Avis : Revenge - Page 5

Le Rape and Revenge genre assez douteux qui a connu quelques succès dans les années 70 80 connaît une nouvelle variation post Me Too avec ce Revenge. Ce dernier évite les écueils du genre et son côté malaisant en nous montrant un personnage qui est plus dans un instinct de survie que dans une logique de loi du Talion. Dommage que le scénario laisse passer ici ou là quelques grosses invraisemblances. Car au niveau de la mise en scène c’est du très bel ouvrage, il y a plein d’idées ( et des très bonnes). La photo est elle aussi très réussie, ainsi que le découpage du film, c’est nerveux mais cela laisse des temps de repose pour mieux ménager ses effets et ses passages chocs. Pour un premier long métrage c’est une vraie réussite pour sa réalisatrice.

Bien que pas grand chose de nouveau cette histoire de revanche très sanguinaire, a la façon d'un "I spit on your grave". Le film n'en reste pas moins attrayant, grace a un certain peps. On regrettera néanmoins les scènes tirées par les cheveux. spoiler: Empalée, elle met le feu a l'arbre, qui s'écroule a une vitesse folle, et sans la bruler. Les poursuites ou la personne chassée est a l'agonie et se traine difficilement. Mais quand la personne est a sa poursuite, c'est des traces de sang interminable, qui jonche le sol. Ce qui fait qu'au final, le chassé avance sacrément vite.
. Bonne notes aux acteurs crédibles et a la fille sacrément jolie.

Boudé par le grand public, il s'agit pourtant d'un excellent film pouvant facilement prétendre au statut de film culte! Revenge movie hardcore, habité par une Matilda Lutz (bombesque!) dont il faut s'empresser d'en faire une star, c'est un vrai film féministe et sanglant sans concessions qui impressionne par sa radicalité auteurisante et ultraviolente jouissive!

Revenge est un survival féministe puissant, une série B qui n'a pas froid aux yeux, qui repose tout son intérêt sur une mise en scène somptueuse.

http://www.justfocus.fr/cinema/critique-revenge-de-coralie-fargeat-un-survival-serie-b-impressionnant.html

L'intention est très louable et la mise en scène est vraiment décoiffante. Toutefois, l'excès de gore est tout à fait préjudiciable et n'apporte pas grand chose de plus.

"Revenge" est un rape and revenge movie aussi simple qu'efficace comme c'est souvent le cas avec de style de film. Ce n'est peut-être pas aussi salace et obscène qu'un "I Spit on Your Grave" en ce qui concerne la première partie par contre la seconde est tout aussi jouissive, violente et très sanglante. Le film a un côté féministe assumé et cela se remarque tout le long, mais surtout dans la première partie qui au lieu de choquer avec une scène de viol comme c'est le cas habituellement, marque par les propos de l'un des personnages qui interpellent. Avec cela, la réalisatrice en profite pour faire passer un message. Le scénario a quelques lacunes, on le remarque pendant cette période de flottement entre les deux parties, mais il y a aussi de bonnes idées. J'ai bien aimé ce côté mystique dans l'histoire qui en plus de donner une symbolique forte permet également d'oublier les incohérences. C'est d'ailleurs à ce moment-là quand Jen entre en transe et se retrouve dans un état second que le film démarre réellement et devient très distrayant. Matilda Lutz dans le rôle de cette héroïne bien badass est excellente. Au-delà de ça, le film est également bien mis en scène, la réalisation est assez stylée, le montage est dynamique et la bande-son très sympa. C'est peut-être un poil trop long, mais c'est un bon film bien divertissant.

Un film de genre jouissif: couleurs éclatantes, héroïne "badass", désert à la Mad Max, musique hypnotique et trois idées de cadrage à la minute. Beaucoup d'hémoglobine et pas mal d'humour dans le traitement des images. Le temps passe très vite et on en redemande.

