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    Shéhérazade
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    4,0
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    188 critiques spectateurs

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    Juio81
    Juio81

    7 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Encore un film sur des cas sociaux qui magouillent. Au lieu de montrer ceux issus de ces quartiers qui s'intègrent etqui s'en sortent, toujours le misérabilisme. Quant aux performances d'acteur est ce compliqué de jouer ce que l'on est. On en reparlera si un jour ils sont capables de jouer autre chose.
    Hortense H
    Hortense H

    11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2019
    Un film stéréotypé où les personnages acteurs s' emboîtent les uns dans les autres, à l'intérieur de scènes parfois insupportables et tapageuses ou quelques fois assez bien amenées, mais sclerosees. On sait pourtant que la mixité sociale est un idéal, seulement le fait de les représenter en quasi bêtes de foire les reconditionne dans leurs états d'âme, englués dans des références filmiques de pseudo bad boys des rues.une tranche de vie scénarisée bien loin d'une maturité visionnaire puisque le réalisateur est victime de son impotence, qui a plu à une catégorie sensiblement aguicheuse ou has been... peut etre nostalgique des sitcoms...ou de séries b non vues et fantasmees.
    Cantyves
    Cantyves

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    Un film Intense et émouvant porté par de jeunes acteurs débutants et prometteurs. Nous sommes emportés malgré nous dans cette spirale infernale de la vie dans la rue d'un ado délaissé par l'amour maternel et d'une jeune fille qui se prostitue pour s'en sortir. Bouleversant !!
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2018
    Il y a deux ans, j’avais été impressionné par Chouf, film de Karim Dridi , film âpre, nerveux, prenant…je n’ai pas ressenti le même choc avec Shéhérazade, premier long métrage de Jean-Bernard Marlin, pour lequel il a reçu le prix Jean-Vigo …Pour faire en sorte que son film soit le plus réaliste possible, il a en plus de son travail de documentation , notamment en passant plusieurs mois dans le quartier de la Rotonde où se prostituent des jeunes femmes, choisit des comédiens non professionnels , prenant le temps qu’il fallait, recourant au casting sauvage à travers les quartiers de la ville , passant par les foyers et sortie de prison…Dylan Robert le titulaire du rôle principal, Zachary , venait de sortir de l’Etablissement pénitentiaire pour mineurs de Marseille , Kensa Fortas qui joue Shéhérazade, vit dans le quartier de la Belle de Mai et est passée elle aussi par la case foyer…Entre la prison et le plateau, les acteurs ont participé à des ateliers pour apprendre à jouer devant une caméra…Zachary sort du centre pénitentiaire pour mineurs , où il a été placé pour vols…sa mère étant sans emploi ne cherche pas à le récupérer , il est placé en foyer dont il s’échappe assez vite pour rejoindre la rue…il trouve dans le quartier de la Rotonde, Shéhérazade , qui glisse vers la prostitution et qu’il a connu à l’école quelques années auparavant…Zachary tombe amoureux et j’érige en protecteur de Shéhérazade et de quelques autres jeunes femmes…c’est un film hyper réaliste, naturaliste…c’est aussi un film glauque , l’image n’est pas très belle, délavée, les intérieurs sombres et les extérieurs souvent de nuit…où est la belle lumière de Marseille ?? Les acteurs ayant amené leur diction bien trop rapide, leur langage habituel mélange d’argot français et arabe, les dialogues simplissimes spoiler: ponctués de « je m’en bats les c …. » toutes les cinq minutes…
    n’ont guère été de mon goût …Sans le ressort émotif de cette idylle entre Zachary et Shéhérazade, les deux acteurs sont d’une juste intensité, ce premier long métrage ne serait qu’une chronique supplémentaire sur les quartiers de Marseille avec son lot habituel de trafics et de violences
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2019
    Derrière ce titre qui évoque un orient féérique, se cache un premier film âpre, dérangeant par son aspect documentaire sans concession, oppressant par sa progression dramatique.

    On suit Zachary, 17 ans, à sa sortie de prison : une mère peu présente, des amis un peu voyous, l'expérience de la rue. Zachary tombe amoureux d'une jeune fille de 15 ans qui se prostitue, et devient son proxénète. L'histoire d'amour est belle, mais semble vouée à mal se finir. Les embrouilles vont inévitablement survenir, au fil d'un engrenage implacable et parfois shakespearien.

    Shéhérazade brille d'abord grâce à ses acteurs : tous non professionnels, choisis lors de castings sauvages, ils sont rayonnant de naturel. La façon dont le réalisateur Jean Bernard Marlin filme les bas-fonds de Marseille est quant à elle sidérante de vérité. Une fois accoutumé à l'accent mélangé au langage des cités et à l'image un peu sale, on est viscéralement immergé dans ces décors de chambre délabrée, de prostitution de rue et de foyers de placements.

