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Ykarpathakis157
3 374 abonnés
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1,5
Publiée le 25 mai 2021
En tant que premier volet tant vanté de la série Hannbal Lecter Manhunter ne m'a pas vraiment impressionné. Encore une fois je suis à contre-courant de la puissante rivière qu'est l'opinion publique mais j'ai trouvé que l'interprétation de Cox dans le rôle de Leckter était superficielle et manquait de l'intensité générée par Anthony Hopkins. Le rôle de Graham était également mieux interprété dans le film Dragon rouge. Bien qu'il ait été bien joué dans ce film il était bien meilleur dans Dragon Rouge car il créait un sentiment électrisant et générait ce merveilleux suspense que j'attendais de ce film mais que je n'ai pas eu avec celui-ci. Il y a aussi la pire cas pour la musique qui a réussi à tuer toute ambiance que la scène avait réussi à atteindre. Après que ce film soit loué par tant de fans de film d'horreur moi j'ai été cruellement déçu...
Avant d’être considéré comme l’un des maîtres du polar américain actuel, Michael Mann a du se frayer des chemins bien plus difficiles de par son passé et ses premières œuvres ne peuvent que confirmer ces dires. La preuve avec "Le Sixième Sens", polar creux, terne et sans surprises ponctué d’un suspense on ne peut plus fade. On cite souvent ce film car il marque la première adaptation littéraire d’un roman de Thomas Harris, mais il marque surtout la première apparition au cinéma du personnage qui sera immortalisé par Anthony Hopkins seize ans plus tard : Hannibal Lecter (ici interprété par Brian Cox). Déjà le premier problème de l’œuvre (et même si il s’agit d’un problème involontaire) c’est que beaucoup de personnes ont vu "Le Silence des Agneaux" avant "Le Sixième Sens" et ne vont donc pas pouvoir s’empêcher de faire la comparaison entre Hopkins et Cox. Cependant même sans ce détail, on est vraiment très loin de la maîtrise et de la virtuosité éclatante que l’on connait du metteur en scène aujourd’hui. Pourtant le premier quart d’heure nous annoncerait le contraire ; il arrive quelquefois à nous troubler de par cette photographie stylisée et surtout ces couleurs bleues parvenant même à instaurer parfois une sorte de climat glaçant au sein du film. Mais passé ce début tout cela s’estompe et est remplacé par un magma laborieux ou le thème du mal et la relation flic/tueur n’atteignent jamais la profondeur du film de Jonathan Demme. Non sans quelques beaux moments d’ennui également.
Tout le monde se souvient bien sur d'Hannibal Lecter dans le Silence des agneaux.En réalité,la saga fut lançée au cinéma dès 1986 avec "Le Sixième Sens"de Michael Mann,et remaké en 2002 sous le nom de Dragon Rouge.J'ai vu ce dernier avant ce film,donc évidemment j'ai établi des comparations.Il s'avère que ni l'un,ni l'autre ne sont de grands flms,surtout face au Silence des Agneaux.C'est pale,mou,peu palpitant et vaguement sophistiqué.J'ai à peine reconnu le talent de Mann.Après,certains peuvent préférer cette version originale,mais c'est loin d'etre mon cas.Elle fait assez has-been aujourd'hui.
Ce 1er volet Silence Des Agneaux avant la quadrilogie que tout le monde connait n'est pas une bonne entrée en matière pour se familiariser avec cet univers particulier,car il n'est ni térrifiant,ni très stimulant à regarder.Un petit film mineur et qui le restera un paquet de temps.
Assez décevant. Je m'attendais à un Polar psychologique accompagné d'une tension crispante mais il n'en est rien. Les personnages manquent de charisme. La musique, point fort de Mann est ici omniprésente et mal adapté. Le scénario assez complexe est par contre très bon mais ça ne suffira à sauver le film au rythme beaucoup trop lent.
Un bon film nettement supérieur à mon goût au silence des agneaux… Les acteurs sont très bons, on arrive a des sommets de tensions… Le but ici n'est pas de faire peur, mais de faire un polar. Vraiment saisissant même si on est loin de ce que sera Collateral ou bien Heat toujours chez Mann.
Sans aucun sens du suspense, ni du rythme, Michael Mann adapte pour la première fois, avant la version un peu moins mauvaise de Brett Ratner, le roman, déjà médiocre, de Thomas Harris. Un polar d'un ennui abyssal dont les musiques insupportables au synthé n'arrangent rien.