J'avoue que j'ai eu très peur pendant un moment. Au début. J'ai trouvé que les bases de l'histoire étaient posées d'une façon franchement poussive. Ça sentait la grosse galère à plein nez. Puis, arrive le premier tournant du film : cette fameuse scène de la chute suivie de l'empalement sur le tronc d'arbre, celle-là même qui divise ici. Deux solutions possibles : soit on accepte pas que la fille puisse survivre à pareil truc et on coupe, soit on accepte et on passe à la suite en rentrant bien dans sa tête de pioche que Fargeat fait un gros doigt d'honneur à toute notion de vraisemblance. La suite justement, du moins pendant un temps, elle est d'un très bon niveau niveau et c'est inattendu. Si Fargeat n'est pas au top pour filmer de près et caméra au poing, en revanche, elle affiche une vraie maîtrise pour les plans plus larges. On peut dire qu'elle sait exploiter son décor afin d'en extraire l'aridité pour nous la transmettre. Et puis, il y a quelque chose d'assez "jouissif" que de voir cette bombe sexuelle traquer ses agresseurs et se transformer en animal sauvage alors qu'en début de film, elle apparaissait comme étant fragile et bête comme un pied. Le film a ses qualités, c'est indéniable. Pendant trois bons quarts d'heure, on a une intensité à laquelle il est difficile de rester insensible. Ça pue la viscère et la chair mutilée. Il y a un goût de sang coagulé. Et puis, quelque part, on peut voir en lui un anti "La traque" qui voyait Mimsy Farmer être poursuivie et tuée par ses violeurs. Hélas, il a aussi ses défauts. Fargeat se permet des digressions qui ne servent en rien son histoire. Par exemple, quelle était l'utilité d'inclure ce mauvais trip que fait l'héroïne lorsqu'elle est sous influence de la dope ? Quelle était l'utilité de montrer le mec, en train de s'enlever en gros plan les bouts de verre qu'il a dans le pied ? Et ce passage, à mes yeux, représente le second et dernier tournant du film, c'est à partir de là qu'il s'étiole. Et le final, qui aurait du être le point d'orgue de tout ça et finalement ennuyeux tant il est mal emmené. Dommage aussi que les acteurs masculins soient aussi mauvais, parce que de son côté, Matilda Lutz en jette pas mal. J'aimerais bien la revoir dans un rôle similaire.

Eh bien !! encore un NAVET dans l'excellence. Rempli d'incohérences & d'invraisemblances une héroïne empalée "mais qui remet ses baskets" ;), un ptit coup de peyolt & c'est reparti comme en 40 ;

, quelle plaisanterie !..
Du vite fait mal fait bien dégueulasse, aucun intérêt, scénario très pauvre et trop vite ficelé. Dommage.
Très grosse déception !! Dsl pr ceux qui ont aimé, quand c'est nul, c'est nul..

Ça fait réellement toujours plaisir de voir du cinéma de genre français d'autant plus quand c'est pour proposer des long-métrages aussi réussis. "Revenge" est en effet une belle réussite, un film captivant qui impose une patte visuelle impressionnante. Le film foisonne d'idée de cadrages et propose des séquences superbement mises en scène sans tomber dans des effets visuels chips et gratuits. Que ce soit au travers des scènes d'hallucinations ou des courses poursuites, Coralie Fargeat renouvelle sans cesse sa mise en scène pour ne jamais lasser le spectateur. Il est déjà rare d'avoir un film de genre français mais en plus réaliser par une femme, ça tient presque du miracle (Julia Ducournau y était parvenu l'année dernière avec le sublime "Grave"). Le regard que porte cette jeune cinéaste sur son héroïne est véritablement passionnant, conférant à son film une forte dimension féministe amenée avec beaucoup justesse et sans lourdeur. Certains reprocheront au film ces incohérences qui sont itinérantes au genre même si je pense que le film aurait pu en éviter quelques une en assumant pleinement son côté surréaliste. La fascination qu'entretient le long-métrage pour la violence et le gore m'a également un peu fait sortir du film par moment, celui-ci s'attardant à mon sens un peu trop sur des passages insoutenables qui n'apportaient pas grand chose au final. Le long-métrage souffre également de légères baisses de rythmes mais cela ne m'a pas empêché de ressortir convaincu de "Revenge", un pur film de genre comme on aimerait en voir plus souvent, surtout dans le cinéma français.

