoureuse étrange ni compris le sens de la lumière...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    Le cinéma est un art universel et à la portée de tous ? Ce n’était pas le cas avant l’arrivée du parlant. Aujourd’hui l’audio description permet aux malvoyants de vivre cette expérience du cinéma. « Vers la lumière » est en quelque sorte un film dédié à ceux qui ne voient pas. Misako est audio-descriptrice de films. Lors d’une projection, elle rencontre Masaya un photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Des sentiments forts vont lier cet homme qui perd la lumière et cette femme qui la poursuit. Présenté au Festival de Cannes 2017, l’idée de ce long-métrage est venue à Naomi Kawase lors des séances d’audio-description de son précédent film « Les Délices de Tokyo ». Si la romance manque véritablement de passion, la réalisatrice accorde une importance à la qualité de ses images. Ces dernières sont alors décrites pour ceux qui ne voient pas. La perception et les sens sont alors plus importants que l’histoire en elle-même. Un film d’une délicate poésie.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Après l'excellent "Les délices de Tokyo", Naomi Kawase nous revient avec ce drame mettant en scène la relation entre un photographe perdant la vue et une jeune audio-descriptrice. On retrouve sans problème le style de la cinéaste; cette force tranquille qui habite la plupart de ses longs métrages. Toutefois, si l'histoire de "Vers la lumière" part sur de bonnes bases, son potentiel n'est pas complètement exploité. Je n'ai pas ressenti la même intensité émotionnelle et les ficelles de l'intrigue sont trop voyantes pour nous surprendre. Je reste donc sur ma faim tout en ayant passé un agréable moment.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    62 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Les scènes s'enchainent sans réelle progression dramatique et bien que ce long-métrage ne dure qu'à peine plus d'une heure et demi, il parait long. Kawase a voulu insuffler sensibilité et poésie, mais à vouloir trop jouer cette corde, elle semble s'être perdue dans un scénario et une caméra trop contemplatifs qui peinent à convaincre.
    ollavatelli
    ollavatelli

    49 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2018
    Vers la lumière est la première production de 2018 que j’attendais avec grande curiosité. Après un très bon Still the Water, un surprenant et divertissant Les Délices de Tokyo (moi, n’étant pas du tout passionné de cuisine), Naomi Kawase revient encore avec un très beau film très profond.

    Le film entre immédiatement dans le vif du sujet pour nous montrer Misako décrivant les moindres gestes des passants dans les rues. On découvrira ensuite son travail au sein de l’audio description de films. Si au départ, la première scène de son métier parait anodine, on se rendra vite compte que ces passages de son métier, ont un réel impact sur le film. Mais il n’y a pas que ça. Beaucoup de choses et d’éléments ne sont pas mis là par hasard : tout a un sens et se montre symbolique. La fin est belle et on prend conscience que le terme « lumière » est le plus déterminant tout au long de cette production. Toutes les autres scènes du film « s’imbriquent » avec l’ultime discours. Le film, comme les autres productions de la réalisatrice, est avant tout une expérience humaine. Le film est très touchant. Les acteurs sont admirables et jouent juste. Que dire de la séduisante Ayame Misaki ? Elle est bluffante et ses émotions sont remarquables de réalisme. Elle est très vivante, pleine de sentiments et observe le monde extérieur avec passion. En face, Masatochi Nagase est très bon aussi en tant qu’homme fragilisé et effrayé de perdre totalement la vue. Effrayé de ne plus voir les beautés de la vie. Hormis la dimension humaine, le film nous permet aussi d’apprécier la nature : surtout de l’écouter ou aussi de l’observer. Pour un film, qui retrace des personnages n’ayant plus la vue, ce film se montre plus comme une œuvre sensorielle et par l’ouïe notamment.

    Vers la lumière est donc de nouveau une très bonne expérience humaine. La réalisatrice sait ce qu’elle fait de mieux et les applique à merveille et légèreté.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 février 2018
    Misako est audiodescriptrice : elle décrit à des spectateurs malvoyants les films qu'ils ne peuvent voir. Masaya est un photographe qui perd la vue.

    On l'aura compris : le dernier film de Naomi Kawase, la réalisatrice des "Délices de Tokyo" et de "Still the Water", interroge le regard.

