Mon compte
    Call Me By Your Name
    Note moyenne
    4,2
    10796 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Call Me By Your Name ?

    639 critiques spectateurs

    5
    228 critiques
    4
    173 critiques
    3
    101 critiques
    2
    74 critiques
    1
    33 critiques
    0
    30 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2018
    On joue du piano, on lit des livres intellos, on fait du vélo à travers la campagne, on se tourne autour comme une mouche survolant un pot de miel, on veut sans vouloir, on parle pour ne rien dire... Quel ennui ! Film prétentieux d'une nullité affligeante.
    reymi586
    reymi586

    402 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2018
    Une très belle histoire d’amour à la sauce méditerranéenne de Luca Guadagnino. Armie Hammer et Timothée, en plus d’être de sacrement bons acteurs, forment un très beau couple à l’écran, entre passion, obsession et pudeur. Un très beau moment de cinéma.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2018
    Un film sensuel, magnifique et plein de poésie ! On a la réelle sensation de vivre intensément ce début de relation entre ces deux hommes. Pour Elio, c'est la découverte d'un désir profond et sincère envers Oliver, qui lui est plus âgé, donc plutôt dans l'optique d'une certaine liberté pendant cet été. L'histoire a un rythme assez lent mais indispensable afin de permettre aux spectateurs de vivre cette idylle naissante. Le duo Armie Hammer et Thimothée Chalamet fonctionne à merveille, mais la mention revient à Thimothée qui crève complètement l'écran. Le cadre est d'ailleurs superbe, dans un coin de l'Italie où la nature règne : ses paysages, sa rivière, sa verdure, ses cigales... Un réel délice. On ne peut qu'être ému et se reconnaître quelque part dans cette histoire, où le chagrin et la douleur d'une relation vécue rime forcément avec des moments de joie et de passion passées, comme l'explique si poétiquement son père dans une des meilleures scènes du film. Vivant et bouleversant.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2018
    La cérémonie des Oscar pointant son nez Outre-Atlantique, les derniers films en compétition sortent en même temps (ou presque) en terre hexagonale, Lady Bird et Call me by your name cette semaine, La forme de l’eau, la semaine dernière ; en plus des récents Les heures sombres, Pentagon Papers, 3 Billboards...pour la tournée 2018. Dunkerque et Get Out étant déjà en salle en 2017.
    Autant les derniers cités nous avait séduit, autant les plus récents, Lady Bird, La forme de l’eau et donc Call me by your name, nous laissent un peu dubitatif.
    Non pas que leur qualité intrinsèque soit remise en cause mais l’effet buzz et Oscar semble impacter vraiment le ressenti après chaque sortie de salle. J’entends déjà certains commentateurs remettre en cause un avis un peu éloigné de la masse mais ce Call me by your name, n’a pas eu l’effet escompté à notre égard. Drôle de film qui oscille entre une maîtrise parfaite d’une certaine délicatesse, d’une tendresse évidente envers ses personnages et une certaine subtilité quant à son traitement, mais qui dans un même élan n’arrive pas toujours à capter notre attention tant le film souffre de certaines longueurs, sinon de maladresses, quand ce n’est pas une lourdeur dérangeante (la scène de la « pêche », au-delà de la provocation ou de liberté de tout montrer, était-elle nécessaire ? tant elle dénote de l’ensemble, bien au-delà de son sens propre et figuré). Ce qui handicap un peu le film, c’est aussi de naître après des films comme Brokeback Mountain ou le récent Moonlight qui eux, faisaient preuve d’une subtilité bien plus attachante, troublante et donc réaliste. Ici, la contemplation est souvent de mise et le spectateur s’arrête plus souvent sur la performance étoilée de deux comédiens que de l’histoire en elle-même sous le soleil d’Italie.
