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    L'Atelier
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    Eric MarceL
    Eric MarceL

    57 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2018
    Poignant, inattendu, très belle et forte interprétation de ce jeune acteur, loin des clichés et pourtant si près d'une réalité chancelante, au bord du gouffre, d'un précipice entre l'inné et l'acquis, l'adolescence et le passage à l'âge adulte, ce moment où un jeune homme passe des idées reçues aux idées fortes, et puis se reperd et se retrouve dans une France fracturée d'aujourd'hui, entre religions, croyances, politiques et fragilité. Bravo.
    Thomas F
    Thomas F

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2019
    L'atelier de Laurent Cantet en 2017
    Beau film qui parle si bien de la jeunesse et des questions omniprésentes au commencement d'une vie active. Qui sommes-nous, quelle personne souhaitons-nous êtres et comment trouver sa place dans ce monde changeant. Nous pressentons les difficultés et les malheurs à venir.
    Cela nous oblige à réfléchir comme les personnages du film. Nous sommes témoins des différents discours et réflexions de ce groupe de jeunes d'horizons différentes. Les dialogues sont parfaits, la limite est mince entre fiction et documentaire grâce au jeu des acteurs ( à ce demander si ils jouent vraiment ou si ils sont devant une caméra cachée).
    Quant à Marina Fois fidèle à elle-même avec un personnage marquant par sa finesse et son sens de l'observation.

    En conclusion, dans toute société, le débat est primordial, jusqu’au compromis ou pas.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    35 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2024
    Magnifique portrait de groupe, animé par l’excellentissime Marina Foïs, « L’atelier » est avant tout un lieu d’apprentissage de l’écoute pour ces jeunes en réinsertion sociale et confrontés à une vie déjà écrite et sans perspective. Le sujet est abordé avec profondeur, la sensibilité des propos est d’une intelligence subtile et sans jugement moralisateur. Laurent Cantet porte un regard d’une grande acuité sur une partie de la jeunesse dans un monde qui ne lui appartient pas et qui nuance la vision que l’on peut avoir de tous ceux en mal d’identité. Formidable interprétation enfin de Matthieu Lucci, une vraie révélation dans cette radioscopie d’un adolescent à la dérive.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 octobre 2017
    Sept ados de La Ciotat se retrouvent en stage d’insertion dans un Atelier d’écriture animé par une écrivaine. Olivia veut leur faire écrire un polar qui aurait pour cadre leur environnement familier. Et forcément le chantier naval, aujourd’hui reconverti dans la construction de yachts. Le travail de groupe permet de mesurer ce qu’il reste de la mémoire ouvrière du chantier. Et il confirme surtout que le « penser ensemble » n’est pas la chose la plus facile à partager…
    La première partie est consacrée à la mise en place de l’intrigue policière. Olivia redouble d’efforts pour « accoucher » les esprits. Sans parvenir à apaiser les tensions entre les jeunes face à certaines tentations radicales. On est en pleine filiation d’Entre les murs. Et puis le film bifurque vers une direction plus personnelle et plus équivoque entre Olivia et Antoine dont le désir de violence dissimule mal son malaise. Du coup le projet collectif prend une « coloration thriller ». On pourra accuser l’adulte de cannibaliser les pensées de l’ado pour nourrir ses propres romans. En tout cas, on quitte le réel pour embarquer vers le romanesque.
    Le film de Laurent Cantet dessine en creux une génération paumée dans une vie sans perspective. On peut aussi le lire comme un récit d’apprentissage dans lequel chacun refuse de se faire prendre dans les filets idéologiques, tout en étant submergés par les flots d’images qui inondent la toile. Le scénario coécrit avec le réalisateur de 120 battements par minute, est assez efficace. Même si l’incertitude qui nous emporte vers la fin est un peu vaine. Marina Foïs, la seule actrice professionnelle, est impeccable, jusque dans son ambiguïté. Et le jeune Matthieu Lucci est impressionnant de justesse.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    Vu et avis le 20171020

    Film a message fort, mais il faut la patience que le film ait pris le temps de l expliquer,.

    Le film traverse un passage plus mou, moins évident durant le 3e/4 du film, lorsqu il s intéresse plus spécifiquement à un personnage. D ailleurs durant ce passage, plus rien d autre n existe et lorsque sur la fin on voit les autres personnages revenir pour quelques scènes, cela fait artificiel.

