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    Buñuel après l’âge d’or
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    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2019
    Après le scandale provoqué par son film "L’Âge d’or", interdit par la censure, le jeune réalisateur Luis Buñuel se retrouve ruiné et déprimé. Un coup de chance lui offre une opportunité : son ami le producteur Ramón Acín gagne à la loterie une somme qui lui permet de financer un nouveau film.
    Il s’agira d’un documentaire tourné dans une région reculée de l’Estrémadure.

    Tiré du roman graphique de Fermín Solís, "Buñuel dans le labyrinthe des tortues", le film de Salvador Simó inaugure un genre : le making-of d’un documentaire en dessin animé.
    Pourquoi pas ? On voit depuis quelques années l’animation, comme le montre la richesse de la programmation du festival d’Annecy qui vient de se conclure, envahir tous les genres. Le temps n’est plus où elle se cantonnait aux comptines trop sucrées pour enfants. L’animation raconte des histoires aux adultes. Elle constitue désormais un sous-genre du documentaire historique. En témoignent des œuvres telles que "Funan" sur le génocide cambodgien, "Another Day of Life" sur la guerre d’indépendance de l’Angola ou "Adama" sur les tirailleurs sénégalais enrôlés durant la Première Guerre mondiale.

    Buñuel après l’âge d’or évoque une page méconnue de la vie et de l’œuvre de Luis Buñuel. Le réalisateur espagnol, expatrié à Paris, n’a pas trente ans. Il fréquente André Breton et Salvador Dali. Il vient de tourner "Un chien andalou" et "L’Âge d’or", deux œuvres profondément subversives qui marqueront l’histoire du surréalisme, mais qui souffrent d’être déconnectées du réel. Le documentaire "Terre sans" pain marque une rupture dans sa carrière. Pour la première fois, Buñuel se coltine avec le réel – même si, comme le montre le film, il n’hésite pas à le re-fabriquer. Indirectement politique, son cinéma le devient directement.

    "Terre sans pain" est un témoignage anthropologique – qui n’est pas sans rappeler dans cette veine "Nanouk l’Esquimau" de Robert Flaherty tourné dix ans plus tôt. Le dessin animé nous en montre les séquences les plus emblématiques. On y découvre des populations misérables, arriérées. Le documentaire de Buñuel n’était pas tendre avec les animaux : on y voyait un coq étêté, une chèvre précipitée du haut d’une falaise, un âne agonisant sous la piqûre d’un essaim d’abeilles. Le dessin animé, quatre-vingt dix ans plus tard, a l’audace de braver les oukases de la SPA et du parti animaliste et de nous remontrer ces images.

