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    Belinda
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    Arnac E
    Arnac E

    47 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    la misere a l etat pure... filmee plein pot... c est lugubre. la pauvre belinda et son entourage sont prostres dans l inculture...
    quel est le point de vue de la realistrice???
    absence d espoir pour ceux qui sont sans mots, sans culture... et sans dents
    ironie supreme, l expression prend ici toute sa signification. des corps et des dents detruits des l adolescence. ceux pour lesquels plus personne ne peut rien.
    j ai du mal a m en remettre mais je ne vois pas du tout l interet
    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Belinda à neuf ans est une enfant boudeuse, élevée en foyer, inséparable de sa sœur aînée.
    Belinda à quinze ans est une ado épanouie, qui vit désormais avec sa mère et célèbre le baptême de son neveu.
    Belinda à vingt-trois ans a retrouvé son père et est amoureuse de Thierry qu'elle va épouser à sa sortie de prison.

    Marie Dumora est une documentariste/réalisatrice hors normes qui suit depuis une vingtaine d'années quelques familles de la communauté yéniche de Mulhouse. Parmi les centaines d'heures de rush, elle a isolé ceux concernant Belinda et les a montés façon "Boyhood" : on la voit sous nos yeux à trois âges de sa vie.

    La vie n'est pas tendre pour Belinda. On comprend qu'elle a été placée en foyer avec sa sœur parce que son père était en prison et que sa mère n'était pas capable de l'élever. On comprend que Thierry, son fiancé, a lui aussi connu la prison, qu'il en est sorti et pourrait enfin se marier, mais qu'il y est retourné et que son mariage a été ajourné.

    "Belinda" n'est pas un documentaire sur la communauté yéniche, cette population germanophone et nomade assimilée à tort aux Roms. Ce n'est pas non plus un film romançant la vie de Belinda. C'est, entre les deux, l'album photo d'une vie cabossée qui n'est pas sans rappeler l'extraordinaire "Party Girl" (2013) qui avait pour cadre le lumpenprolétariat d'un Grand Est sans soleil.

    On peut être attendri et ému devant Belinda, sa force de caractère, sa résilience. On peut aussi être révolté devant sa vie misérable, son analphabétisme, sa tabagie, ses kilos en trop qui affadissent au fil des années les traits graciles de la jeune enfant.

    J'avoue ne pas partager l'opinion des critiques dithyrambiques qui ont salué la sortie de "Belinda". Sans aller jusqu'à accuser Marie Dumora de voyeurisme, je lui reproche sa candeur, sa complaisance à l'égard d'une héroïne dont la vie n'a comme seul intérêt que d'être malheureuse.
    abcdetc
    abcdetc

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Un documentaire dont le scénario dépasserait tant de films tellement “français”...
    Avec des “acteurs” surprenant de naturel comme leurs vies qu'on ne saurait vivre.
    Bravo !
    DS10
    DS10

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    BELINDA , un désir de vie .
    après avoir quitté la salle de cinéma, on n’oublie pas le visage de Bélinda et sa détermination à avancer dans la vie malgré tous les empêchements . Marie Dumora nous donne à penser le devenir de cette enfant rencontrée dans un foyer qu’elle commence à filmer à l’âge de 9 ans, et que nous retrouvons ensuite à 15 ans puis à 23 ans .
    Ni voix-off explicative, ni cartons, ni entretiens avec elle, Marie Dumora fait confiance au spectateur et ose livrer à son regard des événements d’une vie par le choix d’ellipses temporelles qui permettent de bien saisir que pour Bélinda grandir n’a pas été facile. Elle, si tonique auparavant , nous apparaît à 23 ans entravée par l’attention qu’elle porte aux autres . Elle aime donner Bélinda, à sa mère, à son père, à son Thierry. Elle a souvent des mots gentils pour son entourage.Elle a tant d’amour à donner qu’elle-même semble se délaisser .
    Nous ressentons le malaise intérieur par le contraste entre son élocution et sa détermination. Elle aurait de quoi s’épancher, de quoi pleurer , mais elle poursuit son chemin comme le jour où, malgré le froid et la distance, elle avance droite et digne sur ses talons aiguilles dans sa longue robe blanche, satisfaite de pouvoir se conformer aux exigences d’une cérémonie de mariage .
    Marie Dumora réussit à saisir avec beaucoup de finesse et discrétion – loin du voyeurisme de certains aujourd’hui – de grands moments de vérité, pour exemple l’importance pour elle d’un engagement clair et déterminé de Thierry dans le mariage , ou l’émotion contenue du père qui devant une photographie raconte magnifiquement à sa fille ses origines .
    Ainsi la transformation de Bélinda, cette enfant si vive hier, donne à penser le besoin de tout être humain de rêver , de sortir de cadres inadaptés parfois à sa sensibilité .Enfant, elle désire glisser sur la glace aperçue de la fenêtre de la voiture qui la conduit dans son foyer, l’adulte qu’elle est devenue aspire à une vie de couple, son futur époux rêve de mariage en calèche. Et le film se termine par une scène d’une grande beauté et chargée d’avenir.
    On ne saurait parler de qualité de jeu puisqu’il ne s’agit pas d’une fiction, mais Bélinda représente à merveille la force et la détresse , les liens d’affection et d’amour mais aussi la solitude dans l’attente répétée de pouvoir vivre enfin selon son désir .

    Le film de Marie Dumora s’impose par son sujet et ses choix de réalisation .
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