    Le film est nettement divisé en deux parties qui n ont quasi aucun lien : l atelier d écriture, les réflexions occasionnées par le projet. Et ce personnage, ce qu il fait et ses motivations. Comme on ne comprend pas tout de suite qu il y a une transition (au moment de "on a l impression que vous ne vous êtes pas mis à la place de vos personnages), l intérêt pour le film est maintenu par celui que l on portait à la première partie, ce qui donne le temps de mette en place cette seconde partie.

    Le film est puissant, intéressant, riche pour qui accepte de se laisser mener par lui.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    215 abonnés 2 849 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2018
    Ce film est un petit bijou de réalisme et de finesse (comme toujours avec Laurent Cantet) et je pense qu'on accroche très fort ou alors pas du tout et moi j'ai adhéré. J'ai beaucoup aimé suivre les ateliers d'écriture et les débats entre les jeunes (surtout en ce qui concerne le terrorisme). Dommage que Marina Fois ne soit pas à la hauteur et soit si mauvaise et si plate car avec une autre actrice cela aurait été parfait. La psychologie du jeune Antoine est intéressante et angoissante et malgré un final un peu long, j'ai adoré suivre l'évolution de son personnage. Un très beau film plein de poésie et de réalisme !
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Embarquer des jeunes dans un projet d'écriture collective, confronter les points de vue, supporter les altérités et se respecter. Voilà l'enjeu de cet atelier d'écriture. L'adolescence, c'est l'énergie pulsionnelle à fleur de peau, l'audace, les débordements, la verve, les coups de gueule et également le désarroi face à la feuille blanche. Qu'est-ce qui va surgir, personne ne le sait. L'écrivaine a beau avoir des idées, tout ce qui est préconçu devra être expulsé chez elle, comme chez les jeunes. Alors l'aventure pourra commencer, chacun pourra s'engager. C'est une belle idée que de donner l'écriture comme une perspective pour s'en sortir aujourd'hui. Manier la lettre, c'est avoir prise sur le monde, c'est pouvoir s'exprimer dans un cadre délimité par le temps et l'espace, tout en offrant à l'imaginaire la possibilité de se déployer, mais non de façon anarchique et incontrôlable, bien plutôt dans une idée de liberté de penser, de déployer les ailes de son imagination, plutôt que de déposer les armes devant l'autel du virtuel des jeux vidéo, par exemple. Populisme versus djihadisme traversent ici les échanges, comme si aujourd'hui la pensée complexe était parasitée par ces logiques binaires, qu'il n'était dès lors plus possible de résonner hors du cadre sécuritaire devenu une donnée ordinaire de notre quotidien, comme si la culture du profit avait anéanti les velléités contestataires d'antan en précarisant les travailleurs. La fermeture du chantier naval de La Ciotat était un drame, aujourd'hui c'est une fermeture parmi d'autres. La fragilité généralisée a été instaurée. Les fonctionnaires deviennent des privilégiés, des nantis, alors que les riches s'enrichissent toujours plus : c'est ce que pointent les jeunes en situant l'intrigue soit dans l'ancien chantier naval avec son histoire et celle de ses luttes, soit en s'orientant vers les yachts de luxe. La dimension politique de ce film est finalement patente.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Près de 10 ans après sa Palme d'or pour Entre les murs, dans lequel il était déjà question de la jeunesse contemporaine hexagonale, Laurent Cantet nous revient avec ce superbe film sur l'adolescence française d'aujourd'hui, dans un contexte encore plus lourd qu'il y a quelques années. Car si la crise économique est toujours d'actualité, la multiplication des attentats et l'accroissement des tensions n'ont fait que fracturer un peu davantage la société. Porté par une Marina Foïs et des jeunes acteurs non-professionnels incroyables – Matthieu Lucci est juste éblouissant – le cinéaste pose sa caméra à La Ciotat et propose une photographie d'une grande intelligence sur une jeunesse désabusée, trop tôt fatiguée et qui se morfond dans un ennui terrible. Mais au-delà de l'analyse sociale, ce long-métrage nous embarque dans sa seconde partie sur des chemins de traverse inattendus, et s'évertue à entrechoquer réalité et fiction, tout en opérant un travail remarquable sur un aspect plus intime de l'adolescence, s'intéressant aux rapports aux corps, à l'ambiguïté du sentiment amoureux et à la construction de l'identité politique. Une vraie réussite.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Je sors un peu déçu de « L’atelier » de Laurent Cantet qui avait déjà présenté en 2008 un film/documentaire sur les difficultés d’enseigner dans des classes nombreuses avec de multiples identités culturelles, son film « Entre les murs » avait reçu une palme d’Or à Cannes.
