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    Eva en août
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    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2020
    " Eva en Août " acclamé par la presse est une chronique espagnole charmante mais qui finit par lasser le spectateur . En effet j'ai trouvé la durée du film excessive pour traiter d'un tel sujet , l'histoire s'étire en longueur avec des séquences inutiles qui finit par ennuyer et un dénouement quelque peu confus . C'est dommage car j'ai trouvé que toute la première partie est très bien filmé d'une manière réaliste avec des scènes du quotidien à qui chacun peut se reconnaître et le charme de l'actrice et réalisatrice du film Itsaso Arana. C'est dommage
    traversay1
    traversay1

    3 140 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Eva en août présente la particularité d'avoir été coécrit par son réalisateur, Jonas Trueba, et son actrice principale, Itsaso Arana, omniprésente durant toute la durée du film. Celui-ci suit une jeune femme de 33 ans, au jour le jour, dans la première quinzaine d'août, au milieu de la touffeur de l'été madrilène. Le scénario, enrichi progresivement au fil du tournage, s'est nourri des fêtes organisées dans la capitale espagnole, en grande partie désertée par ses habitants. L'influence de la Nouvelle Vague française, et en particulier de Rohmer (Le rayon vert), est évidente dans ces pérégrinations qui ont un côté spontané et rafraîchissant indéniable. Nous suivons Eva au fil de ses rencontres, plus ou moins impromptues, sans pour autant que l'enjeu dépasse celui de la reconnexion de l'héroïne à elle-même. Le film a les défauts de ses qualités, il reste léger et instantané dans le double portrait d'une femme et d'une ville, comme en suspension en ce mois d'août. La durée du long-métrage est excessive et un montage resserré à 1h30 environ lui aurait sans doute donné une autre intensité, en gommant un certain nombre de scènes inutiles. A souligner cependant la qualité technique de l’œuvre, en particulier dans sa maîtrise sonore, lors des soirées bruyantes où musique et dialogues se superposent sans accrocs. Itsaso Arana est pour sa part impeccable en ingénue aux idées cependant bien arrêtées. Elle rappelle avec bonheur certaines figures marquantes du cinéma indépendant américain ou, encore une fois, de la Nouvelle Vague.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2020
    Ne voyant que des retombées positives sur ce film, j'étais curieux de le découvrir, sans en attendre beaucoup en retour. Le contexte est sympas et l'idée de départ bonne, profiter d'un Madrid vidé de ses habitants en première quinzaine d'août et laisser Eva, le personnage principal, déambuler dans les rues, se laisser porter par l'ambiance de cette ville et se prendre au jeu de ses diverses rencontres. Le film est particulier en soit, car tout d'abord écrit par Jonas Trueba, le réalisateur en binôme avec son actrice principale, Itsaso Arana. Ce qui laisse une grande liberté au jeu et cela se voit. L'actrice rayonne à l'image, elle est resplendissante et livre une sublime prestation tout en légèreté et retenue. La caméra n'est là que pour servir ses intentions. Même si rien n'est laissé à l'improvisation, le temps de l'image est celui de l'actrice. C'est beau, c'est agréable, c'est extrêmement lent mais c'est la temporalité du moment et ce rythme est en adéquation avec le propos et l'intrigue. Eva se laisse aller dans une liberté complète avec une pudeur bien affirmée. On ne connaît rien de la backstory du personnage, et à très peu de moment Eva parle d'elle-même. Timide, réservée avec une folie intérieure et une forte envie de comprendre le monde et les gens, tantôt intravertie, tantôt extravertie, Eva est un personnage mystérieux mais qui amène une vraie présence dans chaque scène. Cela donne une vraie authenticité aux échanges et aux rencontres qui se déroulent sous nos yeux. Si on part du principe que ce film est un hommage nostalgique aux saveurs empruntés par la nouvelle vague, la mission est accomplie. Bien que le film utilise le temps long pour s'exprimer, réduire le film de 20 à 30 minutes n'aurait rien changé au propos et aurait permis de mieux condenser les rencontres et les évènements pour mieux les apprécier encore.
    velosolex
    velosolex