    Seul défaut : on aurait volontiers fait l’économie des cauchemars de Buñuel qui le mettent en présence d’un père avare de tendresse dont le réalisateur quémande la reconnaissance.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2019
    Adaptation d’un roman graphique de Fermin Solis paru en 2011, ce long-métrage traite d’un sujet pour le moins inattendu dans un film d’animation puisqu’il y est question d’un épisode bien réel du parcours artistique du cinéaste Luis Buñuel. Après avoir réalisé un court-métrage (« Un chien andalou » en 1929) puis son premier long-métrage (« L’Âge d’Or » en 1930), ce dernier se retrouve non seulement ruiné mais dans l’impossibilité de poursuivre son travail de cinéaste. En effet, après le scandale provoqué par « L’Âge d’Or », film anti-bourgeois et violemment anticlérical (on peut d’ailleurs noter, me semble-t-il, la pertinence de cet anticléricalisme qui ne faisait que fustiger à bon escient ce contre quoi s’élève le pape François aujourd’hui, autrement dit précisément le cléricalisme et ses dérives ainsi que l’hypocrisie d’un nombre non négligeable de clercs), après ce film qui a déclenché les foudres du Vatican, toutes les portes se ferment pour le cinéaste.
    Abattu, Buñuel part rejoindre un de ses amis, le sculpteur anarchiste Rámon Acín, tout en projetant de filmer un documentaire dans les Hurdes, la région la plus misérable de l’Espagne d’alors. Mais, sans aucun moyen financier, le projet a peu de chance d’aboutir. C’est alors que survient le plus improbable des miracles. Acín achète un billet à la loterie tout en promettant au cinéaste que, s’il gagne, il fera don de la somme entière pour la réalisation du film. Or, aussi incroyable que cela puisse paraître, le billet est gagnant.
    Avec le concours du poète Pierre Unik et du photographe Eli Lotar qui les rejoignent sur place, Buñuel et Acín entreprennent donc de filmer la vie pitoyable des habitants des Hurdes. La réalisation n’est pas de tout repos, on s’en doute, dans un tel contexte. Buñuel semble avoir tourné la page des deux films surréalistes qui l’avaient rendu célèbre, mais ce n’est qu’en apparence et, à la moindre occasion, l’artiste provocateur reprend le dessus. C’est le cas quand il décide de tourner des scènes en habit de nonne ( !) ou lorsqu’il filme l’agonie d’un âne piqué par des milliers d’abeilles. Peut-être n’y a-t-il là, d’ailleurs, qu’une manière de se protéger, en quelque sorte, en détournant le regard, des conditions épouvantables dans lesquels vivent ou survivent les habitants des Hurdes.
    Pour raconter la genèse du film qui prendra pour titre français « Terre sans pain », Salvador Simò a conçu et réalisé un long-métrage qui, certes, ne brille pas spécialement par la qualité des dessins et des animations, mais qui passionne littéralement par la subtilité de son scénario. Au récit linéaire de la fabrication de « Terre sans pain », des difficultés rencontrées par l’équipe, au point qu’une brouille en vient à séparer, pour un temps, les amis avant qu’ils ne se réconcilient, le réalisateur a habilement adjoint quelques-unes des scènes réelles tourné dans les Hurdes, mais aussi quelques flashbacks ainsi que quelques rêves ou, plutôt, cauchemars. Buñuel est un homme hanté par des figures tutélaires, celle de son propre père mais aussi celle de Salvador Dali (dont il ne veut pas entendre parler) et c’est aussi un homme qui, sous une apparence rude, laisse entrevoir des fragilités (ainsi son étrange phobie des poules et des coqs) !
    Nul besoin d’être un admirateur ni un grand connaisseur de l’œuvre de Buñuel pour apprécier ce film d’animation, il suffit de se laisser toucher par l’histoire d’une obstination artistique, par celle d’une amitié qui se relève de toutes les épreuves et par l’épouvantable misère qui était le triste lot des habitants des Hurdes en 1930.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Considéré par l'église catholique, lors de sa sortie, comme "injurieux pour la patrie, la famille et la religion", objet de scandale et, finalement, censuré, "L'âge d'or", le premier long métrage de Luis Buñuel, a entrainé la ruine de ce dernier et il faut un véritable miracle pour qu'il puisse réaliser le film qu'il avait en tête : "Terre sans pain", un documentaire de 30 minutes sur la vie, en 1930, dans la région des Hurdes, à l'ouest de l'Espagne, la plus pauvre du pays. Ce miracle : un billet de loterie acheté par le sculpteur anarchiste Ramon Acin, lequel va tenir sa promesse : financer le film si le billet est gagnant. Le billet était gagnant ! Le film d'animation "Buñuel après l'âge d'or" raconte la période 1930-1933 de le vie de Luis Buñuel avec, en particulier, le séjour, pour tourner "Terre sans pain", de Buñuel, Acin plus le poète Pierre Unik et le caméraman Eli Lotar à La Alberca et dans la région voisine. On y voit le côté "documenteur" de "Terre sans pain" avec quelques scènes qu'on qualifiera d'arrangées, le côté plutôt insensible du réalisateur avec les animaux à côté d'une grande sensibilité face à la misère humaine, sa phobie des poules. Deux personnes le hantent et viennent le visiter lors de ses cauchemars : son père et Salvador Dali. A noter une idée très intelligente de Salvador Simó : certaines scènes sont initiées sous forme d'animation et se continuent par un extrait de "Terre sans pain".
    islander29
    islander29