    Sa première scène est doublement intéressante. La jeune Misako y teste sur un panel d'une demie-douzaine de malvoyants son audiodescription d'une scène d'un film. Elle est intéressante par ce qu'elle nous montre des relations interpersonnelles au Japon : l'extrême délicatesse des compliments adressés à la jeune femme laisse bientôt percer des critiques d'autant plus blessantes qu'elles sont formulées avec une grande douceur.
    Elle est aussi intéressante par le défi qu'elle lance, à nous, voyants, de nous mettre dans la peau d'un aveugle. Comment décrire la scène muette d'un film ? Faut-il rester dans la description objective des faits et des gestes au risque de la froideur ? Faut-il - comme le fait Misako et comme son panel le lui reproche - se risquer à une description plus psychologique, au risque de donner à la scène une signification qu'elle n'a pas et au risque surtout de priver le spectateur de sa liberté d'imagination ?

    La question est passionnante. Mais elle ne fait pas un film. Et au bout de vingt minutes, le constat s'impose : on tourne en rond. Pour sortir de l'impasse, Naomi Kawase imagine une idylle entre l'audiodescriptrice et le photographe aveugle. Sur une musique envahissante et sursignifiante, c'est une catastrophe. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Le nouveau film de Naomi Kawase est mou comme réalisation, la magie de l’émotion ne prend plus comparé à « Still the water », «An, les délices de Tokyo». La mise en scène est contemplative dans son cinéma, trop d’étalement qui se disperse dans ces explications philo-poétiques. Malgré la douceur des dialogues, l’ennui est envahissant parmi cette luminosité aveuglante ensoleillée, l’handicap du photographe est un concert larmoyant.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Les premières vingt minutes d’Hikari passionnent en ce qu’elles offrent au film une mise en abyme inédite : travailler avec des personnes aveugles sur l’audiodescription d’un long métrage que l’on commente au fil de la projection, relever les manques et les remarques, comprendre les réticences et les gênes d’un homme qui reproche une explicitation excessive de la vie intime des protagonistes à l’écran. De tels propos rappellent que le cinéma n’a que faire des longs discours, qu’il est avant tout un art de la suggestion proposant un dialogue entre une forme et un spectateur, et qu’aucun texte n’est capable de se substituer à lui. Dommage alors que la suite du film tombe dans ce qu’il prétendait dénoncer : l’application de thèses sur l’amour, le langage et les sens qui alourdissent considérablement le récit et rendent artificielle la relation entre Misako et Masaya. Nous avons l’impression fâcheuse que la cinéaste regarde son personnel comme des souris de laboratoire, soucieuse de prouver par l’agencement des plans la validité de son propos. La poésie s’y greffe à la manière d’un fard. La spontanéité quasi documentaire du début a disparu. Quel dommage.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2018
    J’avais adoré en 2016 « Les délices de Tokyo » de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase même si je n’avais pas rédigé de critique sur Allociné. Il me fallait donc aller voir son dernier film « Vers la lumière » !
    Le sujet est en lui-même une gageure à filmer puisqu’il traite de la rencontre de Misako (Ayame Misaki) qui exerce une profession singulière à savoir l’audiodescription des films pour les mal-voyants, et que parmi le panel de mal-voyants établi pour qu’on puisse apprécier la qualité de l’audiodescription, qu’on sente si le travail leur permet « de sentir les sensations » du film, figure Massaya Nakamori (Masatochi Nagase) qui est un photographe de talent atteint d’une cécité rapidement progressive.
    Le premier choc est frontal car notre photographe reprochera à Misako de ne pas commenter la dernière scène du film « Tu ne dis rien après (la scène finale du) coucher de soleil » … « Je veux laisser libre » le spectateur de son interprétation … Nakamori lui reproche « de fuir » ... et elle « de ne pas avoir d’imagination » !
    De cette confrontation va naitre une relation singulière qui fait quasiment une abstraction du passé tant du photographe que de la jeune Misako en dehors du fait qu’elle a perdu son père assez jeune (de ?) et que sa mère est atteinte d’une démence sénile. Petit à petit, les deux personnages vont se rapprocher, se découvrir et cheminer à tâtons - c’est le cas de le dire l’un vers l’autre - en faisant chacun des erreurs avec de fait des silences, des lenteurs.
    Cette histoire bouleversante est résumée par le Rolleiflex de Massaya qui est « son cœur même s’il ne peut plus s’en servir » et qu’il va jeter après avoir fait une dernière photo floue de Misako. Ce cheminement va aider le photographe à encore mieux écouter les bruits et il arrivera même à « entendre le bruit du cœur (de Misako) qui se serre », et il arrivera à conduire Misako à revoir (c’est le cas de le dire) une scène importante qu’elle a vécu avec son père, un lointain souvenir enfoui dans sa mémoire dans la campagne nipponne noyée par le soleil couchant.
    Ce film est dépouillé d’artifices en dehors de la candeur rayonnante du visage de Misako et inversement du visage un peu fermé, bourru et sombre de Massaya, leurs visages étant souvent filmés en plans très serrés. Ce film n’est pas facile d’accès mais d’une très grande sensibilité … et Je crains qu’il soit moins bien accueilli que « Les délices de Tokyo » à Cannes où il sera en compétition.
    Deux petits regrets : la désintégration de la statue de sale et surtout le fait que pendant le générique on voit les spectateurs du film qui a fait l’objet de cette audio-description sourire voire rire … alors que nous devrions tous être plongés dans le noir, les ténèbres avec chacun ses souvenirs.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2018
    Après les remarquables "Délices de Tokyo", Naomi Kawase signe ici une romance pour le moins ennuyante. Malgré le savoir-faire de la réalisatrice avec une mise en scène et des jeux de lumière remarquables, l'histoire de ce photographe perdant la vue et de cette audio descriptive s'étire en longueur sans réussir à susciter l'émotion (ou alors très peu...). Un ensemble qui manque de tonus et se contente d'"essayer" d'amener de la poésie dans cette noirceur cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 février 2019
    Dans chacun de ses films Naomi Kawase soigne son ambiance sonore. C’est donc tout naturellement qu’elle se devait de lui accorder une place encore plus importante dans l’une de ses œuvres. Elle la sublime ici par son histoire, celle d’une audiodescriptive de films et d’un photographe devenant aveugle.

