Avis : Le vent tourne - Page 2

Il y a quelque chose de beau dans ce film en dépit du côté dramatique. Sûrement le naturel de ces personnages admirablement campés par de très bons comédiens. Et puis, c'est le ressenti qui transpire sur l'écran comme les sentiments amoureux cette femme perdue. Une histoire simple en somme mais tellement vraie. La nature, les prises de vue donnent crédit à l'histoire de ce couple perdu en pleine campagne replié sur lui même ...

Très joli film qui mêle romance et drame agricole et malgré quelques longueurs c'est plutôt réussi. La fin est nettement plus passionnante que le début il faut l'avouer mais le casting est excellent et remonte bien le niveau. Une belle découverte sur le monde agricole avec une fin qui déchire et bouleverse !

Bettina Oberli nous propose dans son joli film un éventail de thématiques, disons un éventail à trois branches : le partage, l'écologie , le désir. Les deux premières thématiques sont liées bien sûr, puisque la préoccupation environnementale, à mon sens, relève bien de la conviction que nous ne sommes pas les maîtres du monde, que pour pouvoir y survivre à long terme il nous faut précisément le partager avec le reste du vivant dans le respect mutuel, qu'il s'agisse de nos semblables humains ou des autres formes de vie. Disons que l'écologie est abordée ici presque comme une mystique et qu'elle est mise en avant, qu'elle prend la première place visuellement. Exemple à suivre si on en croit la primeur donnée dans le film aux ambiances bucoliques et le soin apporté à la photo en extérieur très réussie, cet exemple a ses exigences. Il requiert de la combativité dans un monde qui ne fait pas de cadeau, qui peut nous aveugler dans ses brumes comme nous déléguer ses microbes tueurs. Il faut reconnaître qu'Oberli ne se et ne nous voile pas la face... Branche maîtresse de l'écologie mais ici deuxième de l'éventail sur le plan visuel, le partage est bien sûr symbolisé par l'accueil de la jeune russe venue faire un plein de nature, aux frais de la princesse Mélanie/Pauline et du preux Pierre/Alex (dur Alex sed lex...), deux exemplaires d'humains partageux autant qu' attachés à leur liberté... Mais voilà, le désir, troisième branche de l'éventail, semble bien ici un empêcheur de tourner en rond, et pas que pour les pales de l'hélice éolienne, lesquelles sont d'ailleurs trois pour que la boucle soit bouclée... Dans ce petit manège, Mélanie Thierry comme P.Deladonchamps font le job, photogéniques et efficaces. La jeune Anastasia Shevtsova, qui campe la russe venue de Tchernobyl, est crédible elle aussi. Quant au bel ingénieur, rien à dire, il est séduisant et allez, on pardonne à Mélanie... C'est la faute à Cupidon, trois p'tits tours et puis s'en vont, comm' la jolie p'tite chanson (qu'est ce film à mon sens)...

Bien que n’ayant pas trouvé ce drame mauvais, j’ai été déçu par sa banalité. Le thème de l’écologie qui m’attirait à la base, n’est quasiment pas exploité. On sera devant une histoire d’amour tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Un triangle amoureux va se lancer et le fait d’être entouré par dame nature ne va rien changer du tout. L’exemple le plus parlant est cette fameuse éolienne. Alors que dans la réalité, elle cristallise beaucoup de débat sur son utilité réelle, ici elle ne servira que de prétexte pour la présence de Nuno Lopes. Il n’y a aucun véritable travail de fond sur le sujet. Après, l’histoire en elle-même est prenante. Le film est très court (1h25) donc forcément tout sera condensé. Le fait qu’elle n’est rien d’original fait qu’on arrive à prévoir tout assez facilement mais le talent des acteurs compense cela. Ils vont réussir à occuper pleinement leur rôle afin qu’on s’immerge facilement. Mélanie Thierry est très simple mais ça va avec ce qu’on lui demande de jouer. Son compagnon d’un film, Pierre Deladonchamps, sera à son habitude un peu plus en retrait. Par contre le Portugais Nuno Lopes arrive à bien se mettre en avant. L’apport de la jeune Russe Anastasia Shevtsova est appréciable. Elle arrive à faire de sa présence un ajout de diversité qui va sortir le récit de sa monotonie.

Bien que Mélanie Thierry soit excellente dans son rôle. Les motivations des autres personnages ne sont pas toujours convaincante. Je m'attendais à mieux c'est assez ennuyeux et lent pour que les événements se déroulent. Mes sentiments sont donc mitigés pour Le vent tourne...

Film très long, sans action, donc ennuyeux. A déconseiller aux gens fatigués qui ont peur de s'endormir.

Tout y est beau, subtil, et très bien interprété.
J'adore ce naturel, sans artifice.
Dans mon top 5 des films de 2019.

C'est un n-ième film sur des écolos dont l'un est plus extrême que l'autre et qui veulent vivre selon une idéologie à eux. Sauf que la venue d'un technicien pour implanter une éolienne (qui devait leur leur permettre d'être encore plus autonomes et de vivre dans leur bulle) va boulverser leur vie dans un sens qu'ils n'avaient pas prévu.

Le résultat est un film très assez moyen, que l'on oubliera vite après l'avoir regardé.

C'est un film fastidieux et prévisible (...) C'est un scénario un peu trop schématique et qui manque d'étoffe narrative. Il ne possède que trois thèmes : un drame rural, un film écolo engagé et une romance singulière." Alice 2e9

Sujet actuel et intéressant que le respect de l’écologie au quotidien avec ses limites et ses effets sur un jeune couple idéaliste. L'histoire sentimentale de couple troublée par l'arrivée d'un homme perturbant leurs convictions n'est pas assez approfondie. Le manque de profondeur me fait penser à un très beau téléfilm. Tous les comédiens sont très bien.

Une jeune femme vit avec son compagnon dans une ferme dont elle a hérité. Il est très volontariste pour ne pas dépendre de l'extérieur, tellement qu'elle n'est pas vraiment associée et qu'il devient sectaire.
Elle n'a jamais quitté sa montagne....
Alors quand surgit un beau brun... bref...Très banal.
Mais pourquoi mélanger à ce mélo banal les sujets du retour à la nature, l'élevage dans antibiotiques, l'électricité verte, la solidarité internationale, les ravages de Tchernobyl. ...?
Dommage... car à la fin... elle abandonne tous ces engagements sans pour autant aller vers un avenir radieux !

Histoire d'adultère sur fond de crise bovine. Film assez superficiel où l'émotion n'est jamais au rendez-vous malgré quelques regards de vache attendrissants. Mélanie Thierry ne se sort pas trop mal de cette aventure éolienne mais peut-être pour son prochain film devra -t-elle mieux apprécier la direction du vent!

Une histoire simple qui laisse place au thème central: La recherche de soi. Captivant car la pression monte face à la pression des choix et des décisions à prendre par des personnages dont la rencontre dans cette région sauvage du Jura était improbable.

Histoire d'adultère d'une grande banalité même chez les écolos. En un quart d'heure on connaît déjà la fin tant les personnages et l'intrigue sont caricaturaux. Se greffe la dessus une improbable histoire d'épidémie bovine qui enterre le tout. A éviter.

Drame joyeux sans prétention drôlement bien joué.
C'est parfois en s'égarant que l'on retrouve son chemin..