    L’histoire de ce nouveau film est intéressante même si peu probable : une romancière célèbre, Olivia (Marina Foïs), doit animer à la Ciotat un atelier d’écriture auprès de 7 jeunes adolescents en « fracture sociale » ou « en insertion » comme on dit pudiquement de nos jours, issus de différentes ethnies et cultures. Très rapidement, l’un d’entre eux, Antoine (Matthieu Lucci), va se démarquer par des propos agressifs dès qu’un des autres participants aborde une question portant sur l’identité ethnique/culturelle et politique telle que la radicalisation d’une part, et d’autre part il va proposer un sujet « gore » où un milliardaire se ferait assassiné dans un luxueux yacht alors que les 2 filles du groupe souhaitent plutôt écrire sur la nostalgie des grands chantiers navals de la Ciotat dans lesquels le grand-père algérien de l’une d’elles à trimer puis lutter avec les communistes près de 10 ans avant la fermeture du site devenu « un cimetière ».
    Olivia perçoit très vite qu’une autre personne se cache derrière cet Antoine tantôt agressif, tantôt muet, accro de jeux vidéo de guerre, de musculation … avec comme seule détente nager au soleil dans les calanques. Aguerri aux idées ultras de son cousin, Antoine va rapidement choquer le groupe (« dépasser la ligne rouge ») en disant qu’on peut tuer quelqu’un juste pour le plaisir de tuer, « de tirer dans le tas » comme au Bataclan. Olivia va essayer de percer cette muraille qui dit « ne pas avoir besoin d’aide » mais elle va se prendre à son propre jeu à vouloir comprendre le pourquoi/comment de la personnalité de ce jeune paumé sans espoir qui passe son temps à tuer le temps, « un animal qu’il faudrait dresser » … car en fait ceci lui permettra d’enrichir le personnage d’un nouveau roman qu’elle est en train d’écrire. D’ailleurs Antoine lui dira même « qu’elle le vampirise … pour se faire du fric ! ». Après un début de film à mon sens un peu trop lent et des scènes de disputes entre les jeunes un peu « surfaites », fort heureusement cette confrontation Olivia - Antoine va aller crescendo et aboutir à quelques scènes très poignantes.
    Comme d’habitude Marina Foïs est superbe dans son interprétation et le jeune Matthieu Lucci dont c’est le premier rôle est surprenant, prometteur … avec peut-être un premier à la clef ?
    Si je suis sorti un peu déçu de ce film qui permet aux personnes âgées et aux « bobos parisiens » comme Olivia) de mieux percevoir le désarroi de ces jeunes (cf. le monologue final d’Antoine), c’est essentiellement à cause de la dernière scène qui vient à mon avis trop « édulcorer » le propos engagé de ce film … dommage à mon sens !
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2017
    L'atelier dérange. L'atelier appuie là où ça fait mal. L'atelier provoque autant que son protagoniste le plus inquiétant, le jeune Antoine. Magistralement campé par un certain Matthieu Lucci qui mérite d'être mis en avant, cet Antoine fait bien froid dans le dos. Quant à Marina Foïs, si elle manque un poil d'empathie, toujours un peu corsetée dans une certaine sécheresse (après tout on peut comprendre qu'elle cherche à garder le contrôle car le groupe qu'elle doit cornaquer est tout sauf facile), sa prestation se joue sur le fil et elle s'en sort sans démériter. Les djeunes de la bande, tous non professionnels si j'ai bien compris, sont remarquables de naturel. Les dialogues sont au cordeau, les mises en boîte partent vite, on ne se ménage pas dans ce groupe. Le soleil brille, il fait beau et sec à Marseille mais attention, terrain glissant ! C'est souvent à deux doigts de déraper, c'est cash et ça sonne juste.... Juste comme le regard du film sur la difficulté du vivre-ensemble, sur l'amertume que laisse derrière elle la mondialisation : chômage, déclassement, absence de perspectives, montée des peurs, clanismes divers et variés. Pas gai tout ça, mais tellement bien vu. Et tellement bien vu surtout le risque de basculement vers l'extrême qui guette un jeune, quand la parole aimante manque, quand les écrans prennent toute la place laissée par l'ennui. Pas à dire, on vit une époque formidable...