    C’est ainsi presque triste de ne pas avoir été plus séduit par ce film qui dans son maniérisme flirt avec les plus grands du nom plutôt que de trouver et asseoir sa propre identité. S’en serait même un peu mièvre par moments si l’interprétation de Timothée Chalamet et de Armie Hammer ne supportait l’ensemble. Luca Guadagnino (dont nous avions pourtant apprécié la belle mise en scène de Amore), semble tourner en rond, être à court d’idées et ne pas vraiment savoir utiliser à bien escient le décor dans lequel ses comédiens évoluent, leur conférant une totale confiance pour combler ce vide. Call me by your name n’est pas mauvais, loin de là, mais loin d’être le film attendu tout en sachant que nous sommes passés à côté de quelque chose, l’effet, nous concernant n’est pas là. Pourtant une dernière séquence sublime nous fait regretter tout ça, nous subjugue et nous ferait presque revenir en arrière pour apprécier et s’imprégner des deux heures passées avec un sentiment différent, voire opposé. Trop tard, hélas. requiemovies.over-blog.com
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Très beau film sur l'éveil à la sexualité homo d'un adolescent dans les années 80 - superbe Timothée Chalamet dans un rôle compliqué - Call me by your name est d'abord une magnifique histoire d'amour spoiler: contrariée, à la fois belle et triste
    . La langueur qui se dégage de cet été italien au cœur de la Lombardie fait partie intégrante d'un film à forte connotation érotique, ode sans ambages à la jeunesse et au corps masculin, qui se donne à voir ici dans quasiment dans tous les plans - les références à l'antiquité sont nombreuses, et parfois un brin pompeuses. Émouvant.
    Grégory J
    Grégory J

    9 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2018
    Résumé ce film est un exercice périlleux tant je l’ai aimé... non je ne l’ai pas aimé, je l’ai adoré. Un film initiatique, au accent de Lolita au masculin, de lettres à un jeune poète de Rilke, l’amant de Duras ou, ne me demandez pas pourquoi À nous les petites anglaises... bref ce film explique les rapprochements teintés obligatoirement d’éloignements de ces deux hommes qui n’auraient jamais dû se rencontrer.. Élio et Oliver. Pour l’un les prémices de l’amour et les atermoiements du cœur, pour l’autre, un espace de liberté sans retenue tout en jeux... la lascivité des plans évoquent bien sûr la sensualité des corps et le désir naissant, tout est sensuel, sexuel recherche de l’aboutissement du désir et au bout des corps, la révélation de l’autre. Sous le soleil et le ciel bleu ( comme sur l’affiche) du Nord de l’Italie, les corps se découvrent, les intellects s’aiguisent pour se perdre dans la vacuité du temps qui passe jusqu’à l’une des plus belles scènes du film entre Élio et son père qui le presse de profiter de tout, même de sa tristesse... une ballade sous le soleil italien bercé par la dolce vita ! Inoubliable !
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2018
    " call me by your name " nommé 4 fois au oscar est une sublime histoire d'amour. En effet j'ai été très touché par cette idylle entre un jeune garçon et un ami de son père, l'histoire est émouvante, passionnelle, tragique celle ci peut se regarder comme une tragédie grecque. Le duo armie Hammer et timothee chalamet creve l'écran. gros coup de coeur.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 142 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 août 2019
    Deux heures et onze minutes… Voilà à quoi je pourrais résumer le problème de ce « Call Me By Your Name ». Parce que bon, si je fais bien le compte, au final, il n’a quand même pas grand-chose à proposer ce film. OK, ça peut toujours être sympa de faire un petit film basique avec des choses très simples comme c’est le cas ici avec cette très classique histoire d’amour pétrie d’interdit social. Après tout, si c’est frais, sincère et généreux, moi je peux être capable de dire « pourquoi pas… » Mais là, c’était juste « Mission : Impossible » pour Luca Guadignino que d’espérer atteindre ces objectifs là en étalant sur 2h11 si peu de contenu ! Parce qu’à bien tout prendre, par quoi sont occupées ces 2h11 ? Par de longs repas, de longues balades en vélo, de longues discussions durant lesquelles les deux héros piétinent à faire avancer leur relation… Alors certes, peut-être que si Luca Guadignino a décidé de raconter son histoire avec autant de temps longs, de redondances et de scènes illustratives du quotidien, c’est parce que le roman original dont est tiré ce film est lui-même pétri de temps longs, de redondances et de scènes illustratives du quotidien. Il n’est d’ailleurs pas impossible que tout ça se ficelle très bien dans le livre d’André Aciman (pour le coup je ne pourrais pas vous le dire puisque je ne l’ai pas lu), mais là, en format long-métrage, je suis désolé, mais le travail d’adaptation n’a – à mon sens – pas été accompli comme il se devait. Le travail d’adaptation, ça implique de questionner la structure du récit par rapport au média qu’on utilise. Or, le cinéma ce n’est pas une œuvre qu’on parcourt en plusieurs fois, au gré de nos temps de lecture, et pour lesquels les cycles narratifs peuvent avoir du sens. Un film