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Un visiteur
0,5
Publiée le 6 juillet 2018
J'y suis allé pour Benoît Poelvoorde , que j'aime beaucoup, mais là !!!!!c'est une catastrophe ...... j'ai tenu 10mn et toujours rien, débile, nul, stupide, lamentable.......................nous étions 2 et nous nous demandions vraiment ce que l'on faisait là........... impossible de tenir plus longtemps, on est parti avec vraiment le sentiment de s'être fait avoir dans les grandes largeurs.................... affligeant , chagrinant ,consternant, désastreux, désolant ,détestable, , mauvais, misérable ,, navrant ,pénible ,, piteux pitoyable............................................................
Sacré Dupieux. Si vous aimez ses films, mais aussi Buffet Froid (Bertrand Blier, 1979), allez voir Au Poste ! C’est drôle, bien joué et absurde comme un rêve bizarre.
Bravo à Quentin Dupieux pour cette comédie qui chamboule les codes ! Le casting est exceptionnel, les textes aux petits oignons ! On passe un excellent moment, malgré certains scènes d'absurde où le sens est difficile à comprendre. Encore bravo pour cette comédie rafraichissante !
Totalement absurde, anachronique, etc... Quelques répliques drôles et de très bons comédiens... Poelvoorde avait besoin d'argent pour tourner la dedans ??? Heureusement c'est court...
Désespérant de prétention. Comédie sans sourire. L’humour absurde ne justifie rien s’il n’est pas drôle. Je me suis tellement ennuyé mais tellement ennuyé.
Une comédie fantaisiste à l'humour noir et absurde, plutôt originale dans la forme mais, excepté quelques moments sympas, pas très accrocheuse et décevante au final.
Un film décousu avec de la recherche cinématographique. On se fait balader du début à la fin pour les besoins du film sans bien comprendre ni le final ni le pourquoi du comment. Aussi distrayant que frustrant et qu'agaçant.
« C'est un film de Quentin Dupieux c'est pour ça ! » Dupieux est une personne à part dans le paysage cinématographique français, possédant une vision très absurde en assurant avec son humour noir réjouissant et sa galerie de personnages complètement barrés ! Il réalise son premier film dans une veine « très française » mais aussi son premier film nocturne avec Au Poste ! dont l'action se passe dans un poste de police. Un témoin devient rapidement un suspect, accusé de meurtre. L'affaire est prise en charge par le commissaire Buron... Ce huit-clos y est bien exécuté ! On reconnait bien l'identité du réalisateur spoiler: - dès la première scène - où le ton est donné avec beaucoup de décalage à son propos. De même pour certaines absurdités dans les personnages : spoiler: le commissaire qui possède un trou au niveau de la poitrine, le policier qui a un œil en moins (ou masqué) ou encore un collègue avec une jambe boiteuse... L'interrogatoire est souvent savoureux spoiler: - rien que la scène de l'huître - alliant quiproquos et malaise, et le cinéaste rend hommage aux anciens films avec cette fameuse machine à écrire. Au Poste ! ne dure qu'1h05 (hors générique) et se veut donc très court mais Dupieux sait nous troubler, nous faire rire et en même temps nous fasciner à travers tous ces personnages tordus. Rien que de raconter les faits sur divers flash-backs (et/ou souvenirs) ! Le spectateur se mêle les pinceaux, exactement dans la lignée de son récent film à savoir Réalité. Sa réalisation y est très bonne sur des plans fixes et éclairés avec une photographie élégante et plusieurs prises de son de Guillaume Le Bras s'avèrent pertinentes. La distribution des acteurs est particulièrement plaisante ! Benoît Poelvoorde est amusant sous les traits d'un commissaire prêt à tout pour découvrir la vérité. Face à lui, Grégoire Ludig en dindon de la farce s’enfonçant de plus en plus dans ses bêtises... Et sa moustache lui va comme un gant ! Marc Fraize ajoute également un côté très déjanté à l'univers du film. Plus effacés, spoiler: Philippe Duquesne et le chanteur Orelsan font une apparition sans doute pour les fans... Anaïs Demoustier - actuellement dans Sauver ou périr - se veut surprenante dans un tel registre mais sera assurément plus à l'aise dans le nouveau film de pompier avec Pierre Niney ! A noter que la finale est terrible, quel retournement ! spoiler: Quel spectacle, c'est le cas de le dire ! Donc, Au Poste ! est une comédie originale de Quentin Dupieux, tentant un renouveau dans le cinéma français. On plaide coupable !