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    J'ai pensé dans les premiers temps à "Cleo de 5 à 7". Mais à 60 ans de distance, l'héroïne de Varda m'a semblé avoir bien plus de consistance, dans sa déambulation Parisienne, que cette jeune femme, tout de même plus très jeune d'ailleurs, se cherchant, en vacances d'elle même, de projets qu'elle semble refuser d'élaborer. Rien ne semble encore presser. Intermittente du spectacle et de la vie, comme tous les gens qu'elle rencontre.
    Mais il est vrai que les années d'adolescence n'en finissent pas de se rallonger, depuis les années 60. Néanmoins, arrive un moment, où l'on ne peut plus reculer certains choix, comme celui de la maternité, même avec avec l'appui de la congélation des ovocytes. Le film aborde ingénieusement ces limites d'une liberté proclamée, ayant décalé certains choix qu'on n'avait pas à affronter dans le passé, la nature et la passion imposant leurs lois.
    C'est un Madrid très photogénique, pas encore atteinte des miasmes du covid, où l'on retrouve les derniers soubresauts de la movida, carrefour à la fois du monde, et d'un pays fait de traditions et d'histoire. C'est un film agréable, en phase avec cette époque, et que le covid a d' ailleurs déjà peut être déjà refermé, comme la fin d'un monde qui n'en finissait pas de mourir.
    Celle d'un indolence et d'un spleen existentiel, où le regard ne s'accroche pas trop à la précarité des autres, mais survit grâce à un réseau d'amis branchés. Même en déambulant sans but, il semble facile dans cette ville de retrouver à chaque coin de rue de vieux amis, comme si Madrid était un village. Il y a ainsi des invraisemblances de scénario et des langueurs un peu trop appuyées sur le visage et le corps de l'actrice, par le biais d'une caméra amoureuse, qui fait défiler l'écheveau des jours d'aout, comme des morceaux de musique légère.
    .J'ai imaginé Eva avec un masque, dans un Madrid confiné, tant nous avons tourné la page à ces temps que l'expérience présente situe maintenant dans l'insouciance des jours heureux, comme un avant guerre improbable et inconscient de ce qui se prépare. Sous le fard et les rencontres, le même vide existentiel que Fellini parlait dans " la dolce vita", ou Dino Risi dans " le fanfaron"....Il date de moins de deux ans, c'est déjà une film du passé
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 307 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2020
    Eva (Itsaso Arana, des faux airs de Valérie Donzelli) a trente-trois ans. Elle a décidé de passer le mois d'août à Madrid, dans l'appartement surchauffé que lui prête un ami. La capitale est désertée, la canicule ayant fait fuir les Madrilènes et les touristes. Eva déambule sans but et noue au fil des jours et des rencontres des amitiés éphémères.

    "Eva en août" est sorti sur les écrans le 5 août. Rarement date de sortie aura été choisie avec plus d'à-propos tant le film de Jonas Trueba est un film estival qu'il faut voir dans la touffeur de la chaude saison pour en ressentir à la fois l'écrasante chaleur et la délicieuse fraîcheur que ses nuits procurent.

    "Eva en août" est un film profondément sensuel. On y a chaud, on y a frais. On y boit des bières désaltérantes et des alcools forts. On y embrasse des garçons et des filles. On y dort beaucoup, comme Eva qui, en bonne Ibérique, fait la sieste tout à la fois pour récupérer de ses nuits trop courtes et pour éviter la canicule.

