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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mars 2018
Un film qui parle en prenant son temps, qui n'est pas là pour enchaîner les rebondissements, car la vie n'est pas ainsi.
Un film qui parle au montage, surprenant, coupé parfois, considérablement long parfois... Ceux qui se souviennent (réellement) de cet âge là auront compris que c'est à l'image de la temporalité de l'âge en question.
Un film qui parle de la pellicule, de ses voilages et ses approximations de point, et s'en sert pour servir son propos, à propos d'un jeune homme pour qui la sexualité n'est qu'entrées de jour et flous, encore.
Un film qui parle à ceux qui ont passé les 17 ans avec l'émergence de cette sexualité là, particulière, et rend forcément tout chose ceux qui y ont survécu. Peut être que le spectateur hétérosexuel ne comprendra pas toutes le nuances laissées là pour le spectateur homosexuel. Mais qu'importe, au fond ?
Un film qui parle toutes les langues... Mélangeant américain, italien, français, et même un peu d'allemand ; mais surtout qui parle les langues du désir et des corps mêlés à l'eau et le soleil.
Un film qui parle à la judéité, à moi qui ne suis pas juif et pas croyant, mais qui saisit, ça et là, les indices laissés à ceux qui sont concernés au premier chef.
Un film qui parle à l'universel, car si le public est si divers, c'est que chacun d'entre nous y reconnait une part plus ou moins grande de soi-même. Peu de films y arrivent réellement.
Un film important, servi par un trio d'acteurs masculin de très haute tenue. Servi par un travail sur l'image et le son recherché, et signifiant. Servi par un réalisateur audacieux qui n'hésite pas les longues et se moque de l'efficace. Servi par un tout jeune acteur extrêmement impressionnant.
Après le brillant A bigger splash, on attendait beaucoup, et probablement trop, de Luca Guadagnino. Call me by your name est un mélo très niais pendant 90 très longues minutes où l'on peut certes se délecter du magnifique Thimothée Chalamet et de la superbe ville de Crema, près de Milan. Mais ça ne suffit pas. La sensualité affleure mais les personnages ne sont pas attachants, en particulier l'américain hautain et rustre. Le scénario est plat et sans surprise. La dernière demi-heure du film recèle heureusement de bonnes surprises, sur les thématiques de l'acceptation et du manque face à l'évidence de l'impossibilité de l'amour. Mais ça arrive bien trop tard. Un acteur est né, dommage que ce soit avec un film si prévisible.
Magnifique !!!! Je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre. Ce film est on ne peut plus touchant, au plus profond de soi. Les acteurs sont d'une excellence qui nous laisse nous glisser dans leur peau et ressentir ce que leurs personnages ressentent. C'est un film des sens et du cœur.
Un film avec une esthétique magnifique qui nous plonge littéralement dans la campagne italienne des années 80!c'est vraiment bluffant comment le réalisateur a réussi à mélanger cette ambiance la avec l'histoire d'amour de Élio et Oliver ce qui donne un rendu très poétique et nostalgique, un joli tour de force!.Après l'histoire d'amour en soit et surtout la façon dont elle se déroule n'est pas exceptionnelle non plus et quelques longueurs se font ressentir par moment, mais "Call me by your name" arrive quand même à surprendre surtout au niveau de l'émotion,notemment avec spoiler: la séparation de Élio est Oliver qui est très touchante ainsi que le monologue du père de Élio qui est particulièrement émouvant .Personellement j'ai un avis positif sur ce film que je trouve beau et touchant donc je conseille.4/5
Tous les sens sont mis en éveil dans ce film. La nature, l’Homme, la musique, le corps sont mis en valeur avec une délicatesse incroyable. A voir absolument !!
La perfection absolue. Dans le jeu de l'acteur principal, la complexité des personnages, la tolérance et l'intelligence de la famille, l'ambiance générale aussi bien visuelle qu'auditive..
Petite déception concernant ce "Call me by your name", très attendu pour moi, nommé 4 fois aux Oscars. Si Timothée Chalamet, (vu dans le très bon "Lady Bird" également nommé aux Oscars), est une belle révélation et porte le film sur lui, si la maison qui sert de décor est une petite merveille, le reste parait trop maniéré, limite artificiel pour cueillir l'émotion du spectateur. Très verbeux, souvent trop, on oscille entre le cinéma de Eric Rhomer et l'esprit nouvelle-vague suranné. Le film aurait tellement gagné en simplicité qu'il apparaît engoncé dans un intellectualisme pesant. Car l'histoire elle-même n'offre rien de bien original et nombre de films ont abordé le thème de l'éveil à la sexualité, à l'homosexualité hédonique, avec beaucoup plus de naturel et de légèreté. Définitivement trop ampoulé...
Attention chef d œuvre ! Ce film poignant est une véritable bouffée d air frais, un vent d optimisme bien que la fin n échappe pas à la douleur d une passion, celle du thème universel de l amour impossible. Le cadre et l ambiance d un été italien dans les années 80 nous plonge dans une sorte de dolce vita, de sérénité fort agréable. Contrairement à beaucoup d autres films traitant de ce thème, rien tout au long du film ne vient contrarier cet amour naissant et surtout pas les jugements négatifs. Et c est aussi ce qui fait la force de ce film, l esprit de tolérance qui s en dégage. Et en premier lieu celui des parents admirablement et sobrement interprété, tout en pudeur à l image du (presque ) monologue final du père qui, si vous êtes sensible, vous tirera les larmes sûrement.