Quention Dupieux est de retour et quitte la Californie qu’il aime tant, siège de tous ses précédents films, pour revenir dans sa contrée natale qu’est la France. S’il perd ici en originalité (en étrangeté ?), il gagne en concision et s’offre un casting de haute volée dotée e’une réalisation encore plus acérée. Comme toujours chez le cinéaste roi du non-sens et de l’absurde, il faut être prêt à voir quelque chose de différent, loin de toutes les comédies formatées auxquelles on peut être habitué. Et cela fait du bien de voir un film inclassable de temps en temps, « Au poste ! » prouvant que la comédie française peut sortir des sentiers battus et dérouter ; mais cela fait du bien ! Le quasi huis-clos ne dérange pas et c’est même lorsque le film quitte l’enceinte du commissariat dans les flashbacks qu’il est le moins performant.
« Au poste ! » a le mérite d’être extrêmement court ce qui est plutôt bon signe pour une comédie, ce genre accouchant d’œuvres souvent trop longues. De plus, il y a vrai don d’écriture et l’humour loufoque (donc qui passe ou qui casse selon les films et même les scènes) fait du bien car peu courant. Il n’y a qu’à voir les dialogues succulents et les répliques cousues main que les scénaristes et Dupieux lui-même nous ont concocté pour s’en convaincre. On ne rit pas vraiment à gorge déployée mais on s’en délecte. Quant à l’interprétation, Benoît Poelvoorde est encore une fois royal et on fait la découverte de Marc Fraize, inénarrable borgne accolé d’une réplique en forme de running gag qu’on n’oubliera pas de sitôt. Idem pour Anaïs Demoustier qui change de registre avec maestria laissant dévoiler un potentiel comique insoupçonné.
En revanche, fidèle à son œuvre Dupieux se sent obligé de finir son film d’une manière tout sauf consensuelle, d’ailleurs des indices sur la seconde partie montrent que ça va partir en vrille. Certains peuvent aimer mais c’est peut-être ce qui nuance la réussite du film, lui donnant un aspect méta qui va diviser. C’est sa marque de fabrique et « Au poste ! » est certes moins dans le non-sens que ses premiers films (« Rubber » pour n’en citer qu’un) mais, ici dans ce contexte, ça aurait été bien de faire l’impasse dessus. Néanmoins, certaines situations sont sacrément perchées et emportent notre adhésion par leur côté savoureux et toujours imprévisible (la scène de l’équerre, la fumée qui sort de Poelvoorde, …). En fait, on rit plus intérieurement de la folie ambiante que des situations elles-mêmes. A vous de reconstituer les pièces du puzzle à la fin ou alors de juste profiter d’un moment de cinéma différent et de ne pas chercher plus loin dans le cerveau du réalisateur. Pour apprécier au mieux le film, la seconde option prévaut.
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Selon les dires de Quentin Dupieux Au Poste ! aurait été façonné en réaction à son précédent long-métrage Réalité. L'idée, c'était de revenir à une épure, une approche théâtrale plus en phase avec le pan du cinéma français qu'il évoque (Bertrand Blier, au hasard). Il en applique donc les principes les plus élémentaires avec la règle des trois unités : de lieu (un commissariat), de temps (une nuit) et d'action (un interrogatoire). Bien entendu, c'est la personnalité du metteur en scène qui fait la différence. Sur ce point, les trente premières minutes sont un délice. Le jeu sur les dissonances et l'irruption du délirant trouvent logiquement leur harmonie au sein d'un univers que Dupieux s'amuse à déstructurer. Plusieurs idées de génie font mouche, je pense à ces flashbacks vrillés en mises en abime ou parasités par les délires/névroses de leur narrateur. Avec des joueurs comme Benoit Poelvoorde ou Grégoire Ludig, rompus à l'exercice de la comédie, vous n'avez pas besoin de plus pour remporter la partie. Avec un découpage précis aux mouvements élégants, voilà qui annonce le KO technique... Et puis non, l'uppercut amorcé n'était qu'une feinte molle. Trop conscientes d'elles-mêmes, les percées absurdes deviennent gratuites jusqu'à cette parade finale qui arrive comme un cheveu sur la soupe et fait énormément retomber le soufflet. Comme si Dupieux craignait d'être devenu trop "classique", et s'était mis en tête de retourner la table juste pour le plaisir du geste. Transformant la promesse d'une réinvention en laborieuse représentation.
Absurde et complètement loufoque, et malgré quelques faiblesses ou baisses de rythme, ce film est très drôle. Poelvoorde et Ludig trouvent là des rôles sur mesure.