se voit d’un bloc sur un temps très court. La dynamique n’est donc pas la même. Une progression en longues plages qui se répètent comme c’est le cas dans ce « Call Me By Your Name » c’est juste terriblement plat. Parce que ce n’est pas comme si on ne connaissait pas le schéma narratif. On comprend très bien et très vite de quoi il retourne. Alors du coup, quand il faut attendre plus d’une heure pour qu’enfin le désir commun des deux protagonistes soit avoué, c’est trop LONG. Si encore ce temps là avait été occupé à enrichir l’univers et les personnages, j’aurais encore pu dire « pourquoi pas ». Mais non. A la place, Luca Guadignino nous propose donc de longues illustrations de scènes de vacances qui ne servent qu’à entretenir un vaste décorum intello-judéo-bourgeois qui, pour le coup, n’alimente en rien notre compréhension des personnages ou ne nuance en rien la nature de la relation qu’entretiennent Elio et Oliver. Ainsi, non seulement le film s’alourdit de détails périphériques inutiles et redondants, se réduisant parfois à un véritable film de vacances, mais en plus il ne parvient jamais à aller au-delà de la simple multiplication d’illustrations y compris en ce qui concerne la relation entre Elio et Oliver ! Parce qu’on en verra des scènes où Elio et Oliver se cherchent et/ou se font des papouilles ! Ah ça ! On est gâtés ! Maintenant, à savoir ce qu’Elio trouve à Oliver et ce qu’Oliver trouve à Elio : pour le coup, on repassera ! En gros, on nous montre dès les premières minutes qu’Elio a le crush pour Oliver parce que ce dernier est gaulé comme un athlète olympique. Allez… Peut-être que l’étalement de culture du bel Oliver sur l’étymologie du mot « abricot » a sûrement aussi joué sa part (Ironie). Quant à Oliver, eh bah… Eh bah on ne sait pas en fait. Ce mec est un véritable mur émotionnel toute la première moitié du film. Tout ce qu’on comprend de lui par rapport à ce qu’on nous montre c’est que c’est juste un indécrottable queutard prêt à se taper n’importe qui, tout sexe confondu, pourvu que ses cibles ne dépassent pas vingt ans. Et tout ce qu’on découvrira de lui dans la deuxième partie, eh bah c’est tout simplement qu’en fait Oliver aimait Elio depuis le début… Mais bon, sans que pour autant on puisse comprendre pourquoi. Seul détail troublant : il demande à Elio de l’appeler par son nom. Certains y voient peut-être un magnifique acte fusionnel. Moi j’y vois surtout un gars qui prend son pied en appelant son partenaire sexuel par son propre nom. Ça aurait dû être quoi l’étape d’après ? « Mets un miroir sur ton visage ? » Bref, moi, j’ai quand même du mal à y voir du glam dans cette relation… Alors après, qu’on s’entende bien. Quand je dis tout ça ce n’est pas pour exiger d’un film qu’il construise forcément deux personnages adorables et qu’il nous explique ensuite tous les tenants et aboutissants de leur relation amoureuse. Non. Que le film entretienne une part de non-dit, ça a du sens. Mais d’un autre côté, il a aussi la possibilité de suggérer des choses. Un film qui nous raconte une histoire d’amour a la possibilité de nous ouvrir un espace pour que nous, spectateurs, où on va pouvoir partager, questionner, contredire les personnages et les actions qu’on nous montre à l’écran. Ça s’appelle l’interaction avec l’œuvre. Ou mieux encore, ça s’appelle l’immersion dans l’œuvre ! Or, comment voulez-vous que je m’immerge si on reste sans cesse en surface et qu’on ne me donne rien pour creuser personnellement la question ? Alors certes, c’est vrai on peut aussi juste s’immerger du simple fait de voir des gens se bisouter sans qu’on sache vraiment pourquoi, juste pour le plaisir de l’émotion et des scènes coquines. Oui, on peut. Au Japon, ça porte même un nom ça : on appelle ça un « yaoi ». Alors après pourquoi pas. Moi, même si je ne suis pas fan du genre, je n’ai rien contre les yaoi. Mais quitte à en faire un, dans ce cas-là autant le faire bien. On arrête de tourner autour du pot pendant une heure. On est cohérent dans sa réalisation jusqu’au bout (pourquoi panoter pudiquement lors d’une scène de sexe explicite et faire un cadre dégueulasse sur un arbre en pleine nuit quand cinq minutes plus tard tu oses filmer une fellation plein champ ? Où est la logique ?) On essaye de ne pas faire n’importe quoi techniquement, même si c'est dans l’espoir de briser artificiellement la monotonie du film (genre en inversant les couleurs de manière totalement injustifiée sur certains plans ; de filmer certains baisers sans que le point ne soit fait convenablement ; ou bien encore d’insérer aléatoirement dans l’intrigue un plan dégueulasse où on dévale un chemin terreux comme si on était le guidon d’un VTT… Non seulement c’est hideux, mais en plus ça n’apporte rien.) Et surtout, on monte son film et on pense ses scènes de telle manière à ce que toute tension sexuelle ne retombe pas dans l’instant ! ( spoiler: Moi je cherche encore la logique qu’il y a dans le fait de commencer une fellation puis de l’arrêter dans l’instant en disant : « Ah super tu es encore capable de l’avoir dure ! Allez ciao bello ! » Même chose dans cette scène avec la pêche qui m’a refilé un véritable fou-rire tellement je l’ai trouvé ridicule et téléphonée.