    756 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2019
    Un beau moment de cinéma, l'idée de ce film est très bonne, et la mise en scène de qualité….Le film nous relate la vie de Luis Buñuel entre 1930 et 1933....En réalité il nous retrace la réalisation de son film Terre sans pain dans les Hurdes (région rurale à l'Ouest de Madrid…. ce film d'animation est très réussi, la qualité des dessins est indéniable, à la fois avec une douceur et une abondance des couleurs, et un beau réalisme des personnages, des paysages…..J'ai été captivé par l'histoire de ce documentaire, Terre sans pain, où l'on a le droit souvent à une mise en parallèle de l'animation, avec les vraies images de 1931 ( comme une explication de texte)….Comme c'est bien réalisé, le contraste entre l'animation et le noir et blanc, nous raconte aussi l'histoire du cinéma….Et puis il faut le dire il y a des scènes magiques ou cruelles ( la décapitation des coqs, les abeilles sur l'âne, les relations avec les paysans, la disparition de la petite fille) … L'émotion s'ajoute à la beauté du dessin, grâce aussi à une musique sensible et mélancolique…..Cet hommage à Buñuel, mérite vraiment d'être vu en V.o. ou pas;....En sortant je n'avais qu'une envie, filmer ce que je voyais….
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    151 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    On se laisse porter par ce portrait qui rend hommage et égratigne à la fois. Cette dualité retracée au détour d'un tournage qui laisse entrevoir le mécanisme de création de Bunuel et ses relations aux autres, son équipe, ses amis, sa famille et même sa collaboration avec Dali qui lui aura fait de l'ombre. Avec ses conflits internes de par son père et son obsession pour se révéler à la face du monde, alternant animation et images réelles, ce dessin animé est un projet osé qui nous renseigne et nous passionne.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 166 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    « L’âge d’or » est un film surréaliste sur l’amour fou réalisé par Luis Buñuel en 1930. Bien que considéré comme un chef d’œuvre aujourd’hui, le film a été critiqué au point d’être censuré et jugé pervers. Suite à ce scandale, le réalisateur s’est senti désarmé et surtout sans le sou. Il parvient néanmoins à trouver les fonds nécessaires pour tourner son prochain film « Terre sans pain », un documentaire sur l’une des régions les plus arriérées d’Espagne. « Buñuel après L’âge d’or » est un film d’animation mettant en scène le destin de ce groupe d’amis partis en tournage sur ces terres inconnues. La fluidité de l’écriture et la simplicité du dessin rendent l’ensemble accessible à tous. Nul besoin d’être cinéphile, même si connaître la filmographie du réalisateur donnera davantage de plaisir à suivre cette aventure incroyable parsemée de plans de coupe du vrai film.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Audrey L
    Audrey L

    546 abonnés 2 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Cette animation au visuel un peu chiche (pas très détaillé ni beau) nous présente le tournage du film Terre sans pain de Bunuel, en nous ouvrant au passage quelques fenêtres sur la psychologie torturée du réalisateur, notamment sa relation avec son père et Salvador Dali empreinte de complexes. Bunuel après l'âge d'or nous aura au moins fait gagner un temps considérable en nous enlevant l'envie d'aller voir le film Terre sans pain en à peine quelques images (extraites dudit film) qui nous ont révulsé les rétines sur la cruauté envers les animaux. On remercie cette animation de nous avoir alerté à temps, on aurait passé un très désagréable moment à voir des chèvres jetées d'une falaise, un âne sur qui on a jeté une ruche d'abeilles et qui hurle à la mort jusqu'à ce qu'on l'abatte froidement, un coq dont on arrache la tête... Terre sans pain rejoint donc la blacklist "on ne comprend pas l'intérêt de filmer le plaisir de faire souffrir des bêtes" (co-détenu : Cannibal Holocaust), et les quelques secondes diffusées dans Bunuel l'âge d'or nous ont déjà fait sauter de notre fauteuil et insulter le bonhomme copieusement. De même, l'intervention de Bunuel sur la plupart des sujets filmés nous fait dire que ce film tourné n'est pas un exemple d'objectivité et de spontanéité, on apprécie l'honnêteté de l'animation qui dépeint au plus juste ce qu'a pu être le tournage à l'époque, et nous permet d'appréhender un peu plus concrètement qui était ce fameux Bunuel dont les professeurs de lettres et de cinéma nous rebattaient les oreilles sans qu'on sache de qui on parlait. Pour cette découverte totale et instructive (bien que le laps de temps de l'intrigue est très limité), le film vaut le détour malgré son visuel peu avenant, et son honnêteté à tout montrer nous aura permis d'éviter un pénible visionnage futur... Ouf.
    choisirunom
    choisirunom