    La critique s'est pâmée pour ce film plein de charme. "Le Monde" et "Télérama" débordent d'enthousiasme. Et, emporté par une douce euphorie estivale, je me suis à mon tour laissé charmer. Mais le charme, hélas, fut éphémère. Au bout d'une heure, il a cessé d'opérer. La faute au scénario qui tourne un peu en rond. Si bien qu'au bout de deux heures passées, j'ai bien failli céder à la somnolence. Dommage pour ce film qui aurait été un bijou s'il avait été amputé d'un bon tiers de sa durée.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    81 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2020
    A vu le très charmant film espagnol "Eva en août" de Jonas Trueba. Ce long métrage qui sort en pleine semaine caniculaire aoutienne ne pouvait pas mieux tomber puisqu'on se retrouve à vivre un peu la même expérience que le rôle principal. Eva est seule à Madrid car la plupart des habitants fuient la cité et ses températures insupportables du 1er au 15 août. On ne sait pas grand chose de cette comédienne qui a décidé de changer de métier et qui emménage dans un appartement en plein centre ville qu'un ami lui prête pour une durée déterminée. Eva va parcourir sa ville en spectatrice, va languir sur son canapé en mangeant de la pastèque, va boire des "copa de vino blanco" avec des personnes qu'elle rencontre par hasard et d'autres qui surgissent de son passé. Mais surtout Eva va se transformer fondamentalement au final de ces 15 jours. Beaucoup de metteurs en scène pensent faire du cinéma en surchargeant le cadre, la musique, les mouvements de caméra et finalement il n'y a rien, et bien personne d'autre que Jonas Trueba pour savoir filmer avec un immense talent, le rien et les petits riens avec peu de moyens. Il faut dire que les nombreux plans séquence laissent s'exprimer l'imperceptible, l'ennui, le questionnement, le malaise, l'ironie, le cynisme, la drôlerie, la mélancolie, l'énergie, le culot de cette Eva très attachante et humaine. Itsaso Arana qui est également la scénariste du film est formidable et son jeu extrêmement subtil. Eva est plus à l'aise pour parler avec des inconnus (un prof gallois craquant, une comédienne performeuse hallucinante, un serveur de bar, une magnétiseuse loufoque pour calmer les règles douloureuses...) qu'à des personnes qui l'ont bien connue (une ancienne meilleure amie qui règle ses comptes, son ex qui l'a quitté il y a trois mois, l'homme qui lui prête son appartement) ce qui fait que l'on sait très peu de chose d'Eva...et ce qui laisse la place à chacun d'entre nous de s'identifier à cette Eva mystérieusement banale et quotidienne. Les dialogues sont extrêmement travaillés et jouissifs et l'on ne s'ennuie jamais de suivre ce quotidien madrilène qui pourrait être répétitif mais qui ne l'est jamais. Ce film que j'ai vu au fin fond de la Bretagne où j'ai fait 1 heure de route pour aller le voir, est un vrai voyage initiatique et culturel mais en aucun cas touristique. Si vous aimez la langue espagnole, le vin blanc, que vous êtes comédien(ne), que la mélancolie est votre meilleure amie, ou
    que vous avez des règles douloureuses il faut aller voir ce film... si vous n'êtes concerné par rien de tout cela allez y aussi... En quittant Brest toujours aussi déprimant, j'étais heureux sur le long chemin du retour qu'un cinéma tel que "Les studios" rue Jean Jaurès fasse un travail et une programmation formidable et de constater que Rohmer était ressuscité et qu'il était Espagnol.
    Ceiner M
    Ceiner M