Bon film ,
Le personnage féminin est fort et agréable à regarder, elle est peu connue mais sur ce qu'elle nous a montré, elle s'est bien débrouillée j'ai trouvé. Le scénario suis la route, le stress aussi !
Les effets spéciaux de tous ce qui est (Sangs/ blessures) et très réaliste c'est très bien fait.
Qelques passages sont un peu surréaliste comme quand Jennifer tombe de la falaise et qu'elle se fait transperser par un arbre. Mais bon, si elle meurt c'est pas de chance et il y a pas de film.

C'est très difficile de faire un film plus mauvais que celui-ci, chaque scène est débile, sans logique ou rallongée inutilement pour ne pas avoir un film trop court

Scénario manquant totalement de crédibilité, j'ai failli en rire. Mauvais film d'horreur ? Quelques belles images, c'est tout.

Film sans saveur, long à regarder.... irréaliste, en plus on a un gore gratuit, des litres de sang juste pour choquer ......... à fuir!
Ce film est conduit d'avance, on sait ce qui va se passer vu le titre
Chapeau spoiler: à la fille qui tombe d'une falaise, se fait embrocher et vit quand même
ouah !!!
Sinon, il faut bien comprendre spoiler: que la fille vu son allure de bimbo va avoir des ennuis

Trois hommes d'affaires ont l'habitude chaque année de se payer un week-end entre mecs dans une luxueuse maison au milieu du désert. Pour expulser leur trop-plein de testostérone, ils s'adonnent à leur passion : la chasse.
Mais cette année, l'un d'entre eux est arrivé avec sa jeune maîtresse. Sa présence ne laisse pas les deux autres mâles insensibles. Elle est violée, laissée pour morte. Mais la proie deviendra prédatrice.

Le Rape and revenge est un sous-genre à part entière, qui emprunte parfois au thriller ("Millenium"), au drame ("L'Eté meurtrier"), au film d'action ("Kill Bill"). Le scénario part d'un ou plusieurs viols suivi de la vengeance de sa victime ou de ses proches. Le propos n'est pas sans ambigüité : si le viol est dénoncé, la façon d'y répondre, qui retourne contre ses auteurs la violence dont ils ont usés, est légitimée.

Coralie Fargeat, jeune réalisatrice française passée par les meilleurs écoles (Sciences Po Paris, l'atelier scénario de la Femis) utilise les codes du film d'horreur pour réaliser un rape and revenge movie décomplexé. La recette est simple : une femme, trois hommes, un viol qui la laisse pour morte, une revanche déclinée en trois actes. Elle est sans surprise. Elle ne s'embarrasse pas de crédibilité. Elle n'en est pas moins fichtrement efficace.

Un tel scénario aurait pu faire un navet. Mais Coralie Fargeat s'est donné les moyens de réussir un film qui se laisse regarder. Un budget de deux millions d'euros. Un tournage au Maroc. Et deux acteurs qui pimentent le casting : la hotissime Matilda Luz et le non moins sexy Keve Janssens qu'on aperçoit tour à tour, égalité des sexes oblige, dans les tenues les plus dénudées qui soient.

Et c'est peut-être là qu'on touche les limites de l'exercice. On lit en effet, en pleine affaire Weinstein et #MeToo, que Coralie Fargeat aurait signé un pamphlet féministe dénonçant les violences faites aux femmes. Mais quel public son film attira-t-il sinon quelques porcs que font saliver les jolies fesses [peachy ass en VO] de l'héroïne ?