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    Eté 93
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    3,6
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    37 critiques spectateurs

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    Fokgihaillegedutaf
    Fokgihaillegedutaf

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2017
    Vous vous souvenez quand votre collègue Laurence vous a coincé à son retour de vacances pour vous montrer sur son iPhone les "adorables" vidéos de sa fille Lea jouant avec sa cousine Garance dans la maison de sa belle-soeur dans la Creuse? Ça n'en finissait plus, n'est-ce pas ? Et dix minutes des gamines qui jouent à cache-cache dans les bois. Et un quart d'heure de bataille de pelochons,. Et là, elles sont-y pas mignonnes, à se rouler sur le carrelage du bar de la piscine ? Ben, L'Été 93, c'est un peu ça. OK, tout le monde connaît le fond grave et noble de l'histoire (la petite orpheline, la mort "honteuse" des parents, la chape de plomb, le retour à la vie, tout ça) ; d'accord, les fillettes actrices sont remarquables de naturel et de non-cabotinage, ce qui est rare chez les enfants acteurs. Oui, les différentes phases du deuil et du choc sont dessinées tout en subtilité et en petites touches. Mais cette heure et demie paraît une éternité, on baille devant ces visions de grands arbres qui frémissent sous le vent (qui font curieusement penser à ceux de l'Inconnu du Lac ! - je vous rassure, les activités qui se déroulent sous les frondaisons sont nettement plus innocentes dans Été 93... ), ces scènes de dînette et de poupées entre les gamines filmées in extenso. Si le format était plus viable économiquement, on aurait dû réduire le film à un moyen métrage, en 45 mn on gardait l'émotion pudique et la subtile gradation du deuil, sans toutes ces nunucheries d'école maternelle, tout aussi gratuites qu'assommantes.
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Sans atteindre les sommets de "L'incompris" de Luigi Comencini, "Été 93" fait entendre et voir une bien jolie mélodie sur l'apprentissage du deuil chez les enfants. Toujours filmé à leur hauteur, le film fait montre de beaucoup de pudeur, de justesse dans l'observation des gestes ou des humeurs d'enfants faisant passer tous les sentiments sur le visage de la petite Laia Artigas, époustouflante de naturel jusqu'à la scène finale, bouleversante de concision et de force. Il est cependant dommage que le film ne soit pas plus resserré afin d'éviter quelques répétitions et, du coup, quelques longueurs et que le personnage de la grand-mère soit aussi caricatural face à la complexité des autres personnages.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2017
    Tout en retenue, "Eté 93" est l'évocation naturaliste du mal-être d'une enfant après la mort de ses parents. Filmé principalement en plans rapprochés, il est l'occasion de belles scènes où la jeune héroïne peine à trouver sa place dans sa nouvelle famille, à accorder un espace légitime à sa cousine et à accepter la disparition de ses géniteurs. C'est une oeuvre d'une grande justesse, qui évite le pathos et le voyeurisme inhérents à un tel récit, au profit d'un regard neutre mais bienveillant, quasi-documentaire.
    A voir !
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2017
    Vu le 20170801, avis le 20170804.

    Histoire attachante, lente et peu ciblée. Le film erre pour dégager une atmosphère.

    Du coup, il n est pas très aisé à voir puisqu il n y a que des vérités du moment. Au début du film, on est un peu comme Frida : on est soumis à diverses personnes, ballotés, sans trop savoir pourquoi. Ensuite, le cercle se restreint et il faut se familiariser avec ce cercle plus réduit.
    FaRem
    FaRem