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Je vais être dur parce qu'il faut l'être...Jamais bunuel n'aurait supporté un tel sentimentalisme, des rêves aussi niais et la musique est médiocre, et pas médiocre parce que sentimental. Rendre hommage à un cinéaste exceptionnel devrait nous rendre heureux mais quand la mise en scène est une insulte à l'oeuvre de ce cinéaste...Et tous les jours on voit cela des documentaires sur des gens subversifs qui font un recul de 150 ans en terme de subversion, c'est le musée...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    un court film d'animation sympathique et didactique pour les cinéphiles sur un épisode précis de la vie de Bunuel. Intéressant mais pas à la hauteur de ce que certains critiques nous avaient promis. DVD vo janvier 20
    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Voilà un bon film d'animation sans temps morts où l'on ne s' ennuis pas une seconde les images sont également bien faites et le doublage est bon pourtant je n'ai jamais été très fan de Luis Bunuel comme quoi
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Comme le titre l’indique, le film, adapté du roman graphique, « Buñuel dans le labyrinthe des tortues » (2009) de Fermín SOLÍS (37 ans), raconte la réalisation par Luis Buñuel (1900-1983) de son 3e film, après l’échec et le scandale de « L’âge d’or » (1930), « Terre sans pain » (« Las Hurdes, tierra sin pan ») (1933), documentaire moyen métrage de 27 mn. Le réalisateur y insère d’ailleurs des extraits du documentaire et montre le travail de création de Buñuel, pas toujours à son avantage : il met en scène certaines images [comme l’avait fait, avant lui, l’Américain Robert Flaherty (1884-1951) avec « Nanook l’Esquimau » (1922), spoiler: telles la chute d’une chèvre d’une falaise (abattue au fusil par Buñuel), l’attaque d’un vieil âne par des abeilles après la destruction de leur ruche, le transport dans une barque d’un bébé mort (en fait, endormi)
    . Malgré tout, la région des Hurdes qui regroupe 43 villages dans le nord de l’Estrémadure, dans la province de Cáceres, n’en restait pas moins l’un des lieux les plus pauvres d’Espagne, sous les débuts de la Seconde République Espagnole. C’est aussi un film sur l’amitié entre Luis Buñuel et Ramón Acín (1888-1936), sculpteur et qui lui a financé son documentaire grâce à un gain au loto, ainsi qu’avec son caméraman Eli Lotar (1905-1969) et son assistant Pierre Unik (1909-1945) qui lui avait suggéré le lieu de tournage. Le film a obtenu le prix du meilleur film d’animation à la 34e cérémonie des Goyas en 2020.
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Un très bon film d'animation avec des images d'archives d'un documentaire de 1932 intitulé "Terre sans pain".
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    223 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Après le scandale de l'Age d'or, les portes se ferment pour Buñuel qui ne parvient plus à financer ses projets. Un coup de chance et le soutien d'un ami cher lui permettent cependant de prendre la direction de Las Hurdes, un des coins les plus pauvres d'Espagne, pour y tourner un documentaire. Le cinéma d'animation a rarement pour sujet le cinéma lui-même, voilà déjà une bonne raison de voir ce film. Un film "de niche" qui parlera essentiellement aux cinéphiles et aux amateurs de Buñuel, pour lesquels Terre sans pain évoque quelque chose. Un film dont on est content qu'il puisse exister, à la marge extrême des circuits commerciaux. Si la forme, l'animation elle-même, n'est pas extraordinaire, le fond est toujours intéressant, brossant un portrait sensible et paradoxal du cinéaste espagnol, plongeant le spectateur dans une Espagne de grande pauvreté, à l'aube du Franquisme, et questionnant documentaire et surréalisme, le tout avec intelligence.
    SB88
    SB88

    13 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    Dessin animé entre-coupé d'images de l'époque, comment naît un film documentaire ?
    La fin est très touchante sur la mentalité du réalisateur. Ça traite de 1936 et du peuple pauvre d'Espagne mais aussi de l'amitié entre hommes. Quelques passages plats mais on se laisse porter.
    3,5/5
    war m
    war m

    21 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Buñuel après L’Âge d’or est ainsi, tous genres et toutes techniques confondus, l’une des jolies surprises de l’année.
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