Monumentale adaptation de Thomas Harris, avec un William 'Les Experts' petersen impeccable dans le rôle de Graham, et un Hannibal Lektor (admirez la syntaxe anglosaxonne) joué non pas par Hopkins, mais par le fade Brian Cox. Réalisation très 'années 80' de Michael Mann, scènes anthologiques, musique très 'années 80' aussi, ce qui rend le film très facile à dater (hélas, il a vieilli, et pas qu'en bien). Si on excepte 'Le silence des agneaux", voici la meilleure adaptation à l'écran de l'univers de Thomas Harris. Le film sera un échec, pas mal de monde l'oubliera (sauf les fans hardcore), à tel point que le remake ("Dragon Rouge") sera considéré comme la seul adaptation du roman, scandaleux. N'oublions pas "Le sixième sens", qu'une homonymie française avec le film "Sixième sens" de M. Night Shyamalan aura permis de refaire surface un temps - pour la simple raison du titre ressemblant, plutôt con, en fin de compte.
Le problème avec les twist (retournement final en VF) c'est que souvent, ça procède du fusil à un coup. Pas mal, assez anxiogène par moment, mais je me demande si Bruce Willis, avec sa bonne tête rassurante, n'était pas une erreur de casting. Et avec le recul, parait nettement inférieur à Incassable, que l'on peut lui voir et revoir sans se lasser. Bon, je vois que je me suis planté de film, j'ai confondu avec 6e sens de Night Syamalan (?), bravo !
Une excellente première adaptation de Dragon Rouge de Thomas Harris réalisé par Micheal Mann, le réalisateur de Heat sans Anthony Hopkins remplacé par Brian Cox avec William Peterson de la série TV Les Experts, la terrifante Joan Allen de la saga " Jason Bourne" !!! Kim Greist précède à Jodie Foster et Julianne Moore !!! Le méchant Stephen Lang d'Avatar et la série TV Terra Nova !!!
Le Sixième Sens. L'essence du roman de Thomas Harris capturée et mise en scène avec l'onirisme unique de Michael Mann. Loin des artifices et du vouloir d'adapter image par image le roman comme l'a voulu Brett Ratner. En plus d'être la meilleure adaptation du roman d'Harris, le film est un thriller psychologique exceptionnel, tendu, poétique, émouvant d'humanité, froid et horrible à la fois, servi par un Michael Mann inspiré et des acteurs magistraux (voir William Petersen). A voir, à revoir, à avoir.
Tout est fait dans ce film pour ennuyer et endormir le spectateur. Si son remake "Dragon rouge" n'est pas une grande réussite, il est toutefois plus prenant que ce "Sixième Sens".
Hannibal Lecter a existé avant Anthony Hopkins. Michael Mann a mis en scène Dragon Rouige, préquel au silence des agneaux. Le film est plus centré sur Will Graham que sur le Cannibal. L'histoire reste identique à la version avec Edward Norton avec une fin différente. Michael Mann réussi à garder le suspense de bout en bout avec une mise en scène efficace.
Je n'avais pas revu depuis de nombreuses années Le Sixième Sens (à ne pas confondre avec le truc moyen de Shyamalan) mais j'en gardais un bon souvenir et de suite ce qui frappe c'est son style eighties notamment sa B.O. (mais j'aime le son des eighties) ; avec cette nouvelle vision si Le Sixième Sens reste plus intéressant que son raté Collatéral (et hop une 2ème attaque gratuite) Mann réalise là un film qui a un peu souffert du passage du temps et notamment de la comparaison avec Le Silence des agneaux car ce sont 2 films adaptés de romans de Thomas Harris d'ailleurs on découvre ici un certain Hannibal "Lektor" (sous les traits de l'acteur Brian Cox) et la personne qui l'a arrêté, ce dernier joué par le rare mais bon William Petersen qui décide de se lancer à la poursuite d'un autre barjot (interprété avec talent par l'inquiétant longiligne Tom Noonan). Dans Le Sixième Sens on voit des méthodes enquêtes policières originales et peu vues à l'écran pour l'époque mais qui ne surprennent guère aujourd'hui, on regrette aussi qu'il faille attendre une quarantaines de minutes pour que ce polar décolle enfin. Cependant malgré ses petites longueurs, un suspense qu'on aurait souhaité plus prononcé Le Sixième Sens vaut largement le détour notamment pour son atmosphère épurée.