    Moins fusionnel avec la nature que d’autres de ses précédents films, "Vers la lumière" nous porte par les sons. L’intérêt du film se place dans cette immersion sonore et dans cette opposition d’un homme qui perd la lumière quand une femme tente de l’apporter aux autres. Bien que faisant preuve d’une photographie lumineuse, la magie des images de Kawase manque cependant dans cette histoire qui tire en longueur. La beauté des symboles ne suffit pas à illuminer son histoire, malheureusement empêtré dans une réflexion trop présente et trop peu subtile.

    Retrouvez de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Un beau film dans le fond mais qui m’a un peu agacé par son appui sur les traits des personnages. Évidemment la jeune fille de 25 ans est amoureuse d’un vieillard, mais ça c’est comme dans tous les films !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Un thème original et intéressant pour ce film qui met en lumière les pouvoirs d'évocation de la langue, la capacité qu'a l'être humain de fabriquer des images mentales à partir des mots qu'il entend et d'être ému par ces images et ces mots, dans le monde parallèle qu'il se crée et donc il se fait le spectateur. La rhétorique antique appelait cela l'energeia. Ce thème est ici transposé au japon et se double d'une réflexion sur ce qui fait le cinéma, la photographie, notre perception du monde et sur ce qu'est la sensibilité. C'est très ambitieux et pas toujours aussi réussi qu'on l'aimerait. La façon de filmer notamment, avec une abondance de gros plans et de mouvements désordonnés, est souvent un peu lourde. Et le film que l'héroïne est chargée de décrire pour les non-voyants revient un peu trop souvent, créant un effet de "cinéma dans le cinéma" et de parallélisme entre l'univers filmique et la réalité extra-filmique, trop appuyé. Mais c'est dans l'ensemble un bon film, original et qui fait réfléchir sur le rapport aux images et au langage.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2020
    Peut-être que mes attentes étaient un peu trop élevées avec Vers la lumière mais cela ne m'a pas impressionné. L'histoire est clichée bien que la réalisation soit bonne. Trop de clichés j'irais jusqu'à les qualifier d'amour du réalisateur pour les clichés. La musique est trop mélodramatique. Les personnages et l'histoire de ce photographe devenu aveugle ne m'ont pas vraiment attiré et je ne me suis pas attaché. Ce n'est pas que je ne comprends pas l'approche asiatique minimaliste c'est que j'ai senti que les performances (pas terribles) ou la direction ou le montage manquaient de quelque chose. Ce film est trop mou et ne m'a pas vraiment plu...
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