    ) En somme, j’avoue qu’au final, je suis ressorti de ce « Call Me By Your Name » plus que dubitatif. Et ce qui me dérange le plus dans tout ça c’est que, au regard des cinq dernières minutes, je me suis dit qu’il y avait pourtant moyen d’en faire un film sympa. Au fond, le film n’est pas si prétentieux que cela. Il aurait d’ailleurs pu être simple et léger. Mais bon, pour cela il aurait fallu faire les bons choix et ne pas enkyster de partout ce film de détails « trendy » qui l’alourdissent et le rendent franchement ridicule. Il aurait fallu virer toutes les discussions bobos superflues dans la maison ou autour de la table ; il aurait fallu raccourcir drastiquement ou enrichir considérablement la phase où Oliver et Elio se tournent autour. Et surtout il aurait fallu virer toutes ces scènes qui ne sont là que pour faire du « Oulala ! Vous avez vu ce qu’on ose ! » et qui tombent régulièrement à plat. On aurait alors obtenu un film de 40 minutes plus que convenable, qui aurait donné autant d’impact à sa fin, mais avec l’ennui et le ridicule en moins… Mais bon, malheureusement ce film qui aurait pu exister n’existe pas. A la place, dans les salles de cinéma, c’est donc la version de 2h11 de Luca Guadignino qui est diffusée. Et ça, oui, pour le coup, c’est quand-même un sacré problème… Mais bon, après ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    mateo-57
    mateo-57

    13 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2018
    Incroyablement sensible, juste, vrai, simple, de petites scènes du quotidien, des vacances en été à la campagne, rien de particulier à faire. Juste être ensemble. Authentique.
    24h après j’y pense encore !
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Ce film réalisé par Luca Guadagnino que j'ai pu découvrir en avant-première grâce au Club 300 d'Allociné est tout simplement excellent ! "Dans les années 1980 au nord de l'Italie, un jeune garçon de dix-sept ans, Elio, rencontre un jeune universitaire de vingt-quatre ans, Oliver, venu vivre dans la villa de ses parents durant l'été 1983. L’un et l’autre tombent amoureux". Voilà, bon ce n'est finalement qu'une histoire d'amour comme tant d'autres, enfin en tout cas, c'est ce que le synopsis laisse penser et je ne m'attendais d'ailleurs pas à quelque chose d’exceptionnel et surtout à autant aimer le film mais je me suis totalement laissé emballer. C'est donc bien-sûr une histoire d'amour mais les deux personnages principaux se cherchent pendant pas mal de temps et c'est vraiment très bien rendu avec beaucoup de subtilité et de sensualité également. Parce-que étant donné que cela se passe l'été, ils sont presque tous le temps torse-nu ou alors en maillot de bain et mine de rien, cela ajoute beaucoup de sensualité à l'histoire, surtout que les corps ne sont pas filmés hasardeusement. Le corps compte effectivement beaucoup, il y a d'ailleurs une scène où l'un des deux personnages regardent des diapositives de statues d'hommes nus (une référence à "9 semaines 1/2" ?) et on voit qu'il est de plus en plus réceptif aux images mais encore une fois, le tout est très subtil. Les personnages sont très attendrissants et surtout attachants, ils dégagent une énergie et quelque chose de presque indéchiffrable, un extraordinaire magnétisme. Il y a en plus des petites touches d'humour de part la naïveté des personnages mais également des repas de famille aux discussions italiennes assez nerveuses. Le film possède une part que l'ont pourrais associé à de l'érotisme et encore une fois ici, on a presque l'impression de vivre la scène avec les personnages tellement elle est bien filmée et mise en scène. D'ailleurs, la réalisation est sublime, nous avons beaucoup de plans très beaux ou alors des scènes géniales assez random mais qui s'incrustent très bien dans l'histoire comme celle où les deux personnages sont dans la rue la nuit et qu'ils courent vers des gens qui dansent sur la musique provenant de leur voiture. L'ambiance est très bien retranscrite à l'écran, on ressent presque la chaleur du soleil venant du film. Alors bien-sûr, il y a la part très touchante du film et honnêtement, je suis rarement ému devant un film mais celui-ci fait exception, spoiler: surtout lors du générique final où Elio pleure pendant assez longtemps devant la cheminée ou alors quand ils se séparent à la gare
    . Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Armie Hammer et Timothée Chalamet qui jouent vraiment très bien. L'ambiance des années 80 est quant à elle présente mais pas non plus intrusive, on en oublie même quelques fois que le film se passe à cette période mais on se le rappelle vite lorsque l'on voit certains vêtements ou musiques qui sont d'ailleurs très bonnes, autant le classique que la pop. "Call Me by Your Name" est donc, pour moi en tout cas, un film excellent, humain et comme le dirait la phrase d'accroche : déchirant.