Beaucoup de critiques ont pour sujet la lenteur du film ou "qu'il ne se passe rien". Je pense que ces critiques montre que les personnes qui les ont rédigées sont passés à coté du film. Pour adhérer au film il faut accepter sa lenteur. L'attente est la clef qui fait monter le désir entre les deux personnage. Le sujet de la découverte de sa sexualité et de son premier amour est remarquablement traité par Luca Guadagnino et le film nous ramène à des sentiments perdus, longtemps enfouis. C'est la réussite de ce film de nous faire ressentir les émotions d'un premier vrai amour. L’environnement doux et lumineux y participe beaucoup comme les acteurs qui sont excellent. Leur jeux en subtilité et en complexité permet de nous identifier à eux. Ce film m'a dévasté, je ne peux plus penser à autre chose depuis.....magnifiquement dévasté.
Loin des belles histoires d’amour naissant telles que les récents La La Land et Your Name où même au pendant féminin de cette romance LGBT comme Thelma ou Carol qui donnent vraiment envie de tomber amoureux, Call Me By Your Name est un ratage complet tant il paraît interminable. D’un ennui mortel à la longueur démesurée, on ne ressentira strictement rien devant cette adaptation du roman d’André Aciman qu’il faudra mieux lire pour faire marcher son imagination que de devoir supporter cette mise en scène moche qui ne rend pas hommage au cinéma italien ni aux années 80. Et que dire de ces deux personnages principaux loin d’être attachants dont on ne comprendra pas l’attirance qu’ils peuvent ressentir l’un pour l’autre. Certainement l’un de pires films que l’on pourra voir cette année. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Magnifique. Une leçon d'amour. Armie Hammer et Timothée Chalamet sont aussi touchants, beaux, droles et vrais l'un que l'autre. La réalisation est superbe : les couleur, la musique, le cadre .. Superbe !
Tout simplement un chef d'oeuvre ! Un des plus beau film d'amour que j'ai pu voir ! Les personnages sont attachants, les lieux de tournage sont magnifiques et le jeu des acteurs est bluffant. Bravo et merci à Luca Guadagnino pour ce film !
C’est le plus beau film que j’aie vu depuis des années ! C’est d'abord une merveilleuse histoire d’amour, mais qui fait vibrer bien d’autres cordes, une histoire tissée dans la trame d’une vie idéalement imprégnée d’art, de culture, de savoir, dans la douceur fugace d’un été de la campagne italienne. Cette campagne rêvée se trouve évoquée par de multiples petites touches qui sont autant de moments de douceur ineffable, dans un temps qui semble suspendu : piazza alanguie sous le soleil, plongeon dans la rivière, feuillage bruissant au travers d’une fenêtre, vélo roulant sur le gravillon de l’allée… Bien sûr le genre des films de coming-of-age associé au coming-out pourrait apparaître désormais bien balisé, voire rebattu, mais aucun n’atteint à cette plénitude dans l’évocation de moments où la vie s’ouvre à tous les possibles, sans renier la richesse de la patiente construction intérieure d’un adolescent introverti et solitaire. Et que dire de la performance de Timothée Chalamet, absolument parfait et bouleversant de vérité, incarnant un personnage fragile et hypersensible avec une pointe d’espièglerie à peine suggérée
Un été de1983 en Italie, un jeune majeur accepte son homosexualité en succombant au désir pour un bel étudiant américain. Le pitch avait de quoi séduire et les critiques unanimes pour porter aux nues ce film. L’éclosion du sentiment amoureux et la montée du désir chez le jeune homme est bien rendue parce que Timothée Chalamet est déjà un interprète doté d’une grande finesse. Bien rendus aussi ces étés adolescents dont on se souvient tous ; à lézarder, flemmarder, en se disant que tout est possible alors que ces mois en dehors du temps sont faits de tout petit rien. Passez ces motifs de contentements, le reste n’est pas à la hauteur ; pire encore, 2h10, c’est hyper long et on frôle l’ennui total. L’acteur américain est tout droit sorti d’un catalogue de photos de David Hamilton. Et le scénario se révèle une banale bluette qui se serait fait allumer par les critiques s’il avait agi d’une histoire d’amour hétérosexuelle. Tant le propos est banalisé et prévisible. Afficher l’homosexualité suffit à s’attirer la bienveillance des critiques ; mais encore faut-il avoir quelque chose à dire. « Moonlight » avait sa tonalité propre ; dans « 120 battements par minute » la relation homo était émouvante ; et pour le côté bluette « Brokeback Mountain » a déjà fait le job avec talent. Donc ce film malgré un esthétisme parfait fait trop vite flop. Il se réveille juste dans les dernières minutes avec un échange père fils, convenu mais tellement riche qu’il semble expédier ; échange qui a lui seul pouvait faire la moitié du scénario voire un film à part entière. Dommage. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Call me by your name laissera comme une sensation de nostalgie. Après ce jeu d'émotions, on restera attendri par cet éveil du désir, par la découverte de la sensualité et par la belle histoire, cette "belle amitié" entre Elio et Oliver.