    24 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Qu'ellle est belle, Eva dans la canicule estivale Madrilène! qu'elle est désoeuvrée et pleine de questions existentielles....Ellle se laisse porter par ses rencontres et son instinct...C'est plaisant mais verbeux et lent, lent, cela s'étire et épouse le rythme de ce madrid en surchauffe... C'est une espèce de balade d'apprentissage et philosophique féminine , ou seul le hasard décide du développement de l'intrigue et où la question du fémnin et de la maternité est explorée. Le film est très air du temps...Effectivement un peu plus court, le film aurait été plus percutant et plus facilement recommandable..Je mets 3 malgré tout car c'est presque le seul défaut ...j'avoue l'actrice somnole souvent dans ce film, le spectateur tambien
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Evanescente Eva, se laissant porter par la langueur estivale et le hasard des rencontres... Une réussite, placée sous le signe de Rohmer.
    La filiation est en effet assez évidente mais il y a, selon moi, une petite différence.
    Chez Rohmer, les personnages sont souvent pétris de contradictions et parfois même de mauvaise foi. C’est d’ailleurs ce qui les rend bien réels et attachants.
    Au contraire le personnage d’Eva, quoiqu’un peu désorientée, fait preuve d’une certaine cohérence dans ses réflexions sur le fait d’être, comme elle le dit, "une vraie personne". Elle chemine, aérienne, tout au long du film et de manière assez linéaire, à la faveur des rencontres avec les personnages secondaires qui lui permettent peu à peu de se révéler à elle-même (les dialogues sont tous très bien écrits). Eva évolue ainsi avec une légèreté bien trop marquée pour être réelle. Elle est trop insaisissable, trop lumineuse, trop éthérée pour être vraie. Elle atteint de cette manière une grâce quasi-divine qui fait tout le charme du film. Jonas Trueba ose même la comparaison avec la Sainte Vierge, remarquable originalité au regard des nombreuses figures christiques qui habitent le 7ème art. Le titre espagnol signifie d’ailleurs "La Vierge d’août" et l’affiche parle d’elle-même. Peut-être pas si rohmérienne Eva, finalement.
    En revanche, le découpage narratif au jour le jour, à la manière d’un éphéméride estival, est tout ce qu’il y a de plus rohmérien. Il rythme le film d’une manière extrêmement efficace, les jours se suivant et ne se ressemblant pas, chacun d’eux apportant son lot de surprises et d’heureux hasards dans lesquels évolue Eva. On ne s’ennuie pas une seconde !
    Autre référence, découverte dans le générique de fin (comme quoi il faut toujours rester jusqu’au bout), "Les Nuits blanches" de Dostoïevski. La rencontre sur un pont avec le ténébreux Agos (diminutif d’Agostino et très proche de "agosto", "août" en espagnol) est en effet très inspirée de cette célèbre (et sublime) nouvelle.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2020
    Superbe film très écrit en effet à la façon Rohmer. Les personnes rencontrées sont sincères et madrid se prête bien à cette balade journalière. Pas certain que le cinéma français pourrait réaliser un tel film. A noter un détail qui ne est pas un : les visages sont pleinement expressifs ce que je ne vois jamais dans le cinéma français. Jamais de cynisme, une propension forte à la bienveillance, c'est une Espagne qui existe et qui fait du bien. C'est aussi ça que l'on aime là-bas et que le film sait mettre en image.
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2020
    Ceux qui ne vont pas au cinéma, en cet été du déconfinement, ont tort ! Il y a d'excellents films et l'espagnol Éva en Août en est un bon exemple. Sous le prétexte d'un mois d'août caniculaire à passer à Madrid, on accompagne Éva, jeune trentenaire dont on découvre peu à peu l'univers, à l'occasion des diverses rencontres qu'elle fait dans ce cente-ville animé de fêtes patronales, de bals populaires ou de bars semi-clandestins. Les scènes et dialogues tournent autour de la féminité, de la recherche d'un compagnon, de la rencontre impromptue avec un ex, des occasions perdues, de la maternité, de l'amitié qui va et que l'on perd sans s'en apercevoir. De la vie, donc. Peut-on être heureux à 30 ans ? Le sentiment de pessimisme qui teinte le film tout au long des déambulations d'Éva est exacerbé par l'impression de temps perdu, de temps ralenti - le rythme du film s'en ressent lui-même - et on voudrait de temps en temps secouer les protagonistes pour qu'ils prennent une direction et s'y tiennent. Le jeu naturel des acteurs, proche d'un certain cinéma-vérité même si le réalisateur confirme que rien n'est improvisé, ajoute à la crédibilité d'une histoire simple et que l'on imagine proche de la réalité des scénaristes, en fait l'actrice principale Itsaso Arana et le réalisateur Jonàs Trueba.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 027 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 août 2020
    Dans la torpeur d'un été madrilène nous suivons les pérégrinations bien inoffensives d'une trentenaire espagnole si évanescente qu'elle pourrait presque disparaître de la pellicule. On s'ennuie beaucoup, quelques soient les choix et les questionnements de l'héroïne on s'en contrefout clairement, le réalisateur se réclame du naturalisme rohmerién, mission réussie son film est aussi barbant que ceux de son mentor.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2020
    On est habitué à un cinéma français qui parle beaucoup et se plait à suivre à suivre les déambulations urbaine de jeunes bobos. En l’occurrence, le long-métrage invite à suivre Eva, une jeune-femme comédienne, qui s'installe pour 15 jours dans le magnifique appartement d'un ami, en plein cœur de Madrid. Petits détails qui ont leur importance, l'appartement n'est pas pourvu de climatisation, la clé du portique d'entrée est compliquée et surtout, alors que nous sommes en plein été, la capitale de l'Espagne se vide de ses habitants en dépit des traditionnelles fêtes de rue.