    7 387 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2018
    La nouvelle vie de Frida après la perte de ses parents. L'histoire de cette petite fille est racontée à sa hauteur ce qui limite certaines choses comme la psychologie et certaines scènes ne sont pas intéressantes, car la caméra ne la lâche pas et donc il y a des scènes de vie basiques, mais l'approche est originale. Tout est fait pour nous mettre à sa place même les dialogues qui laissent sous-entendre des choses ne sont jamais explicites et ne nous donnent pas tous les éléments, autant qu'une fille de cet âge pourrait comprendre. "Estiu 1993" est un film autobiographique avec la réalisatrice qui met en scène ses souvenirs d'enfance. C'est pour cela que l'histoire comprend plein de petits instants de vie qui n'ont pas tous une grande importance. Elle a fait le choix du réalisme avec un style proche du documentaire ce qui peut déplaire. L'adaptation de Frida n'est pas facile et certains passages peuvent laisser penser que l'histoire peut dévier vers quelque chose de plus "sombre", mais il n'en est rien. C'est un bon film qui nous raconte avec pudeur et délicatesse une histoire aussi simple qu'attendrissante. Mention spéciale pour la petite Laia Artigas qui est très convaincante et naturelle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2019
    Frida doit emménager chez son oncle et sa tante après la mort de ses parents. Un film délicat qui réussit à parler du deuil vécu par une enfant sans tomber dans le pathos, grâce à une interprétation remarquable. Même si on est loin de la puissance émotionnelle de Cria cuervos.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 juillet 2017
    Un film simple, à hauteur d'enfant, dont on ne comprend le contexte que par bribe de conversation éparse. De ce point de vue, c'est réussie. Après, le film a du mal à prendre de l'ampleur et reste souvent dans la chronique. A voir, sans plus.
    Jose de la Peña
    Jose de la Peña

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Il est difficile d'écrire sur un film aussi profondément ancré dans l'âme de son réalisateur. Un film dont le résultat (*) exprime tout ce qu'un critique voudrait décrire. La dédicace finale est une pierre d'émotion, d'estime - au sens catalan du terme - qui balaie les défenses du spectateur.

    Estiu 1993" ne contient pas un seul personnage déconnecté de l'humain, ni une seule situation nécessairement littéraire - mais son scénario est littéraire, subtil et transparent, lent et profond. Les jeux et les spectacles pour enfants sont naturels - la peste en haut, la peste en bas, après tout, le VIH est le fléau des 20e et 21e siècles - et les conversations, sotto voce, les conversations... auxquelles Frida assiste comme si elle ne le voulait pas, nous mettent un noeud à la gorge. Combien de fois avons-nous (pas) remarqué qu'un enfant écoute ce qu'il ne devrait peut-être pas comprendre. Et pourtant, son radar pour enfants surmonte les pièges du code des adultes et du langage. La compréhension, à un certain niveau, transcende la sémantique, le sens formel des mots ; c'est une pure vibration émotionnelle.

    Le point de vue, à mon avis, est un et deux. Celle de la jeune fille, Frida, et celle de la réalisatrice elle-même, évoquant -intuitivement- la même Frida qu'elle était.

    Le film nous apprend à faire la différence entre un chou et une laitue, si vous voyez ce que je veux dire, à nous arrêter dans la poussière qui est suspendue quand une voiture sort du cadre, à voir les faiblesses et les richesses.

    Quand la nuit est très sombre, il y a une lumière qui nous incite à revenir
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 374 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2021
    C'est l'histoire d'une petite fille de Barcelone qui est adoptée par la famille de sa tante à la campagne, après le décès de sa mère. Largement autobiographique Été 1993 est filmé dans un style très naturaliste et ressemble presque à un documentaire. La réalisatrice Carla Simón accorde une attention particulière aux petits détails qui peuvent faire une grande différence pour un jeune enfant. Bien qu'il ne semble pas se passer grand-chose en surface on peut voir qu'un drame très important chargé d'émotions intenses se joue au plus profond de la vie de cette petite personne et de la famille qui l'a accueillie. Les acteurs sont tous très efficaces et en particulier la petite Laia Artigas qui joue le personnage principal qui est étonnamment forte et charismatique pour quelqu'un de son âge. Été 1993 est l'un des nombreux films espagnols qui observent le monde à travers les yeux d'un enfant...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Un film d'une plateur et lenteur incroyable, où on a envie de gifler la petite fille, tout le long ! Acteurs tous décevant à l'exception de Bruna Cusí qui a vivement mérité son Goya (équivalent des Oscars et des Césars) du Meilleur Espoir Féminin, tant son interprétation de sincérité. Si vous voulez vous ennuyer, allez-y foncez, sinon faites preuve de courage, mais vous serez vite déçu.
    chocolaphile
    chocolaphile