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Partagé entre le film sublime esthétiquement, bourré de finesse et de poésie et à l'interprétation remarquable et le pamphlet bobo aseptisé ennuyeux et trop long. J'ai beaucoup apprécié ce milieu si cultivé, ce goût pour les arts et la musique, la romance entre deux hommes d'âge différent et détesté cette accumulation de clichés snobinards avec en prime la sacro-sainte judéité vraiment pas utile dans cette histoire. À voir et chacun se fera sa propre opinion...
    kid_A
    kid_A

    19 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Un chef-d'œuvre ! Une histoire éternelle. Excellent jeux d'acteurs. De belles musiques. Le nord de l'Italie dans les 1980s. Quelle bonne surprise de revoir Amira Casar. Les deux garçons font un couple inoubliable. C'est un film inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    J'étais au départ dubitatif face à ce que je voyais. Très "film d'auteur" sur la forme, les plans à rallonge où il ne se passe rien se succèdent, le montage musical est au départ très... étrange... Ajoutez à cela le changement constant de langue, les personnages parlent anglais, italien, français, parfois même allemand, et le tout dans les même conversations, ça demande du coup une concentration assez forte (les sous-titres disparaissent lorsqu'ils parlent en français, mais on ne comprend pas forcément tout de suite qu'ils parlent français ^^). Tout ça est rattrapé par un excellent casting, pas seulement pour les deux personnages principaux qui sont excellent, mais l'ensemble de la distribution est crédible.
    Et puis il y a cette ambiance d'été vraiment très bien retranscrite. Le réalisateur choisi la carte du réalisme, le fait que les personnage soient constamment torse-nu n'est pas qu'un prétexte à l'érotisme. C'est la canicule, les mouches sont omniprésentes dans les plans, la mère tient une conversation totalement sérieuse avec de gigantesques auréoles de transpiration. Ce réalisme se retrouve dans à peu près tous les éléments du film, qui a une approche à la fois pudique et crue, loin des clichés du film romantique.
    Le dernier tiers est lui sans aucun défaut Très touchant, plus travaillé musicalement et esthétiquement. J'en sors au final sans trop savoir quoi en penser.
    Et puis les jours passent, et ne reste que cette interprétation magnifique, ce couple auquel je me suis attaché. Et les défauts qui m’empêchaient au départ de me plonger dans le film me paraissent alors complètement dérisoires. C'était simple, beau, touchant.
    Et à noter que le film s'écarte d'une bonne partie du cinéma LGBT, on ne parle pas d'homophobie, de militantisme. Juste d'amour.

    4/5. Pas un chef d'oeuvre, le film n'aurait pas souffert d'être raccourci de 30 minutes, et j'ai vraiment mis longtemps à accrocher sur son esthétisme. Mais sans conteste un très grand film tout de même, qui marquera le cinéma gay, et le cinéma romantique tout court.
    Je me lance directement dans le livre.
    Paul Roux
    Paul Roux

    7 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Je n'ai pas trouvé ce film mauvais, mais il ne m'a pas pâmé non plus. J'ai même bien du mal à comprendre le concert d'éloges qu'il reçoit. On lui a attribué tant d’étoiles que j’en ai la berlue. Pendant la dernière demi-heure, j’ai pensé à la blague de Woodie Allen, l'éternité, c’est un peu long, surtout vers la fin. Les personnages secondaires, à l'exception peut-être du père, manquent de profondeur. Quant aux personnages italiens, ils sont soit insignifiants soit caricaturaux. La musique classique est jolie, mais les chansons ont un goût de guimauve. Bref, il y a de bien meilleurs films à voir en ce moment.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Beau comme du Douglas Sirk, ce somptueux drame romanesque séduit par son classicisme épuré et émeut par son scénario délicat. Du grand art !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top