    Madrid est magnifiquement filmée. C'est sans doute l'intérêt majeur de ce film extrêmement bavard où le spectateur peine à s'attacher aux personnages, rageusement jeunes, tous aussi beaux les uns que les autres, et plongés dans une sorte de mélancolie moderne. L'héroïne principale apparaît comme un être insupportable, superficielle, et l'on comprend très vite qu'elle cache un mal obscur qui le rend si dure et excessive. Elle sourit beaucoup, aux anges, cherche une nouvelle voie professionnelle et amoureuse et il faut plus de deux heures pour parvenir à la conclusion.

    "Eva en août" est une magnifique balade espagnole. On redécouvre une ville bourgeoise, détendue, loin des affres économiques qui secouent l'Europe. Le propos refuse l'analyse sociale d'un pays qui pourtant peine à se relever de la grave crise de 2008. La mise en scène opte pour une promenade galante avec cette jeune-fille désinvolte et triste.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2020
    Eva est une jeune femme de 33 ans. Alors que ses amis sont partis en vacances, elle décide de rester à Madrid pour le mois d’août. La caméra de Jonás Trueba la suit errer dans les rues de sa ville natale et faire des rencontres avec de nouvelles personnes. Peu à peu, et au fil de ses journées, le spectateur est invité à faire connaissance avec Eva, la douce bohème qui se pose des questions existentielles tout en vivant au jour le jour avec une once de mélancolie. Sans réel objectif dans l’intrigue, le film s’étire un peu trop et s’impose dans des longueurs qui auraient pu être évitées. Hors du temps, “Eva en août” s’approche des contes d’Eric Rohmer en filmant les peaux et les rues avec légèreté, sans se soucier d’être intense ou intéressant.
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    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2020
    Beau portrait en mode à la fois introspectif et ouvert au monde. Portrait d'une jeune femme qui sonde sa vie comme elle sonde sa ville (Madrid). Au gré des hasards et des rencontres. On la suit dans ses déambulations et dans sa quête identitaire. Il est question d'amour et d'amitié, de féminité et de maternité. Et de la difficulté à devenir soi-même. Le scénario est écrit avec intelligence et délicatesse. Réflexions existentielles et analyse des sentiments nourrissent finement une trame vagabonde qui ne perd jamais sa fluidité, navigant entre légèreté et gravité. L'air de rien, le film capte joliment, en douceur, l'air du temps pour une certaine jeunesse. Quelque chose de très générationnel. Les acteurs, bien dirigés, sont tous très naturels et convaincants, notamment l'actrice principale, Itsaso Arana, qui est par ailleurs coscénariste du film avec Jonas Trueba, le réalisateur. Jonas, fils de Fernando, dont c'est le cinquième long-métrage mais le premier distribué en France. Petit bémol sur la durée du film, un peu longue, mais l'ensemble demeure toujours agréable et de qualité.
    Guillaume C.
    Guillaume C.

    2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2020
    Comme souvent la moyenne des avis du public me paraît plus juste que celle des critiques. Ce film me semble surévalué. Le qualificatif de Rohmérien, est comme souvent, utilisé de façon abusive par certains critiques. On peine à voir ce qu'il y a de commun entre ce film et ceux de Rohmer. Il y a quelques jolis moments, quelques belles images mais que c'est long... et banal. Plus court cela ferait un bon téléfilm.
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