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2017
    Ce film, irréprochablement réel tout en évitant des clichés d'une histoire de la fille adoptive, s'interroge sur la manière dont on arriverait à construire un tel rapport humaine que le rapport familial qui n'est ni facile ni exceptionnel. Pas de mélodrame, c'est un film très sincère et très juste. Des actrices et des acteurs excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Très beau film sur l'histoire d'une petite fille orpheline arrivant dans sa nouvelle famille. Film très naturel où l'on retombe très vite en enfance. Très bon jeu des acteurs et en particulier des petites filles. Ce film est à aller voir sans hésitations
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 août 2017
    Été 93, une compilation de mémoires d'une été de l’enfance. Mais pas n'importe lequel, sinon le premier qu'une petite fille passera dans une nouvelle maison après la mort de sa mère. Une tragédie qui obligera, tant la gamine comme la nouvelle famille, à s'adapter aux nouvelles circonstances. Un oeuvre autobiographique, une débutante qui nous offre son enfance, nous montrant des fois l'innocence de la gamine du passée avec la femme adulte derrière la caméra qui sous-entend les situations de cette année là.

    Carla Simón nous raconte la confluence des inconnus évitant pour ceci d'accélérer les événements. La réalisatrice préfère viser haut et elle filme un espace qui la rend capable de créer une atmosphère. L'été du titre n'est pas une coïncidence: la maison et le potager où le chant des oiseaux et le vent entre les branches des arbres résonnent marche comme un sorte de huis-clos à ciel ouvert. Un des points forts du film, qui rend très facile que le spectateur entre dans les souvenirs de la cinéaste. Ces situations qui passaient inaperçues pour une gamine, comme la blessure qu'elle s'est faite aux pistes de foot, ainsi que les moments banals qui pourtant sont restés gravés dans la mémoire, comme exemple, la chou que la fille confond avec une salade. Tout ceci, avec un fil de narration entropique et posé font d'Été 93 un artefact puissant créé par une débutante.

    Cependant, deux inconvenants sont capables d’éclipser la splendeur d'un oeuvre si personnel. Le premier, le rythme qui s'en ressent trop vite. Une diapositive après l'autre, un souvenir après l'autre, font que la magie et l’intérêt se dissolvent. Une meilleure cohésion entre épisodes aurait été beaucoup plus effective.

    spoiler: Le deuxième erreur c'était de rendre si évident le passé de la mère. Simón suggérait jusqu'à la fin d'une façon magistrale la tragédie qui avait secoué la famille déjà détruite: la panique des autres mères quand elle voient le sang, les analyses, la blessure qu'on soigne avec des gants, la voisine indiscrète et incapable de croire que quelqu'un soit mort d'une pneumonie, la grand-mère qui ne se parlait plus avec sa belle-fille... Des petits indices tout au long du film qui deviennent trop évidents à la fin, quand on nous explique ce qui c'était arrivé au cas où on n'avait pas compris.

    Rien n’empêche que la réalisatrice soit devenue un nom à noter pour suivre sa carrière. C'est indéniable sa capacité pour transmettre des émotions, surtout grâce au charisme de la gamine protagoniste. Impossible de ne pas trembler avec ses pleures inconsolables qui font le point final du film, mais une continuation pour une famille qui essaye de se construire.

    ////Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    5 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Une grande délicatesse dans ce film sur une enfance déchirée spoiler:
    dont on nous confirme à la fin qu'il est autobiographique spoiler:
    . La réalisation procède de façon impressionniste, juxtaposant des petites scènes qui évoquent mille aspects mystérieux du monde vu à hauteur d'enfants. C'est en fait un beau film sur le mystère de l'amour, tout simplement, servi par une équipe apparemment très investie dans le projet. Alors pourquoi pas 5 étoiles ? Peut-être parce qu'on n'apprend rien dans ce film, il ne change pas notre vision du monde - mais il nous conforte dans l"idée vraie et rassurante qu'il existe toujours de belles choses et de belles personnes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 août 2017
    Film correct, peut être un chouïa décevant. Le scénario élude complètement ce qui est arrivé aux parents de la petite héroïne (hormis lorsque qu'elle questionne sa tante sur la mort de sa mère)... le tout est tout de même agréable à regarder.
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