    En parvenant à montrer les traces d'enfance qui subsistent chez les deux personnages principaux, le film remue et captive : il est à la fois pesant et aérien, triste et joyeux, à l'image de la dernière scène, magnifique.
    jaja77
    jaja77

    57 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    un très bon drame tiré d'une histoire vraie de la vie des jeunes des cités dans le milieu marseillais. les acteurs sont parfaits avec surtout les 2 personnages principaux qui jouent avec justesse et réalité ainsi qu'une belle mise en scène. tout est bien filmé qui nous plonge ici dans un style documentaire de réalisme. un très bon moment on en ressort émus.
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Dans le genre docu-fiction, JB Marlin nous assène un uppercut à l'estomac plutôt efficace ! Ses deux têtes d'affiche aussi bien que les seconds rôles sont criants de naturel : dans leur langue épurée de mots, parfois difficile à appréhender tant leur débit est rapide et leur diction sommaire, ils sont le mal-être d'humains dont on pourrait dire qu'ils sont cassés s'ils étaient tant soit peu construits au préalable. Familles éclatées, absentes ou démissionnaires, absence de repères, errance au jour le jour, débrouille amorale vers l'argent facile, tout cela côtoie l'aspiration vers un peu d'amour, comme un graal inatteignable... Au coeur de la précarité l'instinct prime toujours sur la gamberge et tire leur vie vers l'animalité, vers une violence latente et toujours prête, toujours tout près d'exploser. Pourtant, Zac et son amie Kenza, de coups de sang en coups de poing, de passes sordides en coups de feu, réussissent à marcher cahin caha vers une certaine dignité, même s'il faut passer par la case prison. Sur leur vie hors des clous, sur la crasse de leur piaule passe parfois la belle lumière méditerranéenne... Poignant !
    Lucie O.
    Lucie O.

    34 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Une pépite. L’acteur principal Dylan Robert est un diamant brut en duo avec l’époustouflante Kenza Fortas. Le film est magnifique à regarder tout est beau. J’ai plus qu’adorée. A voir et à revoir. Un "divines" à la marseillaise.
    csma
    csma

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Je n'ai pas compris le quart des dialogues...langage banlieue inaudible ...des propos expulsés de la gorge plutôt que parlés...une diction inexistante avec un vocabulaire tellement pauvre, qu'il tourne autour des mêmes expressions lapidaires et vulgaires. Un tableau effrayant de certains quartiers marseillais, emprisonnés dans la pauvreté, l'insécurité, l'absence totale de socialisation. Le film fournit renvoie certainement une image réaliste d'une partie de cette jeunesse, totalement dévoyée, en mode survie, et probablement difficile à réinsérer, tellement les lacunes éducatives sont profondes. Inquiétant mais pas surprenant.
    fandegrosblockbuster
    fandegrosblockbuster

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    Une bouleversante histoire d'amour dans un Marseille ultra contemporain. Le film a l'ampleur romanesque de La cité de Dieu ou de Scarface. Jamais vu ça dans le cinéma français. Les acteurs sont incroyables et la bande son est démente.
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Au début, on a très peur. Et cela dure durant un bon quart d’heure. « Shéhérazade » est même agaçant voire horripilant et on vient à se demander comment on va tenir tout le film. En effet, on se dit que ce film va plonger tête la première dans toutes les facilités inhérentes aux films de cités et de quartiers. On doit subir des dialogues du cru parfois incompréhensibles, où la langue française est tellement châtiée que Molière s’en retournerait dans sa tombe, et les poncifs que l’on peut redouter dans ce type de films pleuvent comme des grêles. Mais, bizarrement et sans que l’on s’en rende compte, le long-métrage se fait tour à tour plus doux ou plus radical mais surtout moins consensuel face au genre et finit par nous emporter complètement. L’histoire d’amour singulière entre ces deux héros, un jeune délinquant tout juste sorti de la prison pour mineurs et une toute aussi jeune prostituée, nous scotche à notre siège pour ne plus nous lâcher. Des personnages à priori déplaisants auxquels on se surprend à s’attacher.