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 377 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2020
    L'atelier est un beau film. Il rappelle un peu Entre les Murs à sa façon. Néanmoins cet atelier d'écriture semble un peu surnaturel mais pourquoi pas, en tout cas cela fonctionne dans le film. Mais un tel atelier existerait-il dans la réalité mené une écrivaine renommée et un groupe de jeunes qui semblent un peu trop déconnecté...
    Avec ces paysages de calanques, l'historique de la Ciotat où se passe la film, le scénario se tient bien et la tension monte à force qu'on connait de mieux en mieux le personnage principal et la relation un peu trouble qui se met en place avec M. Fois.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Marina Foîs , écrivain a accepté de prendre en charge des jeunes en recherche d'emploi à qui elle demande d'écrire un roman. Alors que l'un d'eux semble flirter avec des sentiments d’extrême-droite, le roman s'écrit peu à peu. Bonne interprétation.
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    L'Atelier est Film au allure simpliste mais qui se révèle complexe dans son intrigue au allure de thriller. à mon sens L Cantet a souhaité un mise en abîme de l'auteur de polar à succès Marina Fois (Olivia) fasciné par un des membres de l'atelier Antoine.
    2 trames se juxtaposent dans L'atelier de L Cantet.
    La première sur une histoire des jeunes d 2017 confronté à l'histoire et l'héritage industriel et de lutte vielle de 30 ans des chantiers de la Ciotat. Ces jeunes pour la plus part petit enfant d'ouvrier du chantier N'ont plus les préoccupations que les anciens tentent de leurs transmettre : leur place dans la Societe, le terrorisme, la montée de l'extrême droite... Se projeter dans la vie leurs vies.
    Puis la seconde au travers Antoine membre de l'atelier, qui coincé par un avenir sans horizon, un environnement social douteux voire extrême, va doucement et qq fois violemment mener une psychothérapie par la verbalisation de ses contradictions et Démons, pour aboutir à une libération .
    L'ensemble reste très cohérent de bout en bout et surtout ne tombe pas dans les poncifs et réflexions de jeunes. Tres équilibré les dialogues abordent les sujets crûment et simplement sans artifices. Marina Fois campent une auteurs à la fois trouble et déterminé dans ces attendus vis à vis de l'atelier.
    Antoine dérangeant dans ces non dit et son discours en creux.
    Pourtant la mayonnaise ne prend pas totalement, notamment dans la violence d'Antoine vis à vis d'Olivia.
    Enfin, Je dirais qu'une troisième trame se mele au 2 autres . En effet la mise en abîme opéré par L Cantet de l'écrivaine Olivia, vis à vis d'Antoine pourrait décrire la posture du cinéaste et de scénariste R Campillo à la fois puisant son inspiration dans l'expérience menée en 1999 de l'atelier à la Ciotat et à la fois sous forme d'attraction & répulsion vis à vis de ce jeune Antoine et des pulsions mortifaires qui l'agitent.
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2017
    De "L'atelier", on retient, en tout premier lieu, un scénario brillant (signé Laurent Cantet et Robin Campillo) d'une densité rare, brassant les thèmes sur les maux de la jeunesse, la radicalisation, le vivre-ensemble, la mort programmée du prolétariat, tout en gardant une incroyable fluidité dans les échanges lors de l'atelier d'écriture. Laurent Cantet, fidèle à son cinéma, ne juge jamais ses personnages mais donne plutôt à voir comment ils essaient de survivre dans un monde qui les rejette en ancrant toujours sa mise en scène dans le réel. Si Marina Foïs confirme sa présence à la fois douce et déterminée, la révélation du film est le jeune Matthieu Lucci dont le magnétisme n'est pas sans rappeler celle de Rod Paradot dans "La tête haute".
    Agathe R.
    Agathe R.

    12 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2017
    Un film sur la société française à travers le portrait de quelques jeunes provinciaux à la dérive et d’une parisienne intello. J'ai eu l'impression que ce long-métrage décrivait bien une certaine jeunesse. Marina Foïs joue ainsi une parisienne habituée aux cercles mondains toute en sobriété, ce qui est assez dommage car on aurait pu insister sur l'opposition de leurs milieux. Un beau film qui plaide la cause, de façon crédible, de l’expression artistique, comme une voie alternative à la violence.
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