    Jean-Bernard Marlin réussit le tour de force de renouveler le genre du film de banlieue et de ses archétypes en créant sa propre voie. Pour un premier film, c’est d’une maîtrise incontestable à tous niveaux. La mise en scène est au plus près des protagonistes et ne les lâche pas d’une semaine sans tomber dans le travers de la caméra à l’épaule qui donne mal à la tête tandis que le scénario est d’une précision chirurgicale. Hormis un dernier quart d’heure peut-être moins passionnant lorsqu’il s’embarque dans une affaire de viol et de jugement, on passe deux heures fascinantes aux semelles de ce couple pas comme les autres sans que jamais notre attention décroche. A cheval entre le polar sans concession et une histoire d’amour contrariée par les conventions et les lois de la cité, « Shéhérazade » frappe fort partout là où il s’aventure. Même sur le terrain social c’est tout à fait probant et d’un réalisme incontestable, preuve du passé de documentariste d’un metteur en scène qui connaît sur le bout des doigts les lieux et les gens qu’il filme. On y ressent parfaitement le déterminisme social de ces jeunes qui foncent droit dans le mur, désemparés par une société qui ne leur a pas fait de cadeaux. Marlin ne les excuse pas mais, grâce à des images d’archives en noir et blanc intelligemment placées durant le générique, montre que c’est nos gouvernements qui sont à l’origine de cette immigration massive devenue ingérable.

    Dans ce long-métrage, on a affaire à toute une bande d’acteurs non professionnels totalement incroyable. Et c’est là qu’on se dit que la direction d’acteurs est savamment maîtrisée aidée par des comédiens amateurs particulièrement bien choisis. Ils sont effarants de naturel ! Dans « Shéhérazade » se place un souffle romanesque qu’on n’attendait pas si décoiffant. Il y a dans ce film une beauté confondante nichée dans des instants de grâce et d’amour entre ces deux jeunes paumés. Malgré la dureté du sujet et grâce à une énergie incandescente et incessante, nos cœurs s’embrasent pour Zak et Shéhérazade. De plus, le rythme est là et Marlin ne nous laisse pas une minute de répit en nous plongeant dans cet engrenage infernal. Ce film sur une certaine jeunesse apparaît comme le croisement malin entre « L’Esquive » de Kechiche et « La Haine » de Kassovitz s’il fallait vraiment le situer quelque part, entre douceur et rage, entre passion et révolte. Mais, les références ne sont pas indispensables tant cette œuvre est unique. Dans tous les cas, c’est un coup de force et de maître qui marquera les esprits et qui a l’intelligence de se doter d’une fin, pour une fois, positive.

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     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un jeune des banlieues sort de prison et ne s'écarte pas des conflits auxquels il a longtemps été habitué, tiraillé par une histoire d'amour fulgurante : voilà une idée de scénario somme toute convenue, que Jean-Bernard Marlin transcende par une mise en scène brute et stylisée. C'est la force du film que de ne pas ignorer le réel en suivant ses personnages grâce à une réalisation naturaliste, au plus proche de la vérité de leur quotidien, et à singulariser les scènes de violence par un travail sur la lumière (Zach, battu par deux hommes, devant les phares d'une voiture qui aveuglent tout autant le plan que le spectateur) ou par une accélération du montage (le coup de feu déclenché par Zach sur le terrain de basket). Etre proche d'une réalité brûlante, c'est aussi proposer une représentation fidèle d'un langage spécifique : argotique, vif, parfois balbutiant, il contient la vitalité et la violence qui explosent autant dans les passages mélodramatiques que dans les scènes de confrontation. Même si sa faiblesse principale réside toujours dans son trajet scénaristique trop rôdé, voire académique, "Shéhérazade" dégage une force brûlante qui vient aussi de l'interprétation de ses jeunes acteurs, époustouflants de naturel.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    " sherezade " acclamé par la critique et déjà récompense dans de nombreux festivals est un drame social prenant .En effet le réalisateur décrit d'une manière très réaliste le milieu de la prostitution et deliquance de Marseille au plus près du spectateur dans un récit âpre, violent et si touchant grâce à de formidables jeunes acteurs. mention spéciale à Dylan Robert et Kenza Fortas.
    Matt
    Matt

    11 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    En toute honnêteté, je ne comprend pas bien les merveilleuses critiques sur ce film.... J'ai trouvé le jeu des acteurs plat, l'histoire sans intérêt voir même parfois presque comique, l'ambiance ne m'a pas transporté très loin, je m'attendais à un film coup de poing je suis assez déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    Bravo! Merci!

    Film découvert en avant-première au Festival du Film Francophone d'Angoulême, où il a raflé le Valois des étudiants, celui de la meilleure musique & surtout le Valois de diamant décerné par le jury.
    Longue vie de projets à épanouir au réalisateur Jean-Bernard Marlin dont c'est le 1er film, aux merveilleux acteurs Dylan Robert et Idir Azougli, ainsi qu'à tous les autres!

    Et qui après avoir vu ce film pourrait nier l'absolue nécessité d'un Revenu de Base/Allocation Universelle/Revenu du Citoyen pour, à l'ère des machines et des logiciels, sécuriser chacun dans son parcours de vie et permettre une dignité partagée?

    Je recommande chaudement!
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